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la politique pour les paraplégiques sourds muets e - Page 5

  • Où va-t-on ? en quel état errons-nous ? qu'allons-nous devenir ? faut-il craindre l'avenir ? et madame Baluchon, elle en pense quoi ?

     

    iPidi porte à notre attention (vous et moi) un long article déboussolé d’Ivan Rioufol chantre de la droite décomplexée mais cul serré !

    Un article dans lequel il nous fait la pleureuse qui voudrait bien se faire prendre par Marine mais à condition que ce soit à l'insu de son plein gré parce qu'il a sa pudeur et son idéologie (touche pas à mes couilles en or !)

    FN: Ne me poussez pas!

    …à accompagner Marine Le Pen dans une danse du scalp

     

    "J’aurais pu voter Lopez parce que je me sens solidaire des Français désespérés de ne plus être entendus des puissants. "

     

    Ah bon !

    Ils auraient donc été entendus .... peut-il préciser quand ?

     

    Ils sont marrants ces neo indignés, eux qui hier défendaient bec et ongles les violeurs de peuple se retrouvent aujourd'hui dans le camp des violés .... exactement comme je l'avais prédit !

     

    Ils se retrouvent acculés (et prochainement enculés)  et accusés devant la justice par ceux qu'hier ils prétendaient pouvoir contrôler par la compassion et le laxisme chrétin.

     

    Moi, je me marre !

    Ils sont perdus tous ces bobos, ils ne savent plus où ils sont ni vers qui se tourner …. Ça leur file le tournis !!!

    Moi, je ris !

    Je ris parce que je connais la suite de l’histoire, j’ai toujours une bonne décennie d’avance sur les autres et je vous réaffirme que la seule issue sera la révolution car ceux qui sont aux pouvoirs ne lâcheront jamais leurs privilèges de leur plein gré il va bien falloir leur arracher par la force.

     

    Demain, les politiques n’auront plus le choix, ils ne pourront être que transparents et honnêtes ... ou morts.



     

  • Des vertus du balai en temps de crise !

     

    J’étais en tain de balayer mon garage quand j’ai été pris d’une soudaine révélation !

    Vous ne trouvez pas qu’Hollande ressemble étonnamment à Louis XVI ?

    Même charisme d’omelette baveuse, même œil pendant comme un vit sans vie, même avachissement des  bajoues, même costume trop étroit, même tendance à attirer la pluie et les ennuis …. Même politique de l’autruche aigrie … la France tempête et lui ne trouve rien de plus urgent que de se recroqueviller sur son dada : les impôts ; avec un objectif à 2015 ou 2016 ... voire 2020 comme il en avait lancé l'idée il n'y a pas si longtemps. C'est pas la fuite de Varennes, c'est la fuite en avant .... vers nulle part !

     

    Moi, en tout cas, je ne serai pas étonné quand sa tête tombera dans la corbeille suivie de celle de Valérie, la Marie-Antoinette des toilettes.

  • Est-ce la fin des haricots pour les socialistes mondialistes au service de la finance internationale ? et pour tous les politiciens professionnels d’une façon plus générale !

     

    Entendez-vous les discours de Le Foll (porte bien son nom celui-là), Valls, Sapin, Moscovici, Hollande ... et tutti quanti .... les siffleurs des champs'E sont de mauvais français .... il y a 80% de mauvais français qui ont le culot inimaginable de ne pas approuver tout ce que le gouvernement fait et ces 80% sont dans l'erreur car Hollande est le meilleur !

    Les flics en grève parce qu’ils n’ont plus d’essence à mettre dans leurs estafettes ….  C’est bon signe aussi, ça !

     

    Toutes celles et tous ceux qui osent critiquer le gouvernement sont des racistes et seront poursuivis et emprisonnés.

    On va faire une loi pour interdire le port du bonnet rouge et de la burqa … et de tout ce qui nous dérange ou pourrait nous déranger …

    Nous ne céderons pas d'un millimètre, la république est gérée par des lois qui nous donnent le pouvoir et les 80% de français racistes d’extrême droite doivent comprendre qu'ils vont en prendre plein la gueule !

    On ne change pas une équipe qui gagne ! (Sapin à la télé ce matin)

    Et si ça ne suffit pas, on a un plan 'Z' : on dissoudra le peuple !

     

    Qu'est-ce qui se cache derrière ce déni débile ?

    L'establishment, les caciques, les hauts fonctionnaires, les politiques ne lâchent effectivement RIEN de leurs privilèges !

    Voitures de fonction avec chauffeurs, avions privés, logements de fonction, primes de la main à la main, grosses bouffes et raouts à gogo, caviar et ortolans bijoux et tout et tout ...

    Et pour maintenir leur train de vie de courtisans et de roi, il faut des sous car eux ne produisent rien ....  alors on remet au goût du jour l'octroi (ecotax) et la gabelle (impôts calculés à la tête du client et destinés à ruiner ceux dont on visent l'appropriation de biens ....)

    Chômage et casse de l'industrie permettent d'affaiblir la racaille des 80% de fainéants qui ne comprennent rien à l'intérêt de la France ....

     

    et blablabla ....  ce n'est pas le peuple qui gouverne la France, c'est le gouvernement et le peuple paie et ferme sa gueule ou bien va voir ailleurs !




  • Les poches des français, les mains du gouvernement.

     

    Un article intéressant sur les intentions vicieuses des hauts fonctionnaires du gouvernement Hollande, serviteur zélé de ces messieurs.

    Quand le nucléaire s'invite à la Bourse.

    Nos hauts fonctionnaires pètent les plombs sous la pression du gouvernement Hollande aux abois.
    La consigne : rafler le pognon pour faire survivre les fastes de la caste 'pouvoir'.

    N'ayant jamais mis les pieds dans une entreprise, ignorants volontairement les citoyens pouilleux de la caste des 'crottés', ils abusent d'imagination pour piller la France au plus grand profit de leurs patrons.

    Les impôts pleuvent drus.

    Lancés dans un galop effréné, comme un cheval emballé, nos actuaires se battent comme des chiffonniers à qui inventera l'impôt le plus tordu.

    Si on faisait un test en piochant dans les économies de ces 'crottés' .... puisqu'on ne peut pas toucher aux riches, nos amis puissants.

    Aussitôt dit, aussitôt voté !

    Las ! Tollé générale et rétropédalage .... mais qu'à cela ne tienne on trouvera bien autre chose d'incontournable ...
     
    L'échotaxe et ses portiques à 1 milliard financés par le privé. Retour au Moyen-Âge et à l'octroi.
    Prochaine étape ...  la gabelle !

    Et si DSK revient dans la danse on ouvre des maisons closes (heureux oxymore).

    Je crois bien qu'on essaie de nous faire prendre la bourse pour une lumière ! Ce casino pour initiés dans lequel les entreprises sont cotées par la coterie.

    Le FMI, soucieux de ne pas être en reste et passer pour passéiste, surenchérit et conseille aux européens de prélever sans vergogne ni préalable 10% de l'épargne des ménages qui représenterait 600 milliards pour toute l'Europe.

    Et si on pompait le reste en le versant dans le capital d'EDF ?

    Après tout, après nous le déluge !

    Restons optimistes, pour le moment, nous sommes encore en vie !

     

     


  • De l’importance déterminante, capitale, essentielle, vitale, envoûtante, comminatoire, enrobant, subliminale ….. du vocabulaire. Populisme, en ton nom je bouterai le peuple hors de son pays !

     

     

    Voilà !

    C’est dit !

    Oh ! ce n’est pas la première fois, mais plus ça va et plus on y a droit.

    Les citoyens (sous-entendus crétins) des pays de l’Europe se tournent comme un seul homme vers les partis populistes, extrémistes, pernicieux, venimeux, vénéneux, fascistes, bancales, anti républicains, anti tout !

    Il faut vous y faire braves gens, vous avez le droit d’être citoyens de pays démocratiques tant que vous en acceptez les règles. Mais si vous vous rebiffez, nous avons les moyens de vous mater grâce aux lois démocratiques votées par les députés poils aux connards !

    Règle un : tu fermeras ta gueule en toutes circonstances et tu baiseras la main de ton maître, de tes maîtres (car ils sont nombreux – état, conseils généraux, conseils départementaux, SIVOM, communautés de communes, maires, conseillers municipaux, agents de mairie … PDG, directeurs, cadres …. Et tutti quanti !

    Règle deux : tu bosses et tu paies et si on te pique tes économies tu appliques le consternant article un.

    Règle trois : si t’es fauché c’est que tu l’as mérité, si t’as pas une Rollex c’est que tu n’as pas mérité de vive et tu ferais bien de te suicider …. On va vous mettre des cliniques pour ça … ça commence d’ailleurs par un slogan : « on a le droit de choisir sa mort ». Et là, c’est comme l’AME, il y aura tout le fric qu’il faut.

    Règle quatre : si t’es trop con pour choisir ta propre mort, on va t’envoyer un coach qui se paiera sur ton héritage pour t’aider à remplir les papiers.

    Règle cinq : si tu votes pour les partis populistes qui prennent en compte les préoccupations des pauvres gens (même si c’est du clientélisme) il faut que tu saches que ton vote ne sera pas reconnu, il ira direct rejoindre les bulletins blancs non comptabilisés dans les statistiques.

    Règle six : si tu continues à ne pas te laisser entuber …. On t’appliquera la règle quatre.

     

    Il y a même le « populisme bon teint » sorte de xénophobie bobo, de racisme édulcoré, de rejet de l’autre dans la compassion … les Suédois, les norvégiens et tout plein d’autrichiens et de hollandais refuseraient de payer la note de l’immigration, de soigner gratis, de cracher au bassinet des allocs familiales pour les familles de dizaines et plus d’enfants ….. Quelle horreur ! Vouloir garder pour soi le fruit de son travail quand tant de pauvres étrangers ne demandent qu’à partager ! voire s’approprier !

    Le gouvernement oblige le parlement à voter le vol des économies des ménages pour financer les soins aux étrangers sans papiers.

    Cherchez l’erreur !

  • La télé, le cinoche, les films qu'on fait à la maison ou dans la rue, le cinéma d'papa, Taubira à poils et plumes ... où va la France ?

     

    Gilles Verdiani : Des mesures urgentes pour une réforme de l’audiovisuel

    Publié le 17 octobre 2013 par Profondeur de champs

     

     

    « La masse des films de fiction produits chaque année dans notre pays racontent globalement les mêmes histoires de la même façon. » (sic)

     

    Il est marrant le mec, il est dedans, en plein dedans et il a toutes les bonnes références qui vont bien (Neuhoff, Duchamp, Kandinsky, Picasso, Warhol …  que du beau linge, il oublie juste le grand, le très très grand génie : Woody wood picker Allen !) et pourtant il prétend que rien ne va plus !

    Que veut-il de plus ?

    Ils ont la main mise absolue sur le cinéma et l’audiovisuel mais ça ne leur suffit pas, ils voudraient un genre d’HADOPPI mais en plus puissant parce que le hic c’est que les voyeurs se tournent vers youtube ou dailymotion plutôt que de remplir les salles de cinoche et leurs poches !

    Où est la création ?

    Sur le Net.

    Où sont les spectateurs ?

    Sur le Net.

    Qui c’est qui fait des films financés par le CNC avec des acteurs payés comme des footballeurs ?  eux !

    Qui va voir ces films ?

    Personne !

     

    Bah ! le cinéma il est partout ….  Même dans la rue où les lycéens bougent leur cul pour nada !

     

    Allez ! heureusement on peut encore écrire ses propres scripts et chansons …. Mais jusqu’à quand ?



     

  • L'homme qui a déclaré la guerre à la Syrie est-il sain d'esprit ?

    Vous avez tous tort de rire de ce cliché, c'est cet homme là qui a déclaré la guerre à la Syrie, c'est tout dire ! peur !


    hollande ridicule.jpg

    Cliquez-moi, vous ne serez pas déçu !




     

  • La retraite pour les nuls par les nuls …. Ou …. Comment faire marcher un frigidaire quand il n’y a pas d’électricité (charrue avant les bœufs) … nos Ô fonctionnaires ont réponse à tout sauf aux vrais problèmes !

     

     

    Augmenter  la durée de cotisation quand il n’y a pas de travail …. N’est-ce pas prendre les gens pour de pauvres cons ?

    Les syndicats, qui sont tous financés par le patronat et les subventions de l’Etat et dont les permanents vivent comme des pachas avec résidences de luxe, voitures avec chauffeurs et abondances de notes de frais et autres défraiements, n’y voient que pouic dans la fanfaronnade à laquelle ils sont appelés à participer dans la plus grande allégresse ….

    Ils font semblant de ruer pour quelques trimestres de plus ou quelques % de cotises en sus …. Ils tortillent du cul comme des vermisseaux qu’ils sont, se tapent le front creux, vident le vide de leur crâne, lisent les textes à l’envers, gueulent avec force mais de loin, comme les petits chiens …. Et finalement signent les yeux fermés ou ouverts ça ne change rien !

    Parce que le problème de la retraite, ce n’est pas les cotisations ou la durée du travail …. Ça c’est pour amuser les clowns … 


    le problème de la retraite, c’est l’emploi !



    Qui paiera les cotisations jusqu’à 75 ans si dès l’âge de 50 on est au chômedu ?

    La voilà, la seule et unique question qui n’est pas nouvelle puisqu’elle date très exactement de la première crise pétrolière quand le chômage a commencé à devenir chronique en France ….

    Alors, prétendre qu’en 2035 tout sera réglé et que c’est à cela que le gouvernement a apporté une réponse ….  C’est vraiment se foutre de la gueule du peuple !

     

     

     

  • La retraite , tu crois y arriver …. Hop, elle recule …. Tu avances encore un peu … manque de pot, elle t’évite …. Indignez-vous BORDEL !

     

     

    Il parait que c’est fini, le retraité n’aura plus à prouver ses annuités ni ses cotisations, quelqu’un va s’en occuper pour lui car ce n’est pas juste que le retraité soit obligé de prouver ce qu’il a fait !

    Pour un fonctionnaire comme tous les planqués du gouvernement, des syndicats  et des partis politiques qui pasent toute leur vie à pantoufler dans des ministères feutrés et dorés, c’est pas impossible (encore que ….) mais pour les employé du privé, cela revient à les prendre pour des cons.

    À tout hasard, je prends mon cas personnel que j’ai résumé dans une chronique intitulée

    « Histoire de retraite Une chronique édifiante de notre temps et qui peut arriver à chacune et chacun d’entre nous. (revu, corrigé et complété) »

    Il est évident que si les caisses de retraites s’étaient exclusivement occupées de mon cas, ils en auraient conclu que j’avais travaillé 3 ans dans les années 70 et que je n’avais droit à aucune retraite !

     

    Est-ce là que les Ô fonctionnaires qui dirigent réellement notre pays veulent en venir …. Escamoter le droit de regard du retraité sur sa carrière ….

    C’est hier que j’ai entendu Ayrault dire quelque chose comme :

    « J’ai personnellement mis en place des mesures qui feront que désormais chacun pourra suivre en temps réel sa carrière et avoir une estimation de sa retraite.  Les travailleurs n’auront plus à s’en occuper, tout sera fait sans qu’ils aient à intervenir ! »

    Je vous jure que si je n’étais pas déjà en retraite, ça me foutrait une frousse gigantesque !

     

     

  • La retraite en 2013 sous les socialistes, rien à voir avec celle de 2010 de l’UMP ? FAUX …. Tout continue comme avant grâce aux têtes de nœuds des Ô fonctionnaires ….

     

    C’est triste comme le langage change suivant qu’on est dans l’opposition ou aux affaires (louches) !

     

    Texte est issu de la Revue D&S (Démocratie & Socialisme) de Février 2010

     

    Nous avons, ces dernières semaines, abordé largement le sujet de l’avenir des retraites en France.

    On essaye de faire croire aux salariés qu’il existe un consensus sur l’allongement de la durée de cotisation. Ce pseudo "consensus" est en réalité un futur alignement sur la retraite à 67 ans que viennent d’adopter plusieurs pays d’Europe.

    En clair, de déclarations en déclarations, on voit bien que le slogan des salariés : "Leur "crise" n’est pas la nôtre !" est en train de devenir celui des marchés financiers : "faisons payer au plus grand nombre les effets de la crise" !

    Hormis la polémique lancée par Martine Aubry sur l’âge de départ à la retraite et la vive réaction contraire de nombreux élus du PS, on a peu, depuis, entendu les socialistes sur le sujet.

    C’est pourquoi, nous avons décidé de publier de larges extraits d’un dossier important réalisé par Jean-Jacques-Chavigné de Démocratie & Socialisme intitulé : "10 questions, 10 réponses sur nos retraites"

    Ce dossier a l’avantage de permettre à tous de mieux comprendre les enjeux futurs et la part d’intox pratiquée par le gouvernement et certains dirigeants économiques. Et surtout, de poser les bonnes questions.

    Nous espérons sincèrement que ces : "10 questions, 10 réponses" permettent d’ouvrir le débat et donne envie à tous les salariés de le prendre à leur compte !

    Retraites 2010 : 10 questions, 10 réponses

    1. Quel est le bilan des contre-réformes des retraites depuis 1993 pour les retraités et les futurs retraités ?

    ... / ... La « réforme » Balladur-Veil de 1993 s’est attaquée, en plein mois d’août, à la retraite du régime général des salariés du secteur privé. Elle a augmenté la durée de cotisation de 2,5 annuités (de 37,5 à 40). Elle a fait passer le nombre des meilleures années prises en compte pour le calcul de la retraite de 10 à 25.

    Enfin, l’évolution des retraites n’étaient plus indexée sur les salaires mais sur les prix. Les réformes de 1993, 1994, 1996 et 2003 des retraites complémentaires (Arrco pour l’ensemble des salariés et Agirc pour les cadres) se sont traduites par une augmentation du prix d’achat de la valeur du point et une baisse de la valeur du point servant de base au calcul de la retraite et donc par une baisse du montant de ces retraites.

    Aujourd’hui, déjà, plus d’1 million de retraités vivent sous le seuil de pauvreté et 50 % des retraités ont une retraite inférieure à 1 000 euros ... / ... En 1993, la retraite nette moyenne s’élevait à 78 % du salaire moyen net. En 2030, elle ne s’élèvera plus qu’à 59 % de ce salaire moyen net. ... / ... cela ne suffit pas à la droite et au Medef qui veulent continuer à faire baisser le montant des retraites par répartition tout en affirmant le contraire, la main sur le cœur. Si nous les laissons faire, en 2030, c’est la grande majorité des retraités qui se retrouveront sous le seuil de pauvreté.


    2. Pourquoi faut-il défendre avec acharnement la retraite à 60 ans ?

    Beaucoup de beaux esprits (à droite mais, malheureusement, aussi à gauche) nous expliquent que l’âge légal de la retraite n’a plus d’intérêt, maintenant que la durée de cotisation est passée à 40 et bientôt 42 annuités. En considérant que les régressions imposées par la droite font désormais parties du paysage des retraites, il est, en effet, difficile de concevoir comment un jeune qui commencerait à travailler à 25 ans et qui devrait cotiser pendant 42 ans pourrait espérer prendre sa retraite à 60 ans.

    Une simple addition montre qu’il ne pourrait pas prétendre à une retraite à taux plein avant 67 ans. Mais si cela ne sert à rien de débattre de l’âge légal de la retraite, pourquoi la droite tient-elle tant à faire bouger le curseur ? ... / .. Plus d’un million de salariés, tout d’abord, disposent de la totalité des annuités nécessaires à une retraite à taux plein mais ne peuvent pas prendre leur retraite parce qu’ils n’ont pas encore 60 ans. Il leur faut encore travailler 2 ou 3 ans. Avec un âge légal à 62 ans, c’est 4 ou 5 ans qu’il leur faudrait rester au travail. Ensuite, parce que le recul ou la disparition du droit à la retraite à 60 ans ferait presque automatiquement sauter le verrou des 65 ans.

    Or, ce verrou est essentiel . Il permet à un salarié dont la carrière est incomplète de pouvoir bénéficier d’une retraite à taux plein lorsqu’il atteint l’âge de 65 ans. ... /.. Si l’âge légal de la retraite disparaissait ou passait à 62 ans, le Medef utiliserait aussitôt ce recul comme levier pour imposer la disparition du butoir que constitue l’âge de 65 ans.

    Pour ceux qui douteraient des intentions du Medef, il faudrait qu’ils se souviennent que le Medef appelle de ses vœux la disparition de ces deux âges butoirs 60 et 65 ans ... / ...


    3. Une fatalité démographique pèse-t-elle sur nos retraites ?

    Il y avait 11 millions de retraités en 2000, ils seront 21 millions en 2040. ... / ... L’allongement de la durée de la vie n’est pas de 1 trimestre par an comme le proclament haut et fort Sarkozy, Guéant et Parisot mais de 0,44 trimestre par an comme l’estime le rapport du COR de 2007, s’appuyant sur les dernières données de l’INSEE ... / ... Le nombre de retraités seraient inférieur de 650 000 en 2050 par rapport à la moyenne des deux précédentes hypothèses retenues par le COR. Il ne suffit pas, ensuite, que la population en âge de travailler augmente. Encore faut-il qu’elle ait effectivement un travail. ... / .... A moyen terme, en effet, l’augmentation de la productivité du travail viendra annihiler les effets de la croissance et ne permettra pas au chômage de reculer ... / ... Réduire le temps de travail est une mesure incontournable : elle seule permettra d’en finir avec le chômage et du même coup d’améliorer l’équilibre financier de nos régimes de retraites ... / ... En 2050, le montant de la richesse nationale passera de 1 700 milliards d’euros à plus de 3 400 euros ... / ... Avec une augmentation de la richesse de notre pays de 1 700 euros à cette date, cela laisserait 1 500 milliards d’euros pour l’augmentation des salaires directs, des cotisations de l’assurance-maladie, des investissements publics et privés, de la réduction du temps de travail et même des profits. Il y a cependant une condition à cela, c’est que les profits ne captent pas la plus grande partie de ces 200 milliards qui devraient revenir aux retraités ... / ...

    4. L’allongement de la durée de cotisation permet-il de maintenir le montant des pensions ?

    Non. Le Medef et le gouvernement mentent délibérément. Ils nous disent : « Soit l’augmentation de la durée de cotisation, soit la baisse du niveau des pensions ».

    En fait, les salariés ont récolté l’une et l’autre depuis 1993 ... / ... avec une durée de 40 ans de cotisation, les 2/3 des salariés du secteur privé qui prennent leur retraite ne sont plus au travail. Ils sont soit au chômage, soit en maladie, soit en invalidité .... / ... Avec un passage à 41 ans, ce sont plus des ¾ des salariés qui se retrouveraient dans cette situation au moment de leur départ en retraite ... / ...

    Quand au Medef, il n’est pas à une contradiction près, il exige l’allongement à 45 ans de la durée de cotisation au moment même où les entreprises ne permettent aux jeunes d’accéder à un travail à temps plein que vers 25-30 ans (dans le meilleur des cas) et où elles licencient à tour de bras les salariés de plus de 55 ans (voire de 50 ans).

    Dans ces conditions, allonger la durée de cotisation revient à augmenter la période de chômage, de maladie ou d’invalidité et donc à diminuer le montant des retraites. ... / ... Décider, dans ces conditions, qu’il faut 40 annuités de cotisation pour bénéficier d’une retraite à taux plein, c’est vouloir obliger les salariés à sauter à la perche sans perche ... / ...


    5. Le maintien au travail des salariés de plus de 60 ans est il une réponse au problème de nos retraites ?

    Le Plan d’emploi national pour l’emploi des seniors 2006-2010 qui s’inscrit dans la droite ligne de la stratégie de Lisbonne adoptée par l’Union européenne, s’est fixé comme objectif prioritaire de parvenir à un taux d’emploi des 55-64 ans de 50 % en 2010.

    Cet objectif est inacceptable pour au moins 3 raisons.

    D’abord parce qu’il est insupportable de forcer les salariés de plus de 60 ans à rester au travail. Il ne faut pas confondre les hauts fonctionnaires, les professions libérales, les dirigeants d’entreprises, les universitaires qui ont la chance d’avoir un travail créatifs et l’immense majorité des salariés pour qui le travail est avant tout fastidieux, pénible et, avec le durcissement continuel des conditions de travail, de plus en plus néfaste à leur la santé.

    ... / ... Il ne faut pourtant pas être grand clerc pour comprendre que si l’on oblige des centaines de milliers de salariés de plus de 60 ans, ce sont des centaines de milliers de jeunes qui ne trouveront pas de travail. La persistance du chômage de masse exclut, à lui seul, la possibilité de retenir cette solution.

    Enfin, parce que l’avenir qui est promis aux salariés âgés est tout sauf pavé de roses.

    Non seulement les conditions de travail se détériorent, la souffrance au travail se développent, atteignant plus cruellement les salariés les plus âgés. Mais, en plus, pour inciter le patronat à embauches des « seniors », la droite a mis en place des « emplois vieux », des CDD de 18 mois renouvelable un fois. C’est donc la précarité qui ouvre grand ses bras aux salariés âgés. ... / ...

    Le chiffre (que l’on nous ressasse sans cesse) de 38,1 % est un chiffre global concernant l’emploi des salariés de 55-64 ans (dans les statistiques, on a 64 ans la veille de ses 65 ans…) Il faudrait pourtant distinguer entre l’emploi des 55-60 ans qui devrait augmenter dans le cadre d’un recul généralisé du chômage et l’emploi des 60-64 ans qui devait être réduit au maximum. ... / ... La priorité pour les salariés de 60 ans devrait être bien différente : permettre à tous ceux qui le voudraient de partir à la retraite avec une retraite à taux plein.


    6. Le système des « comptes notionnels » adopté par la Suède est-il une solution pour nos retraites ?

    ... / ... Pourquoi le gouvernement aurait-il demandé au COR un rapport spécifique sur la possibilité d’un remplacement de notre régime par annuités par un régime en points ou en compte notionnels comme en Suède ?

    Le plus probable est que le gouvernement ne veut pas faire de vague avant les élections régionales de mars et qu’il attend que le congrès de la CFDT soit terminé pour laisser les mains libres à François Chérèque.

    Le rapport annuel du COR paraîtra après les régionales et on peut compter sur le gouvernement et le Medef pour en faire la lecture la plus noire possible afin, si les salariés lui laissent les mains libres, de faire voter (comme d’habitude pour les retraites) une loi en plein mois de juillet.

    ... / ... Pour retrouver l’équilibre, le COR renvoie donc les décideurs aux « trois leviers » traditionnels :

    le niveau des ressources,
    le niveau des pensions et
    l’âge moyen effectif de départ en retraite.

    Et, sur le choix de ces leviers, le COR n’est guère optimiste puisqu’il estime à 15 % la nouvelle baisse du niveau des retraites qui découlerait du choix d’un tel système.

    ... / ... Aujourd’hui, les salariés ne sont sûrs que du montant - à moyen et à long terme - de leurs cotisations. Le montant de leur retraite dépendra de l’évolution du PIB et de l’espérance de vie au moment de leur départ en retraite. Le gouvernement n’a plus aucune responsabilité politique à prendre, c’est le système mis en place en 1998 qui a, une fois pour toute, décidé de la part de la richesse nationale qui sera attribuée aux retraites.

    Avec la crise, le PIB a diminué de 4,4 % en 2009, le montant des retraites diminuera donc de 4,4 % en 2010. Si l’espérance de vie (mesurée par les mêmes tables de mortalité que celles des assurances privées) augmente, le montant de la retraite baissera, sans que, là encore, le gouvernement ait la moindre responsabilité politique à prendre, sans le moindre débat public ... / ... Avec ce système, tout repère collectif disparaît ... / ...

    Dans le système suédois comme dans la retraite par point, si chère au Medef, c’est l’intégralité de la carrière qui est prise en compte pour le calcul de la retraite ... / ... les périodes de maternité, de chômage, de maladie ou d’invalidité n’ont pas vocation à être prise en compte. Au total, le taux de remplacement du salaire par la retraite ne peut que baisser ... / ...

    7. La droite et le gouvernement ont-ils abandonné l’idée de nous imposer des fonds de pension ?


    Non, le Medef rappelle constamment la nécessité de « compléter » la retraite par répartition au moyen de retraites par capitalisation, c’est-à-dire des fonds de pension, qu’ils soient ou non « à la française ». ... / ...

    L’épargne-retraite est profondément risquée : c’est accepter de jouer sa retraite en bourse car les fonds collectés sont placés en bourse et bien souvent en actions puisque, selon les » experts financiers » qui ont tout intérêt à favoriser ce type de placement, leur rendement serait meilleur que celui des obligations et des emprunts d’Etat ... / ... Laisser un champ de plusieurs centaines de milliards à un salaire indirect mutualisé leur est totalement insupportable ... / ...


    8. Le fonds de réserve est-il une solution pour nos retraites ?


    Créé en 1999 par Lionel Jospin, le fonds de réserve des retraites devait avoir une vie de 40 ans avec une première phase d’accumulation des fonds, de 2000 à 2020, et une deuxième phase d’utilisation des fonds, de 2020 à 2040.

    La première phase devait permettre d’accumuler 1 000 milliards de francs (150 milliards d’euros) dont l’essentiel serait venu des excédents de la Caisse nationale d’Assurance vieillesse, de ceux du Fonds de solidarité vieillesse et des revenus financiers issus du placement de ces fonds.

    ... / ... Au total, le Fonds de réserve n’a permis d’accumuler que 28 milliards d’euros. S’il avait été alimenté comme le souhaitait Lionel Jospin, ce fonds n’aurait, de toute façon pas permis de répondre au besoin de financement de nos retraites ... / ... C’est pourquoi ce fonds avait toujours été présenté comme un simple « fonds de lissage » permettant simplement d’étaler l’augmentation des cotisations retraites dans le temps en cas d’augmentation soudaine du nombre de retraités.

    Il reste 10 ans pour alimenter ce fonds. ... / ... Les placements en bourse pourront, sans doute, permettre d’accumuler quelques milliards mais ces gains se transformeront inéluctablement en lourdes pertes lors de la prochaine crise financière .... / ...



    9. Comment financer nos retraites ?


    Le déficit du régime général (branche vieillesse) devrait, selon les prévisions du gouvernement, être de 10,7 milliards d’euros en 2010 après 8,2 milliards en 2009 et 14,5 milliards en 2013. L’augmentation de ce déficit est liée, en partie, à des raisons conjoncturelles : la crise économique qui a réduit la masse salariale et donc le montant des cotisations retraites.

    ... / ... En 2050, si ces ressources n’augmentent pas et si nous refusons que la grande majorité des salariés se retrouvent dans la misère, le besoin de financement de nos retraites par répartition s’élèvera à 200 milliards d’euros (constants) par an.

    200 milliards d’euros par an, dans un pays dont le PIB aura doublé, cela représente 6 points de PIB. Entre 1960 et 2000, la part du PIB consacrée au financement des retraites par répartition avait augmenté de 8 points, pourquoi serait-il impossible de l’augmenter de 6 % entre 2010 et 2050 ?

    ... / ... Il serait donc, ensuite, nécessaire d’élargir l’assiette des cotisations retraites en s’attaquant aux « niches sociales » c’est-à-dire aux revenus salariaux qui ne subissent aucun prélèvement ou un prélèvement forfaitaire de 4 % au titre de l’ensemble des cotisations sociales. Le manque à gagner lié aux dispositifs d’association des salariés aux résultats de l’entreprise est évalué entre 6 et 8,3 milliards d’euros en 209 et, donc, au double en 2050 si ces revenus évoluent à la même vitesse que le PIB.

    Il faudrait, enfin, augmenter le taux des cotisations retraites.

    Sarkozy, le 25 janvier affirmait qu’il fallait « tout mettre sur la table ». Il promettait d’examiner toutes les pistes, mis d’examiner toutes les pistes. Curieusement, toutefois, il n’a évoqué que « la perspective d’un allongement de la durée de cotisation » et jamais d’une hausse des cotisations retraites.

    Pourtant, dans son dernier rapport, le COR constate que « l’effet positif d’une hausse du taux de cotisation sur le solde du régime est immédiat et durable ». Dans son rapport de 2001, le COR estimait que, même avec un taux de chômage ramené à 4,5 % de la population active, il faudrait encore augmenter de 15 points le taux de cotisation retraite pour équilibrer nos régimes de retraites en 2040 et revenir à un taux de remplacement de l’ordre de 75 % du salaire (comme avant 1993).

    15 point d’augmentation en 40 ans (de 200 à 2040 ou de 2010 à 2050), cela représente une augmentation d’environ 0,37 point par an. A raison de 0,25 point pour les cotisations patronales et de 0,12 points pour les cotisations salariales, cette augmentation est, bien évidemment, préférable à la généralisation de la pauvreté chez les retraités que nous promet l’allongement continuel de la durée de cotisation.

    Cette option a, pourtant, d’emblée était exclue du débat public. Pour les salariés, l’augmentation de leurs cotisations seraient compensées en partie par les sommes qui n’iraient plus financer l’épargne retraite et le retour à un taux de remplacement de 75 % du salaire net permettrait de réduire le recours à la solidarité familiale au profit des personnes âgées.

    Quant au patronat, s’il trouvait trop élevé l’augmentation de ses cotisations retraites, il pourrait toujours commencer par renoncer à financer les « retraites chapeaux » de ses dirigeants et alléger d’autant les sommes qu’il consacre au financement des retraites.

    Veolia Environnement aurait pu, ainsi, économiser les 30,2 milliards d’euros provisionné (et il s’agit des provisions d’une seule année) pour financer les « retraites chapeaux » de son Comité exécutif, dont 13,1 millions d’euros pour la seule « retraite chapeau » de son PDG, Henri Proglio.

    « Retraite chapeau » qui devait permettre à ce Monsieur, pourtant assez loin de la misère, de bénéficier d’une retraite supplémentaire de 700 millions d’euros par an. La compétitivité des entreprises de notre pays serait-elle remise en cause par cette augmentation progressive du taux des cotisations retraites ?

    Non si l’on remplaçait la « modération salariale » par la « modération financière » et si le montant des dividendes versés aux actionnaires diminuaient de façon à compenser l’augmentation des cotisations sociales.

    C’est tout à fait réalisable.

    Le montant des dividendes versés aux actionnaires a augmenté de 5,2 point de PIB depuis 1982, au détriment des salaires. Ces dividendes sont improductifs et ne servent qu’à alimenter la spéculation financière dont on a pu constater les redoutables effets.

    Une baisse des dividendes versés aux actionnaires n’affecterait pas l’investissement productif et permettrait de ne pas augmenter le prix des produits ou des services facturés par l’entreprise, malgré l’augmentation du taux des cotisations retraites. La compétitivité des entreprises ne serait donc pas affectée.

    10. Quelles mesures concrètes pour sauver nos retraites par répartition ?

    Nos retraites par répartition sont aujourd’hui gravement menacées. Le recul continuel du montant de la retraite, les lourdes incertitudes pesant sur l’avenir des retraites sont en train de rompre le pacte entre générations.

    Comment les jeunes générations pourraient-elle, en effet, accepter que leurs cotisations aillent financer les retraites de la génération qui n’est plus au travail alors qu’eux-mêmes estiment qu’ils ne toucheront pas de retraite ou une retraite qui ne leur permettra pas de vivre ?

    Pour que les jeunes générations aient confiance avec notre système de retraite par répartition, il faut leur assurer qu’ils pourront bénéficier d’une retraite correcte, à un âge (60 ans) où ils auront encore l’espérance de vivre en bonne santé pendant plusieurs années.

    Cet objectif nécessite que soit prises un ensemble de mesures indissociables. D’abord, abroger les réformes de la droite depuis 1993 et obliger, par la loi, le patronat à financer les retraites complémentaires du secteur privé afin que cet objectif soit atteint.

    Assurer un taux de remplacement minimum de 75 % pour une carrière complète.

    Garantir qu’aucune retraite ne sera inférieure au Smic. Indexer l’évolution des salaires pris en compte pour le calcul de la retraite et l’évolution du montant de la retraite, une fois cette dernière liquidée, sur les salaires et non plus sur les prix.

    Considérer que les périodes non travaillées, liées à la maternité, aux accidents du travail et aux maladies professionnelles, aussi bien que le temps partiel imposé sont des périodes travaillées à temps plein et que ce soit le salaire qui aurait normalement du être versé qui soit pris en compte pour le calcule de la retraite.

    Revenir aux 37,5 annuités de cotisation pour pouvoir bénéficier d’une retraite à taux plein tant que la durée moyenne réelle d’une carrière ne sera pas supérieure à ce chiffre.

    Valider les périodes d’étude après 18 ans comme les périodes de recherche d’un premier emploi dès l’inscription au Pôle-emploi.

    Permettre aux salariés ayant effectué des travaux pénibles de prendre leur retraite à taux plein à 55 ans. Cette mesure, cependant, ne saurait dispenser d’agir en amont, sur les conditions de travail, pour que ces travaux nuisibles à la santé disparaissent.

    C’est uniquement à ce prix que la confiance des jeunes générations en notre système de retraites par répartition pourra être restaurée. Autrement, ce sera la porte grande ouverte aux fonds de pension et à la misère pour la grande majorité des retraités dans les décennies à venir.


    Ce texte est issu de la Revue D&S de Février 2010 et disponible sur abonnement
    article Agora Vox repris sur yahoo actualités

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Mon commentaire personnel

     

    Je ne comprends pas !

     

    Il y a une espèce de légende des retraites !

    Les fonds de retraites ne dépendent pas du budget de l'Etat.

    Les caisses de retraites fonctionnent indépendamment ( sauf, évidemment, décision parlementaire ...).

     

    La légende voudrait qu'il y ait plus de retraité que d'actifs.

    Mais, qui nous donne des chiffres ?

     

    Quel est le montant total des fonds détenus par les caisses de retraites ?

    Les produits financiers couvrent largement le manque à gagner. Et la courbe de la démographie est meilleure que celle prévue grâce, notamment aux français issus de l'immigration.

    Un des problèmes est que cette population perçoit des droits sans avoir cotisé (minimum retraite garanti).

    Mais même ainsi, il n'y a pas de problème de financement.

    Le gros problème c'est que le gouvernement (les hauts fonctionnaires, i. e. ceux qui sont toujours là quelque soit le gouvernement droite ou gauche ...) vise à procéder à un hold-up sur le pactole des retraites pour financer le trou de la sécu entre-autres.

     

    Maintenant, l'autre scandale dont personne ne parle, c'est l'utilisation qui est faite des fonds de retraite ....  comme la sponsorisation par exemple .....  montant grotesques versés pour des bateaux, des voitures de courses, des journaux en faillite … ou pas  .... etc .... etc ......

     

    La propagande outrancière contre les retraites par répartition et la volonté délibérée de piquer l'argent des caisses de retraite ne date pas d'hier, hélas.

    On fait courir des bruits, puis on lance un débat bidon avec la complicité de fonctionnaires zélés dont la retraite est assurée pour eux ....  et hop, razia sur le pognon !

     

    Deux petites choses que je voulais dire :

     

    Si l'âge de la retraite est repoussé à 62 ans ou plus, cela créera des millions de miséreux.

    En effet, aujourd'hui, un salarié qui atteint l'âge de 60 ans peut faire valoir ses droits à retraite même s'il n'a pas le nombre de trimestres pour la toucher à taux plein.

    Un salarié qui se retrouve au chômage à 57 ans peut avoir droit à 3 années de chômage (pour le moment !) à 60 ans, il n'a plus le droit qu'à l'ASS (Allocation de Solidarité) de 14 euros par jour, environ 500 euros par mois alors qu'à la retraite, cette même personne peut espérer soit le minimum garanti ou plus s'il a suffisamment cotisé, soit une possibilité de 1000 euros ou plus.

    Si l'âge recul à 62 ans, cette personne se retrouvera pour un an à l'ASS puis sans revenus jusqu'à ce qu'il atteigne 62 ans. Il sera obligé de vendre sa maison (s'il en a une) ou d'emprunter (mais personne ne prête à quelqu'un qui a 61 ans et pas de fortune personnelle).

     

    Ces vieux là  auront cotisé toute une vie pour se retrouver sans le moindre revenu pour vivre ......

     

    Je dis qu'en 2015, nous risquons de voir une armée de pauvres vieux SDF envahir les rues de nos villes. Je dis que ces vieux là n'auront plus rien

     

    Une autre légende qui est développée à loisir par le gouvernement (Rama Yade encore aujourd'hui à la télé) :
    La génération actuelle des jeunes serait sacrifiée !
    Nous, nous avons cotisé pour que nos parents touchent une retraite (il ne faudrait pas oublier que la retraite a été créée à la fin de la dernière guerre et que nos parents n'avaient pas cotisé quand ils ont commencé à toucher une retraite.

    et nous, nous avons, en plus, cotisé pour nos propres retraites.

    Les jeunes ne sont pas victimes d'un sacrifice au profit de leurs parents, ils ne cotisent pas parce qu'ils n'ont pas de travail.
    Nous, nous avons cotisé à fond pendant 40 ans, on peut dire que nous l'avons bien méritée, notre retraite

    Il faut que cesse cette scandaleuse idée de génération sacrifiée car c'est nous qui avons été les plus sacrifiés.
    Seulement les jeunes d'aujourd'hui ne luttent plus pour leurs acquis, ils élisent Sarkozy et attendent comme des boeufs que ça leur tombe dans le bec.
    Qu'ils se battent, sinon, ils n'auront rien.