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Honfleur

  • Honfleur berceau de l’impressionnisme, la véritable histoire de la ferme Saint Siméon (ou comment prendre les enfants du bondieu pour des connards gâteux)

     

     

     


    Au début du XIXe siècle les peintres découvrent Honfleur. Les Anglais souvent ouvrent la voie, Turner, Copley Fielding et ses frères : Theodore, Thales, Newton. John Gendall, Richard-Parkes Bonington; c'est l'étude de la lumière et l'avènement d'une peinture nouvelle. Théodore Géricault et Eugène Delacroix vont en Angleterre, Honfleur lieu d'embarquement séduit. > le Paysage, les aquarellistes anglais. (Ill) Turner Honfleur vers 1832 Tate Gallery.

    Paul Huet rencontre Bonington et Eugène Isabey. Georges Michel est déjà dans la région ainsi que Isabey dont certaines toiles de Honfleur sont présentées au Salon dés 1827. Camille Corot voyage en Normandie à partir de 1822, avec Gabrièle Smargiassi (1798-1882) en 1830 ; Il peint la ferme Toutain à Honfleur en 1841. Charles Mozin découvre Trouville. Théodore Rousseau peintre majeur de l'école de Barbizon travaille en Normandie en 1832. Jean-Auguste Gagnery (1778-X) peint L'arrivée d'une voiture des messageries à Honfleur, 1832. Hst 67x60 détail. Dépôt du Musée de la Chartreuse de Douai. Musée Eugène Boudin. Ci-dessus : Smargiassi, Honfleur, vue de la côte de Grâce. Hst 38x46. MEB.

    Eugène Boudin, du Havre franchit souvent l'estuaire pour s'installer chez la mère Toutain à la ferme Saint-Siméon où il entraîne ses amis. Se retrouvent alors les peintres : Millet, Français, Achard, Jongkind, Monet, Hamelin, Courbet ... liste ci-dessous. De 1850 à 1870 vont se succéder les meilleurs artistes paysagistes et marinistes du temps.

    Aucun document ne nous montre l'établissement de la Ferme Toutain ; des tableaux et pastels de Boudin nous dépeignent l'environnement et les bâtiments annexes. Des tableaux également de Besnus, Bazille, Cals, Corot, Daubigny, Dubourg et Monet témoignent de l'endroit. C'est en 1825 que Pierre-Louis Toutain ouvre une auberge : la Ferme Toutain. A l'origine lointaine de la propriété, on trouve une léproserie, puis une chapelle entretenue par les Capucins et dédiée à Saint-Siméon. En 1848 Pierre-Louis épouse Catherine-Virginie qui donne une âme à l'auberge mais qui apporte aussi ses talents de cuisinière, on parle encore de ses maquereaux à l'oseille. Les chambres des locataires sont décorées à la craie, au charbon, à la mine de plomb, de portraits, caricatures, paysages ou poésies, le tout exécuté selon l'humeur. On y remarque selon le chroniqueur Alfred Delvau (le Figaro) : « un bon portrait de Melle Toutain fait par Armand Gautier ; une idylle de Stephen Baron ; de petits paysages d'Achard ; une marine de Français ; des poules de Besnus ; un matelot de Sainte-Marie ; le portrait en pied de Rose, la bonne, dans l'exercice de ses fonctions, par Charpentier et peut-être un peu trop de croquis peints ou dessinés de Rozier ». C'est E. Boudin qui nous raconte comment la mère Toutain a fait disparaître un morceau du jugement dernier de Michel-Ange, que Ménard et Baron avaient reproduit en écorché. « C'était horrible ! le fils Toutain, un colosse, y est mort dans une crise de delirium tremens, affolé par ces bonshommes écorchés et pantelants » (lettre à Jehan Soudan / Directeur du Petit Normand).

    Peintres, poètes et musiciens se succèdent. Ce sont souvent de joyeuses rencontres. Eugène Boudin en 1859 : « 18 juin. Retour de Honfleur avec Courbet. Passé une soirée fantastique chez de Dreuil avec Courbet, Schanne : c'étais quelque chose de monstrueux comme bruit. Les cerveaux échauffés tournaient ; la raison vacillait. Courbet nous a fait sa profession de foi d'une façon peu lucide bien entendu. Ça été quelquefois fois beau. On a chanté, crié, tapagé si bien que le jour nous a trouvés le verre en main. Nous sommes revenus en faisant du bruit par les rues, ce qui est peu digne, puis nous nous sommes couchés dans le lit de mes pauvres bonnes gens. Ce matin nous avions la tête lourde, ce qui ne nous a pas empêchés d'admirer de belles choses, si bien que j'ai résolu d'aller me fixer là cet été si je puis. Courbet m'a déjà un peu affranchi de la timidité, j'essaierai de larges peintures, des choses grandes et plus cherchées comme ton. Enfin, nous entrons en plein dans l'art. Courage donc » in G. Jean-Aubry - 1977 - pg. 30.

    Grâce à Monet, l'auberge reçoit la visite de Frédéric Bazille, Antoine Guillemet, Henri-Charles Guérard et son épouse le peintre impressionniste Eva Gonzalés unique élève de Manet.

    Les Frères Goncourt séjournent à l'auberge ainsi que le Père Martin ils font la liaison avec les peintres de Barbizon.

    En 1862 Jongkind fréquente Honfleur et la ferme Saint-Siméon, il s'y remet à peindre encouragé par Isabey, soutenu par Cals et par Madame Fesser. Ses oeuvres ayant pour sujet Honfleur datent pour la plupart des années 1862 à 1863, les autres plus tardives seront composées de mémoire ou d'après des croquis et aquarelles.

    Claude Monet (alors âgé de 22ans), Eugène Boudin et Johan Barthold Jongkind, qui travaillent ensemble sur la côte, commencent à réaliser en extérieur le tableau dans son intégralité. Boudin peint de façon quasi scientifique, prenant note lors de ses études, de détails tels que la direction du vent (comme le rapporte Charles Baudelaire dans son compte rendu du Salon de 1859). Monet est fortement impressionné par les oeuvres de ses aînés. Larousse. > les oeuvres comparées du Salon de 1865.

    Eugène Boudin utilisait également la photographie pour ses études : « vous aurez mis à profit les jolies études dont Lemarcis m'a parlé et qui ont été produites pendant votre séjour à Honfleur. Vous avez fait des photographies, dites-vous, cela doit être d'un grand profit surtout pour les groupes de figures ». (Berthoud à Boudin, 1er décembre1854) G. Jean-Aubry notes in catalogue de l'exposition E.B. 1992 - Biographie par L Manoeuvre.

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    Emile Renouf peint "orage à Vasouy" et "souper au bord de la Seine" (ill).

    Le jeune honfleurais Adolphe Marais (ill) rencontre les pensionnaires de la ferme Saint-Siméon, Daubigny lui donne des conseils. Il admire particulièrement Corot. Troyon lui inspire de grandes toiles.

    Cals fréquente assidûment les dernières rencontres de la ferme Saint-Siméon. Il y apporte, plus que tout autre, cette vision sincère que louait Edmond About qui le rapprochait de la tradition des frères Le Nain. Revenu à Honfleur en 1872 pour y vivre dans la sérénité jusqu'à sa mort, Cals peint en 1879 la ferme Saint-Siméon directement sur le motif. Alain Tapié pg 40.

    Une fois la célébrité de la ferme St Siméon établie, le propriétaire reprend son bien, rompt le bail et chasse les Toutain afin de récupérer à son propre compte la réputation établie par les Toutain.

    En 1865 la ferme est mise en vente par son propriétaire Monsieur de Varin ; en 1870 Monsieur Chasle déjà propriétaire du Cheval Blanc à Honfleur reprend l'affaire et donne congé à Catherine-Virginie Morin, épouse Toutain, tout en l'autorisant à emporter les tableaux laissés en gages par certains des pensionnaires impécunieux. Il en est fini de la pension à quarante francs par mois, nourri et couché. Monsieur Chasle fera des travaux considérables : remplacement du toit de chaume par un toit d'ardoises, construction d'un pavillon face à la mer, d'allées et de jardins... La fermeture de l'auberge et l'absence de la bonne mère Toutain disperse la colonie d'artistes qui se dirige vers Deauville, Trouville, Dieppe ou Étretat. Un temps éclipsé par Honfleur, Dieppe va ressaisir, au début des années 1880, le flambeau de la nouvelle peinture .../. non seulement les Français y côtoient comme sous la Restauration leurs confrères Anglais, mais les peintres « révolutionnaires » y font excellent ménage avec les peintres « mondains » : Pissaro, Renoir, Monet, Thaulow, Gauguin, Boldini, Whistler, Helleu, Sickert ... J-S. Klein. Si c'est la fin de la fabuleuse histoire de la ferme Saint-Siméon,

    Aujourd’hui, les clients prestigieux arrivent à la ferme St Siméon en hélicoptère et le prix d’une chambre voisine les mille euros la nuit.

    Bien entendu, on connaît la ferme St Siméon dans le monde entier.

  • Le vernissage est le mercredi 26 sept à 18h30 dans les grands greniers à sel de Honfleur (suivre la flèche !!!)

    Le vernissage est le mercredi 26 sept à 18h30 dans les grands greniers à sel de Honfleur (suivre la flèche !!!)


    buffet et remise des prix

     

    en présence de monsieur le maire et d'un certain nombre de ses adjoint(e)s.

     

    à l'heure où nous mettons sous presse, il ne nous est pas encore permis d'affirmer que monsieur le président de toutes les françaises, de tous les français et bientôt de tous les iraniennes et iraniens sera présent au petit raout auquel assisteront deux ou trois mille personnes.

    toutefois, une rumeur persistante et rémanante, laisse à croire que Nicolas, Cécilia et les enfants et petits enfants de jacques martin seront là !!!

    Madame ségolène royale est attendue pour le champagne d'ardennes et les petits fours (non, je ne me permettrais pas ! ) de brest.

    le buffet sera dressé comme on érigeait (à la belle époque)  des statues  à la gloire de notre bon maréchal (qui est aujourd'hui remplacé avec panache par le non moins reluisant sarko petit père de la nation et garant de la qualité AOC de notre vin d'espinasse !!!!!) ... i.e. qu'il sera couvert d'ortolans et de pied de biches.

    le vin sera versé en abondance contre la modique somme de cinquante euros que vous voudrez bien me remettre discrétement et sans vous faire remarquer à l'entrée du raout.

     les handicapés et autres aveugles sont les bienvenus mais sont priés de garder le silence pour ne pas vexer leurs frères muets. 

     Les noceurs, bringueurs et autres parasites de cérémonies (tels que les ******* et les  ******) seront reconduit illico presto jusqu'à la sortie de honfleur par le corps d'élites de la gendarmerie locale qui en outre verbalisera et ponctionnera un petit billet ou deux !

     

    voilà !

    si j'ai oublié quelque chose ..... ça me reviendra !

    si vous avez des questions, n'hésitez pas, mettez votre mouchoir pardessus ou impair gagne et manque si vous préférez !

     

     

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    bienvenue à tou(te)s

     

    vive la france, le président (poils aux dents), la présidente (poils à la langue), leurs enfants (naturels ou synthétiques), leurs chiens chats et autres batraciens à queue rase sans oublier les petits poissons rouges du bocal et l'araignée qui va avec .....et vive le fromage de chèvre au bon lait de chikoungougnia (qu'on trait avec des mouffles). 

  • mon tout dernier tableau "step by step"

    Salut les attardés du bulbe !

     

    je vais vous réveiller, moi !!!

     

    vous pouvez cliquer sur la photo pour l'agrandir. 

     

    étape 1 :  on prépare les fonds (de la toile, pas de la dive bouteille) !

     

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     étape2 :  on peint sur le carreau (la vitre nigauds que vous êtes !!)

     

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     étape 3 : on donne l'illusion d'une vitre et on commence à peindre ce qu'on voit par la fenêtre :

     

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     étape 4 :  on peint tout ce qu'on voit par la fenêtre :

     

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     dernière étape, on finit le bâteau :

     

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     Elle est pas belle la vie ????????

     

    Quelques statistiques :

     

    3 mois de réflexion intense avant de trouver l'idée du tableau

    1 mois pour rassembler les éléments qui serviront à la réalisation

    1 mois de peinture pour réaliser ce chef d'oeuvre immortel !!!!!

     

     

     

     

  • Histoire d'eau

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    Saint Malo

     

     

    Dans une rue étranglée du port de Saint-Malo

    Derrière une porte à deux énormes vantaux

    Dans ce bar clandestin aux volets à huis-clos

    Il n’y a pas de place pour les simples badauds

     

     

    Ce soir, tout ce que le port compte de canailles

    Se retrouve là pour de gigantesques ripailles

    Dans d’épaisses volutes de grasse fumée

    On ne distingue rien que le bout de son nez

     

     

    Tonitruants tempêtant vociférant

    Ventripotents claudicants ou même rampants

    S’entremêlent marins corsaires racailles

    Buvant rotant pissant dans une belle pagaille

     

     

    Dans la nuit froide les rues sont noires sans éclairage

    Embusqués sous un porche attendent les enrôleurs

    Que sortent les pochards soûlards et coprophages

    Pour les traîner sitôt à bord des voyageurs

     

     

    A quai les grands vaisseaux se remplissent de vivres

    De frets de  boissons et de matelots ivres

    Enrôlés volontaires pour une longue course

    Guidés par la Polaire et aussi la Grande Ourse