Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Il faut éliminer les pauvres !!!!!!!! - Page 55

  • La bourse à poil se met à l'heure des casinos et Ségolène passe en avant première de Lola Montès toute nue !

     

     

    Le mercredi 8 octobre 2008

     

    Quelques compléments :

    La COB est devenue l’AMF (Autorité des Marchés Financiers) :

    http://www.cob.fr/

     

    Alternext : L’évolution des marchés financiers (avant la crise)

    Extraits :

    SYNTHESE

    Les ordonnances prévues par la LME et la transposition des dernières directives dans le cadre de la mise en oeuvre

    européenne du Plan d’Action pour les Services Financiers, devraient modifier substantiellement le régime juridique

    applicable aux marchés réglementés et aux systèmes multilatéraux de négociation organisés - SMNO (Alternext par

    exemple) en accentuant l’écart entre les garanties offertes sur ces différents marchés.

    Dans ce contexte, il est apparu opportun d’effectuer un bilan de l’environnement légal et réglementaire régissant le

    fonctionnement d’Alternext afin d’identifier, le cas échéant, les évolutions susceptibles de garantir son attractivité et

    l’équilibre global de la structure des marchés français.

    Le groupe a en conséquence formulé une série de propositions résumées dans le tableau ci-après. La nature des

    textes (législatifs ou réglementaires) susceptibles d’être impactés par ces propositions y est également précisée. Si

    certaines de ces mesures peuvent être prises en compte rapidement, d’autres devront faire l’objet d’une analyse

    approfondie.

     

    Lire le rapport : http://www.amf-france.org/documents/general/8465_1.pdf

     

    Ce qu’en dit wikipédaledanslas’moule :

    http://fr.wikipedia.org/wiki/Autorit%C3%A9_des_march%C3%A9s_financiers_(France)

     

     

    Hier soir, émission « mots croisés », animée par Yves Calvi.

    J’ai apprécié les interventions de Chérêque (CFDT) sobre et juste, ne se laissant pas absorber par la technicité du débat ni les rodomontades de Wauquier ou (pire) Madelin, il a joué son rôle très correctement. Dommage que le reste du temps il se laisse oublier dans ses bureaux cossus.

     

    Madelin, ignoble et ignare. Il croit que le capitalisme est dieu. Ce monsieur est dédaigneux, prétentieux et malsain. Il toise les autres avec une indicible arrogance, sûr de soi et inspiré par sa foi toute puissante en l’argent. Abjecte !

     

    Laurent Wauquier, assez correct, des erreurs, des approximation, des oublis, des faux fuyants, mais avec courage et conviction.

     

    Les experts financiers, semblables à eux-mêmes. Ils défendent le système, incapables de penser autrement que par le système dans lequel ils baignent.

    J’ai bien rigolé quand l’un deux a dit : « Les règles existent mais ne sont pas appliquées. » très exactement ma réponse à une intervention sur le blog de Mélenchon ou Lambert …. Je sais plus …. Ou les deux !!!!

     

    Pauvre Elizabeth Guigou, que faisait-elle là ?

    Quand je pense que cette femme a été ministre, elle qui aligne les lieux communs comme autant de certitudes et qui répètent benoîtement ce que les autres viennent de dire pour faire semblant de ‘savoir’ !

    J’imagine ce que du être son ministère ….. une de ces foires d’empoigne !!!

    La gauche dans toute sa splendeur.

     

    Personne, personne pour dire que le capitalisme a fait les preuves de son indigence et qu’il est temps de passer à autre chose.

    Personne pour imaginer un seul instant profiter de ce désastre pour reconstruire du vrai, du réel, du sain !

     

    L’urgence, s’il n’est pas déjà trop tard, c’est d’essayer de limiter la casse, mais c’est aussi de changer immédiatement l’organisation politique.

    Les hommes politiques sont bien trop libres de faire n’importe quoi, n’importe comment, n’importe quand !

    Ils faut qu’ils signent un pacte de leur sang avant d’entrer dans les affaires et qu’ils soient limogés ad nutum en cas de défaillance …. On en reparle …

     

    Pourquoi ?

     

    Mais parce qu’ils courent après un mandat qui les met à l’abri des aléas de la vie et qu’ils s’installent ensuite dans cette petite mort dans laquelle ils laissent faire les « ténors » qui sont en fait les initiés qui eux-mêmes se laissent mener à la baguette par les hauts fonctionnaires inamovibles qui poursuivent éternellement la même politique basée exclusivement sur le copinage et les intérêts personnels !

     

     

     

    Oublions mes élucubrations et revenons au terrain !

     

    Comme nous l’avons vu hier, la société que nous avions prise en exemple vient de passer sur le second marché (j’ai oublié de vous dire … il y a plusieurs marchés … on ne passe pas du jour au lendemain dans la grande cour des grands …. On passe d’abord par le second marché, sorte d’observatoire ou de purgatoire …. Pendant lequel on vous observe à la loupe !)

     

    Qu’importe ! ça ne change rien au fond du problème !

     

    Vous avez vu que le marché financier est un gigantesque casino que les dérèglements successifs ont rendu ‘mondial’, c'est-à-dire que sa déconnection d’avec le réel est devenue encore plus importante.

     

    Souvenez-vous ….

    Au début, vous avez une petite société familiale qui vivote.

    Une bonne idée et elle s’envole.

    Elle gonfle et la banque la pousse et l’aide à devenir Société anonyme.

    Elle poursuit son développement et devient internationale … elle a besoin de financements pour continuer son expansion, elle se place sur le marché financier pour profiter de l’argent des investisseurs et/ou des spéculateurs.

    Au moment de son entrée en bourse, elle a une valeur de l’action calculée au plus juste par rapport à la réalité de ses réalisations, de ses actifs et de ses potentiels …..

    Une fois sur le marché, elle est entre les mains des boursicoteurs …. Elle perd toute réalité, elle devient virtuelle et fait l’objet de toutes les manœuvres possibles et imaginables pour la monter aux nues ou la flinguer pour mieux la vampiriser.

    Elle est devenu des jetons de casino.

    Les joueurs se la disputent, jettent les dés, les rumeurs, les vraies et les fausses informations pour la faire grimper ou chuter, spéculent à la hausse, à la baisse, la rachètent, la revendent, la ballottent en tout sens pour fabriquer sur son dos de la valeur immatérielle et irréelle.

     

    Tous les matins, les valeurs reçoivent une cote qui va fluctuer tout au long de la journée et qui sera figée à la clôture sur la dernière cote.

    Mais cette cote est fictive, elle est calculée sur les mouvements, mais la valeur des mouvements est sujette à la pure spéculation ….

     

    Entendez, en ce moment, les hommes politiques vous dire, nous dire : les mouvements des marchés financiers sont irréalistes ou surréalistes ….

     

    Ah oui ! Et comment ? et pourquoi ? N’avez-vous pas laissé faire ? encouragé ?

    Et ils ajoutent : la chute est dûe à un manque de confiance!

    Autrement dit : la valeur de l'action n'a stricement rien à voir avec la réalité de l'entreprise.

     

     

    La bourse est un casino où se jouent les fortunes.

     

    Il y a les petits boursicoteurs, non initiés, amateurs, qui subissent sans comprendre et il y a les salles de marchés avec ses traders et les agences, les courtiers : les professionnels initiés et informés.

     

    Les traders sont des individus chargés par leur employeur banquier de spéculer sur les marchés pour rapporter de l’argent.

     

    Vous vous souvenez, ce petit boursicoteur derrière son écran, avec ses dix mille euros qui fait monter une action en la proposant à la vente à plus cher que sa cotation officielle …

     

    Imaginez, maintenant, le trader, il n’a pas un, mais des écrans et sur chacun de ces écrans, il joue plusieurs rôles et va même jusqu’à jouer seul jusqu’à ce que des pigeons se laissent prendre à ses pièges.

    Il dispose de sommes considérables pour faire fluctuer à son gré les valeurs, il peut, dans la même journée vendre et acheter plusieurs fois les mêmes actions faisant ainsi grimper au-delà du raisonnable la valeur d’une entreprise qui n’ en revient pas elle-même.

    Imaginez l’adrénaline que produit ce trader …  il bluffe et n’a qu’une crainte, celle d’être découvert ! (Kerviel)

     

    Et c’est la même excitation jusqu’au plus insignifiant des boursicoteur, même celui qui n’a aucune idée de la façon dont ça marche et qui regarde yoyoter le cours de ses actions en espérant que ça s’arrêtera sur le jackpot !

    Même s’il touche le jackpot, il le rejoue aussitôt.

    C’est l’addiction au jeu.

    La même addiction que celle qui entraîne des joueurs à perdre jusqu’à leur maison au casino de trifouilles les gazelles !

     

    Souvenez vous de France Telecom quand elle fut mise sur le marché et qui passa de 100 à 10 000 en quelques semaines pour re-dégringoler à 10 en quelques jours !

    Ne croyez pas que l’argent fut perdu pour tout le monde !

    Les initiés se sont fait des couilles en or sur ce coup là et ont discréditer le marché pour un bon moment …. Mais on s’en fout du discrédit quand on a empoché le fric !

     

    Alors !

    Si la bourse est un casino et si ce qui attire les petits porteurs et les traders c’est le jeu et les émotions intenses, excessives que procurent le jeu ….

     

    Pourquoi ne pas transformer les bourses en casinos une bonne fois pour toute ?

     

    Ce que je propose, en attendant de revoir le système politique lui-même, c’est de modifier les bourses et de les gérer sous forme de casinos (ou tout autre vocable … le mot n’est pas un problème !).

     

    La société qui veut mettre ses actions en jeu dans le casino le fait sous forme de jetons basés sur la valeur réelle de ses actifs.

    Le gros avantage de ce système, entres autres, étant la déconnection de la monnaie fiduciaire (l'argent / devises) et la monnaie virtuelle de la bourse.

     

    A l’intérieur du casino, tous les coups sont permis, mais la masse des jetons est égale à la masse des sociétés cotées et à la masse des capitaux investis (eux-mêmes sous forme de jetons par les entités physiques et morales) moins la masse des sociétés sorties du jeu sur la base de leur valeur réelle ajustée d’une plus ou moins value calculée sur la rentabilité réelle de la société pendant la durée de sa mise en jeu et moins la masse des capitaux rétirés du jeu avec plus ou moins-value, car ça reste un jeu ! A cet instant, on ajuste la valeur interne du casino en terme de nombre et valeur des jetons.

    Les ajustements de valeurs spéculatives ne peuvent excéder la valeur réelle : total des jetons du casino.

     

    Les capitaux investis dans le casino sont bloqués sur un compte spécial géré par la banque centrale, par exemple.

    Les jetons ont une valeur fixe et une parité fixe entre les bourses du monde.

     

    Le but étant de séparer définitivement le monde du réel du monde virtuel.

    Ainsi, une société qui ne veut pas faire l’objet de spéculations reste bien à l’abri et celles qui entrent en jeu n’en sortiront, si elles le souhaitent qu’avec une valeur correspondant à la réalité de leur valeur d’origine plus ou moins le résultat des jeux sur sa tête (on peut imaginer des plafonds planchers).

    Ainsi, les joueurs qui ont besoin de leurs doses émotionnelles pourront s’en donner à cœur joie sans pour autant détruire les économies ni vendre les maisons qui ne leur appartiennent pas.

     

    Voilà !

     

    Qu’en pensez vous ?

     

    La prochaine tournée, on parle de la politique !

     

     

    bal0.jpg
  • les boursicoteurs fous nudistes, les banques contagieuses maladies vénériennes ou pas ? Carla nue sous sa couette chante sous la douche en fumant des harengs .....

    pre scriptum :

    pardon pour les fautes et les phrases tordues, je corrigerai demain ..... mais la crise s'accélère ..... je ne peux pas attendre qu'elle soirt derrière nous .....

     

     

     

     

     

     

    Le mardi 7 octobre 2008

     

    Au fait, vous connaissez la différence entre :

    Entité physique : personne, individu agissant en son nom, vous, moi …

    Entité morale :    société (groupe d’hommes ou d’actionnaires agissant ensemble ou par subrogation)

     

    Mais pourquoi cette société  (notre exemple, vous vous souvenez ?) fait elle la demande d’entrée en bourse ?

     

    La toute première raison, c’est l’envie de jouer dans la cour des grands, c’est la réalisation d’un rêve de PDG : être un jour à la bourse.

    Parfois, c’est même la seule raison.

    Vanitas vanitatis !

     

    Souvent, aussi, c’est pour obtenir de l’argent frais.

    Soit par des prêts bancaires, les banques étant sensées être rassérénées par l’entrée en bourse de leur client (c’est même parfois la banque qui pousse à l’entrée en bourse pour faire suer l'burnous).

     

    Soit pas la création d’actions non attribuées et donc disponibles pour les investisseurs qui vont sûrement se précipiter vers cette nouvelle venue sur le marché financier (notez bien soigneusement cette définition : marché financier !).

     

     

     

    Enfin, les actionnaires peuvent avoir envie de vendre les fruits de leur travail au meilleur prix ….. pourquoi ?

     

    Mais parce qu’à partir du moment où une entreprise est sur le marché financier, tout peut arriver !

     

    Tout, c’est le jeu de l’offre et de la demande !

     

    Plus l’action est demandée (à l’achat) plus sa cote monte exactement comme dans une salle d’enchères …. Mais 24 heures par jours, 7 jours par semaine (via les outils informatique).

     

    Si c’est l’actionnaire (ayant une fonction au sein de l’entreprise) qui vend ses actions, c’est une espèce de transmission d’entreprise. Puet-être un départ à la retraite, ou …..

    Si c’est un investisseur, un spéculateur, ce n’est pas toujours très amical !

    Ca peut être un individu qui souhaite entrer au Conseil d’administration pour y jouer un rôle prépondérant ….

    Cela peut être le fait d’une entité physique ou morale.

    Si la volonté de prendre le contrôle de la société est très fort, cela peut aller jusqu’à une OPA (Offre Publique d’Achat) dans laquelle l’acheteur va proposer de racheter à une valeur bien supérieure à celle du marché un certains nombre d’actions (jusqu’à 50% pour prendre le contrôle du Conseil d’Administration).

     

    Les spéculateurs s’en foutent de prendre le pouvoir de l’entreprise …. Le spéculateur vise les dividendes, ou la plus value.

     

    Le dividende, on l’a vu, c’est la part de bénéfice qui est attribuée à chaque action à la fin de l’exercice.

     

    La plus-value, c’est la différence entre le prix d’achat et le prix de vente.

     

    C’est comme ça que des Curos font des fortunes ….

     

    En achetant au plus bas et en vendant au plus haut !

     

    Les hausses et les baisses sont de deux sortes.

    Mécaniques ou structurelles.

     

    Mécaniques, c’est quand la demande est forte.

     

    Structurelles, c’est quand la société annonce des changements dans

    l’organisation ou la structure de l’entreprise (nouvelles activités, diversification, ouverture d’une filiale, arrivée d’un nouveau patron ou collaborateur connu …. Ah ! Super …. Yfig rejoins le staff ! Hop, l’action prend 50% !) On peut dire que dans ce cas, il y a une certaine corrélation entre l’augmentation de la valeur de l’action et l’activité de l’entreprise …

     

    Mais dans le premier cas, c’est purement spéculatif et ça peut l’être à titre totalement fictif et truand.

    Un individu louche mais riche achète des centaines ou des milliers d’actions et les revend le lendemain, quand l’effet mécanique de la demande a fait monter l’action. Il se prend une bonne plus-value juste à avoir fait monter artificiellement l’action. Les acheteurs épongent la moins-value car mécaniquement aussi, la vente de milliers d’actions entraîne sa baisse.

     

    Mais l’un ne va pas sans l’autre !

    Impossible, à priori, de faire le distinguo entre un achat fonctionnel (prise de participation pour des raisons commerciales ou économiques) ou un achat purement spéculatif (faire monter la valeur de l’action pour la revendre).

     

    Dans un cas, même si c’est inamical, c’est par intérêt (des fois très agressif) pour l’entreprise, dans l’autre, c’est juste pour se faire des couilles en or.

     

    La COB (Commission des Opérations Boursières) a pour mission de surveiller tout ça ….. seulement son rôle est a posteriori, ce qui signifie que lorsqu’elle se met en alerte, il est déjà trop tard.

     

    Les boursicoteurs ont à leur disposition différentes méthodes d’achat et de vente.

    Pour jouer en bourse, vous commencez par mettre un certain montant sur un compte tenu par un agent ou un courtier seules entités autorisées à accéder à la bourse. Donc, il vous vend ses services … à chaque achat/vente, il vous prend un petit quelque chose, plus un autre petit quelque chose pour ouvrir/fermer votre compte et pour le maintenir dans son agence.

    Lui, il gagne toujours.

    Vous voilà avec votre compte en liquide prêt à vous lancer sur le marché financier.

     

    Vous devez vous déterminer pour une stratégie :

    Court terme, vous souhaitez pouvoir reprendre vos sous rapidement).

    Long terme, c’est un investissement que vous souhaitez rentable (dividendes) et vous n’envisagez pas de reprendre vos sous avant la retraite.

    Spéculatif, vous avez envie de jouer à la hausse et à la perte et faire rapidement fortune.

     

    Supposons que vous vouliez faire fortune !

    Va falloir que vous acceptiez le risque : gagner et/ou perdre.

    Car nombreux et rusés sont les spéculateurs et ils n’attendent qu’une occasion de vous piquer vos ‘éconocrocs’ !

    Par ailleurs, la spéculation demande de passer pas mal de temps à jouer, il faut donc être disponible, car vous allez être devant votre écran à vendre et acheter en temps réel des actions qui baissent et qui montent.

    J’achète ….. j’attends que ça monte …. Je vends !

     

    Sauf si vous jouez une semi prudence.

    Comment ? En précisant des prix planchers pour la vente et plafonds pour l’achat.

    Soit une action de la société bidon qui vaut à a cotation officielle 100 euros.

    Vous disposez sur votre compte cash de 10000 euros. Vous voulez faire un coup, vous proposez l’achat pour 10000 euros de ladite action, mais à 80 euros plafond et vous avez donné une date butoir ….. si dans 3 jours personnes ne vous a cédé les actions pour 10000 euros à 80 euros pièces, votre offre d’achat s’éteint.

    Vous faites mécaniquement baisser la valeur de l’action. Je sais, c’est idiot, mais c’est comme ça que ça marche !

     

    De l’autre côté, vous avez un brave type qui a absolument besoin d’argent et ça fait 3 mois qu’il attend un acheteur et il a même été obligé d’emprunter à sa banque …. Trop content de vendre, il vous cède ses actions …. 100 actions à 80 euros.

    Automatiquement, votre compte va enregistrer la transactions et vous vous retrouvez avec un portefeuille de 8000 euros d’actions de la société Bidon et un cash de 2000 euros.

    Paf, vous décidez de vous défausser de vos 1000 actions, mais au lieu de 80 euros, vous les proposés au prix d’échange de 120 euros avec un prix plancher de 100 euros. C'est à dire que vous acceptez un prix de vente supérieur ou égal à 100 euros. C'est fou, mais un dingue peut très bien vous en proposer 110 (par distraction ou ignorance!).

    Pourquoi, mais parce que les 120 euros vont faire mécaniquement monter le prix de la cotation de l’action qui sera vue par les éventuels acheteurs … et à partir de 100 euros, vous gagnez 20 euros par action.

     

    Un pigeon passe par là et vous achète vos 100 actions à 100 euros parce qu’elle cote 110 (mécaniquement) et elle passent effectivement, suite à la transaction à la cote de 105 euros ! Je sais, c’est très con, mais c’est comme ça que ça marche !

     

    Vous, vous retrouvez avec 12000 euros sur votre compte cash !

     

    Soit vous demandez à vider votre compte, mais vous allez payer au moins 1500 euros de taxes, impôts, commissions ….

    Soit vous avez pris goût au jeu et vous décidez de faire un nouveau coup ….. et en trois mois, vous avez 100 000 euros sur votre compte … mais vous devez les garder plusieurs années si vous ne voulez pas que le fisc vous pique tout !

     

    En attendant, vous avez fait fluctuer des valeurs d’actions d’entreprises, vous les avez fait monter, descendre, vous en avez enrichi certaines et fait faire faillite à d’autres …. Vous êtes un magna de la finance et vous fumez des gros cigare et roulez en Bentley !

     

    Voilà la triste et édifiante histoire de la bourse des bandits !!!

     

    Mais ce n’est rien tant que ça reste entre boursicoteurs.

    Voilà que les banques, qui sont supposées rester en dehors de tout ça, se sont prises au jeu et ce, d’autant plus facilement qu’elles disposent de beaucoup d’argent qui ne leur appartient pas mais appartient à leurs déposants. Bien qu’elles soient sensées être couvertes sur leurs fonds propres pour les risques et

    Assurées par les assureurs pour leurs risques très limités en théorie, sauf les banques d’affaires qui devraient participer à la création de société à risque (start up) car les sociétés établies depuis longtemps sont théoriquement sûres quand les jeunettes sont particulièrement fragile pendant les trois à cinq premières années de leur existence.

     

    Or, elles ont inventé des produits totalement fictifs grâce à la titrisation ….. mais je vous ai déjà expliqué tout ça et vous avez aussi le pdf ‘les subprimes pour les nuls ».

     

    C’est ça, le véritable scandale. Les banques sont sorties de leur rôle, elles ont utilisé leur pouvoir financier directement dérivés des fonds de leur clientèle pour jouer à la bourse sur des valeurs sans réalité.

    Théoriquement, et c’est ce qu’espèrent les Etats et les banques centrales, ces valeurs sans valeur ne se sont échangées qu’entre banques, car ce n’est pas tout à fait le même marché …… mais …… si ….. ces valeurs ont été mélangées avec les actifs des entreprises …. C’est toute la bourse qui va s’écrouler car les boursicoteurs vont se bouffer les uns les autres et disparaître jusqu’au dernier entraînant dans leur sillage les entreprises elles-mêmes.

     

    L’autre risque étant que les banques disparaissent, ce qui revient au même puisqu’il n’y aurait plus personne pour prêter de l’argent aux entreprises.

     

    De toutes façons, les bourses étant tellement factices (non adossées à la valeur réelle des entreprises) qu’en cas de crise, ça ne peut que se casser la gueule, puisque les boursicoteurs sont prêts à perdre un peu pour éviter de tout perdre !!!

     

    Remarquez, ça fera le ménage, et ça obligera à trouver d’autres façons de voir nos sociétés et de vivre les rapports entre capital et travail.

     

    Vous remarquerez que ce sont les entreprises cotées en bourse qui sont dans le cyclone. Les autres, toutes les autres, les petites entreprises, les artisans, les professions libérales qui reposent sur la compétence des hommes qui les font vivre et en vivent et qui sont tenus d’avoir des comptes clean et des Bilan sans artifices ….. tous ceux là …. Qui vont faire les frais de la crise et qui sont pourtant le seul véritable tissus économique qui résiste et résistera (non sans grands dégâts) …. Tout ceux là, personne, je dis bien personne (sauf moi, évidemment) n’en parle.

    Ah ! les actionnaires des grands groupes idiots cotés en bourse …. Ceux là, on en parle !

    Les banques qui jonglent avec l’argent des autres pour leur seul profit et la faillite de tout le monde, celles là, ont leur offre sur un plateau des milliards et des milliards d’endettement ……

    J’espère que Sarko sera le tout premier à montrer l’exemple et à renoncer à son salaire gargantuesque, puis les sénateurs et les députés abandonneront leur véhicules de luxe de fonction pour prendre le bus et le métro et renonceront à leurs retraites dorées pour ne conserver que celle qu’ils ont méritées quand ils ont travaillé … pour ceux qui ont travaille …….

     

    Le monde est devenu fou, les hommes aux manettes sont incompétents …. Suffit de les écouter et les regarder sur les ondes et à la télé !!!!!

    E di fiant !

    Ils ne savent même pas comment ça marche, pourquoi voulez vous qu’ils comprennent ce qui se passe et a fortiori ce qu’il convient de faire ?

    La crise est passée, ce soir dans sa phase la plus grave, elle attetint maintenant les marchés boursiers des entreprises, les banques ont contaminées, comme je m’y attendais, les autres marchés ….. mais Sarko nous parle des banques et des épargnants ….. qui le conseille ???? le nain de jardin d’Amélie Poulain ? Bibi Fricotin ? Rintintin ?

    Et lui-même ….. si bavard quand il s’agit de raconter des bobards, de défendre Tapie ou Clavier …… il ne comprend rien et ça se voit comme le nez dans la figure et s’entend comme la tempête dans la cime des arbres !

     

    Dans le meilleur des cas, les puissances du capital vont se retrouver au niveau qui a toujours été le leur : gagner de l’argent par l’argent sans jamais mettre les mains dans le cambouis ni à la pâte …… ça ne pouvait pas durer éternellement.

     

    Nous aurons toujours besoins d’agriculteurs, d’éleveurs, de maçons, de plâtriers, de boulangers …. Mais des usuriers …. Qu’est-ce qu’on en a à foutre ?

     

    Certes , il faut un financier pour créer une boulangerie …. Mais si l’argent qu’il prête absorbe tout le travail du boulanger voire l’endette ….. le système court à sa mort …. Tôt ou tard !

     

    Et moi, je dois dire que je suis assez content de connaître ça de mon vivant !

     

    Tous ces financiers véreux vont devoir se remettre en cause. C’est bon, ça ….

    Il va falloir donner un autre sens à nos vies !

     

    Mais faut pas accepter que les nationalisations repartent un jour, quand tout ira mieux …. Vers ces enfoirés.

     

    Il faut que les nationalisations ne soient qu’une étape intermédiaire vers une autre organisation de nos sociétés.

     

    Il y aura toujours des inégalités, c’est normal, c’est inhérent à l’être humain, à son pouvoir de travail, à son intelligence …. Mais il faut des gardes fous pour empêcher que ça ne recommence et que les plus forts ne vivent au détriment des plus faibles.

     

    Là, il faut interdire ça par tous les moyens, y compris la violence. Il en va de l’avenir de l’humanité.

     

    L’argent ne doit plus jamais redevenir maître du monde.

     

     

     

    C’est, bien entendu, là que je voulais en arriver …… et nous en parlerons demain ……

     

    Quelle société pour demain ?

     

    A suivre ……….

     

     

     

  • la bourse toute nue dans la rue, la société en goguette ....

     

     

    Le lundi 6 octobre 2008

     

    On est toujours dans mon rapport à Edvige …… mais je divague un peu …..

     

    Pour vous aider à vous y retrouver dans les comptes et le Bilan :

    http://www.formation-comptable.com/

    et

    http://209.85.135.104/search?q=cache:ue97Qt0jVEYJ:www3.ac-clermont.fr/pedago/ecogest/pedaenslplt/COMPTA_GESTION/Force_de_vente/COURS3_Lire_un_bilan_comptable.doc+le+bilan+comptable&hl=fr&ct=clnk&cd=1&gl=fr

     

    (Je suis d’accord, c’est pas terrible, mais c’est encore le mieux que j’ai trouvé !)

     

    Souvenez vous que le Capital représente une dette pour l’entreprise puisqu’en cas de cessation d’activité, l’entreprise est sensée rembourser les actionnaires.

    Dans les faits, quand une entreprise dépose le Bilan (fait faillite), les actionnaires perdent leurs actions … ils auront touché, auparavant, des dividendes toute la durée de vie de l’entreprise qui peuvent être supérieur au capital avancé.

    Ces notions sont importantes pour comprendre le cœur du sujet : la bourse et les boursicoteurs.

     

    Pour connaître l’état de santé des entreprises : http://www.infogreffe.fr/infogreffe/index.jsp

     

     

    Pendant ce temps là ….

     

    Comment reconnaît-on un bénéfice d’une perte ?

     

    On commence par regarder dans le compte d’exploitation ….

     

    A la droite on a les recettes et à la gauche les dépenseS.

    Ce qui reste au jour de la clôture des comptes (souvent au 31 décembre), c’est le RESULTAT. Il peut être bénéficiaire ou déficitaire.

     

     

    891599tirelire.jpg

     

    Quand les recettes sont supérieures aux dépenses, on dit qu’on fait des bénéfices.

    Quand, au contraire, on a fait plus de dépenses que de recettes, on dit qu’on fait des pertes.

     

    Comment retrouver les bénéfices dans le bilan ?

     

    Fastoche ! les bénéfices représentent des avoirs et sont donc dans les actifs (par exemple dans le solde du compte de banque …. Qui signifie qu’on a des sous) et le compte de résultats est dans le passif pour équilibrer le bilan.

     

    Et inversement pour les pertes.

     

    D’autres entreprises laissent le compte de résultats toujours au passif, mais avec un signe moins ou un signe plus suivant que l’entreprise a fait des bénéfices ou des pertes.

     

    Ca, c’est le Bilan avant affectation des résultats, parce que après affectation, on ne voit plus rien puisqu’une partie des bénéfices a servi à payer l’IS (Impôt sur les sociétés) et une part a été distribuée aux actionnaires sous forme de dividendes et une autre part a été affectée à la réserve statutaire et aux autres réserves ou affectés à l’apurement des déficits antérieurs (tout ça, c’est décidé par le Conseil d’Administration – d’où l’importance d’avoir de la voix dans lesdits conseils !).

     

    Justement, le poids qu’on a dans le Conseil d’Administration est relatif au nombre de parts sociales (actions) qu’on détient dans l’entreprise. Plus vous avez d’actions, plus votre vote est important.

     

    Le PDG est élu à la majorité du nombre d’actions.

    Le PDG nomme son DG (parfois, les deux sont nommés par le CA).

     

    La minorité de blocage, c’est ou c’était … 33% du capital social (oui, la France est très social dans son capitalisme !)

     

    Dites ! si vous ne comprenez pas … vous pouvez aussi poser des questions ….. ou faire des recherches …..

     

    Dans les sociétés qui ne sont pas cotées en bourse, on acquiert des actions à la création, ou à l’occasion d’une augmentation de capital ou en soudoyant des actionnaires pour qu’il vous revendent leurs actions.

     

    Les conflits sont soumis au Tribunal de Commerce dont les juges sont eux-mêmes des commerçants ce qui explique peut-être que certains litiges peuvent durer des décennies ……..

     

    Bon !

    Si vous avez un peu de mal à vous y retrouver, c’est un peu normal !

    Si je vous ennuie ….. faites la sieste en attendant !

     

    Le temps a passé ……

     

    L’entreprise familiale est devenue une Société anonyme à l’activité internationale forte de plusieurs milliers de salariés.

     

    Elle va, à sa demande, être introduite en bourse demain.

    La société en nom ‘AUCHAN’ (famille Mulliez) créée en 1961 ne s’est jamais présentée en bourse alors qu’elle en a les critères obligatoires pour le faire (montant du capital, volume de chiffre d’affaires, nombre d’années d’existence, rendement de l’action …..).

     

    Pourquoi et comment en est-elle arrivée là ?

    Comment ?

    Elle a déposé un dossier auprès de la COB (Commission des Opérations Boursières) contenant plusieurs années de Bilans et de comptes de résultats, et divers autres paperasses (dont les nouveaux statuts et l’éventuelle augmentation de capital si nécessaire).

    Ces documents vont permettre à la COB de donner une cote à l’action qui sera demain proposée en bourse aux joueurs, aux spéculateurs et autres gogos fortunés de tous poils.

    Comme lors de la création de la SA, mais en bien plus contraignant, cette valeur est calculée sur les masses du bilan ACTIFS - vs - PASSIF.

    On parle d’actifs au pluriel et de passif au singulier !

    C’est plus une convention qu’une réalité car il y a des créanciers chirographaires et des créanciers privilégiés au passif sans compter les éventuels emprunts !

    Mais

    On peut lotir les actifs (les vendre par lots)

    Alors que le passif est indivisible.

     

    ACTIFS - vs - PASSIF qui sont regroupés sous des noms techniques et barbares comme « capitaux (ou fonds) propres et étrangers », « capacité d’endettement à court, moyen et long terme », « capacité de trésorerie immédiate », « taux de refinancement », « masse chirographaire  - privilégiée» « risque pondéré spéculatif ennemi » ….. bref ! des tas de calculs qui en fait sont très simples : on fait une soustraction entre les biens propres de l’entreprise et les capitaux empruntés (donc étrangers), entre les dettes des clients et celles aux fournisseurs, on observe la part des capitaux étrangers (participations d’autres pays) dans le capital pour voir s’il y a un risque d’OPA à court terme ou un risque de désengagement ou de main mise sur le conseil d’administration par des truands déjà connus ….. etc …. Et ça se complique parce que les truands utilisent des prête-noms et des sociétés écrans dans des pays qui ne laissent filtrer aucune information …. Des îles perdues, des petits états fort bien protégés malgré qu’ils n’aient pas d’armée ….. Vous voyez l’topo !

     

    Parallèle entre le langage financier et le langage informatique …. Les informaticiens d’aujourd’hui manipulent des algorithmes adossés à des langages de 4ème génération qui eux-mêmes s’appuient sur des widgets (des modèles assemblistes développés en binaire ou en langage C) ce qui signifie qu’à terme, les prochaines générations d’informaticiens ne maîtriseront plus rien rétroactivement ….. comme les concepts deviennent de plus en plus abstraits ….. les modèles s’éloignent tous les jours un peu plus de la réalité car le langage de base (assembleur) est oublié ce qui limite définitivement les évolutions possibles.

    Il en est de même dans les intrinsèques bancaires !

    Les banques ont perdu contact avec les concepts basiques de leur métier, elles fonctionnent de plus en plus en autarcie, se revendant les produits fictifs de leur imagination sans relation avec les principes de production à l’origine de leurs fortunes.

     

    Donc, à un moment ou à un autre, la valeur de l’action de la société entrant en bourse est fixée.

     

    OUF ! Content d’être arrivé jusque là !!!!!

     

    A suivre …. Pour tout ce dont on a pas encore parlé …..

  • la banquière nue dans la rue, L'entreprise, le bilan, le résultat, tous à poils, mais que fait la COB !

     

     

     

     

    Le samedi 4 octobre 2008

     

    Complément d’hier :

    http://www.banquemondiale.org/

    http://fr.wikipedia.org/wiki/Banque_mondiale

    http://www.imf.org/external/french/index.htm

    et …. Cerise sur le gâteau !!!!!!

    http://www.lemonde.fr/archives/article/2008/09/23/crise-systemique-solution-globale-par-dominique-strauss-kahn_1098557_0.html

    trop fort le DSK ! Il avait tout prévu il y a six mois …. Sauf que …. Il y a six mois, la crise avait déjà six mois d’existence …. !! trop fort, on vous dit !

    Il faut percer l’abcès et accompagner l’effet systémique …. Jeu de dominos …. Pour apurer le marché …. Autrement dit, tout foutre en l’air ! (Moi, remarque, je suis pour, mais pas en remettant du fric dans la machine à sous …. Les jeux de casino, c’est pour les faibles d’esprits !)

    Autre solution de DSK : le swap !

    Vous savez, cette manipulation de prestidigitateur : « tu l’vois, tu l’vois plus, tu l’revois, tu l’revois plus ….. !!!! » Il aurait dû jouer aux côtés de Neuwan et Redford …. Dans … l’arnaque !

    DSK …. L’art de parler pour ne rien dire ! Bravo l’artiste ! …… à quand le duo avec Ségolène sur la scène du Zénith ?

     

     

     

    Abordons d’autres rives obscures et intéressantes.

    La bourse, les actions, les dividendes, le compte de résultats, les réserves, les impôts …..

    Comment est calculée la valeur d’une action …. Sa cotation en bourse … sa valeur nominale, sa valeur spéculative … la spéculation, qui empoche, qui ‘dépoche’ …. La titrisation ….. la COB

     

    Certains, peu informés, considèrent la bourse un peu comme un casino et se forgent des outils mathématiques pour étudier la meilleure combinaison de portefeuille d’actions et d’obligations à créer pour gagner à tous les coups.

     

    Ce sont les ‘joueurs’ en bourse qui se drapent avec grandiloquence dans leur martingale pour miser sur tel ou tel action.

    Parfois même sur le nom, la marque … qui fait de la pub à la télé, ou qui existe depuis des siècles ……..

    Ils n‘hésitent pas à mélanger des courgettes avec des salsifis, du vinyle et de la peau de yéti et tentent de vous éblouir avec des équations asymptotiques du troisième degré à gauche après la loge de ma concierge ……..

     

    Autant vous dire que ces petits parieurs, assimilables à des turfistes ou des joueurs de loto et qui amusent beaucoup les professionnels (qui n’hésitent pas une seconde à les plumer), sont sûrs de voir un jour ou l’autre leurs actifs disparaîtrent comme par enchantement faute d’avoir compris comment marche le bouzin.

     

    Ces joueurs là ne savent rien de la bourse et de ses arcanes, ils la considèrent comme une espèce d’entité magique et abscons dans laquelle il se passe des choses surnaturelles.

    On m’a dit qu’il y a même des gurus qui revendent leurs martingales à des sous-doués naïfs.

    J’ai même entendu, dans le poste de la télévision , hier ou avant-hier, un économiste de renom (vous savez, ces économistes verbeux et pontifiants qui sont prêts à tout pour une minute dans la lucarne ….) dire que la cote d’une action est fonction de sa popularité auprès des actionnaires. Ouaip ! un peu comme une chanteuse auprès de ses fan ou Sarko auprès de l’UMP.

     

    Non, jeunes niais, la bourse n’a strictement rien de magique, son fonctionnement est, en théorie, simple et rigoureux.

    Ce ne fut pas toujours le cas !

    Il y eut des temps (pas très éloignés) où la bourse était un véritable coupe-gorge où les règles changeaient au gré des fortunes à faire et défaire et où nul ne pouvait comprendre quoique ce soit, même pas les initiés.

     

     

    Essayons de détricoter tout ça.

     

    Reprenons au début ..

     

    Un beau matin ensoleillé et frais, vous avez une entreprise qui se crée.

     

    Il y a là le papa, la maman, le fiston, la soeurette et même quelque beau frère ou cousine …. C’est ce qu’on appelle une entreprise familiale. Disons qu’ils fabriquent des pots de confitures.

    Bien !

    Ils cueillent et achètent des fruits, les cuisent, puis les vendent dans le petit magasin ( qu’ils ont hérité du grand-père )de la rue des clopinettes.

     

    Ils vivotent …. Jusqu’au jour où le fiston décide de tenter de diversifier et de vendre les produits d’autres fabricants qui n’ont pas la chance de posséder un magasin. Ils ajoutent du miel, des pains d’épices, du nougat …. Des tas de trucs qui se bouffent eux aussi …. Et qui rendent obèse.

     

    Le magasin est bientôt trop petit pour contenir la clientèle qui queute devant la porte.

    Les bénéfices s’empilent à la banque qui d’elle-même (sentant la bonne affaire) leur propose un prêt, qu’ils acceptent, pour s’agrandir.

     

    Arrêtons nous une seconde.

    La banque, fine guêpe, a senti que le développement de la fine équipe risquait de gonfler.

     

    Elle se dit comme ça : « si je leur prête des sous, je toucherai des intérêts, ils vont, en quelque sorte, travailler pour moi et moi, je les aide à anticiper sur leur développement …. Car, pour ne pas emprunter, il faudrait qu’ils attendent d’avoir suffisamment thésaurisé pour se payer un local plus grand sans emprunter … mais, ça les bloquerait dans l’accroissement de leur chiffre d’affaires……. »

     

    Et pour bien corseter le client, elle lui balance : « Attention, si vous n’occupez pas la place, d’autres risquent de s’y installer ! »

     

    Ce n’est pas bête, comme raisonnement et c’est comme ça qu’on crée une banque d’affaires qui participe au développement du tissus économique en se payant sur les intérêts.

     

    La banque se fait un portefeuille de clients aux activités diversifiées ce qui limite le risque en cas de faillite d’un client ou de crise dans l’un des secteurs.

    En parallèle, la banque se goinfre des dépôts de ses clients et des agios sur découverts et autres broutilles qui cumulées sur l’ensemble de la clientèle représente des sommes considérables ……………….. mais ……………… insuffisantes face aux monstrueuses masses financières du marché mondial ! Souvenez-vous de ça car ça reviendra plus tard ….. mais …. Patience ……

     

    Vous noterez, au passage, que la banque s’intéresse principalement au BILAN, laissant plus ou moins de côté le ‘compte de résultats’.

    Pourquoi ?

    Parce que le bilan est sensé représenter la partie financière et ‘solide’, ‘permanente’ de l’entreprise alors que le compte de résultats ne concerne que l’année qui vient de s’écouler et qui peut être exceptionnelle en bien ou en mal à bien des titres.

     

    Suivant la taille de l’entreprise, les comptes sont établis par un comptable externe à l’entreprise (petites sociétés) ou par le comptable de l’entreprise et certifiés par un ou des commissaires aux comptes (qui engagent (théoriquement) leur responsabilité pénale …. Mais là …. Ça nous entraîne bien en dehors du sujet ….. car la société Française est un méli mélo , un bric à brac indémêlable pour le commun des mortels que nous sommes et je préfère ne pas commencer à entrer dans le champ miné de la justice …….)

     

    Vous suivez, là ….. c’est pas l’moment d’roupiller !

     

    Le temps a passé ……

     

    La petite société familiale s’est transformée en SA en changeant ses statuts auprès du greffe de Tribunal de Commerce et en créant des actions.

     

    Elle peut les créer de plusieurs façons.

    (1) en ‘capitalisant’ ses actifs. En gros, elle fait une soustraction entre tout ce qu’elle possède (ACTIFS du bilan) et tout ce qu’elle doit (PASSIF).

    Ca revient à totaliser l’argent en banque et les créances sur les clients et à en déduire les dettes vis-à-vis des fournisseurs et autres tiers comme l’URSSAF, les ASSEDIC, les Caisses de Retraites par répartition ou par capitalisation (aïe aïe aïe !!!), les salaires provisionnés pour congés payé, entre autres et on rajoute (si nécessaire) un petit quelque chose qu’on appelle des valeurs immatérielles et qui peuvent être un savoir faire monopolistique ou des brevets dûment déposés ; dans ce cas, on pratique une évaluation qui peut faire l’objet d’expertise. On appelle aussi ça ‘apports en matière grise’ ou ‘apports en industrie’ …..

     

    ouaip, les noms, c’est pas ce qui manque pour désigner un concept simple qu’on noie derrière des mots compliqués.

     

    Comme dit ‘ iPidi les bons mots ‘ : « la technique, c’est l’art de compliquer ce qui est simple et de pourrir encore plus ce qui est déjà compliqué jusqu’à ce que plus personne ne s’y retrouve » (je ne garantis pas l’exactitude des propos, mais l’idée est là !)

     

     

    (2) En apportant directement de l’argent à la société.

    Ca, c’est le plus simple !

    On dit comme ça : Nous sommes 6 associés, nous décidons d’apporter chacun 10000 Euros et ça fait 60000 euros de capital et on décide que la valeur nominale de chaque action est de 1000 euros, donc, chacun de nous possède dix actions. On écrit ça dans un rapport de conseil d’administration constitutif de l’affaire, on y ajoute le nom du PDG, du DG, de la dame pipi et on le porte dûment signé des signataires au greffe du Tribunal de Commerce qui classe le dossier dans la case prévue à cet effet après avoir, quand même, alerté le fisc et l’URSSAF de la création qui passe dans les petites annonces de n’importe quel journal du coin à la rubrique des annonces officielles.

    L’argent est bloqué à la banque quelques semaines et ne peut rapporter d’intérêts, tout comme pour une augmentation de capital.

    Théoriquement, la banque est supposée ne pas utiliser cet argent … mais allez donc contrôler !

     

     

    (3) Un mélange des deux précédents.

     

     

    Remarque : Vous avez noté, au passage, têtes de pioches, la notion de « valeur nominale » !

    C’est une notion ESSENTIELLE si on veut comprendre le monde des affaires.

    Reprenons, si vous le voulez bien ou pas, l’exemple (2) : ‘apport en numéraires’ (c’est comme ça qu’on dit quand on amène du blé bien mûr et pis c’est tout !).

    C’est bien beau, ça, d’avoir apporté des sous et d’avoir divisé entre les apporteurs, mais la société, elle, comme on l’a vu en (1), elle possède déjà des biens.

    Alors ….. ?

    Et bien c’est là que ça se corse (comme dirait Napoléon sur son tonneau en traversant l’antarctique en solitaire) !

    La valeur nominale de l’action est bien de 1000 euros comme écrit dans les statuts, mais sa valeur intrinsèque ou commerciale ou …. Y’a plein de noms, je vous dis ….

    Sa valeur d’échange ou de revente, elle, est de 1000 plus 1/6ème de la valeur d’évaluation des ACTIFS moins le PASSIF !

     

    Vous suivez, tas de crottes de chien ?

     

    La valeur de revente est de 1500 euros, par exemple.

    C'est-à-dire que si l’un des associés, un brin véreux, décide de revendre ses parts, il en demandera 15000 euros le lendemain d’avoir mis 10000 euros dans l’affaire, empochant, ainsi 5000 euros de plus-value en une journée (j’exagère à peine).

     

    Par contre, ça en touche une sans bouger l’autre, c'est-à-dire que ça ne change absolument rien dans les comptes de la société.

     

    Et là intervient une autre notion ESSENTIELLE du capitalisme les gains réels et les gains fictifs ou, « la mauvaise part du capitalisme à la papa » :

    Le bossu véreux qui vend ses parts, il mérite ses 5000 euros de plus values, parce qu’il a participé dès le départ à la constitution et au développement de l’affaire, il ne fait que prendre ce qu’il a gagné.

     

    Mais

     

    Si vous reportez cet exemple à un actionnaire qui débarquerait du jour au lendemain dans l’affaire, apportant 10000 euros et les revendant le lendemain …. Qu’a-t-il apporté à la société, ce bachibouzouk de mes fesses ?

     

    NIHIL ! RIEN ! NADA ! DU VENT !

     

    Il vient, il prend 5000 euros et il se tire avec le pognon en vacances aux Bahamas.

     

    Et cela dans la plus totale légalité.

     

    Bon, si ce bandit est parent du directeur de la banque ou du conseiller commercial d’icelle ….. là, il y a carrément « délit d’initié » ! Mais qui, dans une petite ville de province, s’en préoccupera ?

     

    Attendez …… je vous narre un truc sur une toute petite société …. Mais essayez d’imaginer ça sur EDF, ou GDF, ou la poste …… !!!!!

    Et c’est là qu’on va parler de la ‘bourse’.

     

    Dites, vous croyez quoi ? que le capitalisme a été inventé par des enfants de chœur et de cœur, des altruistes préoccupés du bien être de leurs semblables ….. des mécènes …….

     

    Que nenni mon brave camarade !

     

    Le capitalisme est une invention infernale pour s’approprier le bien d’autrui en tout légalité.

     

    On oubli, hélas trop souvent, cet aspect peu ragoûtant des affaires !

     

    On le cache derrière de belles façades d’immeubles, on distribue des cartes de visites dorées en relief ….. on masque, on cache ….. on déguise …..

     

    Seulement à force de voler ce que les autres ont produit …. Il finit par ne plus rien y avoir à voler sauf, peut être, ce que ces braves imbéciles ont mis de côté pour leurs vieux jours ……

    Dans ce cas, il est bon d’avoir des amis dans le gouvernement qui décident que c’est aux autres, aux contribuables de payer les pots cassés, les affaires illicites, les coups tordus, les pots de vin des frégates de Taïwan …..

     

    Bon !

    En fait, vous voyez bien que, et ce n’est pas dans mes habitudes, j’exagère.

     

    Il y a en fait deux capitalismes :

    Le capitalisme créatif, productif et honnête … celui dont tout le monde rêve et qui permet à tous d’évoluer et d’améliorer ses conditions de vie, d’avoir des projets, des ambitions, des enfants plein d’avenir radieux …..

     

    Et le capitalisme des voyous, des bandits, des truands, ceux qui s’en branlent des autres et ne pensent qu’à leur gueule à eux, à leurs petits profits personnels et sont prêts à balancer leurs ordures radioactives près des cases des nègres sans défense (d’ivoire) au Sénégal ou en côte d’ivoire (d’éléphants) ….. vous voyez, ces types avec des Ray Bann et des yachts blancs sur la mer bleue sous le soleil …..

     

    Souvenez-vous de l’exemple (dont au sujet duquel je vous narrais les aventures) de Tapie qui rachetait des boîtes en faillite pour un euro, virait les employés et revendait les actifs ….. avant de fermer définitivement ….

     

    A la lumière de mes explications, vous comprenez mieux pourquoi le capitalisme a ABSOLUMENT besoin d’être régulé, contrôlé, MORALISé !

     

    Ca vous plaît mon petit topo sur le capitalisme ?

    Alors, revenez pour ….

     

    A suivre ……..

     

    Dans notre prochain numéro nous continuerons de décortiquer le petit monde rigolo de la grande finance et aborderons les sujets non encore évoqués :

     

    La bourse, les actions, les dividendes, le compte de résultats, les réserves, les impôts …..

    Comment est calculée la valeur d’une action …. Sa cotation en bourse … sa valeur nominale, sa valeur spéculative … la spéculation, qui empoche, qui ‘dépoche’ …. La titrisation ….. la COB

     

    Et n'oubliez pas de manger des fruits !

    786947coup_fruits_grenouille_small_jpg
  • Les banques centrales à poil, les banquiers nus et les banquières en nuisette

     

     

    Le jeudi 2 octobre 2008

    Le vendredi 3 octobre 2008

     

     

    N.B. : Vous êtes bien dans la série : Mon rapport quotidien à Edvige,

    Mais j’ai mis un titre plus attirant pour faire profiter le plus grand nombre de mes billets de vulgarisation des mécaniques et des flux financiers de type capitalisme libéral.

    En effet, les mots : nu, à poil, nuisette, érotique etc …. Sont les plus utilisés dans les moteurs de recherche et je pense que les obsédés sexuels ont tout autant le droit de savoir comment fonctionnent les rouages de l’économie moderne que les autres (les impuissants que vous êtes tous !)

     

     

    Reprenons nos esprits, oublions tout ce foutrac de merde !

     

    La crise ne serait-elle pas un merveilleuse opportunité pour tout remettre à plat ?

     

    L’économie, c’est comme l’art : on a oublié les classiques pour laisser la place aux abstraits (actuaires de mes couilles !) et pire ….. aux contemporains (l’équivalent des subprimes).

     

    Désormais, l’économie est déconnectée de la réalité terrienne …. Tout se passe dans le virtuel des possibles et de la tchatche des baratineurs.

    Plus vous racontez de cracks, plus vous faites de pognon !

     

    Vive les startup !

    Sociétés basées sur l’impossible n’est pas raisonnable et le raisonnable n’est pas possible !

    Nous pouvons TOUT !

    Et surtout, nous absorbons vos problèmes afin de vous rendre plus heureux !

     

     

    Nos économies modernes ont commencées par un Krach, celui de l’invention de la monnaie fiduciaire par le financier Law.

    Un billet, une reconnaissance de dette transmissible librement et réalisable en sonore et trébuchant auprès de la banque (moyennant quelques commissions, bien entendu !),

     

    Tout bascule le jour où les bourgeois perdent confiance dans ce « billet de monnaie » supporté par aucune réalité tangible et que le premier imprimeur un tantinet malin pouvait imiter.

     

    Pour pallier cette légitime défiance, le billet sera désormais couvert par une réserve d’or correspondant (à peu près) à la valeur des billets sur le marché (sans tenir compte des faux billets, évidemment !)

     

    Puis, l’or n’étant pas suffisant et devenant de ce fait de plus en plus cher, on abandonna l’indexation paritaire (parité) entre les réserves d’or et la masse de monnaie fiduciaire en circulation.

     

    Le FMI ayant à charge d’assurer les équilibres paritaires entre les devises, ajouté à l’auto-régulation (inhérente à l’imbrication des banques qui se couvrent mutuellement en liquidités de trésorerie et qui donc se surveillent), cela devait garantir au système international sa solidité et son équilibre.

     

    Enfin, voyant que tout ne s’écroulait pas suite à cette témérité, on commit l’ultime, on abandonna toute réserve (prudence) et on dématérialisa la monnaie fiduciaire, entendez par là que les transactions se firent sur des échanges virtuels, sorte de « gentleman agreement » selon lequel la parole de la banque suffisait à garantir ses transactions avec les autres. Les gendarmes de ce système étant les Banques Centrales qui font et défont les banques. Les Banques Centrales étant elles-mêmes gendarmées par la Banque Mondiale.

     

    Mais à quoi sert la Banque Centrale ?

     

    C’est elle qui donne les autorisations de création de banques privées ou non et qui contrôle que les conditions de couverture financière des candidats sont respectées.

    A contrario, c’est aussi elle qui liquide les banques qui faillissent à leurs obligations.

    Une banque centrale ne faillit jamais ….. seul les pays qu’elle supervise peuvent tomber en faillite et dans ce cas, c’est le trésor public (par le jeu de nos impôts) qui prend le relais ……. Sauf ……. Pour l’Afrique où c’est le trésor public Français qui est garant de la solvabilité du franc CFA. Petit détail que les Africains eux-mêmes oublient quotidiennement.

     

    C’est elle qui crée la monnaie en récoltant (via les banques) les pièces et billets usés et en remet des neufs sur le marché (toujours via les banques).

    Parfois, quelques liasses sont imprimées en plus en prévision de billets qui pourraient disparaître dans la nature. Mais je ne vous ai rien dit !

     

    C’est elle, enfin qui règle les différents entre les établissements bancaires en cas de nécessité.

     

    Elle fait bien encore d’autres petites combines, mais je ne peux pas vous en causer …. Vu que c’est top secret !

     

    Si vous travaillez dans une banque centrale, vous vivez dans un cocon au rythme du pas du sénateur …… qui, comme chacun le sait ….. prend tout son temps et plus pour mettre un pied devant l’autre, savourant ainsi chaque instant qui passe comme une éternité pendant que le vulgus pecum court dans tous les sens pour gagner sa pitance !

     

    A la tête de chaque Banque Centrale, un ‘gouverneur’, sorte de potentat omnipotent et ventripotent qui règne sur un énorme matelas de pognon qu’il entasse dans sa cave, comme l’Oncle Picsou de Walt Disney, et y prend des bains de billets !

    Ce gouverneur qui décide du taux des intérêts du marché ne répond qu’à lui-même.

    C’est l’Etat dans les Etats car il règne sur le fric de plusieurs pays.

    Ce gouverneur, ressemble à s’y méprendre à un gouverneur du temps encore fumant de la piraterie et des provinces coloniales.

    Il ne se déplace jamais sans qu’un convoi de gardes du corps, de policiers et de courtisans (forts obséquieux) ne l’accompagne.

    Il décide d’un geste discret de la main de la carrière de ses sujets.

    D’une moue ou d’un sourire, il acquiesce ou rejette telle ou telle proposition que ses serfs obéissants lui soumettent.

     

    Il sait tout et pourtant ne comprend rien car il doit tout comprendre d’un seul regard et il y a tant à comprendre qu’il ne peut que s’en remettre à ses obligeants et obligés sujets.

     

    Ainsi, dans toute Banque Centrale, se sont formés des sous-états qui usent et abusent des pouvoirs régaliens attribués à l’établissement qu’ils sont sensés servir. Et chacun de trouver la combine qui lui permettra de se faire financer son appartement et ses véhicules par la banque et d’arroser largement, au passage, les compères sans qui la combine ne pourrait se faire ou de menacer de ses foudres tout employé qui ne se plierait pas au jeu de l’arnaque.

     

    Comme on le voit, cet édifice pyramidal avait tout pour devenir un jour un gigantesque ‘gloubi-boulga’ s’affaissant sur lui-même comme un mauvais soufflet qui s’aplatit misérablement.

    Ce jour là n’est pas loin car quand la base vacille, je ne vous raconte pas l’oscillation que cela engendre tout en haut (un peu comme en haut d’une grue, si vous êtes déjà montés).

     

    Pardon d’avance si j’ai oublié quelque chose …. Dans ce cas, j’essaierai d’y revenir ….. et n’oubliez pas qu’il s’agit de vulgarisation, pas d’un cours à la sœur bonne !!!!!

     

    Demain, nous aborderons la suite logique :

    La bourse, les actions, les dividendes, le compte de résultats, les réserves, les impôts …..

    Comment est calculée la valeur d’une action …. Sa cotation en bourse … sa valeur nominale, sa valeur spéculative … la spéculation, qui empoche, qui ‘dépoche’ …. les arnaques, les bidouilles ..... La titrisation ….. la COB .... et tous nos bons amis !

     

  • Explications des subprimes pour les nuls

    Mon ami Maurice a encore frappé !

    Je ne sais pas d'où il a récupéré ce PDF, mais je vous le livre car je trouve que les explications simplifiées aident à la compréhension de la magouille des subprimes ..... faites vous votre opinion .....

     

    subprimesRue89.pdf

  • FRANCE 2 : Désolé, vous avez été banni du forum

    Désolé, vous avez été banni du forum

     

    Retour à la page précédente


    France 2 a mal pris ma présence sur les forums !

    Je suppose que c'est ainsi qu'on règle les problèmes en France !!!!

    Si votre tête ne revient pas, ou si vos propos sont trop insupportables .... on vous banni, comme au XIII éme siècle, comme sous la royauté, sans tambour ni trompette, sans la moindre explication, sans le moindre avertissement ..... BANNI  !

    bannir [baniY] v. tr. <conjug. : 2> 

    • 1213; frq. °bannjan « proclamer; convoquer des troupes »; cf. ban  

    1¨ Condamner (qqn) à quitter un pays, avec interdiction d'y rentrer. Þ déporter, exiler, expulser, proscrire, refouler (cf. Mettre au ban*). 
    à Par ext. Vieilli Éloigner. Je l'ai banni de ma maison. Þ éloigner; chasser (cf. Fermer la porte à). 

    2¨ Fig. (compl. chose) Écarter, supprimer. Bannir un usage, une coutume. Bannir un sujet de la conversation (Þ tabou). C'est une idée qu'il faut bannir de votre esprit. Þ arracher, chasser, exclure, ôter, rejeter, 1. repousser. Elle a banni complètement l'alcool. Þ s'abstenir, éviter, supprimer. « Que cette amitié commence par bannir les cérémonies » (Voltaire). 

    Ä CONTR. Rappeler. Accueillir, adopter.

    C'est bien !

    Je vais donc écrire à la direction de France 2.

    Leur demander, pour le moins de s'expliquer !

    Comme vous avez pu le constater, il y a des propos violents et particulièrement antisémites sur le forum des infos de France2 !

     

    http://forums.france2.fr/france2/jtfrance2/liste_sujet-1.htm

     

    Et c'est moi qu'on banni !!!!

    C'est un peu fort, non ! ?????

    Savez vous ce que j'ai eu le grand malheur de faire ?

    J'ai mis un message, qu'il fallait sélectionner avec la souris pour pouvoir lire (couleur claire) dans lequel je disais que celles et ceux qui écrivent en GRAS rouge ou bleu, faisaient preuve d'irrespect et de prétention ......

    Manque de pot, celle qui abuse de cet artifice est un consultante de France 2 chargée de donner de l'animation sur le forum et défendre certaines valeurs.

    "Anita2"  Si vous allez (vous n'êtes pas bannis, vous) sur le forum, vous verrez ses interventions plus que musclées  jamais modérées !

    Oui, je sais, c'est pas très intéressant et les forums sont nuls et ne me manqueront pas (je vais même pas chercher à contourner le bannissement ce qui serait facile en changeant d'IP et en virant le cookie ....) mais ça ne m'intéresse pas. Ce qui m'intéresse, c'est de voir, de constater, les yeux écarquillés et l'esprit époustouflé qu'en 2008, début du troisième millénaire, une chaîne publique banni ses membres comme du vulgus pecum ! pire, même, comme des serfs .... tout juste bons à payer la redevance.

    Le pot de terre et le pot de fer !

    L'individu, seul face à la force brutale des médias et de l'argent !

    Qui, qui se souciera de ce nouveau signe de fascisation de notre fascinant pays ?

    Car le citoyen lambda n’a plus qu’un seul droit, celui de fermer sa gueule ……

    Je m’en fous de cette connerie, ce qui me révolte, c’est la forme !

    Et vous ?

    Ca vous en remue une sans bouger l’autre ?

     

     

     

  • Ca balance grave sur France 2

    On dirait que certains ont du mal à accepter leur condition de simple Français .... la jalousie vous fait dire de ces choses !!!!!!

     

    Liste à ne pas mettre entre toutes les mains :

     

    clef_des_champs_10.jpg

     

    Liste tirée du livre : "Les FFD la France aux mains des fils et filles de" de Frédéric Teulon

     

     

     

    Fils de ….

    Je n’ai pas eu la chance

    De naître de noblesse

    D’une digne duchesse

    Grande famille de France


    Si, je dis bien si
    J’étais le fils de ….

    De truc ou de machin
    Ce plouc ce gros bourrin
    Qui passe à la télé
    Et ramasse du blé
    A vendre des salades
    Des musiques bien fades
    Aux paroles salasses
    En vers boiteux bien crasses

    Je serais encensé

    Cajolé admiré

    Je serais grand seigneur

    Payé en lingot d’or

    Si, je dis bien si
    J’étais le fils de ….

    De bidule de chose
    Ce grand roi de la prose
    Qui écrit de son prose
    Es mots simili gnose
    Des phrases on n’peut plus creuses
    De sa plume baveuse
    Encensé par la presse
    Titrage spécial mes fesses

    Je n’ai pas eu la chance

    De naître de noblesse

    D’une digne duchesse

    Grande famille de France




    Si, je dis bien si
    J’étais le fils de ….

    Cette grande prêtresse
    Qui enseigne et confesse
    Des tas de gougnafiers
    Pleins de pèze et d’osier
    Hommes d’affaires en or
    Marchands de beaux décors
    De tissus brodés main

    Et de fils superfins



    Je serais envié

    Courtisé adulé

    Je roulerais carrosse

    Sur des routes sans bosses

    Si, je dis bien si
    J’étais le fils de ….

    J’étais cousin du roi
    De cet état arabe
    Qui consume sa foi
    En jouant au cottabe

    Sur ses femmes alanguies
    Dans du marc de whisky
    Envoyant ses mamelouks
    Sur de grosses felouques
    Chargées d’or et d’argent
    Corrompre nos agents

    Je n’ai pas eu la chance

    De naître de noblesse

    D’une digne duchesse

    Grande famille de France




    Si, je dis bien si
    J’étais le fils de ….

    De la grande famille

    Qui tient pignon sur rue
    Qui encage ses filles
    Dans de drôles de tenues

    Dans les quartiers rupins
    Des fois qu’un gros malin
    Les trouve à son goût
    Et leur baise la main
    Puis leur passe au cou
    Un bijou opalin

    Si, je dis bien si …
    J’étais tout ça

    Fini les mauvais matins
    A prendre un petit train
    Pour aller au turbin
    Dans le quartier latin
    Je mangerais  foie gras

    Tout comme un gros  poussah
    Dormirais dans la soie
    Péterais dans la joie

    J’aurais un gros négoce
    On m’appellerait boss
    J’aurais tout plein de gosses
    Qui à leur tour seraient

    fils de  …. Moi je !!!!!!

     

     

     

     

     

     

  • Pour faire chier les pauvres !!! salops de pauvres

     

     


    Toi qui n'a pas un rond, regarde ce que tu rates .......

     

    Pour votre info, nous on a connu les lodges en Afrique du Sud, mais nous n'avons pas payé le voyage !!!!!