Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

  • La République des lâches !



    C'est fou ! l'intelligence n'est donc plus admise ?
    Quoi ! ce blog bouiboui, ce bastringue à deux sous où surnagent de drôles de m'as-tu vu dans mon dernier rôle de caudataire, ce cloaque de la littérature décomposite et de l'enthousiasme à l'art pochetron se passe de mes services sans même un mot d'excuse !!!!


    Mais où sont nos mâles d'antan, nos hommes viriles et dignes qui tenaient franc le manche avant la coudée ?

    Alors, ça y est, la déliquescence se propage jusque dans les pages des flasques du cerveau !!!!

    Misère !
    Qu'allons-nous devenir ?
    Heureusement, il nous reste, ultime et dernière chance avant le dessert ou fromage .... ce bon Nicolas de Sarkozy (j'ai appris de source sûre qu'il allait se faire ennoblir - le cousin du fils de ma concierge ....  un pointure !)

    Allez, je lève mon verre d'eau (je suis à la diète) à la santé de l'esprit français, reconnu de par le monde entier comme le plus fin, le plus subtil et le plus libertaire !!!!

    vive la France et vive république des cons !

  • La république du roi des lettres !

     

    http://passouline.blog.lemonde.fr/

     

    Bon ! j'ai mis 2 ou 3 posts sur ce blog des penseurs qui laissent pensif !

     

    Mais je suis malin comme un singe et j’ai fait parler mon petit fils à ma place !

     

    J'espère qu'ils vont me bouffer tout cru ..... mais je crains qu'ils m'ignorent ..... comme le requin ignore le menu fretin !!!!!

     

    C'est amusant cette brochette de squales qui se regardent mutuellement les ailerons en se demandant lequel bouffera l'autre le premier !

    Il y a même, parallèlement à cette concupiscence de la compassion lorsque l'un d'eux faiblit un peu !

     

    Ca doit être ça une élite ?

     

    Un ensemble cohérent de courtisans obséquieux qui attendent une caresse du seigneur tout puissant des lieux, un certain Pierrot qui ne badine pas avec la culture et les livres et ne s’adresse qu’à l’excellence de l’intelligentsia francophile qui n’a pas dû montrer le bout de son nez puisqu’on ne l’entend pas  (ça va ? c’est compréhensible ?)  !!!!

     

    Evidemment, ce serait particulièrement hilare si les intervenants des forums d’ FR2 ou d’autres débarquaient en masse sur le blog du prince des lettres républicaines pour y déverser leurs charrettes de lisier intellectuel ! Ca ferait un de ces foins !!!

     

    Allez, cessons de rêver ! La triste réalité veut que les matières incompatibles ne se mélangent pas …. C’est drôle comme le manque de culot peut empêcher les petites têtes de se manifester ! Leurs pensées seraient-elles moins intéressantes parce que moins épicées de mots savants ou rares ?

    Le langage serait-il une barrière à la communication entre les couches sociales ?

    Si oui, qui doit faire l’effort de comprendre l’autre ?

    Mais non, par expérience, lorsqu’un connard se sent supérieur, il se croit obligé d’écraser l’étron au lieu de se pencher pour le ramasser dans un plastique idoine (faites ce que je dis !).

     

    Je vais plutôt reprendre un peu mes pinceaux !

  • Un de mes mirliton bientôt édité chez Joseph Ouaknine

    Ce n'est pas l'évènement du siècle, mais ça pourrait être celui de l'année !

     

    Enfin, je suis édité.

    Je serai dans le prochain recueil : Les Cahiers de Poésie 10 - collectif de poésie

    Oh , il ne s'agit que d'un mirliton, mais il y a un début à tout !

    Et puis Joseph me fait la faveur d'y insérer quelques uns de mes tableaux ! 

    En fait j'ai déjà participé aux coups de folie de Joseph, et j'en suis fier.

    Joseph fait de TRES beaux bouquins reliés pur cuir .... une vraie merveille .... et pas cher : 15 euros!

    Il fait ça en artisan, avec passion et constance .... depuis ..... j'en sais rien mais au moins 7 ou 8 ans !

    Il va m'engueuler si je me trompe, mais je rectifierai. 

     Je ne vous mets pas l'URL de son site car, hélas, elle est plombée par des popups de pub.

    Mais si vous êtes curieux, vous chercherez sur coucou gueule !!!!!

     

    bon voyage et à bientôt ! 

  • Ma nouvelle devise .....

    Tout droit inspirée d'un bloggeur piquant :

     

    "mon blog, qui s'y essaie s'irrite !" 

  • Le cri

    Le cri

     

    J’eus tous les soirs, sous ma fenêtre, un homme âgé, en guenilles, titubant, hirsute, et illuminé d’absinthe (ça se voyait au fait qu’il rayonnait dans la pénombre) qui criait un mot que je mis plusieurs mois à comprendre.

    Les premiers jours, ou plutôt, les premiers soirs, j’entendis « ahyiaaaa », puis « mayiaaaa » puis je m’habituai à ce hululement vespéral et quotidien et finis par ne plus y prêter qu’une attention distraite.


    Les semaines passèrent comme à l’habitude, sans étonnement excessif, sans surprise, à l’heure dite, le cri perçant et lancinant venait heurter mes tympans.

     

    Mais un soir, et ce n'était peut-être pas le premier, je réalisai que le bonhomme ne criait plus sous ma fenêtre.

    D’autres jours s ‘écoulèrent et je ne cherchai pas à savoir les raisons de ce mystère.


    Puis, sans crier gare, le cri inhumain, plus fort que jamais s’éleva jusqu’à mon huis.
    « Mayuaaaa » « Mayiaaaa » Je me précipitai, comme une commère ordinaire à l’encadrement de ma fenêtre pour voir de quoi il retournait et je vis le miséreux avec un bras emplâtré.


    J’en rêvai la nuit, et au réveil, je décidai d’en avoir le cœur net.

    Le soir même, je me postai au bas de l’immeuble vers les dix huit heures quarante cinq, soit environ dix minutes avant l’arrivée du crieur.

    Je le vis venir à moi du bout de la rue, titubant comme un bateau ivre, se cognant et rebondissant contre le grand mur de l’école.

    Il parvint à ma hauteur, je le regardai, lui m’ignorait royalement.

    Il se posta face à mon immeuble, campé sur ses deux jambes flageolantes.
    Ne pouvant vraiment tenir sans tanguer comme une barcasse dans la risée, il s’adossa au mur.

    Il regardait mon immeuble, mais son regard était si tangent qu’il était tout à fait impossible de dire avec exactitude ce qu’il observait.


    Il prit une longue inspiration et dans un hurlement qui me creva les tympans, il lança son « Amyaiaiiaiiai ».

    Il était là, adossé au mur, inerte, vidé, hagard et sa tête pendant sur sa poitrine.
    Je m’approchai de lui et d’un ton que je voulus le plus calme possible, je lui demandai « Mais qui donc appelez-vous ? »

    Il ne bougeait pas.

    Je réitérai ma question, tout doucement pour ne pas l’affoler.

    Dans un murmure à peine perceptible, il me répondit « elle est morte » et il y eut, à cet instant, tant de détresse et de fatalité dans le ton de sa voix qu’un long frisson glacé parcourut tout mon corps et  toute mon âme.

     

    Je ne pouvais me résigner à abandonner le bonhomme, ainsi, seul et malheureux. Mais j’avais aussi de fortes réticences à le convier dans mon petit appartement, on ne sait jamais ce qu’un individu peut receler d’amour ou de haine.

    Et puis saoul comme il l’était, je n’étais pas certain qu’il puisse monter les marches de mon immeuble sans ascenseur.

    Je cogitais à ça quand il se mit soudainement en branle.

    Il repartait en zigzaguant vers où il était venu, me laissant pantois  sur mon bout de trottoir.

     

    Pendant les jours qui suivirent, je cherchai un moyen d’établir un contact avec lui qui ne soit pas trop compromettant.

    Je finis par me résigner à descendre tous les soirs à sa rencontre afin qu’il s’habitue à moi, à ma présence. Je restai près de lui sans mot dire. Je l’observai et tentai vainement de mettre une histoire sur son front tout ridé. Il était toujours mal rasé, toujours vêtu de guenilles rapiécées, mais assez propres malgré une forte odeur de crasse qui devait émaner de sa peau et non de ses vêtements. Ses yeux clairs étaient vitreux comme ceux de tous les pochards. Sa peau burinée reflétait encore les embruns de la mer d’Iroise, je me convainquis que c’était un ancien pêcheur ou un marin, un homme de la mer ; à moins que ce ne fusse sa fâcheuse habitude à tanguer en marchant qui m’influençait !

     

    On lui avait retiré son plâtre, et j’avais fini par comprendre son cri : « Mariaaaa ».

     

    Un soir, semblable aux autres soirs, après qu’il eut poussé son fichu cri de détresse, il m’adressa la parole mais sans me regarder :

    -                  « T’as pas une cibiche ? »

     A cette époque là, je fumai des petits cigarillos et je lui en offris un avec joie.

    Nous partageâmes notre ‘cibiche’, quiets, adossés au grand mur.

    Il s’en alla comme il était venu, mais moi, je me sentis assez fier qu’il m’eut enfin adressé la parole.

    Ce n’était rien, et c’était, malgré tout, une forme de reconnaissance.

    Pourquoi tenais-je tant à cette reconnaissance ?

    Après tout, ce n’était qu’un ivrogne inconnu, misérable, qui ne semblait guère présenter d’intérêt au reste du monde. D’ailleurs, plus d’une fois, j’avais croisé les regards des chalands qui passaient devant nous en faisant un écart pour nous éviter, ils étaient tous accusateurs.

    Mais ce bonhomme me donnait à rêver, sans qu’il lui soit nécessaire de se raconter, il me faisait voyager, naviguer sur des océans houleux ou démontés, mouiller dans des rades africaines, arpenter les quais de mégalopoles ou lever la poussière de chemins arides et jaunâtres. Je visitais des palais, je dormais dans des palaces ou sur le sol dans la soute d’un navire toussotant et puant le mazout cramé. Je trafiquais, au besoin, en faisant de la contrebande de cigarettes ou d’alcools, l’argent facilement gagné était aussitôt perdu dans quelque clandé enfumé, nauséeux et dangereusement fréquenté par la pègre locale.

    Je revenais cent fois sur ces images virtuelles, peaufinant un détail sans importance, ajoutant une tenture de couleur au mur écaillé du tripot pour cacher la misère et assourdir les cris passionnés des joueurs de carte et le bruit de la musique bon marché sur laquelle des femmes de petite vertu croyaient danser un french-cancan juste parce qu’elles levaient la jambe.

    Je changeais mille fois de bateau.

    L’un était un navire marchand long courrier débordant de marchandises périssables et onéreuses destinées à des nababs orientaux qui nous ouvriraient les portes de leurs harems pour nous remercier de notre diligence.

    Puis, sans transition, je sautais sur un chalutier qui cabotait tout le longs des côtes d’Armor ou de celles du Finistère.

    Mais ce genre de périple me paraissait trop laborieux, trop limité à la pêche, manquant d’exotisme et de frissons. Alors, vite, je revenais à mes maures et mes délices orientaux.

    Cela valait bien toutes les histoires qu’il aurait pu me raconter.

     

    Même s’il m’arriva de loupé notre ‘rendez-vous’ pour des raisons professionnelles ou personnelles, c’était devenu une routine, je descendais à sa rencontre, il poussait son cri puis, je fumais une ‘cibiche’ en sa compagnie et pendant un quart d’heure, j’embarquais pour des pays lointains et mystérieux.

    Parfois, le soir, avant de m’endormir, je me repassais le film pour y apporter une ou deux corrections.

     

    C’est toujours ainsi que ça se passe, toujours au moment où on s’y attend le moins !

    -                  « Tu sais, mon pote, Maria, c’était ma fille »

    Il m’avait balancé ça sans crier gare, juste après avoir crié comme un démon.

    Ca m’a coupé la machine à rêver et je suis resté en suspend comme un équilibriste sur son fil attendant la suite ….

    On a fumé et il est parti sans rien me dire d’autre.

    Que pouvais-je faire ? Sa confidence ne m’encourageait pas pour autant à le questionner directement, car, sans savoir exactement pourquoi, je devinais que ce serait maladroit et qu’il se renfermerait sur lui-même. Il ne me restait qu’à attendre qu’il m’en dise plus.

     

    Je m’étais absenté pendant une semaine et je me demandai s’il serait là. Mais je ne me doutai pas qu’il m’attendait.

    -                  « T’as disparu ! »

    J’essayais de profiter de cette forme plus ou moins ouverte de question pour tenter d’amorcer le dialogue.

    -                  « Je suis allé passer une semaine à Paris pour mon boulot, j’aurais dû te laisser quelques ‘cibiches’, mais mon départ a été précipité ! »

    Mais rien ne sortit de sa bouche.

     

    Je n’arrivais pas à retrouver mes rêvasseries, il avait rompu le charme.

    Alors, un soir, n’y tenant plus, je lui ai demandé :

    -                  « T’étais marin ? »

    Il sursauta et pour la première fois, son regard glauque se posa sur moi.

    -                  « Où t’as été chercher ça ? J’étais pas marin, j’étais charcutier. »

    Ca m’a foutu un sacré coup au moral, mais il s’était mis à parler, je voulais qu’il continue, quitte à briser encore plus mes rêves fragiles.

    -                  « Et Maria, ta fille, pourquoi tu l’appelles ici ? »

    Ce que j’avais prévu advint, ils se referma sur lui-même et me laissa seul avant qu’on ait fini de partager notre cigarillos.

     

    Les jours qui suivirent, il ne revint pas. Je fumai seul mon cigarillos, tristement coupable de l’avoir bousculé de ma curiosité.

    Au bout de deux semaines, je ne descendis plus, je restai à ma fenêtre à le guetter en vain.

     

    Il faisait encore beau sur Brest, et j’aimais bien fumer ainsi à ma fenêtre en regardant passer ceux que j’appelais les ‘pedibus cum jambis’ en souvenir de mes cours de latin.

    Je sentis une présence à mon côté et j’en fus étonné car je n’avais pas entendu s’ouvrir la porte et, de toutes façons, je n’attendais personne qui puisse, ainsi, s’introduire chez moi, bien que j’oublie de façon récursive de fermer ma porte à clef. Je ne fis pas vraiment un bond, mais je m’écartai suffisamment pour ne plus sentir cette présence.

    C’était une petite fille toute rose y comprit sa jupe plissée et son corsage de tulle. Elle n’était ni menaçante ni gênée, elle me regardait comme si nous nous connaissions de longue date alors que je ne l’avais jamais vue ni croisée auparavant.

    -                  « Qui es-tu et comment es-tu entrée ici ? »

    -                  « Je suis Maria. » Me répondit-elle sans sourciller.

    -                  « Tu ne peux pas être la fille du vieux monsieur qui venait le soir, tu es trop jeune. »

    -                  « Je suis sa petite fille, ma maman s’appelait Maria aussi. »

    -                  « Et comment et pourquoi es-tu entrée chez moi ? »

    Elle s’éloigna de la fenêtre et alla droit vers mon chevalet.

    -                  « J’aime bien ce que tu peins. »

    -                  « Merci, j’apprécie ton compliment, mais j’aimerais aussi que tu répondes à mes questions ! »

    Comme elle tendait la main vers le tableau sur le chevalet, je la mis en garde :

    -                  « Non, ne touche pas, ce n’est pas sec et l’huile, tu sais, ça tache très fort, c’est très difficile à nettoyer et ta maman va te gronder ! »

    -                  « Ma maman est morte, elle a été assassinée par son père. »

     

    Un poids énorme s’abattit soudain sur moi ! Je ne savais que dire ni comment réagir à cette brutale confession. Qu’est-ce que cette gamine pouvait bien savoir, qu’avait-elle vécu, avait-elle été témoin du meurtre et dans quelles circonstances ….  Toutes ces questions ces incertitudes, ces possibles et ces improbables tourbillonnaient dans ma tête y mettant un invraisemblable désordre, un gigantesque capharnaüm mental !

        Elle avait prononcé sa sentence d’une petite voix de petite fille,  mais avec une assurance qui ne laissait pas de     place au doute. Je repris tant bien que mal mes esprits et tentai d’éclaircir la situation, après tout, l’adulte, c’était     moi.

    C’est donc sur le ton d’un monsieur parlant à une petite fille que je lui demandai :

    -                  « Pourquoi es-tu venue me raconter ça ? »

    -                  « Parce que tu sembles bien l’aimer, mon grand-père. »

    -                  « Tu sais, je le connais à peine, nous nous parlons que très peu et j’ai surtout été touché par sa détresse et sa solitude. »

    -                  « Je sais. »

    -                  « Ah ! bon, tu sais, et comment tu sais ça ? »

    -                  « Parce que j’étais près de vous le long du mur. »

    -                  « Mais ce n’est pas vrai, je ne t’ai jamais vue ! »

    -                  « C’est parce que je suis morte, il nous a tuées toutes les deux. »

    Je restai muet, estomaqué, abasourdi.

    -                  « Je voudrais que tu me promettes de ne plus le revoir, c’est un mauvais homme et toi, tu es bon. »

    Je n’eus pas le temps de répondre, elle venait de s’évanouir devant mes yeux incrédules.

     

    Dehors, retentit un long cri déchirant et misérable.

  • Curriculum Vitae Fractal

    Fractales

     

    J’ai reçu par la poste mon relevé d’activités, ma reconstitution de carrière pour le calcul de ma retraite.

     

    Au-delà du caractère administratif de ce document, se dessine en filigrane la fractale d’une vie.

     

    Non, je n’étais pas volatilisé, dissout dans on ne sait quelle inexistence !

    Ces trous dans ma carrière ne sont pas anodins, j’ai su, moi, échapper à votre vigilance, à vos ordinateurs, à vos cerbères fidèles.

     

    Je n’ai jamais été le servile serviteur de vos entreprises astringentes.

    Bien au contraire, je me suis servi de vos facilités pour les miennes, de vos appétits pour mieux nourrir les miens.

     

    Vous avez, à votre insu, convoyé mes errances et financé mes fugues.

    Et quand l’heure des comptes sonnait, je vous tirais ma révérence vous laissant ce point d’interrogation que vous remisiez illico dans vos caves oubliettes.

     

    Il me faut à présent vous dire où j’étais et ce que j’y faisais car si je laisse ces trous sans les remplir, vous allez vous venger de ces incertitudes dont je vous gratifiais en sautant sans escale de vie en vie.

    Vous allez me léser et garder la part de mon dû.

     

    Quand je vous aurais enfin tout dit, tout dévoilé de mes pérégrinations, vous n’en saurez pas plus.

    Vous allez, de mes années éclatées, de mes fractures ouvertes dessiner un profil qui ressemblera trait pour trait à ces fractales absurdes qui se veulent la représentation mathématique d’une vie.

     

    Je ne saurais me contenter d’une fractale aseptisée et froide, indifférente, métallisée, inodore.

     

    J’ai besoin de voir les traits du pinceau, de voir l’erreur de la main et de l’œil et parfois la beauté du geste, l’interrogation, la supercherie, l’hésitation ….. et surtout, j’ai besoin de sentir, de sentir l’huile et l’alcool et les résines, tous ces parfums âcres et enivrant qui excitent et cautérisent l’esprit.

     

    Mais cette perfection dans l’image numérique à pixels variables …. ça a quelque chose d’effroyablement inhumain !

     

    Cette image que vous allez tirer de mes âges successifs ne montrera jamais les heures et les fêtes, les plaies et les luttes, les désespoirs, les espérances, les devoirs, les caresses les oublis.

    Cette image ne sera qu’une trace sur les sentes du temps, comme une bave d’escargot au petit matin sur la vitre.

    Une trace de limace qui revient sur sa route qui, croyant s’être trop avancé, a peur de se perdre.

     

    Ma trace, cependant, sera droite, sans écarts, sans piétinement … mais vous n’en verrez rien car je ne vous en donnerai pas la clef.

     

    Il y a maintenant longtemps que j’ai compris qu’on ne devient pas mais qu’on est !

    On est très exactement ce que les autres font de vous !

     

    Vous êtes connu, ou, et ça revient un peu au même, votre œuvre est connue si on en parle à la radio et surtout à la télévision.

     

    Prenez n’importe quel imbécile au coin de votre rue, qui n’a rien à dire, qui est laid, qui est sale, qui est sot … et faites-le passer tout les quarts d’heure à la télé et je vous paie mon billet qu’avant qu’une journée se soit écoulée, il sera devenu le crétin le plus connu du PAF !

     

    Si j’étais resté au Havre où je suis né, je serais, aujourd’hui, ce que les autochtones avaient fait de moi, un gratte papiers terne et ictérique.

    Je ne me voyais pas tel qu’ils m’avaient étiqueté.

    Je ne me voyais pas personnage imprimé sur l’écran froid du temps dans cette posture figée et prisonnière de leur fine toile arachnéenne.

    J’avais envie de vivre, de me sentir autre, de ressembler au regard que j’avais de moi-même.

     

    Je suis revenu sur les lieux de mon enfance, il y a quelques semaines, et j’ai même travaillé quelques mois, les derniers de ma vie d’actif (au sens capitaliste du terme) dans cette ville constipée.

    J’ai à peine ressenti les griffures de mes souvenirs, mais ces simples réminiscences suffisaient à me communiquer une irrépressible envie de fuir. 

    Est-ce à cause de cela que j’ai cru mon cœur malade ?

     

    J’ai retrouvé, sans avoir à les chercher, les goûts de leurs pensées, les crispations de leurs vies sédentaires, l’odeur de moisi des demeures restées sans air.

    Malgré la mer à côté, ils ne la regardent jamais dans le fond des vagues, ils vivent en lui tournant le dos et en se calfeutrant dans des bâtisses classées au patrimoine mondial et que le plus humble des nègres ne voudrait pour rien au monde habiter.

    Ils n’ouvrent jamais leurs fenêtres de peur que le vent ne décoiffe leurs mises en plis.

     

    Ils sont comme (presque) tous mes contemporains, aveugles et sourds au monde.

    Le monde, ils ne le voient que par cette étrange lucarne qui leur ment et dont ils sont si friands.

     

    Alors, il est normal, compréhensible, que ce soit moi le vilain canard, celui qui ne fait pas ce qu’on attend de lui, qui n’obéit pas aux injonctions et aux puissants.

    Ils ont renoncé depuis fort longtemps à me prendre dans leur camp.

    A moins que ce soit moi qui ai renoncé à écouter leurs sollicitations.

     

    Je n’ai pas, comme eux, la nostalgie de mon village et de la cheminée de ma maison.

    Joachim du Bellay devait penser à autre chose, loin de sa maison, pour écrire pareilles fadaises.

    Oui, j’ai parfois regretté le goût du saucisson et celui de l’alcool, un ou deux amis, peut-être, et quelques parents …. mais sans ostentation.

    Pas un instant la présence de mes concitoyens.

     

    Je n’ai pas la nostalgie de ma maison car je suis dans ma maison, j’y vis, désormais, loin des amis de circonstances, des relations obligées, des inconnus de passage, des conversations polies, des riches échanges professionnels, des déboires, des trahisons et des paroles tenues.

     

    J’y ai ma cheminée qui, justement, en cette fin de mois de mai 2007, fume.

     

    J’y ai ma véranda qui nous donne toutes ces lumières qui éclaire nos tableaux.

     

    Et le terrain vert tendre et clair aux arbres foncés.

    La mare, cette terrible dame, exigeante et prenante.

    Il faudra bien qu’avec l’âge s’y passent des contes pour mes petits enfants. Il y sera question de sangsues suceuses, de larves de libellules voraces et affreuses, de têtards sans défense, de méloé superbe et destructrice, de dytiques féroces et impitoyables, de grenouilles bavardes et chamailleuses, de tritons discrets aux ventres chatoyants d’un orange igné, de poissons intrépides ou poltrons suivant leur taille ou leur race.

    La vie et la mort s’y côtoieront dans un étrange balai sans maître de danse à part, peut-être, la couleuvre à collier sorte de Thanatos suprême à la robe caparaçonnée.

     

    Moi, ma cantilène n’est pas composée sur le fait de savoir quand, mais combien.

    Combien de temps profiterai-je de ce luxe ?

    Car cette retraite méritée me sera reprochée. Les mauvaises langues des mauvais esprits ne se privent jamais de critiquer ce qu’ils jalousent quand ils n’ont pas su le conquérir.

    Je me souviens de ce chef de service qui me reprochait mon savoir et qui exigeait que je le partage.

    Il était resté le cul sur son confortable siège pendant des décennies, pendant que je courrais le monde et me coltinais les sauvages qui m’apprenaient à vivre. Mais il exigeait sa part de ma récompense.

    Il voulait être aussi calé que moi en informatique, si je savais, pourquoi n’aurait-il pas su ?

    Après tout, de son point de vue, il avait certainement raison !

    Qu’est-ce qui nous différencie fondamentalement, toi qui a toujours dormi dans ta maison à lire ton journal, fumer ta pipe et élever tes poissons rouges dans leur bocal et moi ?

    Toi, qui parle tant bien que mal quelques mots d’anglais et moi ?

    Toi, qui ne sait pas et moi ?

    Toi, qui n’a jamais vu l’océan, la plaine, la montagne aux singes verts, les ruines d’Al Beida, les danses de Bali dans un hôtel de Djakarta … et moi ?

    Toi qui n’a jamais bu l’eau de Khartoum, le vin de Benghazi, la bière de Libye … et moi ?

    Toi qui n’as pas tout perdu dix fois et dix fois reconquit  … et moi

    Toi qui n’a pas été à l’université quand les cheveux blancs te poussaient sur la tête et moi ?

    Toi, enfin, qui ne connaîtra jamais le goût d’une viande d’éléphant ou de girafe … et moi ?

    Rien, n’est-ce pas, rien ne nous diffère en apparence. Il faut croire que les apparences sont trompeuses.

    Tu es fier de ta vie de ton savoir, de tes acquis, de ta notoriété ….

    Je m’en fous !

    Je ne compte pas en fierté, je compte en souvenirs.

    Mon unique regret sera de n’avoir pas cotisé en souvenirs, mais en tranches de salaires ou de chiffre d’affaires … alors … ma retraite ne me sera pas reversée en vie, mais seulement en argent, cet argent qui fait tant ta fierté.

    Je ne suis pas dédaigneux … pas vraiment en tout cas, non, je m’en fous. Je ne snobe personne, je suis juste bien avec moi-même et mon petit monde.

     

    Quand j’étais très jeune et qu’on me faisait chier, je disais :

    « j’m’en fous d’m’en foutre tellement j’m’en fous ! »

    Et bien je le dis encore.

     

    Je me fous de ceux qui jugent sur l’apparence, sur le faciès, sur les vêtements, sur la voiture, sur la coupe de cheveux, sur les chaussures … ah ! les chaussures !

    Et maintenant, j’ai le temps et les moyens de me foutre complètement de ce que pensent les autres de moi.

    Oui, vraiment je vis dans un luxe enviable et c’est ce bien là que tous les margoulins de la terre n’auront de cesse de m’en spolier.

    Mais mon luxe n’est pas délocalisable, il est dans ma tête et y restera même s’ils me la coupent, mais j’aimerais que cette ultime tragédie reste à l’étude le plus longtemps possible.

     

     

     

     

     

     

    Définition :

    fractal, ale [fYaktal] adj. et n. f. 


    • 1975; dér. sav. du lat. fractus « brisé »  


    ¨ Didact.Objet fractal : objet mathématique servant à décrire des objets de la nature dont les formes découpées laissent apparaître à des échelles d'observation de plus en plus fines des motifs similaires (éponge, flocon de neige...). Les objets fractals. — N. f. Une fractale : un objet fractal. 

    à Dimension fractale : nombre décimal qui exprime l'occupation d'un objet dans l'espace (par opposition aux trois dimensions traditionnelles de la géométrie euclidienne).

     

     

    Curriculum Vitae Fractal

     

    Personal Information

    Marital status:               Married

    Children:                       3  

    Nationality:                   French

    Birth Date :                  1949

     

     

    PROFESSIONAL     EXPERIENCE

     

    FROM Nov. 1996  to May 2007    FREELANCE 

    FINANCIAL CONSULTANT      

     

                                        

    Feb to may        2007         :             le Havre – France

     

    Sept                   2006         :            Hospital  Montreuil -  neuf trois  - France

    To Feb               2007                      

     

     September       2005     :                miscelleneous Short missions - Paris and Corse (Bastia)

    Till Aug            2006                                   

     

    From January    2004    :               BREST 

    To June               2005         

                                                

    From December 2002   :               Caen - France

    To  November    2003                           

               

    From Nov          2000   :                  Paris La Défense

    To      October   2002                     

     

    From July           2000     :               Chicago (USA)

    To Oct             2000                                               

     

    March                1999      :                 PARIS 

    To June             2000                   

                      

     From July        1998       :                DAKAR    SENEGAL

     To  March        1999                                                           

     

    From Sept.        1997       :                LILLE (France)

    To      June        1998        

                        

    July to sept       1997     :                  SINGAPORE 

                                 

    March  97 to July 97       :                 BRUXELLES

                                  

    Jan  to Feb.      1997     :                  Caen - France

                                                         

     

     

    April 1995                  PLATEFORM   MANAGER

    Nov   1996            PRETORIA  SOUTH AFRICA

     

     

     

     

     April  1992               ENGINEER  AND   CONSULTANT   

     April  1995               FRANCE

                    

     

    1987  -  1992              Creator and manager

    of  a consultancy Company           

                    

     

     

    1980  -  1986             COST  CONTROLLER           

    Paris then Honfleur

                                 

     

    1974  -  1979             CHIEF  ACCOUNTANT          

    EXPATRIATE

                               

                                               1974                   Le Havre  -  France     

                                   then     

                                  1974                   Libreville -            GABOUN

                   

                                  1975 – 1976         Benghazi -            LIBYA

     

                                  1977                   Khartoum -           SUDAN

                                    

           1978                  Djeddah Ryadh –  SAOUDI ARABIA

                                    

          1978                 Lagos        -           NIGERIA

     

  • le coup du parapluie

     

     

     

    Notre époque est certes formidable, comme toutes les autres avant celle-ci, mais elle n’est pas que formidable, elle est aussi extraordinaire.

     

    Comme mon pote Driout se morfond dans sa tour de babel (oued) – trop de lecture tue la lecture – et puis, faut voir ce qu’il lit ! des trucs à foutre le bourdon à une ruche entière !

     

    J’ai donc décidé de faire fi de ma timidité et de ma fierté personnelle pour lui narrer ma petite aventure de ce jour et qui m’arriva il y a quelques minutes …. Si ça peu lui dérider les fesses, j’aurais rendu service à la France et à la choucroute de mont de marsant en le rendant de nouveau visible aux yeux de ses voisins (ou en tout cas audible !)

     

    Il y a donc de cela une ou deux heures, la sonnette de la porte d’entrée tintinnabule gaiement comme chaque fois qu’on la chatouille.

    Je vais à la dite porte et l’ouvrant, je tombe nez à nez avec notre voisine, femme célibataire depuis qu’elle a décidé de vivre seule.

    -         « auriez-vous de allumettes à me  prêter ? » me questionne-t-elle de sa voix minaude.

    -         « Mais oui, bien sûr, entrez, je vous en prie. » Eh oui, plus poli que moi, y’a pas !

     

    Je file à la cuisine chercher la boîte de bâtons souffrés (c’est fini depuis longtemps, l’usage du souffre, mais comment dire ?) et les tends à cette brave voisine.

    -         « C’est pour allumer les bougies de mon gâteau d’anniversaire. » me précise-t-elle.

    -         « Ah ! mais alors, joyeux anniversaire, chère voisine ! »

    -         « Vot’ dame est pas là ? »

    -         « Elle est partie rendre visite à sa maman. »

    -         « Mais alors vous êtes tout seul ? » et le ton de sa voix avait quelque chose de bizarre, d’indéfinissable.

    -         « Oui, je travaille sur internet, j’écris des conneries pour dérider les fesses à Pidi ! »

     

    Elle se met à rigoler comme si elle était au courant.

    -         « Si vous voulez, je vous invite à partager mon gâteau. » me dit-elle avec des espèces de paillettes dans les yeux.

    -         « Je ne veux pas vous importuner….. et puis si Pidi apprend que je me laisse distraire, il risque de ne plus rire du tout ! »

    -         « Bougez pas, je vais chercher mon gâteau et on le mange ensemble. » et avant que j’ai le temps de lui expliquer que ….  Que ….  Euh ! ça ne m’arrange pas vraiment, elle disparaît. Oh pas longtemps, à peine quelques minutes.

     

    Elle s’est installée sur la table de la véranda, a allumé ses bougies (que je n’ai pas eu la goujaterie de compter) puis elle les a soufflées.

    En mangeant le gâteau, il m’est venu une idée particulièrement imbécile. Je lui ai, en effet dit :

    -         « Si j’avais su, je vous aurais  acheté un cadeau. »

     

    Elle m’a regardé d’une façon vraiment spéciale et puis sans crier gare, elle s’est levé et est venue s’asseoir sur mes genoux en me susurrant à l’oreille :

    -         « Ca pourrait être toi mon petit cadeau. » 

     

    J’étais bien trop interloqué pour avoir une réaction sensée. D’ailleurs, avant que mes petites cellules grises se remettent en route, elle a collé ses lèvres humides dans mon cou en me léchant et en aspirant doucement comme une sangsue ou un vampire.

    Je suis hypersensible du cou (des genoux aussi, d’ailleurs) j’ai donc fait un bond incontrôlé et nous sommes partis à la renverse. Mais elle, est restée scotchée à mon cou et elle a continué à pousser son avantage en me léchouillant sans vergogne. Je me débattais comme un asticot à son hameçon, mais rien n’y faisait. Alors, je me suis raisonné en pensant que plus je me débattais, plus ça l’excitait. Je me suis roidi et n’ai plus bougé. Si on m’avait mis une boîte de sauce tomate entre les fesses, elle aurait explosé.

    Effectivement, elle a changé de cible et j’espérais qu’elle allait décrocher, mais j’ai compris que la bosse de mon pantalon trahissait de ma part une certaine excitation réciproque.

    Avant que j’ai le temps de réciter un pater et deux noster, je me suis retrouvé à poil ! mon pantalon a volé comme un étendard et mes chaussures ont sauté comme des ballerines. Puis, j’ai senti que mon mât glissait dans sa bouche chaude et humide.

    J’ai fini par me laisser totalement aller en attendant la suite passivement.

    C’est évidemment à ce moment que ma femme est entrée. Elle avait oublié  son parapluie et malgré le grand beau temps, ma femme ne peut se passer de son pépin qui lui apporte l’assurance de rester au sec.

    A la vue du spectacle, elle s’est saisie de son parapluie et j’ai regretté de ne pas avoir le mien pour me protéger de l’averse de coups que nous avons reçu. La voisine, les nichons à l’air s’est levé mais n’a pu éviter quelques bons coups sur la tête … elle s’est emparée de son gâteau et l’a projeté sur la tronche de ma femme qui s’en est trouvée interloquée et aveuglée.

    J’en ai profité pour me saisir de mon portable et m’éclipser subrepticement pour monter dans notre chambre à l’étage d’où je suis en train de vous narrer cette aventure.

    Mais j’entends des pas ….. elle arrive …… Adieu, mes amis, je sais que vous m’avez bien aimé malgré mes turpitudes et mon caractère acariâtre !

    Je vous lègue cette histoire en pensant ne plus vous revoir !

    Adieu

    Astalavista

    Auviederzen

    Tchao

    Byebye

    Kenavo ….. 

    ne m’oubliez pas, pensez à moi de temps à autre ….. restez sobres et propres sur vous …..  évitez les mauvais coups ….. soyez bons avec votre voisine, mais pas trop !!!!

    Adieu

    Adieu, je ne crois plus vous revoir, mais je le regrette !!

    Vite ! je clique avant qu’elle entre ………

     

     

     

     

     

     

  • Nous vivons une époque formidable

    Bon, je fais l’impasse sur les séries policières qui sont pléthores …..

     

    Barbey d’Aurévilly   une vieille maîtresse

    Georges Duhamel (de l’académie française) et le clan des pasquier

    Maupassant, ses nouvelles

     

     

    Bientôt

    Le marquis de sade

    jules verne

    victor hugo

    voltaire

    alphonse allais

    sacha guitry

    etc ….   (c’est pas le nom d’un auteur !)

     

    Il n’y a plus d’auteurs en France !

    C’est surtout que si on les cherchait on risquerait d’en trouver et d’avoir à leur payer des droits d’auteur ….. reste plus que marc lévy  (il semble que lui, il peut toucher !)

     

  • La guerre de Troie à la sauce bolchevick de l'ouest

    J’ai, en son temps, dit ce que je pense d’un film comme ‘je me trouve très beau’.

     

    Mais si la création cinématographique est en panne et ne produit que des navets atones et insipides, il y a des raisons que la raison nous ordonne de combattre avec la plus fiévreuse ferveur.  Ayons le courage de Pénélope !

     

    Si le cinoche est moche, la littérature (officielle – pour reprendre le critère approximatif de Pidi (dans l’intimité, je l’appelle ‘Pidi’) ) et malheureusement, l’art itou n’ont rien à lui envier en termes de décrépitude et miasmes réunis.  D’ailleurs, ils sont si étroitement liés par les liens du pognon qu’ils ne forment plus qu’un seul bloc informe et inepte.

     

    Qu’elle est exactement la gangrène intellectuelle de notre temps ?

     

    Qu’est-ce qui fait que notre culture s’effiloche en bouloches putrides et stériles ?

     

    Un film comme Troie, par exemple, diffusé récemment sur une chaîne publique, est une horrible   m e r d e !

    Ces américains qui se prennent pour des rambos ne sont que des trouduculs !

     

    Ce film, inspiré (en fait copié) de l'Iliade, poème épique d'Homère, ne respecte rien du texte d'origine, il fait de cette épopée magique une histoire laïque et plate comme les encéphalogrammes du réalisateur et des acteurs, expurgée de ses déesses et ses dieux qui sont toute la culture et la spiritualité des Grecs.

     

    Faire jouer des acteurs dans un contexte aseptisé pour ne pas avoir à montrer aux petits amerlocks (bouffeurs obèses de shamalow et de crispies) qu’il y eut d’autres religions que la leur, c’est de la dictature intellectuelle.

    Et ce n’est pas une, mais toutes les productions hollywoodiennes qui sont ainsi lavées de toute scorie contraire à l’idéologie hamburger.

    C'est à vomir !!!!!!!

     

    Et pourtant, des millions de connards français hébétés ont regardé ce lisier sans pince à linge sur le nez pour se prémunir des pestilences ni lunettes de soudeur pour se protéger les yeux des images javélisées.

    Voilà !

    Après ça, on peut même dénaturer, comme le fit en son temps un comique croupier : timsit  (je crois)  'Notre dame de Paris'.

     

    Bref ! pour ces gens là, pas de conscience, pas de respect, pas d'honneur .... seul compte le fric et en son nom ils se croient tout permis !

     

    Il faut choisir son camp !

     

    C’est Ahéna qui pousse  Pandare fils de Lycaon  à tirer de son arc une flèche assassine à double titre sur Ménélas et c’est Athéna encore qui dévie le jet pour que la flèche freinée par la boucle du ceinturon de Ménélas ne fasse que le blesser et que reprenne la guerre qui s’étiolait dangereusement pour le spectacle des dieux.

     

    Et les injures, les invectives, les quolibets …. Tout ça, tout ce qui participe à l’ingéniosité du texte en est minutieusement épuré.

    235 Ah ! Poltrons ! cœurs pourris ! vous n’êtes que des femelettes !

    245 Le divin Ulysse :

         « Thersite , ô crieur d’agora, ô grand diseur de riens,

            Cesse de vouloir à toi seul en remontrer aux rois,

            J’affirme ici qu’il n’est pas plus lâche que toi … »

    Et Achille le Péléide aux pieds légers à l’Atride Agamemnon :

    225        « Homme assoiffé de vin, face de chien, poule mouillée !

    [ ….. ]

               Ô roi glouton il faut que tu commandes à des lâches

    [ ….. ] »

     

     

    Où sont les néo-nazistes ?

     

    Je le redis, il faut choisir son camp !

     

    Le mien a toujours été, est et sera celui de la vérité et du libre arbitre.

    Si j’avais eu la mauvaise idée de naître à une autre époque ou dans d’autres lieux, je serais mort depuis longtemps, je n’aurais pas supporté de naître américain.

  • Le mystère est levé

    275b28479464d9d6476bb11ca9670d41.jpg

    voici la couverture dudit bouquin !

     

    Je ne l'ai pas lu en entier ..... trop chiant !

    Mais d'après une philosophe très cosmétique et endurante à la chiantise .... ce serait révélateur ou pour le moins instructif sur la structure mentale de Dali après qu'il eut vécu les affres de la guerre comme moi je vis les affres des impôts !

     

    Faites-moi une offre alléchante et j'essaierai de le relire plus attentivement.

     

     

    à bon entendeur, pas besoin de la pub pour les appareils auditifs !!!!!!!!!!!!!!!

     

    Vive la France, la choucroute de Cormeilles en Parisy et les nougats de ma tante alphonsine !