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Faut rigoler avant qu'le ciel nous tombe sur le ci - Page 6

  • Opération de la cataracte, un bonheur ! Mais .... Méfiez-vous des ami(e)s trop sympas qui vous disent : "t'inquiètes ... on ne sent rien !"

     

     

    J’ai été opéré vers 11h30 (arrivée à 8h30 à l’hosto)

    Super le coup du « tu verras, on ne sent rien » !

    J’ai eu un mal de chien pendant l’opération, ma tension est montée à 20, l'anesthésiste m'a vidé 3 flacons de sels dans les veines pour la faire tomber et j’avais une furieuse envie de gueuler que j’ai refrénée par respect pour les autres patients qui devaient passer après moi ….

    Et là, 19h, j’ai une râpe dans l’œil qui m’arrache des cris de douleurs (pour ne pas dire des hurlements) chaque fois que ma paupière bat ….

    Non, vraiment, je trouve cette opération extrêmement douloureuse et j’espère que cette douleur ne durera pas trop longtemps ….

     

    Pour le reste …. les pieds, les mains … Ah ! Non, au fait, il y avait un stagiaire avec l’infirmière qui prépare les patients …

    Elle lui dit comme ça : « bah tiens, tu vas mettre la perf. au monsieur que je vois comment tu t’y prends …. »

    à l'heure qu'il est, l’hôpital résonne encore de mes vociférations …. 

    Je ne sais pas comment s’y est pris ce manche, mais il a bien failli me foutre dans les pommes …. Le monsieur qui était à côté de moi a cherché à s’échapper, mais 3 femmes baraquées l’ont maintenu dans son fauteuil-lit-à-roulettes et il y a eu le droit aussi mais par l’infirmière, cette fois, et il m’a dit qu’il n’a rien senti !

    Je l’ai revu après son intervention et il se portait comme un charme, comme si il n’avait pas été opéré !!!

    Je ne dois pas être « normal » …. Au sens de Hollande dont j'ai tapissé les murs de mon appart de sa photo  (photo officielle de notre président poils aux rognons !)  on ne s'en lasse pas !

     

    hollande ridicule.jpg


     


     

  • L'homme qui a déclaré la guerre à la Syrie est-il sain d'esprit ?

    Vous avez tous tort de rire de ce cliché, c'est cet homme là qui a déclaré la guerre à la Syrie, c'est tout dire ! peur !


    hollande ridicule.jpg

    Cliquez-moi, vous ne serez pas déçu !




     

  • La retraite en 2013 sous les socialistes, rien à voir avec celle de 2010 de l’UMP ? FAUX …. Tout continue comme avant grâce aux têtes de nœuds des Ô fonctionnaires ….

     

    C’est triste comme le langage change suivant qu’on est dans l’opposition ou aux affaires (louches) !

     

    Texte est issu de la Revue D&S (Démocratie & Socialisme) de Février 2010

     

    Nous avons, ces dernières semaines, abordé largement le sujet de l’avenir des retraites en France.

    On essaye de faire croire aux salariés qu’il existe un consensus sur l’allongement de la durée de cotisation. Ce pseudo "consensus" est en réalité un futur alignement sur la retraite à 67 ans que viennent d’adopter plusieurs pays d’Europe.

    En clair, de déclarations en déclarations, on voit bien que le slogan des salariés : "Leur "crise" n’est pas la nôtre !" est en train de devenir celui des marchés financiers : "faisons payer au plus grand nombre les effets de la crise" !

    Hormis la polémique lancée par Martine Aubry sur l’âge de départ à la retraite et la vive réaction contraire de nombreux élus du PS, on a peu, depuis, entendu les socialistes sur le sujet.

    C’est pourquoi, nous avons décidé de publier de larges extraits d’un dossier important réalisé par Jean-Jacques-Chavigné de Démocratie & Socialisme intitulé : "10 questions, 10 réponses sur nos retraites"

    Ce dossier a l’avantage de permettre à tous de mieux comprendre les enjeux futurs et la part d’intox pratiquée par le gouvernement et certains dirigeants économiques. Et surtout, de poser les bonnes questions.

    Nous espérons sincèrement que ces : "10 questions, 10 réponses" permettent d’ouvrir le débat et donne envie à tous les salariés de le prendre à leur compte !

    Retraites 2010 : 10 questions, 10 réponses

    1. Quel est le bilan des contre-réformes des retraites depuis 1993 pour les retraités et les futurs retraités ?

    ... / ... La « réforme » Balladur-Veil de 1993 s’est attaquée, en plein mois d’août, à la retraite du régime général des salariés du secteur privé. Elle a augmenté la durée de cotisation de 2,5 annuités (de 37,5 à 40). Elle a fait passer le nombre des meilleures années prises en compte pour le calcul de la retraite de 10 à 25.

    Enfin, l’évolution des retraites n’étaient plus indexée sur les salaires mais sur les prix. Les réformes de 1993, 1994, 1996 et 2003 des retraites complémentaires (Arrco pour l’ensemble des salariés et Agirc pour les cadres) se sont traduites par une augmentation du prix d’achat de la valeur du point et une baisse de la valeur du point servant de base au calcul de la retraite et donc par une baisse du montant de ces retraites.

    Aujourd’hui, déjà, plus d’1 million de retraités vivent sous le seuil de pauvreté et 50 % des retraités ont une retraite inférieure à 1 000 euros ... / ... En 1993, la retraite nette moyenne s’élevait à 78 % du salaire moyen net. En 2030, elle ne s’élèvera plus qu’à 59 % de ce salaire moyen net. ... / ... cela ne suffit pas à la droite et au Medef qui veulent continuer à faire baisser le montant des retraites par répartition tout en affirmant le contraire, la main sur le cœur. Si nous les laissons faire, en 2030, c’est la grande majorité des retraités qui se retrouveront sous le seuil de pauvreté.


    2. Pourquoi faut-il défendre avec acharnement la retraite à 60 ans ?

    Beaucoup de beaux esprits (à droite mais, malheureusement, aussi à gauche) nous expliquent que l’âge légal de la retraite n’a plus d’intérêt, maintenant que la durée de cotisation est passée à 40 et bientôt 42 annuités. En considérant que les régressions imposées par la droite font désormais parties du paysage des retraites, il est, en effet, difficile de concevoir comment un jeune qui commencerait à travailler à 25 ans et qui devrait cotiser pendant 42 ans pourrait espérer prendre sa retraite à 60 ans.

    Une simple addition montre qu’il ne pourrait pas prétendre à une retraite à taux plein avant 67 ans. Mais si cela ne sert à rien de débattre de l’âge légal de la retraite, pourquoi la droite tient-elle tant à faire bouger le curseur ? ... / .. Plus d’un million de salariés, tout d’abord, disposent de la totalité des annuités nécessaires à une retraite à taux plein mais ne peuvent pas prendre leur retraite parce qu’ils n’ont pas encore 60 ans. Il leur faut encore travailler 2 ou 3 ans. Avec un âge légal à 62 ans, c’est 4 ou 5 ans qu’il leur faudrait rester au travail. Ensuite, parce que le recul ou la disparition du droit à la retraite à 60 ans ferait presque automatiquement sauter le verrou des 65 ans.

    Or, ce verrou est essentiel . Il permet à un salarié dont la carrière est incomplète de pouvoir bénéficier d’une retraite à taux plein lorsqu’il atteint l’âge de 65 ans. ... /.. Si l’âge légal de la retraite disparaissait ou passait à 62 ans, le Medef utiliserait aussitôt ce recul comme levier pour imposer la disparition du butoir que constitue l’âge de 65 ans.

    Pour ceux qui douteraient des intentions du Medef, il faudrait qu’ils se souviennent que le Medef appelle de ses vœux la disparition de ces deux âges butoirs 60 et 65 ans ... / ...


    3. Une fatalité démographique pèse-t-elle sur nos retraites ?

    Il y avait 11 millions de retraités en 2000, ils seront 21 millions en 2040. ... / ... L’allongement de la durée de la vie n’est pas de 1 trimestre par an comme le proclament haut et fort Sarkozy, Guéant et Parisot mais de 0,44 trimestre par an comme l’estime le rapport du COR de 2007, s’appuyant sur les dernières données de l’INSEE ... / ... Le nombre de retraités seraient inférieur de 650 000 en 2050 par rapport à la moyenne des deux précédentes hypothèses retenues par le COR. Il ne suffit pas, ensuite, que la population en âge de travailler augmente. Encore faut-il qu’elle ait effectivement un travail. ... / .... A moyen terme, en effet, l’augmentation de la productivité du travail viendra annihiler les effets de la croissance et ne permettra pas au chômage de reculer ... / ... Réduire le temps de travail est une mesure incontournable : elle seule permettra d’en finir avec le chômage et du même coup d’améliorer l’équilibre financier de nos régimes de retraites ... / ... En 2050, le montant de la richesse nationale passera de 1 700 milliards d’euros à plus de 3 400 euros ... / ... Avec une augmentation de la richesse de notre pays de 1 700 euros à cette date, cela laisserait 1 500 milliards d’euros pour l’augmentation des salaires directs, des cotisations de l’assurance-maladie, des investissements publics et privés, de la réduction du temps de travail et même des profits. Il y a cependant une condition à cela, c’est que les profits ne captent pas la plus grande partie de ces 200 milliards qui devraient revenir aux retraités ... / ...

    4. L’allongement de la durée de cotisation permet-il de maintenir le montant des pensions ?

    Non. Le Medef et le gouvernement mentent délibérément. Ils nous disent : « Soit l’augmentation de la durée de cotisation, soit la baisse du niveau des pensions ».

    En fait, les salariés ont récolté l’une et l’autre depuis 1993 ... / ... avec une durée de 40 ans de cotisation, les 2/3 des salariés du secteur privé qui prennent leur retraite ne sont plus au travail. Ils sont soit au chômage, soit en maladie, soit en invalidité .... / ... Avec un passage à 41 ans, ce sont plus des ¾ des salariés qui se retrouveraient dans cette situation au moment de leur départ en retraite ... / ...

    Quand au Medef, il n’est pas à une contradiction près, il exige l’allongement à 45 ans de la durée de cotisation au moment même où les entreprises ne permettent aux jeunes d’accéder à un travail à temps plein que vers 25-30 ans (dans le meilleur des cas) et où elles licencient à tour de bras les salariés de plus de 55 ans (voire de 50 ans).

    Dans ces conditions, allonger la durée de cotisation revient à augmenter la période de chômage, de maladie ou d’invalidité et donc à diminuer le montant des retraites. ... / ... Décider, dans ces conditions, qu’il faut 40 annuités de cotisation pour bénéficier d’une retraite à taux plein, c’est vouloir obliger les salariés à sauter à la perche sans perche ... / ...


    5. Le maintien au travail des salariés de plus de 60 ans est il une réponse au problème de nos retraites ?

    Le Plan d’emploi national pour l’emploi des seniors 2006-2010 qui s’inscrit dans la droite ligne de la stratégie de Lisbonne adoptée par l’Union européenne, s’est fixé comme objectif prioritaire de parvenir à un taux d’emploi des 55-64 ans de 50 % en 2010.

    Cet objectif est inacceptable pour au moins 3 raisons.

    D’abord parce qu’il est insupportable de forcer les salariés de plus de 60 ans à rester au travail. Il ne faut pas confondre les hauts fonctionnaires, les professions libérales, les dirigeants d’entreprises, les universitaires qui ont la chance d’avoir un travail créatifs et l’immense majorité des salariés pour qui le travail est avant tout fastidieux, pénible et, avec le durcissement continuel des conditions de travail, de plus en plus néfaste à leur la santé.

    ... / ... Il ne faut pourtant pas être grand clerc pour comprendre que si l’on oblige des centaines de milliers de salariés de plus de 60 ans, ce sont des centaines de milliers de jeunes qui ne trouveront pas de travail. La persistance du chômage de masse exclut, à lui seul, la possibilité de retenir cette solution.

    Enfin, parce que l’avenir qui est promis aux salariés âgés est tout sauf pavé de roses.

    Non seulement les conditions de travail se détériorent, la souffrance au travail se développent, atteignant plus cruellement les salariés les plus âgés. Mais, en plus, pour inciter le patronat à embauches des « seniors », la droite a mis en place des « emplois vieux », des CDD de 18 mois renouvelable un fois. C’est donc la précarité qui ouvre grand ses bras aux salariés âgés. ... / ...

    Le chiffre (que l’on nous ressasse sans cesse) de 38,1 % est un chiffre global concernant l’emploi des salariés de 55-64 ans (dans les statistiques, on a 64 ans la veille de ses 65 ans…) Il faudrait pourtant distinguer entre l’emploi des 55-60 ans qui devrait augmenter dans le cadre d’un recul généralisé du chômage et l’emploi des 60-64 ans qui devait être réduit au maximum. ... / ... La priorité pour les salariés de 60 ans devrait être bien différente : permettre à tous ceux qui le voudraient de partir à la retraite avec une retraite à taux plein.


    6. Le système des « comptes notionnels » adopté par la Suède est-il une solution pour nos retraites ?

    ... / ... Pourquoi le gouvernement aurait-il demandé au COR un rapport spécifique sur la possibilité d’un remplacement de notre régime par annuités par un régime en points ou en compte notionnels comme en Suède ?

    Le plus probable est que le gouvernement ne veut pas faire de vague avant les élections régionales de mars et qu’il attend que le congrès de la CFDT soit terminé pour laisser les mains libres à François Chérèque.

    Le rapport annuel du COR paraîtra après les régionales et on peut compter sur le gouvernement et le Medef pour en faire la lecture la plus noire possible afin, si les salariés lui laissent les mains libres, de faire voter (comme d’habitude pour les retraites) une loi en plein mois de juillet.

    ... / ... Pour retrouver l’équilibre, le COR renvoie donc les décideurs aux « trois leviers » traditionnels :

    le niveau des ressources,
    le niveau des pensions et
    l’âge moyen effectif de départ en retraite.

    Et, sur le choix de ces leviers, le COR n’est guère optimiste puisqu’il estime à 15 % la nouvelle baisse du niveau des retraites qui découlerait du choix d’un tel système.

    ... / ... Aujourd’hui, les salariés ne sont sûrs que du montant - à moyen et à long terme - de leurs cotisations. Le montant de leur retraite dépendra de l’évolution du PIB et de l’espérance de vie au moment de leur départ en retraite. Le gouvernement n’a plus aucune responsabilité politique à prendre, c’est le système mis en place en 1998 qui a, une fois pour toute, décidé de la part de la richesse nationale qui sera attribuée aux retraites.

    Avec la crise, le PIB a diminué de 4,4 % en 2009, le montant des retraites diminuera donc de 4,4 % en 2010. Si l’espérance de vie (mesurée par les mêmes tables de mortalité que celles des assurances privées) augmente, le montant de la retraite baissera, sans que, là encore, le gouvernement ait la moindre responsabilité politique à prendre, sans le moindre débat public ... / ... Avec ce système, tout repère collectif disparaît ... / ...

    Dans le système suédois comme dans la retraite par point, si chère au Medef, c’est l’intégralité de la carrière qui est prise en compte pour le calcul de la retraite ... / ... les périodes de maternité, de chômage, de maladie ou d’invalidité n’ont pas vocation à être prise en compte. Au total, le taux de remplacement du salaire par la retraite ne peut que baisser ... / ...

    7. La droite et le gouvernement ont-ils abandonné l’idée de nous imposer des fonds de pension ?


    Non, le Medef rappelle constamment la nécessité de « compléter » la retraite par répartition au moyen de retraites par capitalisation, c’est-à-dire des fonds de pension, qu’ils soient ou non « à la française ». ... / ...

    L’épargne-retraite est profondément risquée : c’est accepter de jouer sa retraite en bourse car les fonds collectés sont placés en bourse et bien souvent en actions puisque, selon les » experts financiers » qui ont tout intérêt à favoriser ce type de placement, leur rendement serait meilleur que celui des obligations et des emprunts d’Etat ... / ... Laisser un champ de plusieurs centaines de milliards à un salaire indirect mutualisé leur est totalement insupportable ... / ...


    8. Le fonds de réserve est-il une solution pour nos retraites ?


    Créé en 1999 par Lionel Jospin, le fonds de réserve des retraites devait avoir une vie de 40 ans avec une première phase d’accumulation des fonds, de 2000 à 2020, et une deuxième phase d’utilisation des fonds, de 2020 à 2040.

    La première phase devait permettre d’accumuler 1 000 milliards de francs (150 milliards d’euros) dont l’essentiel serait venu des excédents de la Caisse nationale d’Assurance vieillesse, de ceux du Fonds de solidarité vieillesse et des revenus financiers issus du placement de ces fonds.

    ... / ... Au total, le Fonds de réserve n’a permis d’accumuler que 28 milliards d’euros. S’il avait été alimenté comme le souhaitait Lionel Jospin, ce fonds n’aurait, de toute façon pas permis de répondre au besoin de financement de nos retraites ... / ... C’est pourquoi ce fonds avait toujours été présenté comme un simple « fonds de lissage » permettant simplement d’étaler l’augmentation des cotisations retraites dans le temps en cas d’augmentation soudaine du nombre de retraités.

    Il reste 10 ans pour alimenter ce fonds. ... / ... Les placements en bourse pourront, sans doute, permettre d’accumuler quelques milliards mais ces gains se transformeront inéluctablement en lourdes pertes lors de la prochaine crise financière .... / ...



    9. Comment financer nos retraites ?


    Le déficit du régime général (branche vieillesse) devrait, selon les prévisions du gouvernement, être de 10,7 milliards d’euros en 2010 après 8,2 milliards en 2009 et 14,5 milliards en 2013. L’augmentation de ce déficit est liée, en partie, à des raisons conjoncturelles : la crise économique qui a réduit la masse salariale et donc le montant des cotisations retraites.

    ... / ... En 2050, si ces ressources n’augmentent pas et si nous refusons que la grande majorité des salariés se retrouvent dans la misère, le besoin de financement de nos retraites par répartition s’élèvera à 200 milliards d’euros (constants) par an.

    200 milliards d’euros par an, dans un pays dont le PIB aura doublé, cela représente 6 points de PIB. Entre 1960 et 2000, la part du PIB consacrée au financement des retraites par répartition avait augmenté de 8 points, pourquoi serait-il impossible de l’augmenter de 6 % entre 2010 et 2050 ?

    ... / ... Il serait donc, ensuite, nécessaire d’élargir l’assiette des cotisations retraites en s’attaquant aux « niches sociales » c’est-à-dire aux revenus salariaux qui ne subissent aucun prélèvement ou un prélèvement forfaitaire de 4 % au titre de l’ensemble des cotisations sociales. Le manque à gagner lié aux dispositifs d’association des salariés aux résultats de l’entreprise est évalué entre 6 et 8,3 milliards d’euros en 209 et, donc, au double en 2050 si ces revenus évoluent à la même vitesse que le PIB.

    Il faudrait, enfin, augmenter le taux des cotisations retraites.

    Sarkozy, le 25 janvier affirmait qu’il fallait « tout mettre sur la table ». Il promettait d’examiner toutes les pistes, mis d’examiner toutes les pistes. Curieusement, toutefois, il n’a évoqué que « la perspective d’un allongement de la durée de cotisation » et jamais d’une hausse des cotisations retraites.

    Pourtant, dans son dernier rapport, le COR constate que « l’effet positif d’une hausse du taux de cotisation sur le solde du régime est immédiat et durable ». Dans son rapport de 2001, le COR estimait que, même avec un taux de chômage ramené à 4,5 % de la population active, il faudrait encore augmenter de 15 points le taux de cotisation retraite pour équilibrer nos régimes de retraites en 2040 et revenir à un taux de remplacement de l’ordre de 75 % du salaire (comme avant 1993).

    15 point d’augmentation en 40 ans (de 200 à 2040 ou de 2010 à 2050), cela représente une augmentation d’environ 0,37 point par an. A raison de 0,25 point pour les cotisations patronales et de 0,12 points pour les cotisations salariales, cette augmentation est, bien évidemment, préférable à la généralisation de la pauvreté chez les retraités que nous promet l’allongement continuel de la durée de cotisation.

    Cette option a, pourtant, d’emblée était exclue du débat public. Pour les salariés, l’augmentation de leurs cotisations seraient compensées en partie par les sommes qui n’iraient plus financer l’épargne retraite et le retour à un taux de remplacement de 75 % du salaire net permettrait de réduire le recours à la solidarité familiale au profit des personnes âgées.

    Quant au patronat, s’il trouvait trop élevé l’augmentation de ses cotisations retraites, il pourrait toujours commencer par renoncer à financer les « retraites chapeaux » de ses dirigeants et alléger d’autant les sommes qu’il consacre au financement des retraites.

    Veolia Environnement aurait pu, ainsi, économiser les 30,2 milliards d’euros provisionné (et il s’agit des provisions d’une seule année) pour financer les « retraites chapeaux » de son Comité exécutif, dont 13,1 millions d’euros pour la seule « retraite chapeau » de son PDG, Henri Proglio.

    « Retraite chapeau » qui devait permettre à ce Monsieur, pourtant assez loin de la misère, de bénéficier d’une retraite supplémentaire de 700 millions d’euros par an. La compétitivité des entreprises de notre pays serait-elle remise en cause par cette augmentation progressive du taux des cotisations retraites ?

    Non si l’on remplaçait la « modération salariale » par la « modération financière » et si le montant des dividendes versés aux actionnaires diminuaient de façon à compenser l’augmentation des cotisations sociales.

    C’est tout à fait réalisable.

    Le montant des dividendes versés aux actionnaires a augmenté de 5,2 point de PIB depuis 1982, au détriment des salaires. Ces dividendes sont improductifs et ne servent qu’à alimenter la spéculation financière dont on a pu constater les redoutables effets.

    Une baisse des dividendes versés aux actionnaires n’affecterait pas l’investissement productif et permettrait de ne pas augmenter le prix des produits ou des services facturés par l’entreprise, malgré l’augmentation du taux des cotisations retraites. La compétitivité des entreprises ne serait donc pas affectée.

    10. Quelles mesures concrètes pour sauver nos retraites par répartition ?

    Nos retraites par répartition sont aujourd’hui gravement menacées. Le recul continuel du montant de la retraite, les lourdes incertitudes pesant sur l’avenir des retraites sont en train de rompre le pacte entre générations.

    Comment les jeunes générations pourraient-elle, en effet, accepter que leurs cotisations aillent financer les retraites de la génération qui n’est plus au travail alors qu’eux-mêmes estiment qu’ils ne toucheront pas de retraite ou une retraite qui ne leur permettra pas de vivre ?

    Pour que les jeunes générations aient confiance avec notre système de retraite par répartition, il faut leur assurer qu’ils pourront bénéficier d’une retraite correcte, à un âge (60 ans) où ils auront encore l’espérance de vivre en bonne santé pendant plusieurs années.

    Cet objectif nécessite que soit prises un ensemble de mesures indissociables. D’abord, abroger les réformes de la droite depuis 1993 et obliger, par la loi, le patronat à financer les retraites complémentaires du secteur privé afin que cet objectif soit atteint.

    Assurer un taux de remplacement minimum de 75 % pour une carrière complète.

    Garantir qu’aucune retraite ne sera inférieure au Smic. Indexer l’évolution des salaires pris en compte pour le calcul de la retraite et l’évolution du montant de la retraite, une fois cette dernière liquidée, sur les salaires et non plus sur les prix.

    Considérer que les périodes non travaillées, liées à la maternité, aux accidents du travail et aux maladies professionnelles, aussi bien que le temps partiel imposé sont des périodes travaillées à temps plein et que ce soit le salaire qui aurait normalement du être versé qui soit pris en compte pour le calcule de la retraite.

    Revenir aux 37,5 annuités de cotisation pour pouvoir bénéficier d’une retraite à taux plein tant que la durée moyenne réelle d’une carrière ne sera pas supérieure à ce chiffre.

    Valider les périodes d’étude après 18 ans comme les périodes de recherche d’un premier emploi dès l’inscription au Pôle-emploi.

    Permettre aux salariés ayant effectué des travaux pénibles de prendre leur retraite à taux plein à 55 ans. Cette mesure, cependant, ne saurait dispenser d’agir en amont, sur les conditions de travail, pour que ces travaux nuisibles à la santé disparaissent.

    C’est uniquement à ce prix que la confiance des jeunes générations en notre système de retraites par répartition pourra être restaurée. Autrement, ce sera la porte grande ouverte aux fonds de pension et à la misère pour la grande majorité des retraités dans les décennies à venir.


    Ce texte est issu de la Revue D&S de Février 2010 et disponible sur abonnement
    article Agora Vox repris sur yahoo actualités

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Mon commentaire personnel

     

    Je ne comprends pas !

     

    Il y a une espèce de légende des retraites !

    Les fonds de retraites ne dépendent pas du budget de l'Etat.

    Les caisses de retraites fonctionnent indépendamment ( sauf, évidemment, décision parlementaire ...).

     

    La légende voudrait qu'il y ait plus de retraité que d'actifs.

    Mais, qui nous donne des chiffres ?

     

    Quel est le montant total des fonds détenus par les caisses de retraites ?

    Les produits financiers couvrent largement le manque à gagner. Et la courbe de la démographie est meilleure que celle prévue grâce, notamment aux français issus de l'immigration.

    Un des problèmes est que cette population perçoit des droits sans avoir cotisé (minimum retraite garanti).

    Mais même ainsi, il n'y a pas de problème de financement.

    Le gros problème c'est que le gouvernement (les hauts fonctionnaires, i. e. ceux qui sont toujours là quelque soit le gouvernement droite ou gauche ...) vise à procéder à un hold-up sur le pactole des retraites pour financer le trou de la sécu entre-autres.

     

    Maintenant, l'autre scandale dont personne ne parle, c'est l'utilisation qui est faite des fonds de retraite ....  comme la sponsorisation par exemple .....  montant grotesques versés pour des bateaux, des voitures de courses, des journaux en faillite … ou pas  .... etc .... etc ......

     

    La propagande outrancière contre les retraites par répartition et la volonté délibérée de piquer l'argent des caisses de retraite ne date pas d'hier, hélas.

    On fait courir des bruits, puis on lance un débat bidon avec la complicité de fonctionnaires zélés dont la retraite est assurée pour eux ....  et hop, razia sur le pognon !

     

    Deux petites choses que je voulais dire :

     

    Si l'âge de la retraite est repoussé à 62 ans ou plus, cela créera des millions de miséreux.

    En effet, aujourd'hui, un salarié qui atteint l'âge de 60 ans peut faire valoir ses droits à retraite même s'il n'a pas le nombre de trimestres pour la toucher à taux plein.

    Un salarié qui se retrouve au chômage à 57 ans peut avoir droit à 3 années de chômage (pour le moment !) à 60 ans, il n'a plus le droit qu'à l'ASS (Allocation de Solidarité) de 14 euros par jour, environ 500 euros par mois alors qu'à la retraite, cette même personne peut espérer soit le minimum garanti ou plus s'il a suffisamment cotisé, soit une possibilité de 1000 euros ou plus.

    Si l'âge recul à 62 ans, cette personne se retrouvera pour un an à l'ASS puis sans revenus jusqu'à ce qu'il atteigne 62 ans. Il sera obligé de vendre sa maison (s'il en a une) ou d'emprunter (mais personne ne prête à quelqu'un qui a 61 ans et pas de fortune personnelle).

     

    Ces vieux là  auront cotisé toute une vie pour se retrouver sans le moindre revenu pour vivre ......

     

    Je dis qu'en 2015, nous risquons de voir une armée de pauvres vieux SDF envahir les rues de nos villes. Je dis que ces vieux là n'auront plus rien

     

    Une autre légende qui est développée à loisir par le gouvernement (Rama Yade encore aujourd'hui à la télé) :
    La génération actuelle des jeunes serait sacrifiée !
    Nous, nous avons cotisé pour que nos parents touchent une retraite (il ne faudrait pas oublier que la retraite a été créée à la fin de la dernière guerre et que nos parents n'avaient pas cotisé quand ils ont commencé à toucher une retraite.

    et nous, nous avons, en plus, cotisé pour nos propres retraites.

    Les jeunes ne sont pas victimes d'un sacrifice au profit de leurs parents, ils ne cotisent pas parce qu'ils n'ont pas de travail.
    Nous, nous avons cotisé à fond pendant 40 ans, on peut dire que nous l'avons bien méritée, notre retraite

    Il faut que cesse cette scandaleuse idée de génération sacrifiée car c'est nous qui avons été les plus sacrifiés.
    Seulement les jeunes d'aujourd'hui ne luttent plus pour leurs acquis, ils élisent Sarkozy et attendent comme des boeufs que ça leur tombe dans le bec.
    Qu'ils se battent, sinon, ils n'auront rien.

  • Le monde s’en va-t-en guerre mironton mironton mirontaine …. Youkaïdi aïdi aïda !

     

    Bon ! La France trop riche et gardienne des valeurs démocratiques comiques et du modèle maïeutique de la morale mayonnaise en accompagnement des fruits de mer avec un petit rosé sec et frais …. À la terrasse du grand café place de l’armée payée à rien foutre ….

    Hop, Hollande, plagiant à nouveau Sarko qui a livré la Lybie aux forces terroristes armées d’Al Qaïda (Youkaïdi aïdi aïda !) … Le capitaine de pédalo s’apprête à livrer  combat contre la Syrie aux côtés de la NSA amerlock et de l’IS des rossbeef …

    En avant me braves, sus aux gaziers gazeurs, tuez-moi toute cette racaille qui ose résister à Ô Bamamamia !

    Que votre glaive soit tranchant au bout de votre bras d’acier, que tombent les têtes des muslims, qu’elles roulent dans la cendre et qu’elles y perdent leur orgueil fielleux et hautain, leur sauvagerie barbare et assassine !

    Que viennent enfin le temps des extrémistes de tous bords, les mollah, les Ayatholla, les rabibochahs, les shabishabas, tous les babas qu’ils soient Ali ou pas !

    La guerre, la guerre, la guerre …. La guéguère à la con, les mots se lâchent : le gazage de pauvres innocents ne saurait rester impuni. Nous allons punir ces sauvages, leur faire bouffer la poussière rouge du désert jaune, les anéantir ….

    Qu’importe qui sont réellement ces hommes, les uns comme les autres …. Qui a mis en place El Achar et dans quel but ?

    Hollande se dresse comme un Du Guesclin, conseillé de sa douce Valérie, dans sa belle armure …

    Les preuves ?

    Les motifs ? …. Laissons ces détails sinistres aux amerlocks qui sont conseillés par les israéliens qui espèrent bien que le reste du monde va éradiquer les arabes (qui sont leurs frères originels) du globe pour qu’enfin ils puissent vivre tranquilles en sécurité.

    Le monde va-t-en guerre …. Y’aura toujours des belliqueux prêts à avancer tout un tas de bonnes raisons pour tuer !

    Parce que tout le monde vous le dira ....  un bon ennemi est un ennemi mort !

    Quand on ne peut faire entendre raison à l'adversaire, faut le tuer !

    Tue ! tue ! tue ! tue !

    Turlututu oui !

    S'il fallait tuer tous ses ennemis, il ne resterait plus que moi sur terre !

  • Quand je pense qu'il y a des énergumènes assez cons pour éditer leur biographie au premier degré !!!

     

    On en voit tous les ans de ces bios à la mords-moi l'noeud, de ces étalages de racontards, de souvenirs mal rapiécés, de bric, de broc, de stupidités idiotes, de mémoires défaillantes ou bien malveillantes ou bien encore d'hagiographies mal fagotées, irrésistiblement risibles ...

    Tiens, juste un exemple parmi des millions : BHL et ses souvenirs de correspondant de guerre en Libye ... putain ! mieux qu'un recueil de blagues de bar en zinc, une apologie de la conquête du visage pâle qui se laisse embringuer dans une galère dont il ne sortira jamais indemne !

     

    Moi, Ma Bio, elle ne sera pas éditée.

    Vous savez pourquoi ?

    Parce que ma vie privée ne regarde que moi !

    Bon ! de temps à autes une petite anecdote parfaitement anecdotique, pourquoi pas .... une chronique du temps qui passe à la vitesse de 35,8 parsecs à la nanoseconde .... et qui fait que dans quelques instants je rendrais mon âme au néant et que d'ici quelques heures la terre aura cessé d'exister et que toutes ces bios de chiottes seront à jamais écrabouillées !

    Il en est ainsi pour tous.


  • Qu'apprends-je ??????? on aurait saisi les biens d'iPidi !!!!!

    Ah ! non, pardon, il s'agit des biens de Tapie !!!!

    Mais ils ne retrouveront pas tout, Nanard est rusé comme un renard ....  fourbe, aussi comme le renard et il est venu faire son numéro raté devant Pue jade asse !

     

    Allez, une belle journée ensoleillée !

  • La France aux mains de bandes organisées

     

    J’ai disséqué pour vous la structure sociale, économique et politique de la France …..  le résultat est plutôt MOCHE !

    La France est organisée en bandes organisées, nul ne saurait le contester !

    Tout en haut de la pyramide se trouve la bande organisée appelée : Gouvernement.

    Son chef, mi-parrain, mi-capitaine de pédalo, mi-mimolette (interdite aux US), mi-pépère, mi-shamallow, mi-dieu-de-la-pluie (rainman in english) …  se fait appeler « Hollande ».

    Sa  bande est composée de sous-chefs de bandes organisées.

    On appelle les sous-chefs sinistres des « ministres ».

    Ils sont à la tête de bandes qu’on appelle des « ministères ».

    Certaines de ces bandes (ministères) sont plus influentes que les autres. Par exemple, les bandes organisées dites de « la défense », ou « l’intérieur’, ou bien encore « la justice ». Ces super bandes organisées ont en charge la défense rapprochée du chef suprême.

    Viennent ensuite des tas de petites bandes organisées chargées de sustenter tout un tas de parasites étroitement liés au sous-chef. Ce sont la « famille », les « amis », les « redevables », les « corrompus », les « pourvoyeurs de fonds occultes » …. Etc ….

    La plus ridicule de ces bandes (elles le sont toutes, mais celle-là ….) c’est la bande désorganisée de « l’écologie et de l’environnement ». En effet, cette bande reçoit un budget tellement riquiqui qu’elle ne parvient pas à nourrir toutes les bouches qui la sucent.

    La bande organisée la plus vénale a pris pour nom : « le ministère de l’économie ». Sous ce titre fallacieux, sont regroupés tous les ‘experts’ en embrouilles chargés de nous piquer l’argent qu’on a dans les poches en inventant chaque jour qui passe de nouvelles techniques de racket toutes plus vicieuses les unes que les autres. Pour nous berner en nous faisant prendre des vesses de loup pour des cerises griottes, ils tiennent à jour un gros livre qu’ils appellent « le code ».

     

    Comme vous pouvez le constater, le constat n’est pas « rose ».

    Le pire c’est que ça ne s’arrête pas là !

    D’autres multitudes de bandes organisées occupent notre territoire et vampirisent l’argent de la Nation, du contribuable.

    On a « les régions », les « départements », les « municipalités », les « SIVOM », les « CAPHARNAUM », les « croque-morts », les « édiles », les « syndicats », les « sociétés artistiques », les « assistés de tous genres » …  etc …. Etc ….

    Les plus petites mais les plus gourmandes vu leur nombre infini sont « les associations » !

    Certaines de ces associations (bandes organisées à rien foutre) peuvent toucher jusqu’à 500.000 euros par an juste pour faire chier le citoyen lambda et remplir les poches de ses dirigeants !

    Enfin, il convient de ne pas oublier les bandes organisées qui se font appeler "religions" ....  mais là ....  on atteint vite des summums de surréalismes !!!!!

     

    Voilà chère concitoyenne, cher concitoyen le triste verdict de mes investigations personnelles menées dans la plus stricte impartialité et le plus précisément possible sachant que personnellement je ne touche aucune subvention de quelque sorte que ce soit ni ne profite directement ou indirectement de quelque bande organisée que ce soit.

    Avouez qu’il y a de quoi avoir le bourdon !

     

     

    Cliquez sur la tronche à Rimsky pour écouter le bourdon !

    Exploit technique garanti.

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  • Mon compteur de visites explose ..... 695 visiteurs hier 3 juin 2013 ! champagne ... euh ... non, bière sans alcool !!! ... et Batho toute nue !!!

    Ouaip !

    Des tas de visiteurs ......  ça réjouit le bloggeur ordinaire qui ne se sent plus de fierté subliminale ...

    Mais ....  car il y a un hic !

    Le compteur affiche l'origine des visites (par mots clefs) :  "Batho nue"  99% !

    Voilà !

    Ils ne viennent pas pour mes pirouettes philosophiques ou mes chroniques endémiques, ni pour mes opinions bien tranchées sur la démocrassie et la république cacahuète .....  non, ils viennent voir Batho à poil ....

    Bon !

    Mon réconfort, mon sourire en biais, c'est qu'ils ne verront que ça :

     

    gabydo.jpg

    hi hi hi !!!

  • Hollande a lynché Delphine Batho …. Euh … non, limogé, pardon ! Mais Limoges, c’est la capitale de la porcelaine et l’éléphant Hollande a piétiné la petite Batho ….

     

     

    Hollande et Batho sont dans un bateau … Ayrault monte à bord par l’échelle de Copé …  euh …  non, de coupée !

    Paf ! Pif ! Plouf ! Batho tombe à l’eau ! Batho prend l’eau !  Maman les p’tites Batho ont-elles des jambes à se pendre au cou ? Euh ….  Prendre, prendre au cou !

     

    Bon ! Une de moins …..  mais il en reste encore trop !

    Trop de râleurs râleuses, de mauvais fils, de filles indignes, de rebelles anachroniques, il faut qu’Hollande bâille le fer ….  Euh ….   Non, batte le fer quand il est tout à fait chaud !

    Son autorité brutale va sûrement le faire remonter dans les sondages, si important aux yeux des politiques qui dirigent pour plaire !

    Les autres membres du gouvernement en tremblent dans leurs frocs !

    À qui le tour ?

    Ah mais c’est qu’il ne faudrait pas prendre le chef pour un faible !

    Le chef, c’est le chef, il décide et les autres obéissent. Une remarque, une critique, un cil plus haut que l’autre et zoup ….  En 3 secondes on lui trouve un remplaçant !

    C’est qui ce Philippe Martin ?

    Un mercenaire ?

    Un artiste rêveur ?

    Un inventeur de génie ?

    Un top modèle ……… ?  ……. 

    Que nenni ! C’est juste un bureaucrate, un fonctionnaire pépère et pantouflard qui fait des bons mots et des contre pets !

    Ainsi continue de zigzaguer notre belle démocrassie bureaucratique et autoritaire bafouant tout sur son passage, éclaboussant les spectateurs installés sur le bord de la route du tour de France des drogués.

    C’est bien fait pour Batho, elle n’avait qu’a pas monter sur ce pédalo, elle aurait dû savoir qu’il n’y a pas de place pour les mauvais nageurs qui ne savent pas sentir le sens du courant.


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  • De Spartacus le Thrace à Monsanto le lobbyiste amerlock, l’avenir de l’humanité est en marche et personne ne semble plus se souvenir où on a caché la marche arrière ….

     

     

    Tiens ! Merkel qui se décide soudainement et à contre péterie …. Euh ….  Non, à contre … non, non plus, je voulais dire : contre toute attente …  bon ! je recommence …

     

    Tiens ! Merkel qui se décide soudainement et contre toute attente à relancer la consommation par l’injonction de quelques milliards dans le social allemand.

    Paf ! aussitôt, les ‘journalistes’ et les ‘spécialistes’ ‘économistes’ y voient, y devinent, y décèlent, en déduisent … que Merkel veut relancer l’économie en Europe !

    Mais quelle bande de brèles !!!!!

    Elle veut seulement s’attirer les bonnes grâces de l’électorat, c’est tout ….  Et ils devraient pourtant le savoir que les promesses sont faites de vent !

    Spartacus l’anti-esclavagiste (anti, quel beau mot !) fit trembler les romains mais sans les renverser définitivement et se fit massacrer par Crassius (portait bien son nom, celui-là !).

    C’était l’bon temps !

    En ce temps, voyez-vous, on avait son ennemi en face, on pouvait le regarder les yeux dans les yeux, mais pas comme un vulgaire Cahuzac effrontément menteur, non, là, les yeux ne mentaient pas, ils disaient la rage qu’on avait de s’entretuer, d’en finir avec l’autre, de le voir se vider de ses tripes et de ricaner quand son œil virait vers la mort dans son orbite. On achevait l’ennemi blessé sans la moindre commisération.

    T’as voulu jouer les hommes libres ! ? Eh bien crève, charogne, ça t’apprendras à te prendre pour un homme au lieu de rester bien sagement à ta place d’esclave !

    Ah ! que je regrette ce temps de la vérité !

    D’un côté les romains, droits dans leurs bottes comme un vulgaire Juppé et de l’autre les esclaves, sous le joug baissant la tête et le regard, marchant nus pieds dans le fossé quand les légions foulaient la pierre des voies romaines.

    Tu savais qui tu étais.

    Riche et libre, tu te payais des bonga-bongas à tout péter, tu te faisais dégueuler le foie gras pour mieux avaler ton faisan farcis à la truite de mer et à la confiture de lait de chamelle.

    Esclave, tu bouffais la merde qu’on te jetait à travers les barreaux de ta cage en espérant que c’était pas des cannellonis à la viande de cheval !

     

    Seulement voilà !

    Le temps à coulé sous le pont de Tancarville, pendant que la Seine en faisait tout autant et les us et coutumes se sont notablement modifiées, insensiblement, inextinguiblement, sur la pointe des pieds comme un voleur la nuit dans la villa de Médicis … et les riches on revêtu la peau du lion de Némée et se sont retranché derrières l’égide qui les rend invisibles malgré les efforts d’Hollande pour apporter quelque transparence à notre monde fait de boue et d’opprobre.

    Monsanto, qui a très bien senti les vents malodorants de la triche et des embrouilles parvenir jusqu’à ses olfactifs naseaux s’est dépêché de créer un conglomérat de fripouilles multinationales chargées de spolier les cultivateurs et autres agriculteurs naïfs qui se sont laissé dépouiller de leurs savoirs et sont devenus les esclaves du maître des OGM.

    Aujourd’hui, nul n’a le droit de créer ses propres graines. Tout doit passer par Monsanto, c’est l’Europe qui l’a dit et tout contrevenant se fera emprisonné et devra acquitter une somme qui le ruinera afin qu’il ne recommence pas ses conneries.

    Où es-tu Spartacus ?

    Quel Spartacus osera se mettre au travers de l’hégémonie monsantienne ?

    Eh puis ….  Ce n’est pas fini …..

    Il en a fallu du temps avant que Monsanto gagne la partie …. Mais d’autres parties se jouent !

    En ce moment, la mode est à la ruine des pays industrialisés par les potentats financiers de ces mêmes pays qui refusent que le gâteau soit équitablement partagé par tous. Alors, ils décentralisent, ils emmènent leurs usines et leurs brevets vers des cieux plus accueillants, des pays où l’ouvrière et l’ouvrier est si faible socialement qu’il travaille volontiers pour un bol de riz agrémenté d’un filet de nuoc-mam.

    Du coup, l’ouvrier européen organisé en syndicats financés par l’Etat et le patronat, se voit mettre à la porte de son usine et se retrouve désemparé dans la rue avec femme et enfants.

    Bientôt, il sera mûr pour travailler pour une choucroute, une bouillabaisse ou un kouign aman !

    Mais ça ne suffit pas, l’homo contemporino a pris trop de mauvaises habitudes en réclamant des avantages auxquels sa fortune personnelle ne lui donne aucun droit.

    Quoi ! ? ces loquedus prétendent obtenir des allocations pour élever leurs enfants, des sous pour se tenir en bonne santé, des logements pas chers …  mais ils rêvent ces galeux ! Il n’est que temps de les remettre à leur place en les confrontant à tous les autres pouilleux de la terre qui se nourrissent dans les décharges et s’abritent sous des tôles rongées de rouilles.

    Monsanto, sentant venir les mauvais vents qui se préparent à l’occasion de la révolte des super riches et du réchauffement climatique qu’ils ont manigancé pour mieux enrober leurs plans diaboliques d’une nuée protectrice et dissimulatrice, Monsanto se prépare à breveter le génome humain.

    La première étape a été franchie allègrement, d’une foulée légère et aérienne : le mariage sans limite.

    Désormais, l’enfant n’est plus le fruit d’un couple, d’une copulation entre un homme et une femme. Désormais, l’enfant n’est déjà plus qu’un être biologique indéterminé, non identifié, indéfinissable, insaisissable, inqualifiable … il est le fruit de rien et de tout, de l’alpha et de l’oméga, du yin et du yang, de la pluie et du vent, de la cravate de notaire et de la branlouze chinoise, du caca et du boudin, de la bergère et de ron et ron petit patapon !  !

    Chez Monsanto, les bacs et les cuves sont prêtes, d’un côté les spermatozoïdes issus de la branlette de mâles volontaires ou pas et dans les bacs, les ovules de bonne femmes dont on retrouvera trace dans quelques cannellonis ou autre couscous en boîte.

    L’homme n’est plus qu’une marchandise comme les autres pour les riches qui se paieront bientôt des esclaves peu chers (peuchère !) et qui travailleront pour eux dès l’âge de six mois et jusqu’à leur mort vers dix ans.

    Fini les Spartacus, plus aucun risque que le tiers état se rebelle, se révolte !

    Voilà, braves gens ce qui attend nos descendants qui ne descendront plus mais seront brevetés Monsanto en bonne et due forme.

    Pain de coucou !