Au moment où Aurélie Filipetti décore de la légion d'honneur Robert Allen Zimmerman (Bob Dylan), les restes de la Nation, non invités à la fête qu'ils financent pourtant de leurs impôts commencent a avoir des fourmis dans les doigts de pieds et de mains.
La bagarre les démange.
Et les langues s'agitent.
Je crois que le peuple est en train de dire des choses essentielles qui vont bien au delà des déclarations péremptoires qui assurent le "système" de sa légitimité et de la fidélité des élites (poils à la bite).
Les politiques ont définitivement épuisé leur capital et trahi tant de fois leur propre parole que le "système" est devenu de facto une baudruche vide de sens.
Que voyons-nous ?
Des hommes et des femmes qui ont appris à l'ENA qu'ils étaient les 'élus' de la Nation (avant même de se présenter). Ils se tortillent sur leur cher siège qui leur rapporte tant dans tous les domaines et qu'ils défendent avec l'acharnement du désespoir allant jusqu'à dire et faire n'importe quoi en priant que leur stupidité les sauve.
Le peuple ne marche plus.
Il n'accepte plus qu'on lui mente ni qu'on lui fasse de fallacieuses promesses.
Il lui a fallu du temps pour comprendre et il aura fallu bien des abus de pouvoirs de la caste des hiérarques avant qu'on en arrive à la rupture, mais la rupture est consommée, le peuple n'écoute plus les chants des sirènes blablateuses.
Ça fait au moins 15 ans que j’appuie sur le bouton « alerte » sans que rien ni personne ne change de cap.
En 2008, il fallait laisser tomber le système financier et étatiser les banques.
Il fallait étatiser les industries, quitte à les fermer ensuite, mais courageusement et dans le respect des ouvriers. Au lieu de ça, ce gouvernement de ‘gauches’ a laissé le boulot aux autres, refusant de prendre ses responsabilités.
Quand Cahuzac a été pris la main dans le sac, il était déjà trop tard, les citoyens se sont retrouvés face à l’abjection de la collusion des potes de promo de l’ENA. Ils ont compris qu’on les flouait depuis des lustres en leur tenant un discours totalement déconnecté des réalités.
La désinformation et la propagande ne suffit plus à camoufler les vilénies quotidiennes des ‘élus par le peuple’ mais qui ne défendent que leurs propres intérêts. Des élus qui obéissent au doigt et à l’œil aux lobbyistes et aux financiers déterminés à imposer le modèle ‘mondialiste’ à tous les peuples de la terre pour en tirer toujours plus de profits.
Le parlement vote une taxe à l’unanimité puis fait marche arrière. Ce genre de ‘refus’ de l’obstacle est la preuve irréfutable de l’impéritie des élus qui ne font que voter ce que leurs chefs leur ordonnent de voter.
Et nous ne savons rien.
Si les journalistes avaient le courage de taper dans la généalogie des cadres de partis, le peuple découvrirait avec effarement les liens parentaux et les intérêts personnels et financiers qui lient tous ces tartuffes entre eux dans une étreinte étroite et incestueuse. On en a parfois quelques bribes vite poussées du balai sous le tapis.
L’avenir va revenir au peuple car il est souverain et la guerre civile qui va nous y mener sera sans merci et particulièrement sanglante, à l’image de l’infamie des politiques depuis des décennies.
Les politiques ont oublié qu’ils étaient élus pour servir le peuple et la Nation et non pour se servir eux-mêmes. Leur châtiment sera la juste récompense de leur oubli.
Les solutions ne viendront pas dans la quiétude car la quiétude c’est la berceuse du peuple, l’alcool ou la drogue qui endort la rage. Et encore moins de la « négociation » supportée par la police et l’armée (en déliquescence) … parce que la négociation c’est l’offre de cacahuètes dans le partage du coffre aux trésors.
Cette rage, ardente et latente est comme un nuage de gaz qui n’attend qu’une étincelle pour exploser dans un déferlement de haines et de violences … il faut se préparer à des jours noirs qui seuls peuvent déboucher sur une nouvelle société.