Déjà tout petit, je me méfiais des japonais ..... mais, en vieillissant, j'ai appris à ne point les aimer du tout !
Bon ! leur dernier coup de bambou, consistant à se faire Iroshima kiri histoire de nous emmerder et de nous tuer par nuage apocalyptique interposé, c'est la goutte de saké qui fait déborder le bol de riz et cette fois, mon désamour est définitif et irréversible.
Mais je les connaissais avant, moi, ces tordus du carafon !
An 1985, la petite société honfleuraise dans laquelle j'officiais et qui faisait partie des filiales de Dunlop et truands associés ..... a été rachetée, après le dépôt de bilan de Deuxlopes par le groupe japoniaiseries et attrapes couillons : "Sumitomo rubber industry" (SRI).
Et on a vu débarquer tout un tas de japoniais à Honfleur.
C'était la fameuse époque du péril jaune .... avec remise en cause des lois sociales et des règles du travail .....
J'ai été invité à l'hôtel Sofitel de la porte de Versailles par les japonais et j'ai eu le droit à un discours particulièrement lénifiant du PDG du groupe (un japonais, comme par hasard !).
Il nous a raconté (en anglais .... mal traduit en français) que SRI était comme un porte avion en temps de guerre et ses filliales des entités navales qui devaient être prêtes à aller jusqu'au "hara kiri" s'il le fallait pour la gloire du porte coucous !
Ce que je rapporte là est la stricte vérité.
Ensuite, le PDG taré a tenu à serrer toutes les mains des français ....
Quand il est arrivé à moi, je lui ai écrabouillé la paluche et je lui ai balancé :
"Your speech is prefectely bullshit" ! (votre discours, c'est de la merde de taureau)
Même pas un cil qu'il a bougé ....... Mais j'ai cru comprendre, plus tard, que je n'étais pas en odeur de sainteté au pays du soleil fainéant et de l'apocalypse nucléaire réunis !!!!
Faut pas croire, ces petits bonshommes jaunes ne sont pas plus gentils que les schtroumpffs .... et peu de temps après, ils ont fermé l'usine de Honfleur (dont j'avais été licencié) sans bouger l'autre cil et sans aucun respect des lois du travail.
L'autre boîte qui s'était installée à Honfleur, Akaï, y est resté quinze ans, jusqu'à ce que les aides, subventions et éxonérations de charges sociales et de taxe professionnelle soient terminées.
Ils sont partis du jour au lendemain en laissant les bâtiments vides.
Alors .... bon, je compatis aux malheurs qui frappent les japonais ...... mais pas plus que ça !
Si ça vous choque, prenez votre billet d'avion et allez arroser la centrale avec votre bite !