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J'entends dire, ici et là ... ou ailleurs, qu'il faut à la France des entreprises puissantes pour concurrencer les autres .... celles des autres pays.
Et cette figure de rhétorique justifie pleinement que des patrons puissent indéfiniment s'enrichir ... puis délocaliser pour éviter l'étatisation ... car après tout, ces belles entreprises n'auraient jamais existé sans la sueur des ouvriers et les économies des ménages français.
On nous spolie et nous fermons notre gueule .... comme d'hab.
Tous ces plans sur la comète, ces extrapolations binaires, ces analyses à l'emporte pièce, ça aussi ça commence à lasser !
Oui, on sait bien que la France hésite entre le béni oui oui et le je te tiens tu me tiens par la barbichette .... oui, on sait bien que l'individualisme collectif fait chier le peuple à force de concession aux minorités qui imposent leurs doxa à toutes celles et tous ceux qui s'en foutent des dieux pernicieux et incompétents. Incompétents comme nos femmes et nos hommes politique qui ne déclinent qu'un seul crédo : leurs petites personnes !
Y'en a plus que marre !!
Lâchez-nous les baskets, laissez-nous respirer, laissez-nous profiter de l'air tant qu'il reste encore gratuit .... ça ne durera plus longtemps !
C'est quoi, aujourd'hui la terre ?
Une poubelle.
Moi, laborieusement je passe le balai et la serpillière dans mon petit home sweet home et tout autour de moi tout le monde jette qui ses papiers gras, qui ses serviettes hygiénique et mon seul droit c'est de fermer ma gueule !
Je veux bien fermer ma grande gueule, mais par pitié, fermez la votre !
C’est quoi la France d’aujourd’hui ?
Juste une Nation que les politiques considèrent comme une bonne fille qu’il faut trousser et prostituer pour en tirer les derniers bénéfices réalisables.
Mais qui, en France, en Belgique, en Inde, en Chine ou même au Boukistan se soucie de donner un sens à la vie ?
Je n’entends parler que pognon, fric, blé, pèze, flouze …. Merde ! je ne suis pas Crésus et encore moins érotomane (je voulais dire grammairien ou rhétoricien voire sémanticien mais je ne trouvais pas le mot !)!
Parlez-moi de bons vins, de bonne chère, de santé mentale, de relations sentimentales, de bonheur … oui, de bonheur !
Oh ! je sais bien que ce mot galvaudé est interdit, qu’il faut le reléguer aux oubliettes des mots inutiles, désuets … mais moi, je n’ai pas peur des mots qui pètent, qui chromatisent, qui fleurent bon les fleurs !
Alors … continuez de vous étriper gaillardement pour accéder aux charges de l’État dont vous ne saurez que faire une fois le cul sur le trône (sauf peut-être la guerre aux zoulous) … continuez de viser la mairie de Paris pour y accumuler vos impérities et vos combines juteuses, continuez de pérorer sur le yin et le yang des dieux interstellaires restez-y , continuez de pester et d’empester … moi, dans ma case pimpante, je ferme les huis côté cours et j’écoute les oiseaux côté jardin.
Madiba, il a laissé sa femme s'occuper de mettre l'AFS en coupe taillée par les mafieux noirs qui avaient déjà la main mise sur tous les townships du pays.
Certes, les blancs avaient bien investi les strates financières avec la tribu de Stael à la tête de la BCZA (Banque Centrale), et ses autres potes aux manettes des grands groupes et filiales américaines et européennes, mais la grande masse des petits blancs était totalement écartée des mangeoires bien garnies. Ils vivaient un cran au dessus des noirs, mais à peine. Pendant les deux ans que nous avons passés en ZA 'Zuid Africa', nous avons vu des milliers de sudaf quitter le pays pour émigrer vers l'Australie.
Avec le positive discrimation act, une grande partie de la classe montante noire a investit les meilleures places, en doublons payés à rien foutre parce que chaque fois qu'ils prenaient une initiative ça tournait à la catastrophe !
Madiba, il inaugurait les chrysanthèmes et il a demandé à ses copains d’organiser des procès bidons pour juger les méchants blancs qui avaient massacré les gentils noirs.
Bien entendu il s’agissait non de punir, mais de vider l’abcès en demandant aux simples flics et autres gardes barrières de faire leur mea culpa (contrition). On aurait dit des mauvaises pièces de théâtre comme on en voyait dans les années cinquante en noir et blanc sur la seule chaîne de télé de l’époque en France.
Y’avait des pleureuses, des énervés, des têtus, des boudeurs, des tartuffes …. Etc … impossible, je me souviens de suivre ces pantomimes plus d’une minute.
Cette confrontation des familles face aux tortionnaires qui n’étaient en fait que de simples exécutants avait ce goût âcre des procès d’intention interminables qui ne règlent rien.
Bien entendu, les grands responsables sont restés bien à l’abri dans leurs villas gardées comme des châteaux forts. Parce qu’en Afrique du Sud, on est très riche ou rien du tout !
D’ailleurs, il y avait un immense contraste entre Johannesbourg et Prétoria.
Le centre historique de Jobourg n’était qu’un immense champ de ruines calcinées envahi par des petites carrioles de vendeuses à la sauvette qui proposaient leurs légumes et autres bijoux en toc à des chalands indifférents et désargentés. Mais il régnait une ambiance latente de violence menaçante et brutale. Un grand frisson vous prenait et vous n’aviez plus qu’une idée … sortir de là à tout prix avant qu’un tueur ne vous remarque à la blancheur de vote complexion et vous pique votre véhicule le canon d’une arme sur votre tempe (hi jacking) !
Pretoria, était un patchwork de nombreux petits quartiers délimités par des axes routiers qui les séparaient entre eux. On distinguait très nettement le nord du sud et l’est de l’ouest car chacun avait son caractère propre lié à la période de construction (essentiellement) et au niveau de vie de ses habitants.
Nous louions une villa de 10 pièces avec piscine dans le nord ouest de Prétoria. Dans ce petit quartier riche (notre villa était une des nombreuses villa propriétés du président de la Banque Centrale), les villas étaient entourées de pelouses et protégées par de simples murets.
Les voleurs ne montraient pas le bout de leur nez car dans ce quartier régnait le « neighbour watch » (surveillance par les voisins). Toute personne qui pénétrait sur le territoire faisait l’objet d’une surveillance étroite si elle n’était déjà connue.
C’est très important cette remarque parce que ailleurs, la plupart des maisons étaient protégées par de hauts murs avec barbelés électrifiés quant elles n’étaient pas carrément dans un ‘dominium’ avec ‘ons lapa’ (guérites) de gardes armés jusqu’aux dents qui n’empêchaient même pas les voleurs de s’introduire.
Il ne se passait pas une nuit sans qu’un cambriolage à main armé ne défraie la presse locale. Et assez souvent il y avait mort d’homme.
J’ai refusé de vivre armé, mais j’ai quand même suivi les cours donnés aux citoyens qui le souhaitaient. On enseignait de ne tuer dans la rue que si vote véhicule personnel était menacé de vol. Chez soi, il était interdit de tuer dehors, alors on vous mettait en garde : si vous descendez un cambrioleur dans votre jardin, ramenez-le dans la maison avant d’appeler la police.
J’ai toujours eu l’esprit quelque peu retors, j’ai donc posé la question :
« Mais les flics verront les traces de sang ! ? »
« Aucune importance, du moment que le cadavre est dans la maison, les flics ne chercheront pas la petite bête ! »
Malgré cette insécurité réelle, nous avons parcouru le pays en long, en large et en travers avec la grosse voiture que j’avais achetée à un membre de l’Ambassade de France. Une japonaise qui montait sans forcer à 220km/h.
Il y avait de belles routes, de moins belles et mêmes des pistes interminables comme celle que l’on prenait pour aller à Sodwana Bay où se rassemblaient des centaines de gros 4X4.
Pour accéder à Sodwana, il fallait traverser les terres Zoulou (les Zoulous sont autonomes et gouvernés par le roi des Zoulous), par une piste d’environ 6 mètres de large, pleine de trous immenses et ce sur cent kilomètres. De temps à autres, des zoulous sortaient du bush avec des objets sculptés en bois (nous en avons encore), on roulait à cinquante kilomètres heures au grand maximum et le plus souvent bien moins vite.
Les Boers sont rugueux, pour ne pas dire abrupts et toujours armés jusqu’aux dents (et c’est un euphémisme). Ils adorent se rassembler en plein bush pour vivre comme des sauvages mais avec le confort dernier cri. Tant que votre peau est blanche, ils ne vous tirent pas dessus sans sommation.
Dans le zoo de Prétoria, j’ai croisé un jour un blanc immense (plus de 2m de haut) avec une carrure d’armoire bretonne qui se baladait avec son épouse (toute petite) qui poussait une poussette et … il avait à sa ceinture un gigantesque flingue (j’en n’ai jamais revu d’aussi gros). C’était anachronique, personne ne pouvait avoir l’idée de s’attaquer à ce géant !
Nous, à Sodwana, en bons européens, nous louions des ‘lodges’. C’étaient des maisons entièrement en bois (sauf le frigo, l’évier et la plaque de gaz, les couverts et les draps) sur pilotis. Les singes rodaient et venaient piquer tout ce qu’on laissait sans surveillance.
L’autre balade inévitable, c’était le Kruger Park. C’est de là que j’ai tiré mes émotions compilées dans mon mirliton : « Le soir tombe sur la savane sauvage ».
Toujours des lodges et des steaks de 2 kilos cuits au « braï » (BBQ).
Nous avons dû sacrifier une fois ou deux à Sun City. Mais c’était vraiment pour ne pas avoir à avouer qu’on ne connaissait pas !
Voilà un peu de ce que la mort de Mandela évoque en moi.
Note aventure en Afrique du Sud s'est mal terminée, comme presque toutes mes aventures africaines.
J'ai été victime d'un noir hyper raciste qui ne voulait pas d'un étranger blanc dans l'entreprise qui m'a partout ailleurs accueilli à bras grands ouverts (oui, surtout mes compétences) : Tunisie, Sénégal, USA, UK, Autriche, Singapour, Australie, France ... la société ORACLE
iPidi porte à notre attention (vous et moi) un long article déboussolé d’Ivan Rioufol chantre de la droite décomplexée mais cul serré !
Un article dans lequel il nous fait la pleureuse qui voudrait bien se faire prendre par Marine mais à condition que ce soit à l'insu de son plein gré parce qu'il a sa pudeur et son idéologie (touche pas à mes couilles en or !)
"J’aurais pu voter Lopez parce que je me sens solidaire des Français désespérés de ne plus être entendus des puissants. "
Ah bon !
Ils auraient donc été entendus .... peut-il préciser quand ?
Ils sont marrants ces neo indignés, eux qui hier défendaient bec et ongles les violeurs de peuple se retrouvent aujourd'hui dans le camp des violés .... exactement comme je l'avais prédit !
Ils se retrouvent acculés (et prochainement enculés) et accusés devant la justice par ceux qu'hier ils prétendaient pouvoir contrôler par la compassion et le laxisme chrétin.
Moi, je me marre !
Ils sont perdus tous ces bobos, ils ne savent plus où ils sont ni vers qui se tourner …. Ça leur file le tournis !!!
Moi, je ris !
Je ris parce que je connais la suite de l’histoire, j’ai toujours une bonne décennie d’avance sur les autres et je vous réaffirme que la seule issue sera la révolution car ceux qui sont aux pouvoirs ne lâcheront jamais leurs privilèges de leur plein gré il va bien falloir leur arracher par la force.
Demain, les politiques n’auront plus le choix, ils ne pourront être que transparents et honnêtes ... ou morts.
Ils ont confié la concession des autoroutes aux grands des BTP qui ont fait des milliards de bénéfices en les construisant … et soudain, brutalement, inopinément ils se rendent compte que ces entreprises sont aussi celles qui ont construit les autoroutes, les gèrent et sont chargées de leur entretien ….
Et que font ces belles entreprises ?
Elles s’affectent les marchés d’entretien , sans concurrence (évidemment), sans contrôle …. décident des tarifs...
Reste plus au gouvernement de rapides émeus que de s’apercevoir que la société TOTAL est française à l’origine et a bénéficié après la guerre de toutes les mannes de l’Etat, qu’EDF n’aurait jamais pu exister sans l’Etat, que France Télécom est l’un des plus flamboyant succès de l’Etat et que Thomson multiformes (Défense, électronique, informatique, médecine …etc ….) est français … et j’en oublie … évaluent les bénéfices dont ils ont besoin pour étendre leur pouvoir ....
Mais comment ont-ils pu oublier ?
Ne cherchez pas …. Leurs enfants, leurs parents, leurs amis …. Tous, ils en profitent tous …. Et qu’importe que nous, les pauvres pouilleux, en mourions !