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art - Page 2

  • LE GRAND MARCHE DE L’ART et SES MECENES

    je le réedite. 

     

     

    Ca commence par l’intervention d’Harry Bellet critique d’art à la Chelsey-Gallery et l’achat pour le compte de François Pinault d’un tableau pour un montant de 60 000 euros. Oui, on voit bien quelques secondes le tableau , c’est une espèce de n’importe quoi, des coups de pinceaux en rond et des inscriptions écrites au pinceau et peinture noire, des mots du type : mémoire  métro  travail  mine … !!! tout à fait n’importe quoi.
    Puis, c’est au tour de Philippe Ségalo d’expliciter le choix de F. Pinault pour une sculpture monumentale horizontal intitulée : ‘grande mer de métal’ (assemblage hétéroclite de plaques de métal striées et légèrement colorées de couleurs grisailles ) pour un montant de 7 millions de dollars.
    On apprend, ensuite, que F. Pinault est, depuis un certain temps déjà, le propriétaire de la société Christies (célèbre société de ventes d’art aux enchères) et qui vient de vendre un Modigliani pour 24 millions de dollars.
    Puis, la sculpture monumentale de Robert Rosenberg acheté par F. Pinault 7 millions de dollars a été revendu au musée John Elderfield pour 35 millions de dollars.
    Bien sûr, ça laisse quelque peu pantois, mais en fait, ce n’est qu’une goutte d’eau d’océan car en 2004, le marché de l’art a représenté un marché de 2,4 milliards d’euros dont 46% aux USA, 27% en UK et seulement 7% en France.

    Au tour d’Antoine de Gamay de nous entretenir du marché de l’art et de ses diverses maladies :
    Pas ou peu de vente d’artistes vivants
    Perte de la réalité des techniques artistiques et de leur complexité
    Concurrence restreinte à quelques collectionneurs très fortunés
    Pas de réel mécénat malgré les avantages fiscaux accordés
    Il faudrait inventer des lieux d’expos temporaires, créer un système à la française comme celui à l’américaine …

    Il est ensuite question d’un reportage très embourbé et longuet sur les avatars de l’île Segain à boulogne-billancourt.
    J’ai noté quelques noms, des personnes à contacter d’urgence car elles semblent vraiment bien placées pour encourager F. Pinault à venir acheter mes croûtes (il semble qu’il préfère la croûte à la mie). Paticia Barbizot est DG de Artémis et j’ai aussi noté Dorothée Pineau qui ne serait pas parente avec François.
    Jean-Jacques Aillagon Ancien président du centre G. Pompidou, ancien ministre de la culture, conseiller personnel de F. Pinault et de Paolo Costa ancien maire de Venise vient se justifier sur ses magouilles lamentables mais enrichissantes.

    On ne le verra pas, mais on apprendra que Monsieur Arnaud est le deuxième grand mécène Français. Le concurrent de Pinault.
    Si le mécénat consiste à acheter une merde 7 million de dollars pour la revendre 35 millions de dollars, je dis que je veux devenir mécène le plus tôt possible.

    Je sais, mon article vous paraît décousu, mais il n’est que le reflet du reportage.

    On parle avec Alfred Pacquemont ( DG de centre Pompidou) d’inflation des prix et on prend en exemple Niky de Saint Phalle inaccessible avec un budget de l’état de seulement 4,3 millions d’euros (même pas de quoi s’acheter la sculpture de l’utre nase !)

    A Dijon, la FRAC ne dispose de de 186 000 euros, une misère.
    Un dessin abstrait coûte 18 000 euros (sûrement le fils de Doria Garcia ou Eva Gonçales Sancho qui l’a fait !)
    Frank Elbaz exerce le merveilleux métier de marchand d’art.
    Jean Paul Guy de la FRAC de Bourgogne hurle à qui veut l’entendre que le pire drame est qu’il n’a pas le droit de vendre les œuvres acquises ! moi, je me demande pourquoi il ne lui a pas été demandé de fermer sa gueule.
    Catherine Heinich … mais qui est cette dame ?
    Jacques Rigault, président FRAC Aquitaine et aussi de ADMICAL nous cause du mécénat, lui aussi et fait le vœu d’être le dépositaire des fonds.

    On finit en beauté avec Christophe Monin responsable du mécénat du musée du Louvres qui nous fait la visite des plaques commémoratives des généreux donateurs, je vous fait grâce des marques commerciales, vous les connaissez déjà.

    Voilà !
    Vraiment pas de quoi casser trois pattes à un conard !
    Juste la confirmation de ce que nous savions, à savoir que l’art n’est qu’un alibi pour certaines grandes fortunes d’amasser de super gigantesques plus values et pendant ce temps, les vrais artistes occupent des emplois ordinaires pour ne pas crever de faim.

  • LE LOUVRE : musée national ou maison de passes ?

    Quand je vais à consultation (comme d’autres vont à con et fesses), au bout d’un moment, je me mets instinctivement à lire les torches culs qui trainaillent sur la petite table art déco 1802.

     

    Hier, chez MON cardiologue (vous n’avez pas cette impression lourde que le cardiologue vous appartient puisqu’il tient votre petit cœur au creux de sa menotte !) je compulse d’un œil distrait (pendant que l’autre surveille la porte de mon pote) une revue au titre désuet et vain : « le point »  (le point du jour ? le point d’croix ? le point d’ars ???????)

    Bref ! on n’est pas là pour refaire la presse, mais pour mon cœur ….   Euh ! non, je voulais aussi vous causer d’un article sur lequel je tombe arbitrairement vu que mon œil a du s’y reprendre à deux fois avant que mes petites cellules grises (E’r’cule Poivrot – le frère de Bièrenar) n’impriment.

     

    Le titre de l’articulet (1/4 de page en noir et blanc avec imagette de l’héroïne de face bien qu’en dessous du portrait de la dame soit écrit en gros : PROFIL  --- le journalisme n’est pas à la portée du premier venu !!!)    

     

    Hélène Mugnier

    Le management par l’art

     

    On apprend que cette brave femme est diplômée du Louvre, jeune consultante (moi je peux pas m’empêcher de lire : inexpérimentée … mon vieux réflexe de DRH !), et pionnière (ça se confirme) du management par l’art.

     

    Faisons, si vous le voulez ou pas une pause et réfléchissons ensemble (vous j’en doute !) à ce que ce début si prometteur nous laisse imaginer ?

    Perso, je flippe sur l’assemblage des mots : ‘management par l’art’.

    Je me dis comme ça : putain ! (ouais, ben je me parle dans la langue que je veux et si vous êtes pas content, allez jouer au tiercé au bistrot du coin et me faites pas chier !)

    Putain (bis repetitas est !) cette nana manage ses troupes indociles en leur inculquant l’art (à coups de pieds au cul si nécessaire). Faut en avoir, bordel (je ne le répéterai plus, je pense comme je veux). !

     

    Je me dis que, la jeunesse n’attends pas la valeur des années et que cette jeune femme a des couilles grosses comme les miennes et qu’elle hésite pas à refaire le monde du business et que ….

    C’est là que je reprends ma lecture parce que je deviens trop curieux de savoir comment elle s’y prend avant que mon tortionnaire vienne m’arracher les tripes.

     

    Elle est citée en ces termes : « la dynamique de crétaion artistique est proche de l’entreprenariat. » Ah ! me di-je interloqué, soupçonneux et caustique ; ça ressemble à du blabla comme deux gouttes d’eau ce verbiage ! Cependant, d’un naturel condescendant (c’est quand j’ai nital), je poursuis ma lecture sans autre à priori.

    Je ne peux résister au bonheur de vous recopier in extenso la suite car vous avez tout autant que moi le droit de vous régaler d’un morceau d’anthologie journalistique aussi antédiluvien !!!

     

    « Pour le prouver, cet électron libre du management  (sic) emmène au musée des patrons de PME, des PDG de la grande distribution (aucun nom) des directeurs du marketing … au Louvre […] A raison de 1500 euros la visite, ses clients (sic) (je n’aurais pas hésité à mettre ‘pigeons’) ressortent avec une autre vision de leurs fonctions. Une bouffée d’air pur pour des managers fragilisés par la crise (sic). »

     

    Bluffant, hein ?

     

    Voici une péripatéticienne de l’art qui prend notre musée national pour une maison de passe à 1500 euros et elle fait même pas les pipes !!!

    Et la direction des musées nationaux, elle en dit quoi ? Elle prend un pourcentage ?

    Depuis que le Louvre s’exporte vers les pays du golf, le ‘flouze’ semble devenir l’unique obsession de l’art ….  Moi, ça me stresse !

    Et évidemment, c’est à ce moment précis que l’homme de l’autre art est venu me chercher.

    Du coup, son matos (une espèce de machine à enregistrer les secousses sismiques) a explosé sous ses yeux médusés et il a décidé, en représailles, de m’hospitaliser pour deux jours !

     

    Saloperie de Louvre et de pétasse !!!!!

     

     

    PS : Mugnier .....  c'est pas la famille AUCHAN ?  je vais encore me faire des amis !!!!!!!