La chasse à la bestiole est ouverte ….. la bestiole étant cet étrange mammifère qui se reproduit en toutes saisons et qui est couru tous les cinq ans car il est apprécié pour sa chair tendre et son air con ! La bestiole, c’est l’électeur.
Sarko, pourfendeur des cons de toutes natures, vient de se déclarer. Il annonce au peuple de France éberlué, assommé, déconcerté, épaté, ébaubi, consterné, liquéfié, délabré, éploré … qu’il est candidat à sa propre succession.
C’est un pavé dans la mare, un bâton de dynamite dans le Landerneau, un séisme dans un dé à coudre !
1O millions de cons pour assister, le cul engoncé dans un siège représentatif de sa classe social (id est du tabouret jusqu’au fauteuil Voltaire en passant par le pouf et la banquette en causeuse) à la déclaration solennelle du mythomane professionnel.
« Je veux finir le travail »
En anglais, cela donne :
« Give me the job I’ll finish the tools »
Qu’on peut traduire par : “Laisser moi finir de casser la baraque” !
Mot à mot : « refilez-moi le job que je casse les outils »
Je n'arrive pas à comprendre qu'il puisse même avoir un seul électeur (à part lui-même, évidemment) !
Il n'empêchera pas le drame, le drame français :
Il n'y a pas de candidat valide, valable.
Tous des zozos pas rigolos et pas beaux !
Hollande est le miroir de Sarko .... son hypocrisie sue par tous les ‘porcs’ de sa peau.
Tous les autres pataugent à qui mieux-mieux dans le marigot en essayant d'avancer un peu ....
Boutin et Morin viennent de se faire absorber par les sables mouvants ... mais on ne voit plus que les lunettes de Joly et les autres ne bougent pas de peur de se faire enliser .....
Ah ! Si le peuple français était intelligent ..... et cultivé .... sûr qu’il voterait pour moi !
Mais justement, les ploutocrates, technocrates et autres autocrates qui nous gouvernent savent bien que la culture est l’ennemie mortelle de la démocratie royale.
Pensez donc ! Des citoyens capables de penser par eux-mêmes, de juger du bilan d’un bourrin véreux, de comprendre les enjeux et de tirer des conséquences du passé …. Y’a pas plus subversif !!!
Prenant exemple sur les grands modèles étrangers …. Ben Ali, Khaddafi, Hosni Moubarak, Bachar El Asssad, Papandréou Papademos et autres empapaouteurs … ils concluent et déclarent :
« La culture générale ‘persona non grata’ »
Après avoir détruit l’enseignement primaire, secondaire, l’enseignement supérieur est dans le viseur de ces beaux messieurs les hauts fonctionnaires qui voudraient bien affirmer leurs positions de potentats.
A moins qu’il ne s’agisse d’une victoire des lobbies de débiles frustrés de ne pouvoir accéder aux fonctions de ceux qui défendent leurs privilèges de hauts fonctionnaires ?
A moins que ce soit les deux ?
Le résultat est le même dans tous les cas :
la victoire des imbéciles et des pourris !
A lire sur le site de l’Association des professeurs de lettres
MOTION
sur l'abandon des épreuves littéraires aux concours d'entrée de certaines grandes écoles
L'Association des Professeurs de Lettres condamne avec la plus grande fermeté l'abandon de l'épreuve de culture générale décidé par l'IEP de Paris et l'abandon de l'épreuve de français-philosophie envisagé par plusieurs grandes écoles à leur concours d'entrée sous des prétextes sociaux fallacieux.
Il serait en effet inacceptable, sous peine de livrer l'avenir du pays à des cohortes de Diafoirus, qu'une solide culture littéraire, historique, philosophique ne soit pas exigée de l'élite de la nation, quelle qu'en soit la spécialité particulière. Les cours dispensés lors de la scolarité des lauréats ont vocation à approfondir cette culture, non à en différer sempiternellement l'acquisition.
L'APL dénonce l'argument selon lequel ces épreuves seraient discriminantes, argument qui consiste en vérité à entériner, à peu de frais et avec le plus grand mépris pour les classes populaires, la faillite d'un enseignement secondaire que vingt années de réformes pédagogistes ont vidé de sa substance et détourné de sa mission.
L'Apl souligne enfin que l'entretien destiné à remplacer ces épreuves constitue une forme oppressive de contrôle et de normalisation des comportements.
Paris, le samedi 14 janvier 2012