Un certain jour du mois de mai 2017, les Le Pen prirent légalement le pouvoir en France. Aux élections présidentielles, Marine, la madone fut élue par 65% des français qui n’avaient pas vu venir le piège qui se referma sur eux. La preuve, aux élections législatives qui suivirent ce plébiscite, 72% des députés FN siégèrent à l’Assemblée.
Oh ! Ne croyez pas que le FN fit un coup d’État ou une quelconque manœuvre pour déposséder le peuple de ses pouvoirs … que nenni, les nouveaux maîtres se contentèrent tout simplement d’appliquer la belle et joyeuse démocratie qu’avaient mise en place leurs prédécesseurs. Seulement voilà, ils poussèrent un peu plus loin le système totalitaire qui préexistait.
Pourtant, de nombreux signes auraient dû alarmer les français.
Il y a longtemps, les français s’étaient clairement prononcé conte l’Union Européenne dans la forme qui leur était imposée. Un certain Sarkozy passa outre le referendum et fit voter positivement les députés de droite comme de gauche contre l’avis du peuple.
Après cette entorse à la démocratie, les choses s’accélérèrent progressivement.
Les élus, pensant renforcer leurs pouvoirs se mirent en tête de décider seuls, sans consultation afin d’éviter les déboires d’un refus. Ils y prirent goût car cela leur permettait de prendre toutes les décisions qui favorisaient leur assise et donnaient des avantages et des privilèges exorbitants à leur famille et amis.
Untel décida de la construction d’un barrage, tel autre de la construction d’un aéroport ou de la vente aux chinois d’un aéroport … les décisions sensées asseoir définitivement leurs prérogatives et assurer leur avenir contre vents et marées se multiplièrent à l’infini.
Dans un certain nombre de villes françaises on pu admirer l’élection de certains élus à 100%. Bien entendu ce n’était qu’un leurre lié au trucage du comptage des voix qui ne tenait aucun compte des abstentions ou des votes nuls. Mais ces belles unanimités d’apparat donnèrent des ailes aux dits élus qui prirent toutes les décisions sans même en référer à leur conseil municipal …
Les exactions des quelques élus FN qu’on pouvait alors compter sur les doigts d’une main, auraient du alerter les politiques de métier. Mais dans l’allégresse du moment qui flattait l’égotisme des élus de tous bords et de la majorité en particulier empêcha les uns et les autres de voir ce qui allait arriver.
Une fois au pouvoir, les élus FN, sous la férule des Le Pen, reproduisirent les méthodes totalitaires de leurs prédécesseurs, taillant dans les droits des individus, passant des contrats de complaisance avec les grands groupes qui s’approprièrent les territoires, expulsèrent de leurs terres les agriculteurs et les propriétaires pour accaparer les ressources et les matières.
Les bibliothèques furent fermées, les cinémas ne diffusaient plus que des documentaires propagandistes à la gloire du FN et de ses prises illégales de décisions, les codes furent réformés et très simplifiés puisque les parties devinrent les juges, les prisons se remplirent et les monuments historiques dépouillés de leurs biens meubles furent promptement transformés en prisons insalubres où mouraient chaque jour plusieurs centaines de prisonniers politiques ou allogènes.
Les visas furent supprimés, les étrangers expulsés manu militari, les frontières se refermèrent après que la France ait quitté l’Union Européenne et changé l’euro par le bon vieux franc qui s’effondra sur les marchés internationaux. Seuls les membres officiels du FN purent encore rouler en voiture grâce à l’extraction du pétrole de schiste décidée sans la moindre concertation par Marine en personne …
Le chaos s’établit pour longtemps en France, France qui désormais était scindé entre le nord et le sud. Le sud n’était plus qu’un huitième de la France. C’est là que le gouvernement avait pris place dans la bonne ville de Marseille, expurgée de tous ses étrangers.
Le nord, dont les biens et les ressources étaient toutes détenues par la famille et les amis Le Pen, était devenu le centre de production des éléments essentiels à la vie bonasse des clans FN.
Vous vous marrez ?
Vous vous dites : « quel con ce Yfig, c’est pas possible son scénario, la constitution nous protège, la diversité des partis politiques implique la concertation, la consultation, la négociation … »
Eh bien détrompez-vous, tout est tel que je viens de le décrire. Réfléchissez bien et vous verrez que j’ai raison, les gardes fous sont tombés les uns après les autres sous les coups des patrons et des financiers qui croyaient devenir à terme les seuls bénéficiaires de la disparition de la démocratie.
Les grandes surfaces se multiplient et s’implantent sans le moindre problème dans des communes ne comptant pas suffisamment de clients pour en assurer la pérennité. C’est la concurrence à outrance, c’est à celui qui tuera l’autre sans que les élus qui accordent des permis de construire s’inquiètent des conséquences de leurs actes … et c’est ainsi dans tous les domaines, les magouilles se multiplient à l’approche de la mort de leurs privilèges. Qu’importe demain si aujourd’hui je peux en profiter ….
Ce qu’ils n’ont pas anticipé c’est que les marges de manœuvres qu’ils se sont forgées vont se retourner contre eux sans qu’ils puissent s’y opposer. La destruction systématique de la démocratie va certes nous tuer définitivement, mais ils n’y échapperont pas et seront les tous premiers atteints lors de l’heure de la revanche !
Nos heures sont comptées, celles des élus actuels aussi. Au lieu de mettre en place les mesures institutionnelles et constitutionnelles qui pourraient nous préserver du totalitarisme, ils nous enfoncent dans l’anti démocratisme apocalyptique s’y complaisent et, même, s’en félicitent.
J’espère me tromper et je vous souhaite de bonnes fêtes de fin d’année …