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Cuisine européenne - Page 2

  • Je vous invite cordialement à venir partager mes paranoïas.

     

     

    Oui, car il ne vous a pas échappé que je suis en train de développer une terrible paranoïa à l’encontre de nos bons amis américains que je soupçonne de vouloir faire de l’Europe leur proie afin de s’en repaître dans le but de maintenir leur train de vie bien au dessus de leurs moyens.

    D’ailleurs, j’ai oublié de vous parler de leur principal instrument de ressources qu’on appelle : « planche à billets ».

    Je soupçonne, par ailleurs, la CIA, avec l’aide de la NSA et de lobbyistes introduits auprès des têtes d’obus de notre armée de bras cassés de noyauter notre armée afin de la démobiliser et de la remonter contre notre gouvernement sous de fallacieux arguments tels que le budget des armées.

    Car enfin, merde, faut pas nous prendre pour de la bleusaille vierge de fourragère, le budget de l’armée ne sert qu’à entretenir des merdes inutiles telles le porte-avion Charles de Gaulle qui navigue un mois par an et les mirages de monsieur Dassault qui ne volent que sur la moitié d’une aile et qu’il a pompeusement appelé « rafales »!

    Supprimons les 5 milliards annuels alloués à ces 2 « black holes » et le budget ne s’en portera que mieux.

    Dites ! ?

    Vous avez vu ?

    Les chefs d’armée on menacé l’Élysées de démissionner si on ne leur donnait pas leur budget « gâchis » !

    Et apparemment, ça marche !

    Le président capitaine courageux de pédalo dans l’eau a promis de ne pas toucher au budget de l’armée mais a exigé en retour que les chefs restent et qu’ils s’engagent à ne pas détruire le palais de l’Élysées ni l’appart rue du Cirque à coup de scuds à têtes nucléaires !

    On a beau dire, ça fait du bien de se sentir gouverné (c’est prévoir) !

    C’est vrai, quoi, le président est aussi le chef des armées, mais si les autres chefs s’en vont, il ne va tout de même pas piloter les avions, le porte avions et les tanks !

    Faut être raisonnable nom de dieu de bordel de merde !

     

    Dans la série budgets et pendant que j’y pense, il y a un petit truc que je voulais partager avec vous …

    L’Union Européenne exige que nous fassions l’économie de 50 milliards (on ne sait d’ailleurs toujours pas pourquoi) … mais, dans le même temps, la France verse chaque année 70 milliards à l’Europe …

    Hein ! ?

    Quoi ! ?

    Vous ne voyez pas ?

    Ben quoi ? dans 70 milliards, il y a 50 milliards !

    Ne versons plus que 20 milliards à l’Europe et basta !

    Et puis, ces 20 milliards … euh … 70 milliards, ils en font quoi à Strasbourg et Bruxelles ?

    Bon, me direz-vous, faut payer les déménagements incessants entre Strasbourg et Bruxelles … Et puis …. Un député coûte en moyenne 15000 € par mois, par 12 = 180.000€ par 756 députés = 136.080.000 €

    Ouais ! ça défrise … surtout quand on sait ce à quoi ils occupent leur temps … n’est-ce pas Marine, Rachida, et les autres …

    Pour l’anecdote, quand on leur reproche leur absence, elles répondent : de toute façon je ne sers à rien au parlement européen …  mais cette argutie ne les empêchent pas d'empocher les fifrelins ... ça leur fait un peu d'argent de poche pour les toilettes et le resto !

    Ensuite, il y a les commissaires, tout puissants, tout luisants …

    30.000 € par mois par 12 = 360.000 par an par 28 = 10.080.000 €

    Soit un total de 150 millions d’euros.

    Après ... il faut compter le président, les vice présidents, les maîtresses, les mignons, les Conchitas et autres saucisses ....

    Et ce n’est que la partie visible du bouzin car il faut ajouter la flopée de " conseillers et de consultants "   qui gravitent autour du fromage et ne pas oublier les 4.165 lobbyistes qui d’une façon ou d’une autre sont payés sur la bête !

    Je déconne, pensez-vous ?

    Je voudrais bien !

     

     

    Bon ! Tout ce joli monde doit dépenser …. Car c’est la règle, il faut dépenser plus pour demander toujours plus de budget (exactement comme à l’armée où on fait tourner les moteurs pour vider les stocks de carburants).

    Exemple dans le Canard Enchaîné de cette semaine :

    Frais de publicité : 630 millions  

    Dites … cet argent …. Il va bien dans la poche de quelqu’un, vous ne pensez pas ?

    Dites, si vous aviez 2 ou 300 millions à dépenser, vous ne créeriez pas votre propre boîte de pub ?

    Je dis ça …. Je n’ai rien dit … ce n’est que ma petite musique paranoïaque interne qui me joue des tours de bredin !

     

    Bon !

    Voici, pour le moment, un partage de mes paranoïas légitimes ou pas.

    Voyez ce que vous en faites … moi, je vais aller chier, je l’ai bien mérité !

    Et n’oubliez pas ….

     

    Un slogan pour l’#UE :

    « Unissons nos incompétences pour en faire un gigantesque bordel ! »

     

    A leitmotiv for #EU :

    « Let unify our incompetence to make it a huge mess ! »

     

    Les textes, rien que les textes, Tout est dans les textes !

    Français notre-europe.eu/media/tgae2013

    Anglais notre-europe.eu/media/tgae2013

  • Vous connaissez l’histoire de la bergère qui criait « au loup » pour que l’europe passe aux mains des ricains ?

    Thomas Piketty : « Il faut donner un parlement à l'euro »

    NB : l’article incriminé (interview de Picketti) est à la fin de mon billet.

     

    Ouaip ben j'avais vu juste, Picketti est une vermine inféodé au grand satan ricain !

    Il prône une europe-ricaine toute puissante sachant que les politiciens ne comprennent strictement rien aux textes (en anglais avant signature) qu'on leur fout sous le nez en leur disant :

    "signe c'est pour ton bien"

    et ce, après qu'ils aient éclusés quelques verres de champ !

     

    Il est quand même vachement gonflé ce tocard !

    Il écrit :

    "C'est pour cela qu'il faut déléguer uniquement les sujets où la souveraineté nationale est devenue un mythe. Je prends l'exemple de l'impôt sur les sociétés. La souveraineté, ici, ça consiste à se faire avoir ! Les Etats sont dans une compétition qui profite aux multinationales qui paient des taux insignifiants moindres que les PME. Une absurdité économique. Même chose pour les paradis fiscaux."

    Il prend comme exemple le manque de contrôle imposé par le traité de Nice aux États pour prescrire l'abandon de la souveraineté fiscale des nations européennes ... fait-il semblant de croire que ça résoudra les paradis fiscaux et le dumping fiscal des autres parties du globe ?

    D'ailleurs, cela aurait pour effet de booster la fraude fiscale avec bien entendu la complicité des instances corrompues des fonctionnaires européens que personne ne contrôle et qui savent très bien tendre la main !

     

    Il n'y a pas 36 façons de régler la fraude fiscale des multinationales, les obliger à avoir un siège social dans chaque pays et balayer la consolidation globale qui permet de déclarer de fausses pertes qui pompent les bénéfices dans les pays à fort CA !

    Croyez-moi, je sais de quoi je parle, j’étais le spécialiste informatique de cette combine légale. J’ai travaillé à la consolidation de GE (General Electric – Buc France & Leeds UK), de COMDISCO (Chicago), de Jacobs Engineering (Pasadena) et quelques autres que j’oublie …

    C'est la grande spécialité d'Israël qui détourne des milliards à l'europe (et aux autres nations) en déclarant ses pertes comme autant de bénéfices au milieu d’une conso bidon qui fait évaporer l’argent avec la bénédiction des dirigeant ricains.

     

    Bien sûr que sans harmonisation juridique (social, fiscal, commercial, normes sanitaires … etc ….) il n’y aura jamais d’europe, est-il besoin de s’appeler Picketti pour découvrir ça comme si c’était la révélation du siècle ?

    Mais (et il le prouve), dans la mesure où les textes imposés par la commission européennes sont issus des lobbyistes salariés des groupes multinationaux qui dictent lesdits textes qui seront ensuite voter par le parlement … on comprend tout de suite qu’il n’y aura JAMAIS d’europe sociale, JAMAIS !

    Plus c’est la discorde et plus les multinationales peuvent jouer à cache-cache avec l’argent.

    Comment voulez-vous harmoniser la Hongrie avec le Portugal et la France avec la Slovéquie ou la Turquie ?

    On peut toujours faire semblant …. Ça n’ira jamais plus loin même s’ils mettent en place leur putain de TAFTA … ça fera une europe de pauvres, mais ça ne changera pas les peuples intrinsèquement.

    Un grec ne sera jamais un anglais ….

     

    L’europe est une baudruche, un leurre, un attrape couillons qui permet à des tas de salopards parfaitement pourris de s’en mettre plein les fouilles au détriment des citoyens.

     

     

     

     

     

     

     

     


     

    Thomas Piketty : « Il faut donner un parlement à l'euro »
    LE MONDE | 20.05.2014 à 11h42 • Mis à jour le 20.05.2014 à 15h32 |
    Propos recueillis par Claire Gatinois et Alain Salles

    Economiste, directeur d'études à l'EHESS, Thomas Piketty triomphe aux Etats-Unis avec la traduction anglaise de son livre Le Capital au XXIe siècle (Seuil, 2013), qui analyse la montée des inégalités. Signataire du « Manifeste pour une union politique de l'euro », il dénonce, dans un entretien au Monde, le vide démocratique de l'Europe et plaide pour la création d'un parlement de la zone euro.


    Vous aviez espéré voir en François Hollande un « Roosevelt européen ». Etes-vous déçu aujourd'hui ?

    Ma déception porte d'abord sur l'absence d'impulsion européenne, même si, sur le plan intérieur, il y a beaucoup à redire. La situation était compliquée : un nouveau traité [fixant la règle d’or obligeant les Etats à ramener le déficit structurel, hors effet de la conjoncture, vers 0,5 % du produit intérieur brut] avait été adopté six mois avant les élections, mais la façon dont M. Hollande a essayé de faire croire qu'il allait le renégocier, pour dire ensuite qu'il avait fait son travail et qu'il fallait attendre que ça passe… Je comprends le traumatisme du « non » au référendum de 2005, mais d'autres enjeux sont apparus depuis la crise financière.

    En 2005, nous étions encore dans l'ambiance intellectuelle de stagflation [inflation et stagnation économique] qui régnait au moment de la création de l'euro, après des années marquées par l'inflation et le chômage. On pensait qu'une banque centrale devait être la plus indépendante possible car on restait traumatisé par l'hyperinflation des années 1970 et 1980.

    L'Europe a appliqué cette logique au-delà de toute limite. C'est la thèse de Milton Friedman : tout ce dont on a besoin, c'est d'une bonne banque centrale. Pas d'Etat-providence. Pas d'impôt progressif. C'est une illusion ! Cela a volé en éclat avec la crise. Pendant longtemps, on a cru qu'un grand marché avec une concurrence libre et parfaite était suffisant pour fonder un projet politique ; on a ajouté l'euro, en redoutant l'inflation et en se méfiant des Etats. L'idée d'une monnaie sans Etat a germé à ce moment-là. C'est une folie.

    On ne peut pas faire fonctionner une monnaie unique comme ça. On a besoin d'un minimum d'union budgétaire et fiscale et pour cela d'un minimum d'union politique, démocratique.

    Comment la bâtir ?

    Cela exige non pas de faire le deuil de l'Europe à 28, mais d'accepter qu'il y ait, de façon plus ou moins durable, deux architectures politiques, démocratiques en Europe.

    Vous pensez à un noyau dur autour de la zone euro ?

    Absolument. Si on veut aller plus loin dans l'union politique, c'est nécessaire. Tous les pays voudront-ils d'une telle intégration ? Il faut avoir une approche ouverte, laisser le choix, sans laisser des pays bloquer le processus.

    Comment cela s'articulerait-il ?

    A côté du Parlement européen, on devrait avoir une chambre qui représenterait les Etats, avec des députés de leur Parlement national, à proportion de la population de chaque pays. Les députés nationaux ne pourraient plus se défausser sur des institutions européennes les obligeant, soi-disant, à faire des choses horribles qu'ils n'ont pas choisies.

    N'est-ce pas déjà le rôle du Conseil européen ?

    On vit dans l'illusion que le conseil des chefs d'Etat et ses déclinaisons représentent les Etats. C'est ce qui condamne l'Europe au choc des égoïsmes nationaux. Le summum de la folie, c'est cette séquence de conseils nocturnes où des ministres vous annoncent au petit matin qu'ils ont sauvé l'euro avant qu'on ne se rende compte, vingt-quatre heures plus tard, qu'ils ne savent pas ce qu'ils ont décidé ! La différence entre ces conseils et des débats parlementaires, c'est la différence entre l'Europe du congrès de Vienne [1814-1815] et celle du XXIe siècle. La démocratie, ça s'organise. On ne peut pas avoir une monnaie unique, c'est-à-dire perdre notre souveraineté monétaire et ne plus pouvoir dévaluer, et dire à ceux qui veulent que l'euro disparaisse : on a renoncé à tout ça, mais on ne peut rien changer…

    Ce second parlement ne conduirait-il pas aussi à un abandon de souveraineté ?

    C'est pour cela qu'il faut déléguer uniquement les sujets où la souveraineté nationale est devenue un mythe. Je prends l'exemple de l'impôt sur les sociétés. La souveraineté, ici, ça consiste à se faire avoir ! Les Etats sont dans une compétition qui profite aux multinationales qui paient des taux insignifiants moindres que les PME. Une absurdité économique. Même chose pour les paradis fiscaux.

    Il ne s'agit pas de tout mettre en commun. Le taux de TVA sur les coiffeurs n'aurait rien à y faire. Va-t-on traverser la frontière pour se faire couper les cheveux ? On a parfois l'impression que l'Europe se venge de son incapacité à être décisionnaire sur des sujets importants en étant bêtement intrusive sur d'autres, plus secondaires.

    Le vide démocratique, c'est le principal défaut de l'Europe ?

    Oui. Refuser de parler des institutions parce que c'est trop technique, c'est laisser libre court aux forces du marché, au capitalisme débridé.

    L'Europe peine à se sortir de la crise, c'est la faute de l'euro ?

    Quand on regarde le Royaume-Uni, les Etats-Unis et l'Europe, le verdict est terrible. On n'est pas plus endetté mais il y a une défiance. Tant qu'il y aura dix-huit dettes publiques que les gouvernements refuseront de mettre en commun, il y aura des tentatives de spéculer sur tel ou tel pays. Avec l'euro, on a remplacé la spéculation sur les taux de change par la spéculation sur les taux d'intérêt. C'est pire. Comment voulez-vous avoir un débat serein sur les réformes si un Etat ne sait pas si son budget sera chamboulé parce qu'il devra rembourser plus cher sa dette ? Cette architecture est bancale.

    Que peut-on faire ?

    Si on avait une seule dette publique, il serait plus simple pour la Banque centrale européenne [BCE] de stabiliser les taux d'intérêt. C'était une idée que des économistes conseillaient à Angela Merkel fin 2011. Cela ne vient donc pas d'un cénacle d'extrême gauche L'idée est de mettre en commun les dettes dépassant 60 % du PIB dans un fonds capable d'emprunter aux marchés. Les pays remboursent au prorata de ce qu'ils ont mis. L'objectif est de réduire ce fonds à zéro.

    En plus, on propose un volet politique : notre Parlement fixe le rythme de désendettement. C'est cohérent : on finance la dette et on détermine le déficit ensemble. Si des pays veulent aller au-delà, ils peuvent émettre de la dette sans garantie européenne, comme la Californie ou New York.

    Quel avantage aurait la France, qui paie déjà des faibles taux d'intérêt sur sa dette ?

    C'est de l'égoïsme à courte vue. La récession en zone euro nous coûte à tous.

    Les Etats sont-ils prêts à de telles réformes ?

    Le danger, c'est que l'Allemagne fasse des propositions. La réforme du traité de 2012 – imposée par Berlin – doit nous servir de leçon. C'est une mauvaise réforme. Vouloir attribuer des sanctions, des bonus, c'est le summum du fédéralisme technocratique. Je me méfie plus du souverainisme français que de l'égoïsme allemand, mais la France doit assumer des propositions pour démocratiser l'Europe.

    Si on ne fait rien ?

    L'exemple qui me hante, c'est la longue pénitence du Royaume-Uni. Après les guerres napoléoniennes, la dette dépasse 200 %, les Britanniques choisissent de s'en débarrasser par des excédents budgétaires et de l'austérité. Ça marche. Mais il faut un siècle…

    Quelle a été la grande erreur de ces cinq dernières années ?

    Il y a eu une longue séquence d'erreurs. La première est peut-être celle de la BCE, qui a décidé de ne plus prendre en pension les titres de la dette grecque si les agences de notation, qui étaient discréditées, les dégradaient. Elle a refusé de racheter des dettes grecques. On a aussi bricolé des institutions postdémocratiques, comme la « troïka ». Incompréhensible, inefficace.

    Que pensez-vous de la campagne européenne ?

    Je suis attristé par la morosité et la résignation en France. A droite comme à gauche, on refuse de parler des institutions alors qu'on a besoin de la démocratie pour reprendre le contrôle des forces du marché. On se couvre la tête de cendres en pensant à cette dette qu'on va laisser à nos enfants mais on laisse aussi une quantité de patrimoine immobilier, financier, inédit depuis la Belle Epoque. C'est plutôt une bonne nouvelle !

  • À quoi rêve l’europe ? Dans 3 jours, vous allez peut-être les réaliser en allant voter !

    D'après vous, qui rédige les textes qui vont régir l'europe de demain ?

     

    Ne restez pas aveugles, prenez le temps et la peine de lire ces documents (piqué sur le site www.notre-europe.eu

    devenu depuis le think tank de l'Europe (sic)

    https://institutdelors.eu/ ) :

     

    Lire la suite

  • Envisagez-vous sérieusement d'aller voter sans vous informer au préalable ? suivez le guide ...

    Ne votez pas sans vous informer ! #EE2014 #EP2014 L'ensemble des textes à lire IMPERATIVEMENT avant d'aller voter : http://bit.ly/SgFHiB 

     

    J'espère que vous apprécierez ces informations que personne d'autre ne donne, que personne ne se donne la peine de lire avant d'aller voter comme des zombies qu'on mène à l'abattoir .... Informez-vous car personne ne vous informera ... plus vous êtes ignares et aveugles et plus on peut vous faire avaler tout et n'importe quoi du style :

    "votez pour moi pour une europe le cul propre !"

     alors que tous les textes sont déjà prêts pour notre ruine et que les députés sont pour la plupart des illettrés incapable de discernement !!!!!

     

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    L'ensemble des textes à lire IMPERATIVEMENT avant d'aller voter :

    http://bit.ly/SgFHiB

     

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    #EE2014 #EP2014 Vous êtes curieux des échanges transatlantiques (avec les US) lisez ça si vous en avez le courage :

    http://trade.ec.europa.eu/doclib/docs/2013/march/tradoc_150737.pdf …

    Vous reprendrez bin un petit coup de TAFTA pour la route ... on va en avoir besoin quand ce traité scélérat aura été signé !!!

     

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    celui-là, à lui seul il peut vous donner des envies de meurtres ....

    #EE2014 #EP2014 Combien de lobbyistes accrédités auprès du parlement européen ?

    4.167 la liste est là :

    http://ec.europa.eu/transparencyregister/public/consultation/listaccreditations.do?d-7526349-s=accreditation&letter=D&d-7526349-p=1&locale=fr&d-7526349-o=2&d-7526349-n=1&searchType=accreditation …

     

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    Tout sur l'entrée de la Turquie Islamique dans l'UE http://europa.eu/legislation_summaries/enlargement/ongoing_enlargement/community_acquis_turkey/index_fr.htm …

     

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    #EE2014 #EP2014 Tout sur l'entrée de la Turquie Islamique dans l'UE europa.eu/legislation_su

     

     

    @YfigQuatorze @diploweb @europeennes_fr Site très utile bit.ly/SgFHiB Ns vs invitons à y faire 1 tour, ts les thèmes st abordés!

     

     

    #EE2014 #EP2014 Combien de lobbyistes accrédités auprès du parlement européen ? 4.167 la liste est là : ec.europa.eu/transparencyre

     

    #EE2014 #EP2014 Vous êtes curieux des échanges transatlantiques (avec les US) lisez ça si vous en avez le courage : trade.ec.europa.eu/doclib/docs/20

     

  • Le 1er mai, le muguet, Jeanne la pucelle, la pluie, les foires à tout, les vides grenier, les crêpes et les oeufs de pâques ...

    J'espère n'avoir rien oublié ! ?

    Les syndicats ... ouais ... si on veut .... ils barrent en sucettes, les syndicats, ils sont devenus fonctionnaires moitié état moitié patronat.

    C’est qui le chef ! ?

     ... J'aimerais bien savoir qui nous dirige vraiment quand Alstom est écartelé, démantibulé, démembré entre USA et Deuchtland ??

     

    Bouygues fait tourner Montebourg en bourrique ... ça le change d'être bourricot !

     

    Hollande se tortille comme une saucisse au BBQ, il grille tantôt à feu doux, tantôt sur les flammes ...

    Après tout, que risque-t-il ?

    Dés le lendemain de sa disparition de l’Élysée, il sera embauché par quelque Arnault ou Pinault (Tché) pour compter les cafards dans le placard noir.

    En attendant, il continue de refiler de bonnes places à ses potes.

    C'est pas parce qu'on est honnête qu'on doit se comporter en con ! On va tout de même pas laisser les sinécures à l'UMP ... ou au FN dans le pire des cas.

     

    Les photos qu'on peut voir ici ou là laissent voir des centaines de FN pour quelques dizaines de PS CGT FO CFDT FRAC DRAC PLOUC .... défilant le parapluie au poing et le brin de muguet entre les dents.

     

    On est con, vous trouvez pas ?

    Nous, les français, avec nos défilés débiles et nos concepts d'un autre âge !!!

     

    Si nous étions véritablement intelligents, nous ne courrions pas après le boulot, au contraire, on laisserais ça aux autres.

    Té ! la recette elle est simple : on vend tout et on se dore la pilule sur la plage.

    EDF SNCF VIVENDI LVMH la Redoute, le Printemps, les Galeries Lafayette, Félix Potin, le pont d'l'Alma, les champs E lysées, Carrefour, TOTAL, Ariane Espace, les autoroutes, le gaz de France, les vaches qui pètent, les usines qui puent et polluent, les péniches, les ports, les aéroports, les avions, Air France et tutti quanti .... on refourgue tout aux Emirats et on se la coule douce pour les quelques années qu'il me reste à vivre !!!

     

    Allez ! joyeuses fêtes et pensez aux Européennes, elles nous pendent au bout du nez !!!!!

     



     

     

     

     

     

     

  • Hollande et Valls ont retrouvé le pot aux roses .... Souviens-toi de Soisson

     

    Un vase des Danaïdes, un fût, un tonneau, un tonnerre .... un énorme machin qui creuse son trou sans fond .... la sécu !

    Pour augmenter les salaires, rien de mieux que l’abysse de la sécu pour y cacher ses déléatures.

    Et puis … ensuite, on arrêtera les remboursements (qui sont déjà bien rabotés !).

    On laissera les mutuelles se dépatouiller avec les salariés dont l’augmentation aura vite disparue dans les déremboursements ….

    Comme disait l’autre :

    « Quand on veut noyer son chien, on dit que c’est un poisson ! »

    Les éléments de langage sont largement propagés dans les médias et dans les JT en particulies où on n’hésite pas à présenter de pseudos documentaires sur les nécessaires économies que doivent faire les professionnels de la santé et tout particulièrement les hôpitaux publics !

    20 milliards d’économies en 2 ans.

    Très exactement le manque à gagner de l’exonération des cotisations de sécurité sociale sur les smicards !

     

    Ces magouilles tristounettes ne sont pas autrement critiquables, mais ce qui l’est c’est que les hauts fonctionnaires de ce gouvernement qui ont, par ailleurs,  décidé depuis des décennies de fusionner les régions sans savoir ce que ça coûtera se réjouissent de leur propre malignité !

    Quels crétins !

    Qui croient-t-ils réellement berner ?

    Ils ne bernent qu’eux-mêmes car à la longue les citoyens se tapent pas mal des partis installés et se tournent vers le FN qui à leur tour les décevra (si ils ne font pas pire ….)

    L’asso des droits de l’homme à Hénin-Beaumont ….

    On demande à en savoir plus mais la subvention de 3 ou 400 € /an, c’est vraiment mesquin !!!!!

    D’après Marine (l’âge du capitaine), l’asso comptait 14 personnes dont l’ancien maire et du personnel communal … de là à prétendre que le local servait de garçonnière ….

    Comme dit la Marine (un homme à la mère) … quand le président chinois visite la France, on n’entend plus parler des droits de l’homme !!!!  hi hi hi !!!

     

    Harlem Désir (pour des réalités)  nommé ministre des affaires européennes.

    Notre pays est gouverné depuis la fin de la dernière guerre par des partis politiques au sein desquels sont désignés des ministres dont le seul talent est le mensonge et l'ânerie.

    Ces ministres exécutent, en fait, les ordres des hauts fonctionnaires qui dirigent la France dans leur seul intérêt personnel. Ils forment une caste puissante et partagent des valeurs qui vont toutes à l'encontre des intérêts des citoyens.

    Les députés votent les lois qui leurs sont imposées par ces oligarques tout puissant.

    Bruxelles accusent les merdes de français de ne pas gérer leur maison. 

    Nous ne sommes pas des merdes, nous somme victimes d'un système extrêmement  sophistiqué qui empêche toute initiative citoyenne.

    Les merdes, ce sont les types qui n’ont pas compris le système et alimentent les urnes de leurs votent ridicules et inutiles.

    Pourquoi aller voter est-il antidémocratique ?

    Parce que le vote blanc n'est pas comptabilisé.

    C'est ainsi qu'on se retrouve avec des élus à 100%

    Score dont même Poutine n'ose rêver !!!

     

    Aller voter revient donc à 'valider' la farce démocratique qui prétend donner la parole au peuple quand il s'agit dans les faits de le priver de ses droits.

     


  • scénario court métrage : une visite amusante de Grenoble (Isère)

    Faut bien passer le temps !!!

                                                                               
                                                                               
                                                                               
                                                                               
              Cast List:                                                       
                                                                               
                                                                               
              VINCENZO                                26                       
                                                                               
              SECOND TOURISTE                          7                       
                                                                               
              LA DAME                                  4                       
                                                                               
              PREMIER TOURISTE                         4                       
                                                                               
              TROISIÈME TOURISTE                       3                       
                                                                               
              LES TOURISTES                            3                       
                                                                               
                                                                               
                                                                               
                                                                               
                                                                               
                                                                         
                                                                               
       1      EXT.JOUR  PLACE SAINT ANDRÉ                                      
                                                                               
              Au pied de la statue de Bayard                                   
                                                                               
              Une petite troupe de touristes attend son guide ils viennent     
              de sortir du restaurant où ils ont bien bu et mangé. Ils         
              sont dissipés et dispersés.                                      
                                                                               
              Vincenzo arrive en retard, les mains dans les poches. Il va      
              haranguer les visiteurs pour les rassembler pour la visite.      
                                                                               
                             1    VINCENZO                                     
                        Hello ! Hello ! M’ssieurs dames,                       
                        approchez-vous, je suis votre guide                    
                        ...                                                    
                                                                               
              Les touristes se regroupent en s’interpellant les uns les        
              autres ...                                                       
                                                                               
                             2    PREMIER TOURISTE                             
                        Ben vous êtes en retard, ça fait                       
                        dix minutes qu’on attend !                             
                                                                               
                             3    VINCENZO                                     
                        Oui, mais vous n’allez pas le                          
                        regretter.                                             
                                                                               
                        Bon, tout le monde est là ?                            
                                                                               
                             4    LES TOURISTES                                
                        Oui oui oui on est là, on est tous                     
                        là !                                                   
                                                                               
                             5    SECOND TOURISTE                              
                        Ah non, moi je suis pas là ah ah ah                    
                        !!!                                                    
                                                                               
                             6    VINCENZO                                     
                        Mesdames messieurs et les autres,                      
                        je me présente, je suis Vincenzo                       
                        votre guide et je vais vous faire                      
                        visiter notre charmante ville ...                      
                        ou en tout cas une partie ... parce                    
                        qu’elle est grande !                                   
                                                                               
                        Dites-moi ! Vous avez bien mangé,                      
                        au moins ?                                             
                                                                               
                             7    LES TOURISTES                                
                        Oh Oui, c’était bon, très bon ...                      
                                                                            
                                      
                                                                               
                             8    PREMIER TOURISTE                             
                        On a mangé un gratin Dauphinois                        
                        délicieux !                                            
                                                                               
                             9    VINCENZO                                     
                        Bon !                                                  
                                                                               
                        Je vais commencer par vous parler                      
                        de Grenoble à ses origines qui                         
                        remontent à l’antiquité au temps où                    
                        Grenoble s’appelait ’Cularo’ moins                     
                        50 ans avant Jésus Christ. Cularo a                    
                        été construite par des Gaulois,                        
                        c’est à dire des Celtes appelés les                    
                        Allobroges ...                                         
                                                                               
              il est interrompu par un touriste ...                            
                                                                               
                             10   SECOND TOURISTE                              
                             (rigolard, goguenard)                             
                        ça veut dire quoi Cularo ?                             
                                                                               
                             11   VINCENZO                                     
                        Ne vous inquiétez pas, je ne                           
                        laisserai rien dans l’ombre, je                        
                        vous dirai tout et même plus si                        
                        affinités ... mais ... il ne faut                      
                        pas ... m’interrompre, OK ? !                          
                                                                               
                             12   LES TOURISTES                                
                             (En chœur)                                        
                        OK !                                                   
                                                                               
                             13   SECOND TOURISTE                              
                             (fait la gueule)                                  
                                                                               
                             14   VINCENZO                                     
                        J’en étais où ? ... Ah oui, Cularo                     
                        ... Eh bien, tout à l’heure, nous                      
                        verrons un vestige de l’enceinte                       
                        romaine construite en 290 après                        
                        Jésus Christ, rue Lafayette.                           
                                                                               
                        Un siècle plus tard, Cularo devient                    
                        Gratianopolis pour définitvement                       
                        s’appeler Grenoble au XIVéme                           
                        siècle.                                                
                                                                               
                        Avant de quitter cette place, je                       
                        tiens à vous faire remarquer cette                     
                        statue qui est celle de Pierre                         
                        Terrail, le chevalier « Sans peur                      
                        et sans reproche ». Issu d’une                         
                                                                               
                                                                      
                                                                               
                                  VINCENZO                                     
                        famille de petite noblesse, Bayard                     
                        est page à la cour de Charles 1er                      
                        avant d’être appelé au service des                     
                        rois Charles VIII, Louis XII et                        
                        François 1er. ........ Allez, on                       
                        avance un peu, on va se dégourdir                      
                        les jambes ...                                         
                                                                               
                             15   TROISIÈME TOURISTE                           
                        Monsieur Vincenzo, s’il vous plaît,                    
                        ne marchez pas trop vite, nous                         
                        sommes âgés et perclus !                               
                                                                               
                             16   VINCENZO                                     
                        Ce qui ne peuvent pas marcher                          
                        peuvent rester là, nous finirons la                    
                        visite ici.                                            
                                                                               
              Quelques touristes râlent, certains cherchent un banc ou         
              quelque chose pour poser son cul.                                
                                                                               
              Les autres partent tranquillement vers ailleurs.                 
                                                                               
              Vincenzo avance vers la rue Hector Berlioz, sans se rendre       
              compte qu’il sème ses visiteurs, il est en train de parler       
              dans le vide avant de se rendre compte qu’il est seul.           
                                                                               
                                                                               
                                                                               
       2      EXT.JOUR  QUITTANT 
    LA PLACE SAINT ANDRÉ 17 VINCENZO Sur votre gauche, la collégiale Saint André et au dessus, le remarquable campanile de la collégiale Saint André, sur votre droite le théâtre et sur votre gauche l’ancienne tour romaine de Grenoble ... (regardant derrière lui ... il s’arrête et les attend) Mais ... c’est pas vrai ! Allez, allez, macte animi, un peu de nerf ! (une fois regroupés) regardez, ce vestige romain ... et en haut, là-bas, vous voyez, ça s’appelle une échauguette ! Une dame est surprise ... 18 LA DAME C’est romain les échauguettes ? 19 VINCENZO Non, c’était pour voir si vous écoutiez ! FONDU ENCHAÎNÉ 3 EXT.JOUR AU BOUT
    DE LA RUE BERLIOZ Vincenzo s’arrête et attend que les traînards les ai rejoints. 20 VINCENZO Regardez (Il montre la montagne et le téléphérique) Vous voyez la montagne ? Eh bien nous avons un adage qui dit : "Quand on voit le haut de la montagne, c’est qu’il va pleuvoir ... quand on ne voit plus le haut de la montagne, c’est qu’il pleut !" Quelques touristes complaisants rient à la blague .... mais ... 21 SECOND TOURISTE Et Cularo ... ça veut dire quoi ? 22 VINCENZO Je vous ai promis de vous le dire et je vous le dirai ... si vous êtes sage ! Suivez-moi, nous allons nous mettre à l’ombre de ces arbres et je vais vous parler un peu de Grenoble ... 4 EXT.JOUR À L’OMBRE DE GRANDS ARBRES
    PARC DE LA VILLE Tout le monde (ce qu’il en reste) se regroupe autour du guide. 23 VINCENZO Il faut que je vous narre la légende de Lucius Munatius Plancus VINCENZO qui prétend qu’en mai 43 avant JC, venant de Lyon qu’il a fondé, il aurait construit en un jour un pont sur l’Isére là où se trouve aujourd’hui la passerelle Saint Laurent pour attaquer et conquérir la ville de Cularo. 24 SECOND TOURISTE Et ça veut dire quoi Cularo ? 25 VINCENZO Vous, quand vous avez quelque chose dans la tête ! Une fois la ville conquise, les habitants durent payer des impôts à Rome. En 379, L´empereur Gratien transforme le vicus de Cularo en cité qu´il baptise Gratianopolis. Son nom se transformera par la suite en Graignovol puis Grenoble après que l’on y eut associé le mot noble en référence au roi de France, propriétaire du Dauphiné. La ville fut rebaptisée Grelibre à la révolution mais reprendra son nom actuel sous Napoléon..... Allez, promenons-nous un peu et traversons l’allée du parc de la ville ... FONDU ENCHAÎNÉ 5 EXT.JOUR AU BOUT DU PARC DE LA VILLE
    (RUE BRESSIEUX) Vincenzo attend que le groupe se réunisse autour de lui. 26 VINCENZO Je vais vous parler des personnalités grenobloises. Nous avons vu tout à l’heure la statue du chevalier Bayard. Jacques de Vaucanson inventera le métier à tisser au XVIIIe siècle qui fera les grandes heures de Grenoble comme plus tard la houille blanche ... 27 PREMIER TOURISTE (interrompt le guide) Monsieur, monsieur ... 28 VINCENZO Oui ? 29 PREMIER TOURISTE C’est quoi la houille blanche ? 30 VINCENZO L’électricité, celle produite par les barrages, d’où le nom de houille blanche par opposition à la noire. Bon je reprends où j’en étais ... Le 23 janvier 1783 Henri Beyle voit le jour à Grenoble ... Henri Beyle, ça vous dit quelque chose ? Les touristes se regardent interrogatifs quand soudain, une dame s’exclame : 31 LA DAME Ah oui, je crois que c’est Alexandre Dumas ! 32 VINCENZO (estomaqué embarrassé) Ben ... non, Alexandre Dumas, c’est Alexandre Dumas et Henri Beyle il est plus connu sous le nom de Stendhal ... vous savez bien ... la chartreuse de Parme .... le rouge et le noir ... 33 SECOND TOURISTE ... et Cularo ! 34 VINCENZO (ignore la remarque du touriste) Au XIXe siècle naîtra à la côte Saint André Hector Berlioz le grand compositeur de musique. Puis, à la fin du XIXe siècle ce sera le tour de Champollion de naître. C’est lui, vous vous souvenez, qui déchiffrera les hiéroglyphes grâce à la pierre de Rosette. 35 LA DAME Et Alexandre Dumas, il est né où ? 36 VINCENZO Pas à Grenoble ! Par contre, le triple médaillé olympique Jean-Claude Killy, oui ! ... Allez avançons un peu ... (Il tourne les talons et s’en va vite pour ne pas répondre à la question de la dame) FONDU ENCHAÎNÉ 6 EXT.JOUR AU BOUT
    DE LA RUE BRESSIEUX Vincenzo attend comme toujours que les touristes se rassemblent. 37 VINCENZO Nous voilà arrivé place Grenette, la plus ancienne et la plus fréquentée place de Grenoble. Parlons un peu de Grenoble de nos jours ... Savez-vous, par exemple, que Grenoble est la ville la plus plate de France en plein milieu des montagnes ? ... Stendhal disait : "au bout de chaque rue une montagne". C’est une agglomération de près de 500.000 habitants comptant trois universités (avec plus de 60 000 étudiants), une école internationale de management, neuf écoles d’ingénieurs, plusieurs centres de recherche publics et privés, tournés notamment vers les nouvelles technologies (synchrotron, MINATEC, LETI). La plupart de ces organismes de recherche sont concentrés au nord de Grenoble dans ce que l’on appelle le polygone scientifique ... 38 SECOND TOURISTE Et les petites femmes, elles sont où ? 39 VINCENZO (ignore la question) ... et c’est à Grenoble qu’ont été organisés les 40e jeux olympiques en 1968. La ville, d’autre part, compte de très nombreux musées dont vous trouverez la liste à l’Office de Tourisme. Vous voyez, maintenant, nous allons aller là-bas, dans la rue Felix Poulat, c’est Notre Dame de l’Espérance, mais je veux vous montrer autre chose, juste en face ... 40 TROISIÈME TOURISTE C’est encore loin ? On a mal aux pieds ! 41 VINCENZO Vous pouvez rester là, si vous voulez, on vous prendra en revenant. 42 TROISIÈME TOURISTE Bon d’accord ... Germaine, tu restes avec moi ? Vincenzo s’en va les autres suivent. FONDU ENCHAÎNÉ 7 EXT.JOUR AU 5 DE LA
    RUE FÉLIX POULAT Le reste du groupe (ceux qui n’ont pas abandonné la visite) se retrouve en face l’église. 43 VINCENZO Voilà, c’est cet immeuble que je voulais vous montrer, on l’appelle "l’immeuble aux éléphants" et les éléphants ont été mis là en mémoire de la fameuse traversée des Alpes par les éléphants d’Hannibal en 218 avant JC. 44 LA DAME Elle n’a pas l’air si vieille que ça cette maison ! 45 VINCENZO (complètement interloqué mais désireux de répondre) Oh vous savez, le maire fait très attention à l’entretien du patrimoine de la ville ! FONDU ENCHAÎNÉ 8 EXT.JOUR PLACE SAINT ANDRÉ Les touristes se retrouvent tous au pied de la statue de Bayard pour reprendre leur car. 46 VINCENZO Eh bien mesdames et messieurs, la visite est terminée, vous allez pourvoir rentrer chez vous et j’espère que vous reviendrez à Grenoble. Je vous remercie de ne pas oublier le guide. Quelques touristes glissent une pièce dans la main de Vincenzo. Au moment de partir, il apostrophe une dernière fois le groupe : 47 VINCENZO Au fait, j’allais oublier ... Cularo, ça vient du gaulois et le mot existe encore aujourd’hui dans le patois du Dauphiné. ’Courla’ veut dire ’courge’. Au revoir tout le monde ! (il part en leur faisant des signes de la main (wave) ) FIN

  • Dialogues à la noix !

     

     

    J’avais décidé de mitonner une salade d’endives aux noix du jardin et petits dés de Comté.

    Cette idée saugrenue m’est venue en retrouvant au fond d’un placard planqué une bannette pleine de noix ramassées l’an dernier sous le noyer.

    Dans ces cas là, j’aime à m’installer sur la petite table du salon, le cul dans le fauteuil télé, une écuelle pour collecter les écales posée sur un papier journal pour récolter les éclats éclatés pendant l’éclatement de la noix.

    Vous voyez le tableau … bien entendu, dans ces instants relaxes, je mets la télé en sourdine, en fond sonore si vous préférez.

    J’attrape la première noix et à l’aide un couteau à lame courte mais solide, j’entreprends de l’éventrer afin d’en retirer les cerneaux crémeux délicieux.

    Au moment où je positionne la pointe de mon couteau dans la fente de la noix, j’entends une voix aiguë inconnue m’interpeller :

    La noix (LN) : Hééééééé ! Hoooooo ! ça va pas, nooooonnnnn ! ?

    Moi (M) : ???????????

    Mettez-vous à ma place ! Y’a de quoi tomber de haut, même le cul dans le fauteuil !

    Une noix qui parle !

    M (poussant la pointe du couteau dans l’interstice) : C’est toi qui parle ?

    LN : Aïe ! ça va pas, noooonnnn ! ? ça fait mal, retire ça tout de suite !

    M (à moi-même en aparté mais suffisamment fort pour que la télé entende) : Je dois dormir, faire une sorte de cauchemar ….

    LN (fort) : Aïe te dis-je, retire la lame de mon cul, tu me fais mal non de dieu !

    M (en aparté mais …. ) : Une noix athée ! Elle ne met pas de majuscule à ‘dieu’ !

    LN (crie) : Retire cette lame ou je te …

    M : Tu me quoi ?

    LN : Je te fais un procès pour torture physique !

    M : Mais arrête un peu de déconner, une noix n’est pas un être, c’est une juglandacée oléagineuse, une noix ne parle pas, une noix ça ferme sa gueule …

    Et hop, d’un coup sec, je décollecte les deux partie de coque pour atteindre le cœur tendre et savoureux de la noix.

    LN (elle pousse un cri perçant et douloureux puis se tait).

    M : C’est qui le chef ! ?

    Après avoir soigneusement séparé les cerneaux des coques, je chope une deuxième noix …

    LN (tremblotante comme une feuille morte …) : Noooonnnnn pitié, ne m’éventre pas, je suis jeune, j’ai encore quelques beaux jours à vivre …. Pitié !

    M : Mais c’est quoi ce sketch ?

    LN : J’ai vu ce que tu as fait à Caroline, s’il te plaît ne me fais pas subir le même martyr …

    M : Toi aussi tu vas me faire un procès ?

    LN : Non, non, je ne ferai rien, je ne t’embêterai pas, mais épargne moi, prends plutôt une autre noix, plus vieille qui a le droit de mourir dans la dignité …

    M : Une vieille noix toute rabougrie au goût de carton, c’est ça que tu veux que je mette dans ma salade ?

    LN : Ah ! Parce que tu fais une salade ?

    M : Ben oui, pourquoi crois-tu que j’écale des noix ?

    LN : Mais c’est quoi comme salade ?

    M : Une salade aux noix.

    LN : Y’a que des noix dans ta salade ?

    M : Ah non, les noix ne sont que des ingrédients goûteux qui exaucent le goût suave et légèrement amer de l’endive.

    LN : Mais …. Tu as vérifié que tu avais des endives ?

    M : Tu me prends pour un chicon ?

    LN : Non, pas du tout, mais … je me disais, comme ça, que ce serait bête d’éplucher des noix si tu n’as pas d’endives pour faire la salade, parce que les noix, une fois ouvertes, leurs petits cœurs flétrissent, se racornissent, vieillissent et finissent pas prendre un vilain goût de carton.

    M : Ouaip ! Bouge pas, je jette un coup d’œil au frigo …

    Bien entendu, je retrouve le paquet d’endives que j’y avais mis la veille. Je l’attrape et je l’ouvre. Je saisis une endive et je la passe à l’eau froide pour la laver … lorsque …

    L’endive (L) : Ahhhhh ! C’est froid !

    Non mais ! Vous vous rendez compte ? Une endive qui parle ! Je deviens fou ou quoi ??????

    L : S’il te plaît, arrête, c’est trop froid !

    M (à moi-même, en aparté mais à voix haute et ferme) : Si c’est une blague, elle est de très mauvais goût !!!

    J’attrape un saladier dans le placard, un couteau effilé dans le tiroir et je commence à découper l’endive en lamelles …

    L : pousse un grand cri strident et désespéré puis se tait !

    J’attrape une seconde endive et la place sous le robinet pour la nettoyer …

    L’endive (L) (implorante) : S’il te plaît, ne me fait pas ce que tu as fait à mon amie Julie, ne me découpe pas comme un saucisson, je ne veux pas mourir, je suis trop jeune …

    Je l’interromps …

    M : Tu ne comptes tout de même pas me faire le coup de la noix ?

    L : C’est quoi le « coup de la noix » ?

    M : Laisse tomber !

    L : Pourquoi veux-tu me saucissonner ?

    M : Pour faire ma salade.

    L : C’est quoi comme salade ?

    M : Une salade d’endives aux noix et Comté.

    L : C’est quoi du ‘Comté’ ?

    M : Ben … du fromage.

    L : Et tu as vérifié que tu en as ?

    M : Ah ! Je te prends en flagrant délit de plagiat, tu me fais le coup de la noix !

    L : Et si tu n’avais pas de Comté ?

    Putain ! ça commence à me gonfler !

    J’ouvre le frigo, saisis le comté, éventre le conditionnement et sors le fromage qui s’écrie

    Le fromage (F) : NOOOONNN Pitié, ne me décapite pas, je ne veux pas mourir …

    De surprise, je lâche le fromage.

    M : Nom de dieu de non de dieu !!! C’est quoi ce bordel !

    Je me pince …

    M : Aïe ! Mais c’est dingue, je ne dors pas, c’est fou … oui, c’est ça, je deviens fou …

    Je lance un coup d’œil circulaire tout autour de moi sur 360° sans que mon corps bouge …

    Je suis dans la cuisine, sur le plan de travail le saladier avec le premier chicon, le deuxième repose à côté du saladier, de l’autre côté, le fromage que j’ai laissé tombé … et dans la salle, sur la table basse, le panier de noix et un récipient avec deux cerneaux et une noix sur la table.

    M : (à moi-même …. Etc ….) : Y’a quelque chose qui cloche ! Mais quoi ?

    C’est à ce moment exact que j’aperçois le photophore sur le manteau de la cheminée …

    Je vais à l’âtre, place une bougie neuve et attrape la boîte d’allumette. Je prends une allumette, mais au moment de la gratter, l’allumette s’écrie …

    Allumette (A) : NOOONNN, s’il te plaît, ne me gratte pas, je ne veux pas brûler, pas déjà, laisse-moi vivre encore un peu …

    Bon, là, trop c’est trop !

    Je me pose dans le fauteuil, je ferme les yeux et m’endors.

    Combien de temps ai-je dormi … ?

    Toujours est-il qu’à mon réveil, je me rends compte illico presto que tout est resté en état !

    Les noix sont devant moi et de loin, j’aperçois le paquet d’endives, le saladier et le Comté sur le plan de travail de la cuisine.

    J’attrape la noix …

    LN : NOOONNN pitié, ne m’étripaille pas, je ne veux pas mourir ….

    M (fermement décidé à ne pas me laisser mourir de faim…) : Désolé, ma belle, mais c’est toi ou moi !

    Crac, je la craque, en extirpe les magnifiques cerneaux et attrape la prochaine noix qui hurle …

    LN : NNNNNNNNNNNNNNOOOOOOOOOOOOOOOONNNNNNNNNN …

    Craque, craque, craque … et que j’étripe, que je décollecte, que je décortique, que j’étête, que je décapite, que je saucissonne …  dans les cris, les hurlements, les sanglots …

     

    Bon ! Où Ai-je mis les échalotes …..

    Au fond du placard, j’entends les échalotes qui sanglotent …

    Les échalotes (E) : non, non, pitié, pitié on ne veut pas mourir, pitié, ne nous épluchez pas …

     

    J’ai pris ma bagnole et je suis allé bouffer au resto … là, au moins, tout est déjà mort dans l’assiette !

     

    Yfig-grenouille-aux-fruits.Jpg

  • José Bové avachi dans le luxe et le lucre. Avec l’âge, même le lion le plus barbare finit par se laisser caresser dans le sens de l’argent facile.

     

     

    L’émission somnifère de Laurent Ruquier fait toujours autant d’effet !

    C’était hier soir 22 février 2014.

    J’arrive au moment précis où Zé Jo Bo Vin pose son fondement sur le petit fauteuil qui en a tant vu (des culs !)

    Celui-là est mou, mou, mou … à l’infini !

     

    Le grand pourfendeur des guerriers maïs, le défenseur de la graine saine et du bon sens paysan qui va toujours dans le sens qui l’arrange … l’homme qui a goûté le sel âcre des prisons surpeuplées, lui qui a osé défier l’autorité musclée … le voilà avachi dans le velours côtelé de Ruquier.

    L’Europe ?

    L’Europe, c’est super, c’est merveilleux, c’est extraordinaire, c’est comme un rêve enchanteur dont on ne souhaite pas se réveiller.

    L’Europe, c’est superbe, on discute avec des gens très intelligents, on les convainc, on se laisse convaincre, on échange des idées et à la fin on touche le gros lot.

    Parce que ce qu’il nous dit pas, le Bové, c’est le train de vie que l’Europe lui apporte avec son cortège de voyages à l’œil, d’hôtels 4 étoiles, de gentilles hôtesses dévouées (corps et) âmes, de restaurants gastronomiques,  de cadeaux luxueux …. Et de très généreuses prébendes sonores et trébuchantes exonérées, de surcroît, d’impôts sur le revenu. Et puis … plus tard … la retaite … je vous raconte pas !!!!!

    Alors, forcément, ce paysan au bon gros bon sens près de chez lui ne va pas cracher dans la soupe, ni dans le pain au maïs … qui le ferait ?

    Il est content le bovin avec tout ces privilèges liés à la fonction délicieuse de député européen. D’ailleurs il l’aime tant cette fonction qu’il se représente pour un nouveau mandat et n’exclut pas d’y finir ses jours dans la ouate douce et feutrée des palais dorés de Bruxelles.

     

    Caron et Polony ne mouftent pas, non, juste un petit commentaire pour dire combien ils sont heureux que Bové le soit !

    Pas de quoi crier « au loup !».

     

     

    Conclusion : il a dû casser sa pipe, on ne l’a pas vue de tout le temps qu’il est resté assis.

     

    Moi, bercé par tant de blabla soporifique, je m’empresse de rejoindre Morphée qui s’est installé confortablement sous la couette.

     


  • Moscovicci vs Le Pen … hier soir, à la télé, 3 février 2014, débat blabla. Aujourd’hui, j’interviewe les antagonistes qui reviennent sur leur prestation …

     

     

    Je reçois les deux protagonistes dans mon bureau-cabane-de-plage installé provisoirement dans la cour du café des chasseurs-pêcheurs-raniculteurs-quichieliculteurs.

    Pour toi, chère lectrice, cher lecteur, je vais cuisiner les déblablateurs.

     Il faut dire que le débat ne nous a pas déçu, la langue de bois a été particulièrement à l’honneur, les mensonges éhontés et les contre vérités évidentes firent florès … comme d’hab.

     

     

    Yfig : Monsieur Moscovicci, je vous remercie d’avoir accepté cet interview au débotté.

    Mosco : Mais je vous en prie, tout l’honneur m’en revient.

    Y : Alors, monsieur Moscovicci, vous en pensez quoi de votre débat avec Marine Le Pen ?

    M (très enthousiaste) : Vous avez vu comment je l’ai explosée La Pen ! ?

    Y : Vous voulez dire « la Le Pen » ?

    M (soudain renfrogné) : Je dis ce que je veux, quand je veux et c’est pas vous qui allez m’en empêcher !

    Y : …

    M (se reprend) : Et puis je vous demande de m’appeler, désormais, ‘Moscou veni vidi vici’. Après l’incontestable victoire que j’ai remportée sur La Pen, je suis en droit de réclamer cette reconnaissance.

    Y : Oui, comme vous voulez.

    M (très fier) : Je le veux !

    Y : Mais, monsieur ‘Moscou veni vidi vici’, n’avez-vous pas un peu forcé le trait lorsque vous avez affirmé que le chômage est résorbé, que l’économie est repartie et que les banques sont en pleine forme ?

    M (boudeur et fanfaron à la fois) : Et elle a répondu quoi La Pen ? Hein … rien … que dalle, je l’ai écrabouillée comme une punaise !

    Y : Elle a quand même mis en garde les clients du Crédit Agricole qui pourrait se déclarer en faillite prochainement …

    M (m’interrompt  rageur) : … C’est une inconsciente, une folle, on n’a pas le droit d’affoler les clients d’une grande banque, ils pourraient vider brutalement leurs comptes, ce qui ne ferait qu’accélérer le mouvement de panique !

    Y : Vous êtes en train de confirmer la rumeur !

    M (se lève et me toise) : Vous êtes un malandrin, vous votez pour La Pen, c’est ça ? Vous êtes antisémite, raciste et communiste !

    Y : Je vous en prie, rasseyez-vous monsieur le ministre des économies de bouts de chandelles et d’expédients, j’ai encore de nombreuses questions pour vous.

    M (se rassied, croise les jambes et prend son menton dans la main droite en reproduisant le geste auguste du penseur) : Je vous écoute ?

    Y : Vous défendez mordicus l’Europe contre les déclarations alarmantes de madame Le Pen ..

    M (dans sa main) : … Oui, et alors ?

    Y :  J’y viens … elle propose de revenir au franc en l’indexant sur l’Euro tout en le dévaluant de 30 % pour booster nos exportations et réduire les coûts de production  …

    M (se redresse soudain et … très docte) : … Elle dit n’importe quoi, je lui ai dit et elle n’a su que répondre … c’est normal, quand on affabule, on s’englue dans les mensonges !

    Y : Mais elle s’appuie sur des conseils sérieux, elle parle …

    M (finit ma phrase) : … de prix Nobel …. Ah ! Ah ! Ah ! Laissez-moi m’esclaffer, ce ne sont pas des prix Nobel, ce sont des charlatans antisémites racistes et communistes !

    Y : Vous avez quand même reconnu que les anglais n’étaient toujours pas passé à l’Euro !

    M (me regarde par en dessous ironique) : Vous êtes décidément de parti pris, monsieur je sais tout, les anglais, vous les avez vu les anglais ? ils sont en pleine merde, les anglais, ils sont en train de crever les anglais, c’est bien fait pour eux, ils n’avaient qu’à se mettre à l’euro !

    Y : Mais madame Le Pen donne les exemples de la Grèce, de l’Italie, de l’Espagne ….

    M (lève le bras pour m’intimer de me taire) : Oh là foutriquet,  vous êtes dans quel camp, vous aussi vous voulez que la France disparaisse de la planète en revenant au franc Mérovingien ? On ne peut pas arrêter le progrès quand il est en route, on ne reviendra pas sur les acquis de l’Europe et de tous les biens faits dont nous bénéficions chaque jour dans notre vie de tous les jours.

    Y : Excusez-moi de vous dire ça, monsieur ‘Moscou veni vidi vici’, mais je n’entends pas beaucoup d’arguments convaincants, vous vous contentez de nier, mais en quoi notre vie de tous les jours est-elle embellie par l’Europe ?

    M (condescendant) : Si vous n’êtes pas capable de vous en apercevoir …. Je ne vois pas pourquoi je continuerais à discuter avec un ignare !

    Il se lève …

    Y : Attendez, ne partez pas, j’ai apporté quelque chose pour vous !

    Je lui tends un paquet craft.

    Il l’ouvre et s’exclame :

    M : Oh ! Comme c’est gentil, des bouts de chandelles …. Quelle délicate attention !

    Du coup, il se rassied …

    Y : Madame Le Pen vous a aussi interpelé sur la LGBT et les nouvelles lois sur la famille et l’enseignement de la théorie des genres … vous avez esquivé … mais qu’en pensez-vous réellement ?

    M : Ah ! Tiens, vous avez mis un bout de bougie …. C’est pas bien, ça, je ne suis pas ministre des bouts de bougie !

    Y : Et pour la théorie des genres ?

    Il se lève et s’en va boire un canon au bar du café avec les pêcheurs, les raniculteurs et les chasseurs de mammouths.

     Marine Le Pen qui nous observait depuis une table de l’arrière salle où elle mangeait un pigeonneau flambé au calva de Macao se dépêche de terminer son encas et d’avaler sa Kanter … Je lui fais signe de venir …. Elle essuie ses lèvres pulpeuses à une serviette en papier qui absorbe  son rouge à lèvres … se lève et vient … je l’attends, debout et respectueux, elle me tend sa main droite que je baise goulument … enfin, elle s’assied en face de moi avec un immense sourire radieux.

    Y : Merci, madame Le Pen, d’avoir accepté cette interviewe post débats.

    M : Appelez-moi Marine, mon petit.

    Y : Euh … je suis plus âgé que vous, vous savez ?

    M : Et alors …. Vous êtes petit, non ? 

    Y : Bon ! Passons …

    M : Oui, c’est ça, venons en au sujet.

    Y : Qu’avez-vous pensé de votre adversaire monsieur ‘Moscou veni vidi vici’ ?

    M : Comment vous l’appelez ?

    Y : ‘Moscou veni vidi vici’, c’est lui qui m’a demandé de l’appeler comme ça !

    M : Si ça peut lui faire plaisir de se ridiculiser !

    Y : Mais vous, Marine, qu’en avez-vous pensé ?

    M : Bon ! Tout compte fait, appelez-moi ‘madame Le Pen’, j’aime pas trop cette familiarité.

    Y : Comme vous voudrez, madame Le Pen.

    M : …

    Y : Voulez-vous que je répète ma question ?

    M : Oui.

    Y : Qu’avez-vous pensé de la prestation de Mosco ?

    M : Ben vous avez vu … c’est un hâbleur, un menteur, un baratineur et j’en passe et des pires !

    Y : Pouvez-vous nous donner quelques exemples de ce vous dites pour nos lectrices et lecteurs ?

    M  (sûre d’elle) : Oui, bien sûr.

    Y : …

    M (avec un grand sourire) : Vous pouvez répéter la question ?

    Y : Passons …. Vous proposez de quitter l’Euro pour revenir au Franc, Mosco n’est pas d’accord … qui a raison ?

    M (sûre d’elle) : Mais moi, bien sûr !

    Y : Pourriez-vous développer votre argumentation pour nos lectrices et lecteurs ?

    M (sûre d’elle) : Oui, bien sûr.

    Y : …….. OK ! Bon, euh … si vous ne vous justifiez pas plus que ça, nos lectrices et lecteurs vont rester sur leur faim !

    M (ravie) : Oh ! Oui, merci, c’est très gentil, je veux bien un autre pigeonneau, ils sont délicieux !

    Je fais un signe au serveur qui nous apporte un pigeonneau sur son nid de petits pois.

    Je la regarde manger le pigeonneau … quand elle a fini, le serveur débarrasse la table.

    Y : Pouvons-nous reprendre l’entretien, madame Le Pen ?

    M (s’essuyant la bouche) : Mumm miak slurp … appelez-moi Marine, cher monsieur, ce pigeonneau était divin, c’est du sauvage, ça se sent !

    Le serveur passe près de notre table avec deux pigeonneaux … Marine est hypnotisée …

    Y : Marine …. Marine …

    M : Oui … pardon, j’ai vu passer des pigeonneaux …. Où en étions-nous ?

    Y : Je ne sais plus très bien moi-même, mais si vous nous parliez de votre programme pour l’Europe ?

    M (se penche en avant, les mains bien à plat sur la table) : Oh c’est simple, ou bien l’Europe accepte nos conditions, ou bien nous quittons l’Europe.

    Y : …

    M (me regarde les yeux dans les yeux) : …

    Y : Mais … quelles sont ces conditions ?

    M : Il y en a deux !

    Y : … ?

    M : Premièrement, nous dévaluons l’Euro de 30% ou bien nous revenons au Franc que nous dévaluons de 30%.

    Y : …

    M : La deuxième, nous dissolvons le Conseil Européen qui n’a pas de légitimité démocratique et troisièmement, nous signons une nouvelle charte européenne qui nous redonne notre indépendance nationale quant aux lois, aux finances, au droit du travail et au code de la route.

    Y : Ça fait trois si ….

    M : Et quatrièmement nous cessons immédiatement de payer la dette des autres pays, ils n’ont qu’à faire comme nous … se démerder !

    Y : Vous pensez donc que l’Europe n’apporte rien à la France ?

    M (très ironique) : Mais pas du tout …. Bien au contraire … l’Europe nous apporte des tas d’emmerdes !

    Y : Et vous, avez-vous une opinion sur la théorie des genres ?

    M (visiblement très énervée par la question) : La LGBT est une toute petite minorité qui veut imposer ses codes au reste des français au détriment de la famille que ce gouvernement de pé … euh … de … détraqués veut détruire pour mieux imposer ses dépravations, ses déviations sexuelles et ses pratiques douteuses … tiens ! Regardez Hollande, il vivrait avec un harem si on le laissait faire, vous ne croyez tout de même pas qu’il se serait arrêté à deux si on ne l’avait pas démasqué … ce n’est pas pour rien qu’il a été l’élève de DSK à HEC ! (Hautes Études de Cul)

    Y : Vous avez évoqué la situation difficile d’une grande banque française et on a senti un moment de flottement, Mosco vous accusant de paniquer les clients sans raison …

    M : Si vous êtes client du CA, c’est le moment de reprendre vos sous si vous ne voulez pas les perdre !

     

    A ce moment, le serveur passe avec un pigeonneau …. Elle lui fait un croche pied et rattrape le pigeonneau au vol …

     

    Je m’en vais ….. épuisé !