Quand la politique se perd dans les limbes de la fatuité du show bizz de la variété drolatique, cela donne une émission aux impressions de déjà vu pour ne pas dire, Ô euphémisme douçâtre, de rabâché !
C’est à qui sera le plus clown.
Donc, nous voilà face à face à l’écran qui débite ses images et ses sons.
Le to flop ….. un vrai flop.
Et voici Henri Guaino qui s’assied dans le petit fauteuil qui en a vu d’autres (des culs).
Et là ! Vlan, c’est l’hallali ! Taïaut sur le bourrin, tous contre un et une belle unicité de pensée contre le malvenu.
Bon, à la décharge des assaillants, il faut reconnaître que la rhétorique du sieur Guaino laisse fort à désirer.
En effet, celui-ci réclame le droit de juger le juge en tant qu’homme et non en tant que juge représentant la Justice (injuste par destination). Ce à quoi les autres rétorquent à juste titre que si cette philosophie s’applique au juge il faut qu’elle puisse aussi s’appliquer au quidam nommé Sarko alors que Riton associe Nicolas à l’État et réclame à ce titre l’impunité de l’ancien président (poils aux flancs).
On se retrouve en pleine casuistique, le dilemme tourne au sophisme jésuitique et hypocrite (pardon François, mais je ne suis qu’un humble observateur).
Et le débat de tourner en rond, de se mordre la queue, de s’effilocher comme une vieille brebis après l’assaut du bouc.
C’est à cet instant exactement que Riri Bohringer se lance dans une palabre verbeuse et parfaitement démagogo sur le manichéisme populo qui voudrait que tous les riches soient méchants et tous les pauvres gentils.
Moi, je peux vous dire qu’il n’en n’est rien ! Je connais des pauvres très méchants.
Sur les riches je ne me prononcerai pas …… je n’en côtoie point.
Riton Guaino se casse et l’ambiance change instantanément du tout au tout. Les couteaux sont rentrés dans leurs étuis et les sourires renaissent sur les visages précédemment crispés.
Une bonne pub pour le film du siècle qui réunit une actrice merveilleuse et un merveilleux acteur dans une comédie prolixe et prosélyte dont le thème est la profondeur infinie du néant.
Les éloges fumeuses pleuvent plus dru que la pluie sur les toits d’Afrique à la saison éponyme.
Ah ! Qu’ils sont divins, qu’ils sont beaux et infiniment admirables …… et cot cot cot !!!
AH ! Les filles et fils à papa ….. quels enfants gâteux intimement persuadés d’être les dépositaires d’un talent personnel alors qu’ils ne doivent d’être mis en avant que sur le nom de leurs parents qui eux-mêmes furent de gentils gosses de leurs papas mamans !
C’est au tour de Riri et de sa fifille de poser leurs postérieurs dans les petits canapés étroits comme l’esprit des VIP qui les occupent.
Derechef le chœur des belles louanges idylliques se fait caressant. Qu’ils sont beaux, divins et admirables et ……. Cot cot cot …. !!!
Le père et la fille …. Dites, la fille, elle ne serait pas un brin anorexique ? Vous avez-vu ce faciès émincé, ses traits tirés et fatigués …. Elle fait la grève de la faim ou quoi ? Remarquez, le père n’est pas beaucoup mieux ! Ils doivent suivre un régime maigre.
Voilà ! c’est tout, il est temps d’aller se coucher …. Avec cette impression de déjà vu ….. doux euphémisme pour ne pas dire rabâché !!!!