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  • Et si on faisait un parallèle entre l’affaire Cahuzac et l’affaire Dieudonné ? Valérie à poil à l’hôpital !

     

    Dieudonné et Cahuzac montent au paradis.

    Yahvé les accueille.

    S’adressant à Cahuzac :

    « Qu’as-tu fait de ta vie ? … et n’essaie pas de me mentir, je sais tout je vois tout ! »

    Cahuzac : « J’ai apporté du bonheur aux humains en leur greffant des cheveux sur la tête et puis j’ai travaillé à la grandeur de la France en établissant un budget particulièrement professionnel et bienfaisant pour l’économie de mon pays. »

    Yahvé regarde Cahuzac les yeux dans les yeux et tapote ses longs doigts fins et osseux sur la table des lois.

    Le silence est insoutenable …

    Cahuzac, baisse la tête, ne pouvant soutenir le regard du dieu  : « Euh … je me suis aussi un peu enrichi … mais c’était rien à côté d’autres … »

    Yahvé : « C’est bien, ta sincérité me touche et je te laisse entrer au Paradis où tu pourras jouir des cent mille vierges de chez madame Claude. »

    Cahuzac s’en va et dans le dos du dieu, il fait un doigt d’honneur au bout d’une quenelle à Dieudonné.

    Yahvé à Dieudonné : « Et toi Dieudonné, qu’as-tu fait de ta vie ? … et n’essaie pas de me mentir, je sais tout je vois tout ! »

    Dieudonné (se sentant piégé) : « J’ai fait rire les gens. »

    Yahvé regarde Dieudonné les yeux dans les yeux et tapote ses longs doigts fins et osseux sur la table des lois.

    Le silence est insoutenable …

    Dieudonné ne bronche pas et continue, imperturbable de regarder Yahvé droit dans les yeux.

    Yahvé finit par perdre patience, il frappe du poing sur la table et hurle : « Et avec quoi faisais-tu rire les gens ? »

    Dieudonné, pensant qu’il n’a plus rien à perdre : « J’ai fait des tas de blagues sur les juifs, ces cons qui se prennent pour le peuple élu et qui ne supportent pas qu’on se foutent de leur dieu et de leur gueule ! »

    Dieudonné  s’attend aux foudres de dieu et d’avance, se protège le visage de son avant bras …

    Rien ne se passe … il abaisse lentement son avant bras, prêt à le relever au moindre danger …

    Et puis il voit devant lui le visage de Satan qui se marre et lui dit :

    « Ce con de Cahuzac, je l’ai envoyé se faire chier chez les vieilles putes de la mère Claude avec son pote DSK … allez, viens avec moi on descend aux enfers on va bien se marrer avec mes petites cocottes et en bas, il n’y a pas de juifs ! »

     

     

    Si on devait tirer une morale de cette cène biblique, on pourrait dire que le rire n’engendre pas la tristesse !

    En attendant, Dieudonné continue son spectacle mais sous haute surveillance et avec des instructions très claires pendant que Cahuzac a disparu des écrans sans que le Conseil d’Etat ai vu la moindre chose à lui reprocher.

    Pendant ce temps là, Hollande occupe ses soirées à faire des galipettes avec la petite Gayet qui a failli profiter de la villa Medicis, ce qui le met sur les rotules et l’oblige au repos entre deux youp la hop ! Mais …. Chut, c’est sa vie privée, il n’y a rien à redire !

    Voilà ! la France est en pleine forme, la maison est pimpante et bien tenue, le président de la République donne 30 milliards au patronat pour qu’il cesse de le faire chier et comme il n’aime pas le mariage et encore moins la famille, décide de supprimer les allocations familiales qui ne le concernent pas !

    Les 30 milliards seront compensés par des coupes dans les dépenses de l’Etat … ? Lesquelles ? Un ou deux comités Théodule sont chargés de se pencher sur cet épineux problème, nul doute qu’ils trouveront un ou deux budgets inutiles … l’éducation, la défense, la sécu, les restaurants du cœur …. Y’a toujours une chèvre de monsieur Seguin quelque part qui attend qu’on lui tranche la gorge !

     


  • Pour trente milliards, aujourd’hui, t’as plus rien ! Julie et Valérie à poils de loutres !

     

    Notre président erectus poil à l’anus refuse de s’étendre sur ses maîtresses, cela relève de la vie privée, dit-il. Prenons note de cette dérobade et tournons la page comme dit Ségogo !

    30 (Trente) milliards au patronat français … excellent nouvelle … oui, mais … suppression des charges sociales pour les allocations familiales.

    Comment peut-il faire une telle annonce ?

    Supprimer une charge, en prétendant ne pas supprimer les prestations qu’elle finance sans expliquer comment le financement en sera assuré !

    C’est du sarkozisme dans le texte, dans la forme et dans le fond !

    C’est le principe d’annonce, suivi d’un long silence qui finira dans un enterrement ! Faut le voir le patron des patrons, Gattaz, jubiler comme un paon, faire la roue comme un faon (ou l’inverse) … il se la pète, le mec … mais qu’en sera-t-il dans quelques semaines ou mois quand on lui dira que c’était juste un peu d’humour hollandais (netherland’s humor) ?

    Attention, dans le pacte Hollande / actionnaires du CAC40, il est prévu la création d’un million d’emplois … Bah ! pour 5 millions de chômeurs … d’autant que diantre fichtre et cornegidouille … le million d’emplois en question, c’est juste un effet d’annonce du  patronat, une blague sauce MEDEF … c’est à qui mentira le plus !

    Et nous, on assiste à ça avec le droit de fermer notre gueule !

    Ce serait amusant si c’était un spectacle signé Dieudonné, mais là, il s’agit de la France, de notre avenir et de celui de nos enfants … un avenir hypothéqué par toute une bande d’incompétents notoires dont la seule compétence consiste à se faire élire pour profiter ensuite des ors du pouvoirs et des bienfaits de la corruption.

    La République est en danger, mais ce danger n’est pas celui annoncé par Valls, le danger est celui de l’impéritie gravissime de nos politiques qui ne se maintiennent que par le mensonge, la façade en trompe l’œil et la violence de l’arbitraire et de la censure d’Etat, dernier et ultime rempart avant l’effondrement de notre République dans le plus grand tumulte.

    Les mensonges d’Etat, les secrets d’alcôve pathétiques, les évitements, les concussions, le folklore et le cirque, tout cela ne peut mener qu’à la déliquescence et au chaos !

     


  • Une jeune personne me demande mon aide … comment pourrais-je la lui refuser ? Surtout qu’il s’agit de poésie : Le lac d’Alphonse de Lamartine.

     NB :    Voir à la fin de la chronique les poèmes cités.

    Voir aussi sur internet les nombreuses analyses plus ou moins littéraires, dont celle-ci.

     

     

    Alphonse de Lamartine (1790-1869) est considéré comme l’un des grands poètes romantiques du XIXème siècle. . (voir ici une biographie)

     

    Il s’agit d’un des poèmes les plus connus d’Alphonse de Lamartine et dont le fameux :

    « Ô temps ! Suspends ton vol, et vous, heures propices !
    Suspendez votre cours … »

    Est devenu un classique populaire comme le fut en son temps le non moins fameux épitaphe de François Villon (1431 – 1463) dans « la ballade des pendus » :

    « Frères humains qui après nous vivez

    N’ayez les cœurs contre nous endurcis … »

     

    Ce style poétique (memento mori*) peut être rapproché du culte animiste qui accorde une âme aux objets.

    *memento mori : souviens-toi que nous sommes tous mortels.

     

    Justement, le vers suivant, lui aussi célèbre et populaire,  est d’Alphonse de Lamartine :

    « Objets inanimés avez-vous donc une âme ? »  (Milly ou la terre natale)

     

    Dans ce genre poétique, le poète prend à témoin la nature, les morts ou les objets.

    Attend-t-il pour autant une réponse ?

    N’y a-t-il pas un fond d’hypocrisie à s’adresser à témoin des objets ou des êtres disparus ?

    Cette forme d’hypocrisie, d’ailleurs, est galvaudée par nos politiques qui n’hésitent pas à parler au nom de tous quand ils ne représentent qu’eux-mêmes et quelques électeurs.

    Lamartine était aussi un homme politique. (voir ici une biographie)

    Mais à la différence du politique, le poète est sincère. Certes, il use d’un stratagème mais qui ne trompe personne, on sait bien que le poète effectue un transfert de sa propre pensée vers un objet qui renforce, par l’image mentale qu’on en a, l’idée qu’il veut en donner.

    L’eau du lac est un des meilleurs vecteurs romantiques, on imagine les reflets argentés qui frisottent sur sa surface calme et les frissons qui la parcourent faisant comme des motifs vibrionnant infiniment.

    « Qu'il soit dans le zéphyr qui frémit et qui passe,
    Dans les bruits de tes bords par tes bords répétés,
    Dans l'astre au front d'argent qui blanchit ta surface
    De ses molles clartés. »

    Bien entendu, Alphonse de Lamartine s’inspire de maître Villon dont il admire l’invention poétique qui est universelle et traverse tous les âges.

    Les poètes inspirent les poètes et cela fait comme une chaîne qui défie le temps qui n’est jamais en repos.

    « Mais je demande en vain quelques moments encore,
    Le temps m'échappe et fuit … »

    « Aimons donc, aimons donc ! de l'heure fugitive,
    Hâtons-nous, jouissons !
    L'homme n'a point de port, le temps n'a point de rive ;
    Il coule, et nous passons ! »

    Yfig (1949)

    « L’eau coule s’infiltre insaisissable

    Comme s’enfuit le temps indomptable »

     

     

    Sur le poème :

    Le poète vient évoquer son amour à jamais disparu sur la rive du lac qui en fut le témoin.

    «Où tu la vis s'asseoir ! »
     « Un soir, t'en souvient-il ? »

    Le temps est le coupable de la dissolution des instants fragiles, friables de nos vies dont il efface indifféremment les plus beaux, les plus heureux comme les plus malheureux moments.

    « Temps jaloux, se peut-il que ces moments d'ivresse,
    Où l'amour à longs flots nous verse le bonheur,
    S'envolent loin de nous de la même vitesse
    Que les jours de malheur ? »

     

    Nous pensons à d’autres vers partageant ce concept :

    François Villon

    « Que sont nos amis devenus …. Le vent l’emporte … »

    Et

    Jacques Prévert (1900 – 1977)

    « Les feuilles mortes se ramassent à la pelle … »

    « Et le vent du nord les emporte
    Dans la nuit froide de l'oubli »

    « Et la mer efface sur le sable
    Les
    pas des amants désunis … »

    Le temps qui fuit, s’enfuit, nous laissant là avec pour seul souvenir de vagues images de l’aimée devient une obsession. On voudrait l’arrêter, de son vol suspendre le cours, voire le faire s’en retourner, revenir à ces instants précieux qu’on voudrait arrimer, ancrer dans l’océan des âges.

    « Eh quoi ! n'en pourrons-nous fixer au moins la trace ?
    Quoi ! passés pour jamais ! quoi ! tout entiers perdus !
    Ce temps qui les donna, ce temps qui les efface,
    Ne nous les rendra plus ! »

    « Ainsi, toujours poussés vers de nouveaux rivages,
    Dans la nuit éternelle emportés sans retour,
    Ne pourrons-nous jamais sur l'océan des âges
    Jeter l'ancre un seul jour ? »


    Dès la première strophe (ci-dessus), Lamartine donne le ton et le thème de son poème : le temps emporte tout sans jamais revenir (sans retour).

    Puis il prend le lac à témoin, l’interpelle pour qu’il se souvienne de celle qui l’accompagnait une autre fois. Il doit bien s’en souvenir puisqu’il jetait son écume sur ses pieds.

    Un soir, sur ce même lac, voguant silencieux sur ses flots harmonieux, elle lui dit :

    « Ô temps ! suspends ton vol, et vous, heures propices !
    Suspendez votre cours »

    Comme une prémonition, une anticipation de leur séparation due au temps cruel et sans pitié qui ne cesse jamais de couler …

    « Mais je demande en vain quelques moments encore,
    Le temps m'échappe et fuit »

    Reprenant alors le conseil que Pierre de Ronsard (1524-1585) donne à ses contemporains dans son « Mignonne allons voir si la rose » il nous enjoint de jouir de l’instant avant qu’il ne passe top vite, trop loin …

    « Aimons donc, aimons donc ! de l'heure fugitive,
    Hâtons-nous, jouissons !
    L'homme n'a point de port, le temps n'a point de rive ;
    Il coule, et nous passons ! »

    Enfin il termine son poème dans un élan lyrique, s’adressant vigoureusement à la nature toute entière pour lui demander des comptes et l’implorer de lui rendre les instants magiques que tout de la forêt aux grottes et des rochers aux eaux du lac a englouti. Il leur demande de reconnaître son amour.

     

    Concernant la métrique et les rythmes du poème :

    C’est un alexandrin de 16 strophes composées de  3 vers irréguliers suivis d’un vers de 6 pieds dont la structure est la suivante (avis au musiciens que ça intéresserait) :

     

    Strophe 1

    12 - 2 10        

    12 - 6  6         

    12 - 6  6         

    6                     

     

    Strophe 2

    12 - 2 10        

    12 - 6   6        

    12 - 2 10        

    6                     

     

    Strophe 3

    12 -                

    12 -                

    12 -                

    6                     

     

    Strophe 4

    12 - 2 4 6       

    12 - 6    6       

    12 - 6    6       

    6                     

     

    Strophe 5

    12 - 3   9        

    12 - 6   6        

    12 - 6   6        

    6                     

     

    Strophe 6

    12 - 2 4 2 4    

    6                     

    12 - 6   6        

    6                     

     

    Strophe 7

    12 - 6   6        

    6   - 2   4        

    12                   

    6                     

     

    Strophe 8

    12 - 6   6        

    6                     

    12 - 6 3 3       

    6                     

     

    Milieu du poème

     

     

    Strophe 9

    12 - 3 3  6      

    6   -  3  3        

    12 -  6  6        

    6  -   2  4        

     

    Strophe 10

    12 -  3  9        

    12                   

    12 -  6  6        

    6                     

     

    Strophe 11

    12 -  2  10      

    12 -  1 5 1 5   

    12 -  6   6       

    6                     

     

    Strophe 12

    12 -  4 2 2 4   

    12                   

    12 -  2 10       

    6                     

     

    Strophe 13

    12 -  2 4 2 4   

    12 -  1  11      

    12 -  6   6       

    6                     

     

    Strophe 14

    12 -  6   6       

    12 -  2 10       

    12 -  6   6       

    6                     

     

    Strophe 15

    12 -  6   6       

    12 -  6   6       

    12 -  6   6       

    6                     

     

    Strophe 16

    12 -  6   6       

    12 -  6   6       

    12 -  6   6       

    6   -  2   4       

     

     

    C’est une métrique très moderne qui ne respecte pas les règles propres à l’alexandrin (6 6)  mais s’en sert pour créer un équilibre sans cesse rompu pour donner au poème un rythme saccadé une respiration haletante et syncopée propice aux grands élans lyriques et aux stances romantiques dont Boileau vantait les vertus. Sauf que Lamartine, malgré les consignes de l’art poétique de Boileau (Les stances avec grâce apprirent à tomber, Et le vers sur le vers n'osa plus enjamber.) n’hésite pas à user, lui, des enjambements.

    Notons l’usage de quelques mots répétés (anaphore) afin d’insister sur le caractère permanent de l’action via une incantation

    « Ainsi, toujours poussés vers de nouveaux rivages… »

    « Ainsi tu te brisais sur leurs flancs déchirés,
    Ainsi le vent jetait l'écume de tes ondes… »

     

    Lamartine utilise l’imparfait, et rompt soudainement cette rémanence du passé dans un brusque présent qui le situe dans l’immédiateté par opposition au temps qui passe :

    « Regarde ! je viens seul m'asseoir sur cette pierre
    Où tu la vis s'asseoir ! »

    Puis il revient au passé pour mieux user du présent annonçant un impératif qui le place dans un dialogue entre lui et les éléments qui l’entourent et le temps qui s’échappe … dialogue dans lequel il attend des réponses et des actes …. Mais rien ne vient et il finit en demandant qu’on lui accorde, au moins (usage du ‘que’), qu’il aimait.

    On peut, cependant, se poser la question :

    Pourquoi termine-t-il son poème par  : « ils ont aimé »

    Et non : « ils se sont aimé »

    Uniquement à cause de la métrique ?

     


     

     

     

    Le lac  (les Méditations Poétiques)

     

     

    Ainsi, toujours poussés vers de nouveaux rivages,
    Dans la nuit éternelle emportés sans retour,
    Ne pourrons-nous jamais sur l'océan des âges
    Jeter l'ancre un seul jour ?

     

    Ô lac ! l'année à peine a fini sa carrière,
    Et près des flots chéris qu'elle devait revoir,
    Regarde ! je viens seul m'asseoir sur cette pierre
    Où tu la vis s'asseoir !


    Tu mugissais ainsi sous ces roches profondes,
    Ainsi tu te brisais sur leurs flancs déchirés,
    Ainsi le vent jetait l'écume de tes ondes
    Sur ses pieds adorés.


    Un soir, t'en souvient-il ? nous voguions en silence ;
    On n'entendait au loin, sur l'onde et sous les cieux,
    Que le bruit des rameurs qui frappaient en cadence
    Tes flots harmonieux.


    Tout à coup des accents inconnus à la terre
     Du rivage charmé frappèrent les échos ;
    Le flot fut attentif, et la voix qui m'est chère
    (liaison avec le vers suivant – enjambement)
    Laissa tomber ces mots :



    Ô temps ! suspends ton vol, et vous, heures propices !
    Suspendez votre cours :
    Laissez-nous savourer les rapides délices
    (liaison avec le vers suivant – enjambement)
    Des plus beaux de nos jours !



    Assez de malheureux ici-bas vous implorent,
    Coulez, coulez pour eux ;
    Prenez avec leurs jours les soins qui les dévorent ;
    Oubliez les heureux.


    Mais je demande en vain quelques moments encore,
    Le temps m'échappe et fuit ;
    Je dis à cette nuit : Sois plus lente ; et l'aurore
    (liaison avec le vers suivant – enjambement)
    Va dissiper la nuit.


    Aimons donc, aimons donc ! de l'heure fugitive,
    Hâtons-nous, jouissons !
    L'homme n'a point de port, le temps n'a point de rive ;
    Il coule, et nous passons !


    Temps jaloux, se peut-il que ces moments d'ivresse,
    Où l'amour à longs flots nous verse le bonheur,
    S'envolent loin de nous de la même vitesse 
    (liaison avec le vers suivant – enjambement)
    Que les jours de malheur ?


    Eh quoi ! n'en pourrons-nous fixer au moins la trace ?
    Quoi ! passés pour jamais ! quoi ! tout entiers perdus !
    Ce temps qui les donna, ce temps qui les efface,
    Ne nous les rendra plus !


    Éternité, néant, passé, sombres abîmes,
    Que faites-vous des jours que vous engloutissez ?
    Parlez : nous rendrez-vous ces extases sublimes
    (enjambement)
    Que vous nous ravissez ?


    Ô lac ! rochers muets ! grottes ! forêt obscure !
    Vous, que le temps épargne ou qu'il peut rajeunir,
    Gardez de cette nuit, gardez, belle nature,
    Au moins le souvenir !


    Qu'il soit dans ton repos, qu'il soit dans tes orages,
    Beau lac, et dans l'aspect de tes riants coteaux,
    Et dans ces noirs sapins, et dans ces rocs sauvages 
    (enjambement)
    Qui pendent sur tes eaux.


    Qu'il soit dans le zéphyr qui frémit et qui passe,
    Dans les bruits de tes bords par tes bords répétés,
    Dans l'astre au front d'argent qui blanchit ta surface
    (enjambement)
    De ses molles clartés.


    Que le vent qui gémit, le roseau qui soupire,
    Que les parfums légers de ton air embaumé,
    Que tout ce qu'on entend, l'on voit ou l'on respire,
    Tout dise : Ils ont aimé !

     

     

     

     

     

     

     

     

    Milly ou la terre natale (I)

    Pourquoi le prononcer ce nom de la patrie ?
    Dans son brillant exil mon cœur en a frémi ;
    Il résonne de loin dans mon âme attendrie,
    Comme les pas connus ou la voix d'un ami.

    Montagnes que voilait le brouillard de l'automne,
    Vallons que tapissait le givre du matin,
    Saules dont l'émondeur effeuillait la couronne,
    Vieilles tours que le soir dorait dans le lointain,

    Murs noircis par les ans, coteaux, sentier rapide,
    Fontaine où les pasteurs accroupis tour à tour
    Attendaient goutte à goutte une eau rare et limpide,
    Et, leur urne à la main, s'entretenaient du jour,

    Chaumière où du foyer étincelait la flamme,
    Toit que le pèlerin aimait à voir fumer,
    Objets inanimés, avez-vous donc une âme
    Qui s'attache à notre âme et la force d'aimer ?...

     


     

    • François Villon  (1431-1463)

     

    L’Épitaphe en forme de ballade

     

     

     

    Que feit Villon pour luy et ses compagnons, s’attendant estre pendu avec eulx.

     

     

     

    Frères humains, qui après nous vivez,

    N’ayez les cueurs contre nous endurciz,

    Car, si pitié de nous pouvres avez,

    Dieu en aura plustost de vous merciz.

    Vous nous voyez cy attachez cinq, six :

    Quant de la chair, que trop avons nourrie,

    Elle est pieça devorée et pourrie,

    Et nous, les os, devenons cendre et pouldre.

    De nostre mal personne ne s’en rie,

    Mais priez Dieu que tous nous vueille absouldre !

     

     

     

    Se vous clamons, frères, pas n’en devez

    Avoir desdaing, quoique fusmes occis

    Par justice. Toutesfois, vous sçavez

    Que tous les hommes n’ont pas bon sens assis ;

    Intercedez doncques, de cueur rassis,

    Envers le Filz de la Vierge Marie,

    Que sa grace ne soit pour nous tarie,

    Nous preservant de l’infernale fouldre.

    Nous sommes mors, ame ne nous harie ;

    Mais priez Dieu que tous nous vueille absouldre !

     

     

     

    La pluye nous a debuez et lavez,

    Et le soleil dessechez et noirciz ;

    Pies, corbeaulx, nous ont les yeux cavez,

    Et arrachez la barbe et les sourcilz.

    Jamais, nul temps, nous ne sommes rassis ;

    Puis cà, puis là, comme le vent varie,

    A son plaisir sans cesser nous charie,

    Plus becquetez d’oyseaulx que dez à couldre.

    Ne soyez donc de nostre confrairie,

    Mais priez Dieu que tous nous vueille absouldre !

     

     

     

                  ENVOI.

     

     

     

    Prince JESUS, qui sur tous seigneurie,

    Garde qu’Enfer n’ayt de nous la maistrie :

    A luy n’ayons que faire ne que souldre.

    Hommes, icy n’usez de mocquerie

    Mais priez Dieu que tous nous vueille absouldre !

     

     


     

    • Yfig (1949)

    A l'eau des fontaines

     

     

    Que l’eau soit libre ou en fontaine

    Qu’elle soit pure et claire qu’elle soit sombre

    Diluée dans le sang de nos veines

    Chaude et brûlante froide comme une ombre

     

    L’eau coule s’infiltre insaisissable

    Comme s’enfuit le temps indomptable

     

    Qu’elle soit l’eau qui dort aux fontaines

    Où se baignent de nues naïades

    Bouillonnant en fond de cascade

    Ou courant le ru d’une plaine

     

    L’eau coule s’infiltre insaisissable

    Comme s’enfuit le temps indomptable

     

    Giclant des antiques fontaines

    Jaillissant des pierres usées

    Rafraîchissant les plaies des peines

    Éclaboussant nos corps blessés

     

    L’eau coule s’infiltre insaisissable

    Comme s’enfuit le temps indomptable

     

    Glissant sous l’aine des fontaines

    Éructant des bouches geyser

    Ravinant les sentiers déserts

    Libre l’eau court la prétentaine

     

    Et la vie coule insaisissable

    Comme s’enfuit le temps indomptable

     

     

    Quelques explications :

     

    Naïades : Mythologie grecque. Divinité féminine inférieure qui présidait aux fleuves, aux rivières, aux fontaines et aux sources. èNymphe. | Les naïades étaient douées du don de prophétie.

     

    L’aine : Partie du corps entre le haut de la cuisse et le bas-ventre.

     

    Prétentaine : Courir la prétentaine :faire sans cesse des escapades, vagabonder çà et là.

     


     

     

    Mignonne, allons voir si la rose

    A Cassandre

    Mignonne, allons voir si la rose
    Qui ce matin avoit desclose
    Sa robe de pourpre au Soleil,
    A point perdu ceste vesprée
    Les plis de sa robe pourprée,
    Et son teint au vostre pareil.

    Las ! voyez comme en peu d'espace,
    Mignonne, elle a dessus la place
    Las ! las ses beautez laissé cheoir !
    Ô vrayment marastre Nature,
    Puis qu'une telle fleur ne dure
    Que du matin jusques au soir !

    Donc, si vous me croyez, mignonne,
    Tandis que vostre âge fleuronne
    En sa plus verte nouveauté,
    Cueillez, cueillez vostre jeunesse :
    Comme à ceste fleur la vieillesse
    Fera ternir vostre beauté.

     

  • Lettre ouverte aux socialistes ... et à tous les autres !

    Camarades ... camarades ... et ... euh ... camarades,

    ça va les gars ?

    Vous comprenez, maintenant, pourquoi je vous ai quitté en 1984 ?

    Certes, ça fait 30 ans, il vous fallait bien ça pour comprendre ce que moi j'ai compris en 3 ans de militantisme.

    Il m'a suffi de 3 'dîners républicains' (1 à Paris, 1 à Mondeville et 1 à Houllegate) pour voir l'inéluctable.

    Quand on utilise un appareil pour ses intérêts personnels, il est évident que le couillon-cocu militant de base ne sert qu'à justifier les ambitions des meneurs qui en font un business rémunérateur. L'intérêt commun est un concept ignoré entre 2 campagnes. Parce que pendant la campagne, bien entendu, l'hypocrisie tient lieu de programme.

    Mais désormais, vous l'avez compris, vous le savez.

     

    EH ! OH vous autres, à l'UMP, au FN, à EELV, à B&B (Borloo Bayrou) et autres officines ... ne vous marrez pas trop, vous êtes dans le même bateau ; quoique vous en disiez, quoique vous en pensiez, nous sommes tous cocus et pis c'est tout !

  • Les poils de ... Julie Gayet ... à poil !

     

    Une petite chanson pour redonner de la vigueur à la France !

     


  • 11 janvier 2014 : Encore un immense moment de télé à mettre au crédit de Laurent Ruquier (poils au niais) ! Valérie et Julie à poil (au fion) sous la brise du bord de mer !

     

     

    Hier soir on peut dire que Lolo s’est décarcassé :

    J’ai pris l’émission en cours parce que j’avais mieux à faire.

    Mais je voulais entendre ce que Denis Payre pouvait bien avoir à nous raconter.

    Faut dire que moi, BO*, je m’en suis servi professionnellement.

    *Business Objects, c’est un outil d’interrogation de bases de données relationnelles (SGBDR) et tout particulièrement ORACLE dont j’étais un « spécialiste » ; je ne voudrais pas passer pour arrogant, mais j’étais pas mauvais dans mon domaine, à la fois fonctionnel et technique.

    Mais assez parlé de moi, revenons à nos oignons …

    BO, donc, permet de définir entre informaticien et utilisateurs néophytes des « univers », c’est-à-dire des rassemblements de données restructurées par définition fonctionnelle.

    Exemple, vous avez des tables dans lesquelles vous gérez le personnel, les paies, les charges sociales, les stocks de matières premières et une autre pour les matières finies, une table des taux de TVA, une autre pour le PCG (Plan Comptable Général) … etc …

    Bon !

    Vous, ce qui vous intéresse c’est de savoir combien vous avez servis de salaires et à qui dans une année.

    Avec BO, l’informaticien maison va définir un univers que vous allez appeler « déclarations fiscales » et dans lequel vous allez « linker » (relier) les données du personnel et les données des salaires avec des agrégats (sommes sous-totaux et total) et  le chef comptable pourra à tout moment savoir quelle est la masse salariale de l’entreprise à l’instant ‘T’.

    Par contre, si le comptable veux savoir combien et quel employé a piqué des trucs dans le stock, faut que l’informaticien crée un autre univers qu’on nommera « pillage saccage et carambouille » !

    Faut aussi dire qu’il suffit d’un grain de couscous pour que rien ne marche car il faut mettre en place tout un tas d’autorisations et de paramètres fragiles et même précaires …. Bref, une véritable usine à gaz

    Vous avez compris ?

    Non ? Ben … je m’en fous !

     

    Donc ! Et j’en reviens au thème de ma chronique, je voulais savoir qu’elle usine à gaz était en train de nous concocter le sieur Payre avec son néo parti … ce ne fut pas long à comprendre …. Il souhaite gérer la France comme il gère son patrimoine, i.e. s’en foutre plein les fouilles après avoir changer les « règles du jeu » (nom d’un autre logiciel usine à gaz).

    Putain, je m’éclate à écrire cette chronique qui nique !!!

    Bon ! Je me suis remis à mes occupations tout en gardant une oreille inattentive à la télé descendue en sourdine comme un rafale descend en piqué avant de se planter ! (1 milliard quand même pour que Dassaut puisse acheter ses électeurs aux prochaines municipales !).

     

    Tout d’un coup …. Subitement … de façon tout à fait inattendue (pour moi), qui c’est t’y qui vient faire son numéro … ? …. Suspense …. Insoutenable …

    Eh oui !Nicolas Bedos !  L’incontournable pitre télévisuel dont le leitmotiv est : « toutes des putes » !

    Il a découpé une petite moustache  à la Hitler dans la touffe d’une pute et dans la toison d’une autre (plus abondante) il a découpé une barbichette qui part d’une oreille pour rejoindre l’autre en passant sous le menton !

    Ruquier s’effface et l’ingé son et lumière met Bedos dans le rond.

    Et voilà que Bedos se lance à cause perdue d’avance dans un plagiat souffreteux et mâchouillé du triste sir Dieudonné.

    Profitant de son statut de ‘protégé pistonné  parrainé caparaçonné’ par LA famille, il nous la joue antisémite primaire avec moult péroraisons et divers jeux foireux de mots pourris le tout dans une sauce lexicologique digne d’un potache en goguette à l’île de la Villette un soir de violettes ….

    Ça va si vite qu’on n’a même pas le temps de noter …. Heureusement !

    Ruquier fait semblant de se marrer, d’être choqué, d’être surpris, d’être interloqué, d’être complice, de se démarquer …. Tout y passe devant des invités éberlués, incrédules et stupéfaits qui affichent un sourire jaune et gêné.

    Ce petit numéro relève du pastiche d’un élève de sixième qui n’aurait pas appris ses leçons et voudrait faire semblant d’en faire exprès d’être inculte.

    Du grand Bedos …. Enfin … grand comme un benêt !

    Et il n’ose même pas terminer son œuvre par un salut nazi !

    Jamais la phrase du Cid écrite par Corneille (pas le chanteur anémié) n’a trouvé autant de justification : « À faire le con sans danger on fait un flop sans gloire ! »

    Content de lui le petit Bedos … mais pas autant que Ruquier qui n’a pas eu le courage d’inviter l’original et s’est contenté de ce pâle ersatz qui ne risque pas de fâcher qui que ce soit ! Pathétique.

     

    J’étais là, le cul sur mon fauteuil à me demander comment pareille pantomime pouvait bien être diffusée sur une chaîne publique ? Le regard vide plongé dans l’insondable profondeur de la connerie rémanente d’un spectacle affligeant ….quand Ruquier a décidé de porter l’estocade fatale, le coup du lapin derrière les étiquettes !

    Pour mieux nous désoler, il a invité Rachel, auteure d’une autobiographie éponyme.

    Elle va se poser dans le fauteuil et là, nouvelle stupéfaction, elle parle « petit nègre » !

    Au début, je me dis que c’est encore un gag, l’autre là … dont j’ai oublié le nom et qui nous fait des sketch parfois réussi dans des déguisements pas possibles …. Mais à mieux y regarder, après la surprise et le doute, il faut s’y résoudre, c’est du sérieux, du lourd … la vie d’une africaine malheureuse qui est devenue une grande vedette de je ne sais quoi et qui rafle tous les prix et qui a écrit (comment ???? ça restera à jamais un mystère !) le récit passionnant (surtout pour elle) de sa vie dissolue et claudicante entre Charybde et Scylla … ou, si vous préféré, entre deux hoquets !

    Voilà !

    C’était un samedi ordinaire à la télé en France.

    Je ne pouvais pas laisser ça sans perdre un peu de mon précieux temps à en faire une note.

    Pauvre France. Pauvres français …. On nous impose des nuls et on nous prive des bons !

     

  • Julie Gayet (à poil) et Hollande s'envoyaient en l'air dans un appart prêté par le gang Corse de la "brise de mer" ... poils à ta mère !

    C'est pas moi qui le dit, c'est Mediapart ... poil à gratter !



    Va-t-il  répondre aux questions sur J. Gayet lors de sa prochaine conf de presse ?

    je pense qu'il s'est déjà bien assez étendu sur le sujet ... il paraît qu'elle est enceinte !

  • Sondage exclusif Yfig : 100 % des français pensent que les affaires de cul de Hollande sont plus importantes que les affaires glauques de Valls et Dieudonné !

    Un récent sondage d'il y a 5 minutes auprès d'un panel* d'électeur et électrice établit que les français, à 100% veulent tout savoir des affaires de cul de Hollande et s'en foutent de Valls et Dieudonné qui ne donnent pas une bonne image du bonheur que Hollande avait promis !

     

    *le panel est constitué de moi et de ma femme.

  • Annie ma soeur Annie, la vois-tu bien venir la grosse, la TRES GROSSE quenelle ? ... 2 poids 2 mesures ça ne peut plus durer ... juif, musulman, protestant, catholique, agnostique, athée, boukistanais tous INTERDITS ... restera quoi ?

     

     

    SOS Racisme, La LICRA, C. Boutin, Opus Dei, Le CRIF et tous les fadas obsédés et paranos qui se croient harcelés par les ectoplasmes éthérés ne manqueront pas d’instruire le Conseil d’Etat dès la moindre incartade des innombrables déficients mentaux qui défèquent sur la toile.

    Si ça s’trouve, je serais la première victime de cette chasse au mot de trop, au ‘topic’ de travers, au jeu rhétorique ambigu … parce que le but de tous ces tarés c’est de faire chier le monde pour compenser leur misère intellectuelle, leur héritage et déshérence culturelle.

     

    Tout le monde va se précipiter comme un seul homme sur le Conseil d’Etat dans l’espoir de bloquer les autres.

     

    Blague à part …. Franchement, ça craint !

    Un mec, Stirn fils d’Olivier Stirn l’homme à la tête à claques ….  Surnommé par le canard enchaîné « l’andouille de Vire » … ou, par ses pairs « la girouette » … le fils, donc, de cet excellent serviteur est à son tour fier et honoré de servir en qualité de juge des référés du C. E. et d’interdire un spectacle antisémite.

    Shakespeare nous dirait : « il y a quelque chose de pourri au royaume de France ».

    Oui, royaume quand Hollande, après tant d’autres, se comporte en monarque absolu et hystérique pornographe à l’affût de la petite nénette à sauter près de chez sa maîtresse … ça sent la porte dérobée, les caves, les tunnels secrets (connus de tous), les grands manteaux et les casques de moto …. C’est pas du Zévaco, mais les fossés … ou plutôt la fosse est là !

    Non content de vivre une aventure extra ... euh ... concubine, le monarque s'offusque qu'on lui demande des comptes, qu'on ose l'interroger sur ses frasques .... mais dans quel France sommes-nous ?

    Heureusement que Closer fille de Mandadori tenu par Berlusconi nous a instruit de ces débordements priapiques !


    Dieudonné, le bouffon de la République joue son rôle avec zèle et tente par tous les moyens de rentabiliser son incroyable et imméritée notoriété qu’il doit toute entière aux calculs emberlificotés d’un ministre de l’intérieur qui se projette déjà aux plus hautes fonctions de ladite République ….

    Vous comprenez, maintenant, pourquoi dans les livres d’histoires contemporains il n’est plus questions de relater la vie dissolue des reines, des rois, des courtisans et autres calotins de service … faudrait pas que nos chers bambins puissent faire le rapprochement !

    Que notre France est blafarde !

    Que c’est triste toute cette vermine qui nous gouverne … nous ingouverne, plutôt, c’est effroyable, tout est pourri au royaume de France quand on pense aux Copé et autres Fillon ou Sarkozy qui se présentent comme alternative … ou le clan Le Pen … pas siciliens mais presque !

    Allez, au lit … mieux vaut garder un peu de force pour dormir !

     

    Kenavo ar noz vad



  • #Closer est un satellite de #MONDADORI_MAGAZINES_FRANCE dont le propriétaire est #silvioberlusconi ... copain de #sarkozy !

    est un satellite de

    dont le propriétaire est

    ...

    copain de

    !

     

    Mandadori Group

     

     

    Me trompe-je ???