On m’a prise de force,
on m’a ligotée,
on m’a obligée,
on m’a empêchée de bouger,
de parler,
de vivre ……….
On a abusé de ma conscience démocratique ……..
Mais j’attends 2012 !
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On m’a prise de force,
on m’a ligotée,
on m’a obligée,
on m’a empêchée de bouger,
de parler,
de vivre ……….
On a abusé de ma conscience démocratique ……..
Mais j’attends 2012 !
Source : NetIris
Les sénateurs ont adopté l'article 6 du projet de loi de réforme des retraites qui reporte l'âge de la retraite à taux plein pour tous, quel que soit la durée de cotisation, de 65 à 67 ans. Cette mesure s'inscrit dans la continuité de l'article 5 du texte qui a reporté l'âge légal de la retraite de 60 à 62 ans.
Elle est pas belle la mort ?????
Dans le Canard Enchaîné de ce mercredi 22 septembre 2010, page 3, un article intitulé :
Le patron des armées annonce les prochaines guerres
tend à corroborer mes sources et annonce ce que j'annonçais moi-même dans un article sur Le Post en avril 2010 dans mon article :
Mais Nicolas ne semble pas vouloir se satisfaire d'une guerre civile, il prépare, dans le plus grand secret, la troisième guerre mondiale qui lui permettra de se maintenir sur le trône de France et de considérablement augmenter ses pouvoirs régaliens.
Hélas, notre bon président qui court trente six lièvres à la fois a totalement oublié qu'il avait mis en oeuvre la fin de l'armée de métier et son remplacement par l'armée à la mexicaine !!!
En effet, dans un souci louable d'économies, l'armée ne recrute plus que des CDD de cinq ans. Ensuite, les soldats sont remplacés par de nouveaux !!!
Pourquoi ? tout simplement pour éviter de payer des retraites aux soldats (renseignez-vous vous verrez que je ne dis que la vérité !)
Ainsi, l'armée de métier est devenue une armée de bleues bites qui n'ont même pas le temps d'apprendre le maniement des armes avant de se retrouver sur le trottoir de la caserne !
Nous perdrons rapidement la prochaine guerre et nous serons gouvernés par les Chinois qui se serviront de notre patrimoine avec allégresse.
vive la France et les bidasses en folie !
A période qui précède Pessa’h relève d’une effervescence générale. Nos foyers sont sens dessus dessous, et dès le lendemain de Pourim, toutes les familles plus ou moins pratiquantes, ont déjà un pied dans la fête. Cette préoccupation ambiante pourrait nous faire oublier un aspect essentiel, les pauvres qui n’ont pas les moyens de subvenir aux besoins d’une célébration digne. Pour pallier ce risque, nos sages ont institué une coutume, le קמחא דפסחא que l’on traduit littéralement par la farine de Pessa’h. Celle-ci est aussi nommée מעות חיטין que l’on traduit par l’argent du blé. Plus précisément, l’origine de cette coutume se retrouve dans le Talmud Yerushalmi.
אמר ר׳ יוסי בר בון : לחיטא דפיסחא שנים עשר חודש, בין לישא ובין ליתן, ופירושו : אם שהה בעיר שנים־עשר חודש, אם הוא עשיר יש לו ליתן חלקו המגיע ממנו לצורך תמיכת מעות חיטים, ואם הוא עני נותנים לו חלקו
Rabbi Yossi fils de Boune a dit : "Pour le blé de Pessa’h, 12 mois, que ce soit pour prendre ou bien pour donner." Dans les faits, si une personne réside dans une ville durant une période de 12 mois, s’il est riche il devra donner de l’argent pour acheter du blé pour les pauvres, par contre s’il est pauvre il pourra profiter de l’aide des autres habitants de la ville.
Dans le Choul’han ’Aroukh, Rabbi Moshé Isserlès rapporte cette coutume quasiment dans les mêmes termes, et stipule que toute personne résidant dans la ville depuis plus de 12 mois est tenue de participer. (C.A. 429).
Plusieurs questions se posent lorsqu’on étudie en détail ce Minhag. Pourquoi à Pessa’h faire particulièrement attention aux pauvres ? Certes le Rambam dans les lois des jours de fêtes s’exprime en ces termes :(Hilkhot Yom Tom, 10) :
חייב להאכיל לגר ליתום ואלמנה עם שאר עניים האומללים אבל מי שנועל דלתות חצרו ואוכל ושותה הוא ובניו ואשתו ואינו מאכיל ומשקה לעניים ולמרי נפש אין זו שמחת מצוה אלא שמחת כרסו
“Il y a une obligation de nourrir l’étranger, l’orphelin, la veuve avec les autres pauvres qui sont dans le besoin, cependant celui qui [leur] ferme [sa] porte [..] et qui mange et qui boit et qui ni ne nourrit ni ne donne à boire aux pauvres et à ceux qui ont l’âme amère, alors ce n’est pas une joie de Mitswa mais c’est la joie de son ventre.”
Cette loi s’applique clairement pour toute fête, alors pourquoi instituer un "supplément" pour Pessa’h ? De plus pourquoi la Halakha ne demande-t-elle pas de fournir de l’argent pour le donner au pauvre qui lui-même achètera ce dont il a besoin ? Pourquoi lui donner du blé ? (sans jeu de mots...)
Le מטה יהודה (ramené par le Chaar Tsion) explique de façon très pragmatique que Pessa’h a fait l’objet d’une attention particulière de la part de nos sages du fait que toutes les familles sont chez elles accoudées et pleines de joie, par conséquent, il n’est pas convenable que les pauvres se retrouvent sans le sou et affligés, particulièrement à Pessa’h, de plus il est plus aisé de se procurer du blé que des Matsot, d’où l’intérêt de leur en procurer.(la situation avait l’air d’être à l’inverse d’aujourd’hui).
Le Michna Broura ainsi que le Maguen Avraham sur place décident qu’il faudra au moins fournir à un pauvre présent dans la ville depuis plus d’un mois mais moins de douze les Matsots nécessaires aux Yamim Tovim, comme pour les autres jours de fêtes, où il faut donner de quoi accomplir tous les repas de celles-ci. On comprend ainsi un peu mieux le raisonnement du מטה יהודה. Donner du blé pour la semaine est plus facile pour les habitants que lui procurer des Matsots pour la semaine ; le pauvre de passage, lui, aura des Matsots, mais seulement pour 2 jours (ou 1 en Israël) et dans ce cas pas de problèmes de pénurie.
Cependant d’après cette explication, il y a un malus : pourquoi donner aux pauvres de passage, qui semblent moins prioritaires que les résidents, de la Matsa ; pourquoi ne pas leur donner du blé ? Ou alors, pourquoi ne pas donner à tout le monde de la Matsa pour les jours de fêtes, et du blé pour les jours de ’Hol aux pauvres résidents ?
Le Gaon de Vilna dans son commentaire sur la Torah nous livre une raison différente à cette coutume, qu’il tire d’une allusion dans les versets de la Parashat Bo (Chemot 13, 6-7).
ו שִׁבְעַת יָמִים, תֹּאכַל מַצֹּת ; וּבַיּוֹם, הַשְּׁבִיעִי, חַג, לַיהוָה.(6 Sept jours tu mangeras des Matsot et le septième jour sera une fête pour l’eternel. 7)ז מַצּוֹת, יֵאָכֵל, אֵת, שִׁבְעַת הַיָּמִים Des Matsot seront mangées la septaine de jours.
Le Gaon de Vilna s’etonne de la répétition de l’ordonnance de manger des Matsot deux versets de suite. De plus dans le premier l’ordre de consommer des Matsot est formulé à l’impératif "tu mangeras", alors que dans le second sous la forme passive "sera mangée". Alors que le verset 6 nous enjoint individuellement de manger de la Matsa, le verset 7 nous enseigne qu’il faut s’assurer que chacun puisse aussi en manger !
Plus percutant encore, lorsque l’ordre de manger de la Matsa est individuel (verset 6), le mot מַצֹּת est écrit sous la forme défective, c’est-à-dire qu’il manque un vav entre le Tsadé et le Tav pour souligner une idée de manque, alors que pour s’assurer que les pauvres ont de la Matsa la forme du mot est pleine(le vav est bien présent). De ce détail le Gra tire l’enseignement suivant : lorsqu’il s’agit d’accomplir soi-même la Mitswa de manger de la Matsa, on peut à titre individuel se contenter de la mesure minimale que requiert la Halakha (Kazaït à peu près 30 grammes selon les avis) et c’est pourquoi le mot מַצֹּת est défectif, en revanche pour les pauvres il faut s’assurer qu’ils puissent accomplir le commandement dans la largesse et la joie ce qui explique la forme pleine du mot מַצּוֹת.
Fort de cet enseignement le Rav Steinbuch (Haguim ouZmanim) explique que l’on fournira du blé plutôt que des Matsot aux pauvres à l’approche de Péssa’h, car le pauvre en faisant lui-même sa Matsa, aura un sentiment de largesse et de liberté, dimension essentielle de la fête. Ainsi il se sentira libre, et aura de l’honneur à confectionner lui-même sa propre Matsa. Il fustige l’usage de son époque , qui est d’ailleurs celui préconisé par le Michna Broura, de fournir des Matsot plutôt que du blé. Il conclut toutefois en se pliant à l’avis du Michna Beroura qu’aujourd’hui fournir du blé à un pauvre pose de gros problèmes pratiques comme nous pouvons le comprendre aisément, et qu’il faudra préférer donner de l’argent plutôt que des Matsots, dépenser donnant une plus grande impression d’abondance.
Jean Doublet est un corsaire français, né à Honfleur dans les derniers mois de 1655, et mort le 20 décembre 1728 à Barneville-la-Bertran. Il est le fils de François Doublet, entrepreneur aventureux.
Jean Doublet demeure méconnu, malgré une longue carrière en mer de quarante-huit ans, pour le moins très hétéroclite. Il est le témoin privilégié de l'ensemble de l'histoire maritime de l'époque de Louis XIV, dont il nous a laissé un témoignage poignant. (Wikipédia)
Les Corsaires agissaient pour le compte du Roi et obéissaient à un code d’honneur très strict.
Par exemple, le code stipulait que les marins des navires conquis devaient rester libres et surtout vivants.
Les Corsaires prenaient les biens et laissaient les vies.
Les pirates, quant à eux, oeuvraient pour eux-mêmes, ne respectaient rien et tuaient pour le plaisir de tuer.
A chacun de choisir son camp, Corsaire ou pirate !
drapeau pirate :
Aujourd'hui, vous avez le droit de faire valoir votre droit à la retraite à l'âge de 60 ans. Mais ça ne veut pas dire que vous toucherez votre retraite complète.
Si vous n'avez pas vos 161 trimestres validés, et que vous ne connaissiez pas vos droits, on vous demandera de continuer à travailler jusqu'à ce que vous les ayez. Quitte à rester au chômage avec 14 euros par jour.
Tant que vous n'aurez pas atteint l'âge requis, quelque soit votre nombre de trimestres, vous ne pourrez pas profitez de la retraite.
La retraite, un monde IMPITOYABLE qui demain le sera encore bien plus lorsque vous n'aurez même pas le choix de partir à 60 et vous retrouvez avec rien ou, au mieu, l'ASS à 14 euros par jour.
Ne vous fiez pas au discours des politques, surtout pas les parlementaires et les sénateurs qui se sont concoctés des retraites dorées pour ne pas sombrer dans la misère.
La misère, c'est un luxe de pauvres ......
Voici mon expérience personnelle :
J'écris cette histoire pour plusieurs raisons, mais certainement pas pour décourager qui que ce soit de prendre sa retraite.
Si ça s'était bien passé, cette chronique n'aurait pas grand intérêt, et je serais occupé à d’autres activités. Je dis ça pour répondre par anticipation à toutes celles et ceux qui vont m’accuser de faire mon « intéressant ».
Par contre, le paramètre inconnu, c'est la question : "comment ça se passe pour les autres ? "
Cette étape de la vie (départ à la retraite) se déroule en catimini, dans un obscurité totale puisque l'individu se retrouve seul et sans corde de rappel ni aucun recours (à ma connaissance) face à l'administration omnipotente.
Il y a d'autres incohérences et d'autres erreurs dans mon dossier que celles exposées ci-dessous.
Erreurs sur lesquelles je reviendrai ....
Je réalise, ici, un témoignage, une chronique, je conserve ainsi une trace d'un moment douloureux .... et si d'autres se trouvent encouragés à témoigner de leur propre aventure .... tant mieux.
J’espère que ce courrier activera enfin la CIPAV qui ne répond même pas aux courriers RAR ! J’attends toujours ma retraite depuis le 1er juillet.
Enfin, je pense à ma banque.
J'ai tenu étroitement informée ma chargée de compte, mais on ne sait jamais, le directeur pourrait avoir une opinion divergente et demander des comptes (pour un banquier, quoi de plus normal .... sauf aux traders !)
Voilà !
L’aventure exotique commence en septembre 2006 quand je demande mon relevé de carrière à la CNAV en prévision d’une retraite paisible au premier juillet 2009.
A cette époque, la caisse de retraite de base (sécurité sociale) m’envoie balader en me demandant de les rappeler dans les deux ans précédents mon départ en retraite.
La caisse de retraite du régime complémentaire (à l’époque la CICAS du Calvados) m’envoie un dossier à compléter.
Dossier truffé d’erreurs (employeurs inconnus) et d’omissions (je n’aurais travaillé que 3 ou 4 ans !).
A charge, pour moi de boucher les trous et prouver par des documents ad hoc mon bon droit.
Je m’exécute, mais non sans mal car j’ai pas mal bourlingué aux quatre coins du monde et sous différents statuts : ETAM, puis CADRE, puis expatrié en Afrique, puis profession libérale pour finir à nouveau et enfin comme salarié CADRE en France.
Ce qui explique que malgré mes efforts, je laisse quelques cases vierges.
Heureusement, nous avions conservé tous les dossiers.
Seule anicroche, mes deux années en Libye/Algérie pour lesquelles il s’avère impossible de remettre la main sur les bulletins de salaires.
Le 25 octobre 2007, je rencontre (dans les locaux de la CRAM Honfleur) une conseillère de la caisse de retraite REUNICA qui s’est emparée de mon dossier et avec qui je dois en discuter.
J’apporte, à cette occasion, un énorme sac plein de tous mes documents, attestations, relevés …
La charmante conseillère prend note de mes corrections et de mes compléments d’informations et me demande de lui confier mes originaux pour en faire des photocopies, tranquillement, une fois rentrée à son bureau de Caen.
Quelques amis aînés m’avaient bien prévenu de ne jamais confier aucun document d’aucune sorte à qui que ce soit de l’autre côté de notre monde de travailleurs.
« Je vais faire les photocopies moi-même et vous les envoyer » lui dis-je.
« Vous n’avez pas confiance en moi ? » s’offusque la gentille dame …
« Oh si, madame, toute confiance en vous, mais aucune dans le destin et il suffirait qu’en sortant de cette entretien il vous arrive, ce que je ne vous souhaite pas, un accident pour que mes originaux disparaissent à jamais dans la nature ; alors, vous comprendrez que je préfère prendre ce risque moi-même, ainsi je suis certain de ne jamais rien avoir à vous reprocher ! »
Le 9 novembre 2007, la CRAM du Calvados (Madame PPPP) me demande des copies de documents prouvant mes emplois à la Société Générale dans les années 70 et dans une boîte parisienne en 2006.
J’envoie ces documents le 12 novembre en pensant que cela fera avancer mon dossier.
Mon travail trouve sa première récompense, première étape vers la fin de tout, je reçois en février 2008 une première évaluation de retraite complémentaire (ETAM et CADRE ou, si vous préférez, ARRCO et AGIRC).
Certes, le relevé est encore plein d’omissions et d’imprécisions, mais ça me laisse le temps d’y travailler.
Ce qui m’inquiète, c’est plutôt mon relevé de carrière de la sécu qui, lui, est tout aussi incomplet mais pour lequel il semble que rien ne puisse être entrepris.
Début 2009 (janvier), toujours inquiet du temps qui passe, je demande à la CRAM un rendez-vous pour préparer mon départ vers le paradis tant espéré. La réponse est sans appel :
« Rappelez-nous début avril car nous ne recevons les candidats à la retraite que trois mois avant l’échéance. »
Le 5 mars 2009, je reçois mon relevé de carrière sécu que j’avais déjà eu l’occasion de consulter sur internet sur le site CNAV, relevé qui n’a pas bougé depuis 2007 et qui contient de très nombreux trous.
Le 3 avril 2009, je suis enfin reçu par un conseiller de l’assurance retraite : M. G B dans les locaux de la CRAM à Honfleur.
Je sors de cet entretien avec une indicible impression d’entourloupe, un pressentiment de mauvais présage, une certitude d’avoir eu à faire à un camelot me faisant le coup du bonneteau.
« Tiens, tu vois ton trimestre ? Hop, je le mets à droite, je le passe à gauche, au milieu et zoup ! il a disparu !! »
« Ah non, monsieur, on ne peut pas vous valoriser plus de quatre trimestres pour une année même si vous en avez cotisés six. »
« Non, monsieur, cette période n’est pas prise en compte car vous étiez en formation professionnelle financée par le Conseil Général de Mozelle mais vous n’avez pas cotisé, on ne cotise jamais en formation professionnelle, vous ne le saviez pas ? »
« Par contre, vous voyez, là, vous n’avez cotisé qu’un seul trimestre à votre caisse de profession libérale. »
« Ah non, monsieur, on ne peut rien pour vous, faut voir avec votre caisse de retraite des professions libérales ! »
« Là, vous voyez, je ne peux pas vous valider car vous dites que vous étiez en Afrique et vous n’en n’apportez pas la preuve. »
Moi :
« Mais regardez, sur mon relevé ARRCO – AGIRC, j’ai bien la valeur des points correspondants à ces deux années, alors comment se fait-il que vous n’ayez rien ? »
Lui :
« Ah monsieur, ce sont les caisses complémentaires, elles ont leurs informations, nous avons les nôtres. D’ailleurs, les contrats à l’étranger ne comptent pas pour la retraite de base, pour compenser cette carence, les employeurs vous font cotiser plus à l’ARRCO, ce qui compense votre manque à gagner à l’assurance vieillesse. Alors n’espérez pas trop de ce côté-là. »
« Et puis pour le service militaire, faudra aussi en apporter la preuve, votre livret militaire, par exemple … »
Moi :
« Mais je l’ai perdu ! »
Lui :
« Alors il va falloir demander, à cette adresse, un relevé de situation militaire si vous voulez qu’on valide vos trimestres ….. le problème, c’est que ça va prendre du temps ! »
Et là, je le regarde se délecter de ce contretemps qui va me foirer mon dossier en terme de dates.
Bref, il reste sur ses positions, à moi d’apporter des preuves et encore des preuves …..
Il doit s’apercevoir de ma déconfiture car il fait un effort pour me réconforter :
« Ecoutez, si vous apportez les preuves de vos activités, vous passerez de 143 trimestres à 158, il ne vous en manquera que 3 pour une retraite à taux plein, si vous voulez, je peux écrire au pôle emploi pour qu’ils vous maintiennent au chômage jusqu’à juin 2010 pour que vous acquériez les trois trimestres qui vous manquent ? »
Et je suis tombé, presque, dans le piège …. Mais son attitude ayant éveillé ma méfiance au plus haut point, je lui demande :
« Mais si le pôle emploi refuse ? ou si le taux d’indemnisation est ridicule ? »
Lui :
« Vous pouvez demander votre retraite à tout moment. »
Après cet entretien, les évènements vont se précipiter tout en prenant tout leur temps. C'est-à-dire que je vais m’activer comme un diable pendant que le conseiller B. va s’évertuer de temporiser au maximum.
Sitôt rentré, j’écris à l’adresse donnée pour le relevé de situation militaire, puis je me jette sur mon ordinateur pour chercher via internet comment je peux retrouver des adresses des sociétés pour lesquelles j’ai travaillé et dont j’ai perdu les attestations ….
Dès le 5 avril, j’envoi un message électronique à la CFE (Caisse de retraite des Français à l’Etranger) et le 7 avril, je conclus un courrier électronique, adressé à M. B., par ces mots :
«
J'ai écrit à la CRE et à la CBTP pour obtenir des éclaircissements sur mes années d'expatriation 1975 et 1976
Si j'avais des trimestres pour ces deux années, cela me ferait 160 T
Sinon, je reste à 154.
Que dois-je faire ?
En effet, je dois remplir des demandes de retraites auprès de l'IRCANTEC de la CIPAV, de l’ARRCO et l'AGRIC mais si vous me maintenez au chômage auprès de l'ASSEDIC, je ne dois pas pouvoir faire ces demandes ?
J'avoue que je suis un peu paumé !
Merci de votre conseil.
Cordialement
»
Courrier qui restera définitivement sans réponse.
Le 4 mai 2009, je reçois enfin une bonne nouvelle par mail de la caisse Novalis – Taitbout :
« Nous vous informons que selon le décret 82-268 du 21 juillet 1982, le régime général de la Sécurité Sociale apprécie la durée d'assurance en tenant compte des période d'emploi effectuées à l'étranger avant le 1er avril 1983, même si elles n'ont pas donné lieu à un rachat de cotisations vieillesse ( périodes dites équivalences). »
Je m’empresse de transmettre ce courrier à M. B. qui s’en fout comme de sa première serpillière.
Mais je borde mon dossier en doublant ce courrier électronique d’un courrier postal.
Je relance le sieur B. par mail et infructueusement aussi par téléphone car le numéro qu’il m’a donné est un numéro qui ne répond jamais, exactement comme la caisse de retraite des professions libérales (la CIPAV qui a mis 4 années pour répondre à un courrier RAR)..
Je lui écris le 21 mai pour l’informer d’un questionnaire du pôle emploi (M. B.) ….. je ne peux pas le voir, mais je sais qu’il sourit, silencieusement !
Le 25 mai, je lui confirme l’envoi par courrier postal d’un certain nombre de documents qu’il m’avait réclamé.
Un grand silence suit ces communications.
Le 30 mai, je le relance sans succès.
Début juin 2009.
J’adresse le 4 juin, sans grande conviction, un dernier e-mail à M. B.:
« Je viens de consulter ma position sur le site du pôle emploi :
Il ne me reste que 30 jours de droits.
D'autre part, ils me demandent de remplir une reconstitution de carrière …. ?
Je reste très inquiet pour le mois prochain. »
Face à cet obsédant silence, je finis par prendre mon téléphone et appeler le numéro du serveur de la CRAM.
La personne que j’ai au bout du fil me confirme que mes courriers et courriels sont bien parvenus à la CRAM et que si M. B. ne répond pas c’est qu’il n’y a pas urgence.
Et pour cause !
J’apprendrai, en effet, un peu plus tard (mais je vous le narrerai), que M. B. à adressé un avis au pôle emploi et à mes caisses de retraites complémentaires selon lequel je demande ma retraite en Janvier 2010.
Même sans être au courant de cette forfaiture, je râle grave au téléphone et je demande à ce que mon dossier soit transmis à un ou une conseillère qui aie la décence et la politesse de répondre à mes courriers, courriels et ou appels téléphoniques.
Devant ma colère, mon interlocuteur finit pas se décider à alerter la supérieure hiérarchique de M. B., Madame Y. par informatique.
J’ai à peine raccroché que le téléphone sonne. C’est M. B. !
Pour une surprise …..
Oui, il a bien reçu mes documents, mais il est débordé ….
Bon, tout va bien, il me confirme 159 trimestres validés et il attend mes instructions quant à ma décision de rester au chômage ou de faire valoir mes droits à la retraite au premier juillet !
Toujours cette obsession de me faire traîner au chômage …. Je commence à me dire que mes suspicions d’entourloupe ne relèvent pas de la paranoïa.
Puis il consent à me faire une rapide simulation du calcul de ma rente vieillesse et à me fournir quelques indications sur les règles de calcul par téléphone.
Ainsi, il m’apprend qu’il calcule la base sur les 25 meilleures années de salaire afin de le comparer au plafond qui est égal à la moitié du plafond de la sécurité sociale qu’il « proratise » aux nombres de trimestres cotisés au régime de la sécurité sociale (à charge pour la CIPAV de compléter ma part de retraite de base au prorata de mes trimestres cotisés au régime des professions libérales …).
Je l’entends maugréer ….. puis il me lance un généreux :
« Cela vous fera environ 600 euros par mois. »
Pas encore habitué à ce genre de méthode et encore moins aux calcul rapides sans explications, je lui rétorque un bredouillant :
« C’est tout ! ? »
Auquel il réplique par :
« De toutes façons, avec le nombre de trimestres que vous avez cotisés au régime général, il est hors de question que je vous donne plus ! »
Que lui dire ?
Il semble si sûr de lui et il s’adresse à moi avec une telle conviction, comme si c’était de sa propre poche qu’allait sortir les picaillons !!!
Et puis je n’ai rien à lui répondre, je n’ai pas l’information sur les salaires retenus …. Ni sur la façon dont il les a obtenus .... je me dis qu’il vaut mieux attendre un peu avant de regimber !
Mais, c’est vrai, je ne sais plus quoi faire.
Je lambine, à mon tour, sur mon dossier en me demandant ce que je pourrais bien entreprendre pour faire avancer le curseur ?
Je remplis les questionnaires du pôle emploi, j’y joins les pièces demandées ….. j’attends le retour …. En me disant que je perds mon temps ….
Mon dossier est dans une impasse, plus rien ne bouge, je suis enlisé dans une espèce de gadoue virtuelle, prisonnier d’informations que je ne détiens pas, recroquevillé dans ma torpeur inconsciente d’inutilité terrestre ….
Ca doit être ça qui fait d’un homme un retraité, un corps et un esprit mort, sans but, sans plus personne à qui demander et rendre des comptes, un dossier administratif en attente de prise en charge, un individu réformé en ectoplasme tributaire de l’assurance vieillesse, grande nébuleuse sans visage qui pose des questions, demande des preuves écrites mais ne répond jamais à vos interrogations.
Enfin, le courrier du pôle emploi arrive, le 7 juillet 2009, un mardi.
Il a mis six jours pour me parvenir.
Ce courrier m’informe que j’ai droit à une ASS (Allocation de Solidarité Sociale) s’élevant à 14 euros par jour, soit environ 420 euros par mois.
Oui, je sais, grand nombre de nos concitoyens vivent avec ce pourboire mensuel.
Ils survivent, plutôt et ne se plaignent guère, ils font avec et entreprennent parallèlement de grands projets littéraires, ou picturaux, ou autres.
Mais je n'ai pas travaillé toute ma vie pour finir mendiant de la société.
Mes droits à la retraite, je les ai dûment acquis, je ne les ai pas volés et ce n’est pas parce qu’une administration indolente et « addicte » à la procrastination veut m’en priver que je ne vais rien dire !
Le mercredi 8 juillet, je me rends à l’agence du pôle emploi de Honfleur pour en avoir le cœur net et m’assurer qu’il n’y a pas erreur.
La dame du pôle emploi :
« Oui, monsieur, non, il n’y a pas de doutes, c’est bien une ASS à 14 euros par jour, faudra être économe. C’est dur pour tout le monde, vous savez ! »
De retour à la maison, j’adresse un e-mail à M. B. :
« Bonjour Monsieur B.,
Le pôle emploi me proposant une ASS à 14 euros par jour, je souhaite bénéficier de ma retraite à la date du premier juillet malgré les deux trimestres qui me manquent.
Merci de me confirmer ma prise en charge et me donner toute instruction nécessaire à cette mise en œuvre.
Je vous confirme par courrier écrit, je vous saurais gré de bien vouloir accuser réception de cet e-mail.
Salutations cordiales
Que je confirme aussitôt par l’envoi d’un courrier postal.
Je sais, vous allez me dire : Mais il est stupide ce garçon, il continue d’écrire à quelqu’un qui ne lui répond jamais !
Mais, vous savez, celui qui ne répond pas n’a pas forcément raison de rester coi. Son silence peut être interprété de milles façons et moi, je me dis que ce silence est un froid dédain, dédain de celui qui se sent protégé par son statut et n’a pas envie d’entendre ni s’apitoyer sur la complainte de son prochain jamais content de sa situation.
C’est bien un des aspects majeurs de notre société, cette indifférence aux problèmes de l’autre.
Enfin, le 15 juillet 2009, je poste en même temps toutes mes demandes de retraite complémentaires.
A l’IRCANTEC, à la CIPAV, mais pas à la principale, la complémentaire REUNICA car elle me demande une pièce dont je ne comprends pas l’utilité. Aussi, avant de fermer l’enveloppe, je les appelle pour obtenir plus de précisions ….
Et c’est là que je tombe sur le cul !
La REUNICA n’a plus mon dossier. Il est désormais et depuis le 14 juillet 2009 entre les mains de la caisse de retraite VAUBAN HUMANIS.
Je suis là, comme un con, devant mes dossiers, mes courriers, mes attestations, mes relevés, mes photocopies, mes enveloppes, mes doutes, mes craintes, mes espoirs, mes déceptions, et cette rage qui monte, sourdement, cette rage d’être traité comme un pauvre type par tous ces organismes qui se foutent de la gueule du monde, ces fonctionnaires attardés et vicelards dont la principale préoccupation est de mettre les autres, ceux, précisément dont ils ont la charge, dans la merde !
Faut dire que nous sommes aujourd’hui le 28 août, quand j’écris ça et que ça ne s’est pas arrangé, depuis !
Ravalant ma rage et rassemblant mon courage dans mes deux mains, tremblantes encore du coup d’adrénaline qui vient de me parcourir les neurones …. Je chope le téléphone et je compose le numéro de la caisse VAUBAN HUMANIS.
La jeune femme est surprise, très surprise !
Elle ne me connaît pas, elle va regarder … N° de sécurité sociale, nom, prénom, domicile … tralalala …
« AH ! oui, effectivement, votre dossier nous a été transmis électroniquement, mais pas les documents.
D’ailleurs, je ne comprends pas votre fébrilité …. Vous avez demandé votre retraite au premier janvier 2010 … y’a pas l’feu au lac …. »
J’avale ma salive, je me touche le coude, je regarde en bas, en haut, à droite …. Je me décontracte le cou, je ravale ma salive ….. et puis je crache :
« Mais d’où diable tenez-vous cette information ? »
Elle :
« Ben c’est dans le dossier qui nous a été transmis par la REUNICA qui doit la tenir (l’information) de votre caisse de retraite de la sécurité sociale ! » (j’ai eu confirmation de cette procédure depuis …)
Moi :
« Eh bien c’est une erreur, une désopilante et désolante erreur, j’ai justement le dossier de la REUNICA sur ma table de travail et j’étais en train de le remplir pour une demande de retraite au 1er juillet 2009 et je les ai appelé pour une précision et c’est comme ça que j’ai appris que c’était avec vous que je devais désormais composer, mais je souhaite prendre ma retraite au 1er juillet 2009, pas en 2010 ! »
Elle :
« Bien, monsieur, j’en prends note et je vais me renseigner auprès de notre service juridique pour voir ce que nous pouvons faire …. »
Moi :
« Comment ça ce que vous pouvez faire ………… pour quoi ? »
Elle :
« Mais pour prendre en compte votre dossier et changer votre date de prise en charge. »
Je marque un silence égaré ….. est-ce possible ? tout ceci est-il réel ? un rêve ? un cauchemar ?
Je deviens liquide et livide.
D’une voix tremblotante je parviens à demander :
« Dans combien de temps pensez-vous me donner votre réponse ? »
Elle, d’une voix claironnante :
« Ah ça, monsieur, je n’en sais rien ! »
Moi :
« Madame, je ne voudrais pas abuser de votre gentillesse, mais nous sommes le 15 juillet 2009, j’apprends, aujourd’hui, que mon dossier de retraite complémentaire vient de changer de caisse alors que je demande une prise en charge au 1er juillet, ce qui signifie que j’aurais aucune source de revenu à la fin du mois et que les délais de traitement dans les caisses risquent de se poursuivre, en pleine période de vacances jusqu’à la fin août au mieux et au-delà plus vraisemblablement …. Alors, vous comprendrez que votre réponse ne me satisfait pas.
Je ne vous demande pas un date précise, je vous demande une indication, une date à laquelle, sans réponse de votre part, je vous relancerai … »
Elle :
« Oui, je vous comprends bien, mais je peux pas vous répondre, je ne sais même pas si nous sommes vraiment en mesure de traiter votre dossier, seul notre service juridique peut répondre et ils n’ont pas que ça comme dossiers … »
Moi :
« Très bien, madame, je vous appellerai tous les jours, deux fois par jour, le matin et l’après-midi jusqu’à ce que j’ai ma réponse. »
Elle, beaucoup moins claironnante :
« Mais vous ne pouvez pas faire ça ! »
Moi :
« … »
Elle :
« Bon, écoutez, je vous rappelle demain matin sans faute pour vous donner des nouvelles. »
Moi :
« Très bien, madame ! À demain, donc. »
Le lendemain, la dame a appelé, m’a confirmé que VAUBAN prenait bien en charge mon dossier à la date du 1er juillet et m’a demandé leur envoyer les documents que j’avais préparés à l’attention de REUNICA. Ce que j’ai fait prestement.
Le 24 août, je recevais une lettre de la CRAM (Madame Y.) me demandant de valider officiellement ma demande de départ à la retraite au 1er juillet 2009, accompagnée d’une proposition de valorisation de ma retraite à signer pour acceptation ‘définitive’.
J’ai signé et envoyé pour validation le jour même.
Voilà !
Nous sommes le 28 août 2009 et je n’ai plus eu de nouvelles de personne depuis ce dernier entretien téléphonique et ce courrier péremptoire de la CRAM.
J’ai adressé un ultime message électronique à M. B. le 27 août et puis je me suis mis à la rédaction de ce triste texte.
Je vais attendre la fin du mois ….. et je vais certainement me mettre très en colère !
A suivre …..
Nous sommes le 31 août 2009.
J’ai reçu, à 11h45, un coup de téléphone de la CRAM de Rouen (Madame GG.).
Vous n’allez pas me croire, mais ;vous vous souvenez, cette formation en Mozelle, à Metz en 1986, financée par le Conseil Régional mais sans cotisation donc sans validation ni de trimestre ni de point de retraite ….. ; eh bien de ce fait, me dit la dame :
« Votre dossier m’a été confié car nous ne sommes que deux personnes à traiter les dossiers des demandes de retraites de personnes ayant cotisé en Mozelle. C’est pour cette raison que votre demande de retraite a été refusée par le service contrôle et que je dois à nouveau l’étudier »
Moi :
« Mais je n’ai pas travaillé, j’ai suivi une formation et M. B. m’a bien fait la leçon selon laquelle cette formation ne m’ouvrait aucun droit ! »
Elle :
«Peut-être, mais je dois étudier … et puis, il y a quelque chose qui ne va pas car dans votre dossier, il est dit que vous êtes toujours au chômage, indemnisé par les ASSEDIC. »
Moi :
« Madame, il ne peut s’agir que d’une erreur ou d’une manœuvre dans l’intention de me nuire. J’ai envoyé ma demande de retraite le 8 juillet, j’ai reçu, signé et renvoyé la confirmation et la fiche de validation de ma pension le 24 juillet, et vous venez me dire, le 30 août que mon dossier doit passer par Strasbourg car il a été refusé pour une histoire de formation professionnelle en Mozelle en 1986 …. Dites, c’est une blague, n’est-ce pas ? »
Elle :
«Moi, monsieur, je fais mon travail et rien ne me prouve que vous ne soyez pas encore au chômage ? »
Moi :
«Madame, le 7 juillet, j’ai reçu une proposition d’ASS (qui a mis six jours à me parvenir) de la part du pôle emploi à 14 euros par jour, je me suis rendu à l’agence d’Honfleur pour vérifier qu’il n’y avait pas d’erreur, ni de ma part ni de la leur, j’ai reçu cette confirmation de la personne qui a consulté mon dossier sur son ordinateur …. Aussitôt, j’ai adressé un e-mail et un courrier à la CRAM qui m’a fait signer le 24 juillet ma validation de demande ….. et aujourd’hui, le 30 août, vous me dites que mon dossier a été rejeté le 17 août, qui plus est !
Mais c’est une histoire de fou, ou alors, quelqu’un fait preuve d’un zèle déplacé ! »
Elle :
«Il faudrait que je joigne le pôle emploi pour qu’ils me confirment que vous n’êtes plus pris en charge, et puis, je n’ai jamais vu ça, quelqu’un qui refuse le chômage, il faut que je vérifie si vous avez bien le droit de refuser …. Je vous rappellerai dans la journée pour vous tenir informé. »
Restez en ligne …
14h15 le téléphone sonne, c’est madame GG.
Elle :
« Je vous rappelle comme promis, mais je n’ai pas de nouvelle du service juridique, je vous rappellerai demain …. Mais de toute façon, je suis sûre de moi, nous en refusons tous les jours des dossiers de retraite quand les demandes viennent de chômeurs qui n’ont pas tout leurs trimestres validés, c’est la loi, vous n’y pouvez rien et les règles de la CNAV s’appliquent pour tout le monde. »
Moi :
« Madame, si vous avez l’intention de faire de moi un SDF à 14 euros par jour, je peux vous dire que je ne vais pas me laisser faire. Les règlements de la CNAV sont consultables par tout le monde en ligne sur internet et je ne suis pas du tout d’accord avec ce que vous dites, j’ai 60 ans, j’ai accepté la minoration pour trimestres manquants, vous devez donc m’accorder ma retraite. »
Elle :
« Oui, je comprends que ça vous ennuie, mais ce n’est pas moi qui fait les lois. »
Moi :
« Ce que j’ai du mal à comprendre, c’est que ce matin, vous m’avez appelé pour un tout autre problème, parce que j’étais passé par la Mozelle et que c’était pour cette raison que vous aviez hérité du dossier, mais maintenant, vous remettez tout le dossier en cause ? »
Elle :
« C’est normal, monsieur, votre dossier a déjà été rejeté par notre service de vérification, mais il sera encore rejeté parce que vous devez rester au chômage jusqu’en 2010 ! »
Moi :
« Mais madame, puisque je vous dis que je ne suis plus au chômage, j’ai refusé l’aide sociale de 14 euros / jour. Ah ! si il m’était resté des jours ARE indemnisés correctement, ç’eut été de mon intérêt de rester au chômage pour gagner les trimestres manquants, mais là, ce n’est pas le cas. »
Elle :
« Excusez-moi, vous pouvez patienter un moment, je vais en discuter avec ma chef de service …….
Ah ! …
Ah bon ! Mais c’est nouveau, ça ! ….
Ah ! Ah bon ! ………..
Allo, monsieur, vous êtes toujours là ? »
Moi :
« Oui. »
Elle :
« Alors, euh, voilà, il y a une nouvelle loi, mais qui n’est pas vraiment nouvelle, enfin …d’après ma chef, vous avez accepté une minoration pour trimestres manquants, alors, vous avez le droit de prendre votre retraite.
Je vais donc transmettre votre dossier à notre service de vérification avec un mot de ma chef et normalement tout devrait bien se passer … »
Moi :
« Et d’après vous, je serais payé quand ?
Parce que, vous comprenez, ça me fait déjà deux mois sans ressources et mon découvert à la banque ne cesse de grossir …. Alors, j’aimerais donner des bonnes nouvelles à mon banquier … »
Elle :
« Ben, nous sommes déjà le premier septembre demain, alors je pense qu’il faudra attendre le mois prochain sauf si la CRAM vous octroie un paiement intermédiaire …. »
Le 2 septembre 2009
Par acquis de conscience, j’ai appelé le groupe qui est en charge de mon dossier de retraites complémentaires ARRCO AGIRC, le groupe VAUBAN HUMANIS qui, soit dit en passant, ne m’a même pas accusé réception de mes courriers des 28, 29 juillet et du 18 août.
Quand je vous dis que nous sommes des serpillières !
La gentille dame m’a dit :
« Votre dossier est directement tributaire de la décision de la CNAV et pour le moment, vous devez prendre votre retraite le 1er janvier 2010. Mais dès que nous recevrons le feu vert de la CNAV, nous passerons votre dossier au 1er juillet 2009. »
Moi :
« Et à partir de ce moment là, combien de temps vous faudra-t-il pour régler mon dossier ? »
Elle :
« Il faut bien compter deux mois, deux mois et demi ! »
Moi :
« Merci, madame, au revoir. »
Ainsi, la gentille dame de VAUBAN HUMANIS que j’avais eue au téléphone le 16 juillet, m’avait dit que mon dossier était pris en charge au premier juillet pour se débarrasser du gêneur !
Quand je vous dis que nous ne sommes que des paillassons !
Je vous le dis, braves gens, tout ceci, loin de m’abattre comme le voudraient certains, ne fait que renforcer ma détermination à vous alerter, les uns et les autres, de ce parcours du combattant du retraité paillasson sans recours contre l’administration omnipotente et incompétente
- et je pense à cette interlocutrice de la CNAV qui avait mon dossier entre les mains depuis le 17 août et qui m'a appelé le 30 pour m’affirmer mordicus que je n’avais pas le choix et devais rester au chômage et s’apprêtait à classer mon dossier jusqu'en janvier 2010 si je ne m’étais pas rebellé …
- et je pense aussi au service de contrôle de la CNAV qui a rejeté mon dossier (envoyé le 24 juillet, rejeté le 17 août) au prétexte que j’étais passé par la Lorraine …. Excès de zèle du service sans souci de la personne !
- et je pense à toutes les autres personnes qui n’ont jamais daigné me répondre qui m’ont menti, qui ont laissé pourrir la situation comme s’ils avaient un contentieux personnel à régler avec moi …… désormais, oui, ils auront toutes raisons de ne pas m’aimer, mais qu’ils réfléchissent un peu au mal qu’ils m’ont fait, qu’ils sont en train de me faire !.
Que se passe-t-il ?
Trop de travail ?
Pas de motivation ?
Besoin d’assouvir des instincts sadiques sur les innocents pour se venger du chef ?
Je sais que je vais pisser dans un violon mat en disant ce qui suit, mais j’ai été « administrateur bénévole » de la caisse de retraite complémentaire AGRR pendant sept années et membre de la commission sociale de ladite caisse. Je suis donc très sensible au sort qui m’est fait au moment de prendre ma propre retraite ….. la reconnaissance, encore une valeur qui a perdu son sens …. comme tant d’autres en France !
Et vous, à qui j’adresserai, quand mon dossier sera suffisamment avancé pour que je ne subisse pas trop de mesures vengeresses de l’administration, que ferez-vous de ces informations ?
Je suppose que la plupart d’entre vous allez vous torcher avec ….. mais si au moins une institution, un autre citoyen avec un statut d’élu ou de représentant ou de journaliste se penche sur cette affaire et investigue pour savoir si d’autres dossiers suivent le même chemin …. Ou pire, car après tout, je me défends bec et ongles, je ne cède pas de terrain, je n’abandonne pas à la première algarade avec cette nébuleuse calfeutrée certaine de son bon droit et de l’emmerdement que représentent les dossier à traiter …. Je n’ose imaginer la situation dans laquelle je me retrouverais si j’étais veule et désordonné ou plus simplement illettré !!!!!!!!
Mais combien d’autres personnes ? d’autres situations ? d’autres détresses muettes faute de savoir écrire et s’exprimer ?
C’est au nom de toutes ces autres détresses que je vous adresse cette chronique, n’attendez pas que les malheureux viennent à vous, essayez d’aller un peu vers eux.
Et vous, dans les administrations …. Essayez de vous mettre un instant dans la peau des gens que vous dédaignez, que vous ignorez, à qui vous mentez ….. Si deux, ou cent, ou mille ou des millions de personnes telles que moi se rebiffent et écrivent leur histoire, vous aurez belle figure de prétexter la surcharge de travail !
Pourquoi devons-nous toujours assumer les errements de l’administration ? On se croirait en URSS, vous ne trouvez pas ?
J’anticipe sur ce que pourrait me répondre quelques âmes fort charitables :
« Plaignez-vous ! nous sommes en France, alors essayez d’imaginer ce que ce serait si vous étiez en Russie ! »
Mais je ne marche pas dans ce jeu de couillon !
Je suis en France, pas en Russie et ceux qui tiennent ce genre de discours sur la comparaison entre un petit mal et un plus grand n’ont qu’une idée en tête, se « déresponsabiliser », se déculpabiliser et justifier le laxisme et l’incompétence par duperie.
Cela fait déjà deux mois que je suis sans revenus (fin juillet, fin août). Combien de temps cela va-t-il durer et pourquoi est-ce à moi qui est tout fait pour être à l’heure de subir les frais de banque que mon découvert engendre ?
Est-ce supportable de payer pour les déficiences du système ? Je suis à jour de mes impôts ….. mais il faut croire que ça ne suffit pas et qu’il me faut aussi payer pour les autres, les fonctionnaires bien à l’abri derrière leur vitre pare-balles, leurs adresses e-mail inertes, leurs téléphones aphones, leurs mensonges lapidaires !
Pour moi, c’est sûrement trop tard, au moment où vous lirez ces lignes, mon dossier sera bien avancé et vous ne pourrez m’aider ( euh …. si vous voulez faire quelque chose pour moi ….) qu’à obtenir un dédommagement pour mes frais bancaires liés à mon découvert … et mon préjudice moral (je passe quand même pas mal de nuits blanches …… et j’emmerde tout le monde avec mes emmerdes ….. même mon banquier …. Qui est si sympa – mon banquier n’a pas de traders dans sa petite agence de Honfleur !)
Vous voyez, vous avez cru pouvoir faire une autre victime de votre système, de vos connivences, de vos déficiences …. Mais, pas de chance, vous êtes tombés sur la mauvaise rosse, celle qui rue et renâcle.
Dites-vous bien que vous avez vraiment beaucoup de chances que je sois le seul.
Le 14 sept 2009 11h30
J’appelle la CRAM de Normandie (non sans problèmes) je finis par avoir une conseillère qui m’informe que mon dossier a été accepté par le service contrôle le vendredi 11 sept., que je recevrai l’avis dans une huitaine de jours et qu’un virement a été fait sur mon compte aujourd’hui mais qu’elle ne peut pas m’en communiquer le montant par téléphone.
Je lui demande si les caisses de retraites complémentaires seront informées de cet évènement, elle me précise que, par mesure de précaution, mieux vaut que je leur envoie moi-même une copie de l’avis quand je le recevrai.
Que voici un heureux dénouement !
Dans 8 jours, donc les 22 sept., je pourrai activer les caisses complémentaires qui feront diligence dans les deux mois qui suivront la réception de l’avis.
Il est donc possible que vers la fin du mois d’octobre (sans être pessimiste) ou la fin du mois de novembre …. je reçoive un petit quelque chose …. L’espoir fait vivre !
Bien entendu, en attendant, mon compte à la banque, continue de me coûter la peau des fesses …. Mais, hein …. De quoi me plains-je ? Positivons et pensons plutôt à tous ceux dont le dossier est en attente de je ne sais quel validation ……
Je reçois ma notification de retraite de la CRAM datée du 12 septembre 2009 aujourd’hui 18 septembre 2009.
Les indemnités de retraite de juillet et août m’ont été payées le 16/09/2009.
Ah !!!! ça met du beurre sur les épines du découvert !
J’ai appelé l’une des caisses de retraite complémentaire (Vauban-Humanis) qui me confirme qu’ils ont bien reçu cette notification.
L’autre, la CIPAV, est injoignable de toute façon.
La CIPAV, c’est comme la CRAM, mais puissance dix dans l’art de ne jamais répondre, quelque soit la méthode de communication usitée :
Téléphone …. muet (j’ai laissé sonner, une fois, pendant vingt minutes avant que ça sonne occupé !)
Courrier simple …….. sans réponse
Courrier RAR …….. sans réponse
Courriel …….. inconnu à l’adresse indiquée …..
La CIPAV, qui envoyait des menaces d’huissier pour recouvrer les cotisations dues qui avaient huit jours de retard), la CIPAV, si prompte à poursuivre ses cotisants, la CIPAV aux courriers plus qu’agressifs et comminatoires, la CIPAV, ne répond jamais au quidam, la CIPAV est une seigneurie retranchée derrière une fortification de silence, de dédain et d’arbitraire.
Oyez, chers concitoyens, évitez la CIPAV plus que la peste et le choléra réunis !!!!!
J’attends le premier règlement de Vauban-Humanis pour envoyer ce compte-rendu et nous sommes le 22 septembre 2009.
25 septembre 2009
Enfin ça bouge !
Je reçois, ce matin, un courrier oblitéré à la date du 18/09/2009, courrier daté du 14/08/2009 de la CRAM de Rouen, madame Gonçalves qui me confirme que je ne relève pas de l’assurance maladie d’Alsace-Moselle !
Ouf ! on avance, on avance ………………..
Ce courrier n’a pas été fermé et l’enveloppe est déchirée (détail inutile, mais j’aime ce genre de petit détail à la Poireau !)
26 septembre 2009
Décidemment tout s’accélère !
Je reçois, ce matin, une lettre de Vauban-Humanis datée du 24 septembre, m’informant qu’ils ont bien reçu mon dossier le 12 août et qu’ils me tiendront au courant de la suite qui lui sera donnée.
On me chouchoute, vous ne trouvez pas ?
26 septembre 2009
J’inaugure une nouvelle expérience !
Je me suis souvenu que j’avais souscrit, en 1998, une retraite par capitalisation (loi Madelin) auprès du groupe GENERALI. J’ai fait des versements volontaires et obligatoires jusqu’à la fin de mon activité de profession libérale en 2003.
J’appelle le numéro du conseiller du groupe et je tombe sur une dame qui me dit prévenir mon conseiller Daniel Enault de mon appel.
28 septembre 2009
Plus un jour sans nouvelles !
Le Groupe Vauban-Humanis me demande une copie de ma feuille d’impôt 2008.
Vite …. Je l’envoie !
30 septembre 2009
Sans nouvelles de mon conseiller Générali, je cherche les coordonnées du groupe sur internet.
La première personne que j’obtiens me dit que je dois voir auprès de mon conseiller.
Je lui dis qu’il ne me rappelle pas et elle me donne le numéro du siège …. et je tombe sur une dame qui me dit qu’elle va m’envoyer une simulation avec et sans réversion, mais qu’il n’est pas possible (contrairement à ce qui nous avait été dit en 1998) de toucher le total de notre épargne retrait, soit 53 000 euros.
Il n’y a plus qu’à attendre …..
Je suis impatient de voir ce qu’ils vont me proposer puisque nous avons justement souscrit un crédit auprès de notre banque d’un montant à peu près équivalent. Je sais donc, en conséquence ce que je paie à ma banque tous les mois sur 20 ans pour un tel montant. Oh ! je m’attends, hélas, à une bien vilaine surprise …. Je suis peut-être pessimiste ! ?
1 octobre 2009
Courrier de Vauban-Humanis, daté et posté le 25 septembre pour clôturer mon dossier, je dois leur dire quand je décide de prendre la part de retraite de la tranche C (157 points à 0.41860 Euro le point, soit 65 euros par an, soit 5.47 par mois !)
On procrastine, on procrastine ……….. !!!!!!!
5 octobre 2009
Pris d’un doute Cornellien (et si j’avais tort de ne pas réessayer ?), je décide d’appeler la CIPAV ….. les deux numéros sonnent ‘occupé’ à chaque essai.
Je leur adresse un courrier de relance, sans grande conviction !
Et puis ….. je reçois, aujourd’hui, une relance de la caisse REUNICA (celle qui a mis tant de temps à transmettre mon dossier au groupe Vauban-Humanis …) …. Qui me demande de signer ma demande de retraite …. Il me renvoie le dossier que j’ai personnellement adressé à Vauban-Humanis avec les pièces justificatives réclameées.
De la gueule de qui se fout-on ?
Si je renvoie ce dossier, toucherai-je 2 retraites ? L’une de Réunica et une autre de Vauban ??????? Ou bien me fera-t-on un mauvais procès de tricherie ?
Je préfère ignorer la demande ….. mais j’ajoute Réunica sur la listes des prochains récipiendaires de cette méchante – vilaine chronique !
En consultant mon compte banque, je constate que ma retraite complémentaire a été virée le 7 octobre alors que la veille encore, je n’avais rien. J’espère qu’un courrier suivra ……
Bon ! On va pas se plaindre, tout de même !
Ben ça fait du bien au découvert !
Je reçois un courrier de Generali daté du 9.
Voir copie ci-dessous.
C’est un courrier sobre, très sobre !
Voici ce que je leur écris :
Yves X. le 18 octobre 2009
x@z.fr
GENERALI VIE
France indépendants-retraite
Service retraite Madelin
7, Boulevard Haussmann
75009 PARIS
Recommandé Accusé Réception
N° de contrat : xxxxxxxx
Madame, Monsieur,
Comme suite à votre courrier daté du 9 octobre 2009, posté le 14 et reçu le 15,
contrairement à ce que vous affirmez, monsieur EEEEE ne se tient pas du tout à notre disposition, il ne répond pas à mes appels.
Lors de la démarche de M. EEEE pour la signature de notre contrat avec LA FRANCE, il avait été très clair et c’était pour nous une condition sine qua non de signature, il nous avait assuré qu’à l’échéance de la retraite, nous aurions le choix entre le remboursement de notre épargne, ou le versement d’une rente. Nous sommes surpris que ce choix ne semble plus être possible ? Y’aurait-il eu acte de malveillance ? Nous souhaitons avoir de plus amples explications car vous comprenez bien qu’il nous paraît fort préjudiciable que les engagements de M. EEEE, votre représentant, ne vous engage pas vous-même et nous souhaitons faire la lumière sur ce point, savoir si nous avons été trompés, et si oui, entreprendre les démarches nécessaires à une réparation du dol.
D’autre part, j’accuse réception de votre projection de rente.
Je dois vous avouer ma totale stupéfaction à la lecture de celle-ci.
Tout d’abord, elle n’est assortie d’aucune explication, ni sur ses modalités d’application ni sur les calculs qui ont aboutis à cette proposition, ni sur les taux d’intérêt portés par notre capital.
Je constate, d’autre part, que vous nous signalez un taux technique de liquidation (auquel je ne comprends rien) de 2,25% et des frais de gestion de 3%.
Autrement dit, vous nous faites payer notre argent !!! ???? J’espère qu’il s’agit d’une mauvaise blague et vous remercie de nous dire si vous nous prenez pour des gogos ou des imbéciles ou les deux en même temps ?
Enfin, je suis atterré par les rentes que vous me proposez. En effet, j’ai, il y a quelques mois, anticipant ma retraite et le remboursement de la somme que vous me devez : 54 096 euros, contracté auprès de ma banque un prêt d’un montant à peu près équivalent (60000 euros) remboursable à tout moment sans pénalités.
Pour un montant légèrement supérieur à ma capitalisation, je paie mensuellement, sur une durée d’emprunt de 20 années, une échéance mensuelle de 419,37 euros, soit une annuité de : 5040 euros.
Votre proposition pouvant se résumer aux deux options de rente avec ou sans réversion, vous nous proposez une rente mensuelle de 215,88 euros ou de 175,25 euros.
Nous sommes loin du compte.
Que vaudront 215 ou 175 euros en pouvoir d’achat dans 3 ans ?
Avec cette projection, vous proposez de nous rembourser le capital qui nous appartient sur des durées variant de 20 à 25 années (54096 / 2590 = 20,88 années).
Certes, je vivrai peut-être un peu plus, mais j’aurais quand même 80 ans.
Pour la seconde option, avec réversion, cela nous mène à 85 ans.
Je pense qu’il ne peut s’agir que d’une erreur dans vos calculs, personne ne prêtera 54000 euros sur 20 ans avec un remboursement mensuel de 215 euros sur 20 années !
Sinon, eh bien, il faut que vous me le proposiez et je vous emprunte immédiatement ces 54000 à ces mêmes conditions.
Je vous demande donc un peu de sérieux et de ne pas nous prendre pour des arriérés.
Ou bien vous nous rendez notre argent, ou bien vous nous le rétribuez honnêtement.
Vous remerciant de votre attention, veuillez agréer, Madame, Monsieur, mes salutations distinguées.
Yves X.
Ils m’ont répondu le 13 novembre que c’est à prendre ou à laisser et que je n’avais qu’à me plaindre à mon conseiller sourd-muet : M. EEEE.
Vive la retraite par capitalisation qui vous spolie et vous conchie !
Pendant que j’y étais, je me suis dit comme ça :
Puisque je dois aller à la poste, pourquoi ne pas envoyer un RAR à la CIPAV ?
Et ça donne ça :
Yves X. Le 18 octobre 2009
CIPAV
Service retraite
9 rue de Vienne
75403 Paris CEDEX 08
Recommandé Accusé Réception
N° SS : xxxxxxxxxxxxxxxx
Ref CIPAV xxxxxxxxx
Bonjour Madame, Monsieur,
Je suis toujours sans nouvelles de mon dossier :
- demande de liquidation de ma retraite à compter du 1er juillet 2009
que je vous ai envoyé dans le courant du mois de juillet.
Merci de bien vouloir m’informer des suites données.
Respectueuses salutations
Y. X.
Que faut-il penser d’une caisse de retraite non joignable ? qui ne répond à aucun courrier ?
Vous, je sais pas, mais moi, mon opinion est bien établie.
Je dois à l’honnêteté de cette fin d’histoire que la CIPAV a fini par me payer le 31 décembre 2009 (comme ça, je paie les impôts sur 2009 , et eux, ils déduisent ma pension de leur compte d’exploitation général - merci qui ?)
AVEC LA RETRAITE, ON SE FAIT ENTUBER JUSQU’AU BOUT.
Merveilleuse histoire
de retraite à la con
L’aventure exotique commence en septembre 2006 quand je demande mon relevé de carrière à la CNAV en pévision d’une retraite paisible au premier juillet 2009.
A cette époque, la caisse de retraite de base (sécurité sociale) m’envoie balader en me demandant de les rappeler dans les deux ans précédents mon départ en retraite.
La caisse de retraite du régime complémentaire (à l’époque la CICAS du Calvados) m’envoie un dossier à compléter.
Dossier truffé d’erreurs et d’omissions.
A charge, pour moi de boucher les trous et prouver par des documents 'ad hoc' mon bon droit.
Je m’exécute, mais non sans mal car j’ai pas mal bourlingué aux quatre coins du monde et sous différents statuts (ETAM, puis CADRE, puis expatrié en Afrique, puis profession libérale pour finir à nouveau et enfin comme salarié CADRE en France).
Ce qui explique que malgré mes efforts, je laisse quelques cases vierges.
Heureusement, nous avions conservé tous les dossiers. Seule anicroche, mes deux années en Libye pour lesquelles il s’avère impossible de remettre la main sur les bulletins de salaires.
Le 25 octobre 2007, je rencontre une conseillère de la caisse de retraite REUNICA qui s’est emparée de mon dossier et avec qui je dois en discuter.
J’apporte, à cette occasion, un énorme sac plein de tous mes documents, attestations, relevés …
La charmante conseillère prend note de mes corrections et de mes compléments d’informations et me demande de lui confier mes originaux pour en faire des photocopies, tranquillement, une fois rentrée à son bureau de Caen.
Quelques amis aînés m’avaient bien prévenu de ne jamais confier aucun document d’aucune sorte à qui que ce soit de l’autre côté de notre monde de travailleurs.
« Je vais faire les photocopies moi-même et vous les envoyer » lui dis-je.
« Vous n’avez pas confiance en moi ? » s’offusque la gentille dame …
« Oh si, madame, toute confiance en vous, mais aucune dans le destin et il suffirait qu’en sortant de cette entretien il vous arrive, ce que je ne vous souhaite pas, un accident pour que mes originaux disparaissent à jamais dans la nature ; alors, vous comprendrez que je préfère prendre ce risque moi-même, ainsi je suis certain de ne jamais rien avoir à vous reprocher ! »
Mon travail trouve sa première récompense, première étape vers la fin de tout, je reçois en février 2008 une première évaluation de retraite complémentaire (ETAM et CADRE ou, si vous préférez, ARRCO et AGIRC).
Certes, le relevé est encore plein d’omissions et d’imprécisions, mais ça me laisse le temps d’y travailler.
Ce qui m’inquiète, c’est plutôt mon relevé de carrière de la sécu qui, lui, est tout aussi incomplet mais pour lequel il semble que rien ne puisse être entrepris.
Début 2009, toujours inquiet du temps qui passe, je demande à la CRAM un rendez-vous pour préparer mon départ vers le paradis tant espéré.
« Rappelez-nous début avril car nous ne recevons les candidats à la retraite que trois mois avant l’échéance. »
Le 5 mars 2009, je reçois mon relevé de carrière sécu que j’avais déjà eu l’occasion de consulter sur internet sur le site CNAV, relevé qui n’a pas bougé depuis 2007 et qui contient de très nombreux trous.
Le 3 avril 2009, je suis enfin reçu par un conseiller de l’assurance retraite : M. Gégory B. dans les locaux de la CPAM à Honfleur.
Je sors de cet entretien avec une indicible impression d’entourloupe, un pressentiment de mauvais présage, une certitude d’avoir eu à faire à un camelot me faisant le coup du bonneteau.
« Tiens, tu vois ton trimestre ? Hop, je le mets à droite, je le passe à gauche, au milieu et zoup ! il a disparu !! »
« Ah non, monsieur, on ne peut pas vous valoriser plus de quatre trimestres pour une année même si vous en avez cotisés six. »
« Par contre, vous voyez, là, vous n’avez cotisé qu’un seul trimestre à votre caisse de profession libérale. »
« Ah non, monsieur, on ne peut rien pour vous, faut voir avec votre caisse de retraite des professions libérales ! »
« Là, vous voyez, je ne peux pas vous valider car vous dites que vous étiez en Afrique et vous n’en n’apportez pas la preuve. »
Moi :
« Mais regardez, sur mon relevé ARRCO – AGIRC, j’ai bien la valeur des points correspondants à ces deux années, alors comment se fait-il que vous n’ayez rien ? »
Lui :
« Ah monsieur, ce sont les caisses complémentaires, elles ont leurs informations, nous avons les nôtres. D’ailleurs, les contrats à l’étranger ne comptent pas pour la retraite de base, pour compenser cette carence, les employeurs vous font cotiser plus à l’ARRCO, ce qui compense votre manque à gagner à l’assurance vieillesse. Alors n’espérez pas trop de ce côté-là. »
« Et puis pour le service militaire, faudra aussi en apporter la preuve, votre livret militaire, par exemple … »
Moi :
« Mais je l’ai perdu ! »
Lui :
« Alors il va falloir demander, à cette adresse, un relevé de situation militaire si vous voulez qu’on valide vos trimestres ….. le problème, c’est que ça va prendre du temps ! »
Et là, je le regarde se délecter de ce contretemps qui va me foirer mon dossier en terme de dates.
Bref, il reste sur ses positions, à moi d’apporter des preuves et encore des preuves …..
Il doit s’apercevoir de ma déconfiture car il fait un effort pour me réconforter :
« Ecoutez, si vous apportez les preuves de vos activités, vous passerez de 143 trimestres à 158, il ne vous en manquera que 3 pour une retraite à taux plein, si vous voulez, je peux écrire au pôle emploi pour qu’ils vous maintiennent au chômage jusqu’à juin 2010 pour que vous acquériez les trois trimestres qui vous manquent ? »
Et je suis tombé presque tout entier dans le piège …. Mais son attitude ayant éveillé ma méfiance au plus haut point, je lui demande :
« Mais si le pôle emploi refuse ? ou si le taux d’indemnisation est ridicule ? »
Lui :
« Vous pouvez demander votre retraite à tout moment. »
Après cet entretien, les évènements vont se précipiter tout en prenant tout leur temps. C'est-à-dire que je vais m’activer comme un diable pendant que le conseiller B. va s’évertuer de temporiser au maximum.
Sitôt rentré, j’écris à l’adresse donnée pour le relevé de situation militaire, puis je me jette sur mon ordinateur pour chercher via internet comment je peux retrouver des adresses des sociétés pour lesquelles j’ai travaillé et dont j’ai perdu les attestations ….
Dès le 5 avril, j’envoi un message électronique à la caisse de retraite des Français à l’étranger et le 7 avril, je conclus un courrier électronique, adressé à M. B., par ces mots :
«
J'ai écrit à la CRE et à la CBTP pour obtenir des éclaircissements sur mes années d'expatriation 1975 et 1976
Si j'avais des trimestres pour ces deux années, cela me ferait 160 T
Sinon, je reste à 154.
Que dois-je faire ?
En effet, je dois remplir des demandes de retraites auprès de l'IRCANTEC de la CIPAV, de l’ARRCO et l'AGRIC mais si vous me maintenez au chômage auprès de l'ASSEDIC, je ne dois pas pouvoir faire ces demandes ?
J'avoue que je suis un peu paumé !
Merci de votre conseil.
Cordialement
»
Courrier qui restera définitivement sans réponse.
Le 4 mai 2009, je reçois enfin une bonne nouvelle par mail :
« Nous vous informons que selon le décret 82-268 du 21 juillet 1982, le régime général de la Sécurité Sociale apprécie la durée d'assurance en tenant compte des période d'emploi effectuées à l'étranger avant le 1er avril 1983, même si elles n'ont pas donné lieu à un rachat de cotisations vieillesse ( périodes dites équivalences). »
Je m’empresse de transmettre ce courrier à M. B. qui s’en fout comme de sa première serpillière.
Mais je borde mon dossier en doublant ce courrier électronique d’un courrier postal.
Je relance le sieur B. par mail et infructueusement aussi par téléphone car le numéro qu’il m’a donné est un numéro qui ne répond jamais, exactement comme la caisse de retraite des professions libérales..
Je lui écris le 21 mai pour l’informer d’un questionnaire du pôle emploi ….. il sourit, silencieusement !
Le 25 mai, je lui confirme l’envoi par courrier postal d’un certain nombre de documents qu’il m’avait réclamé.
Un grand silence suit ces communications.
Le 30 mai, je le relance sans succès.
Début juin 2009.
J’adresse le 4 juin, sans grande conviction, un dernier mail à M. B. :
« Je viens de consulter ma position sur le site du pôle emploi :
Il ne me reste que 30 jours de droits.
D'autrte part, ils me demandent de remplir une reconstitution de carrière …. ?
Je reste très inquiet pour le mois prochain. »
Face à cet obsédant silence, je finis par prendre mon téléphone et appeler le numéro du serveur de la CRAM.
La personne que j’ai au bout du fil me confirme que mes courriers et courriels sont bien parvenus à la CRAM et que si M. B. ne répond pas c’est qu’il n’y a pas urgence.
Et pour cause !
J’apprendrai, en effet, un peu plus tard (mais je vous le narrerai), que M. B. à adressé un avis au pôle emploi et à mes caisses de retraites complémentaires selon lequel je demande ma retraite en Janvier 2010.
Même sans être au courant de cette forfaiture, je râle grave au téléphone et je demande à ce que mon dossier soit transmis à un ou une conseillère qui aie la décence et la politesse de répondre à mes courriers, courriels et ou appels téléphoniques.
Devant ma colère, mon interlocuteur finit pas se décider à alerter la supérieure hiérarchique de M. B., Madame Ba..
J’ai à peine raccroché que le téléphone sonne. C’est M. B. !
Pour une surprise …..
Oui, il a bien reçu mes documents, mais il est débordé ….
Bon, tout va bien, il me confirme 159 trimestres validés et il attend mes instructions quant à ma décision de rester au chômage ou de faire valoir mes droits à la retraite au premier juillet !
Toujours cette obsession de me faire traîner au chômage …. Je commence à me dire que mes suspicions d’entourloupe ne relèvent pas de la paranoïa.
Mais, c’est vrai, je ne sais plus quoi faire.
Je lambine, à mon tour, sur mon dossier en me demandant ce que je pourrais bien entreprendre pour faire avancer le curseur ?
Je remplis les questionnaires du pôle emploi, j’y joins les pièces demandées ….. j’attends le retour ….
Mon dossier est dans une impasse, plus rien ne bouge, je suis enlisé dans une espèce de gadoue virtuelle, prisonnier d’informations que je ne détiens pas, recroquevillé dans ma torpeur inconsciente d’inutilité terrestre ….
Ca doit être ça qui fait d’un homme un retraité, un corps et un esprit mort, sans but, sans plus personne à qui demander et rendre des comptes, un dossier administratif en attente de prise en charge, un individu réformé en ectoplasme tributaire de l’assurance vieillesse, grande nébuleuse sans visage qui pose des questions, demande des preuves écrites mais ne répond jamais à vos interrogations.
Enfin, le courrier du pôle emploi arrive, le 10 juillet 2009, un vendredi.
Il a mis dix jours pour me parvenir.
Ce courrier m’informe que j’ai droit à une ASS (Allocation de Solidarité Sociale) s’élevant à 14 euros par jour, soit environ 420 euros par mois.
Oui, je sais, grand nombre de nos concitoyens vivent avec ce pourboire mensuel.
Ils survivent, plutôt et ne se plaignent guère, ils font avec et entreprennent parallèlement de grands projets littéraires, ou picturaux, ou autres.
Mais je n'ai pas travaillé toute ma vie pour finir mendiant de la société. Mes droits à la retraite, je les ai dûment acquis, je ne les ai pas volés et ce n’est pas parce qu’un conseiller jaloux et pervers veut m’en priver que je ne vais rien dire !
J’attends le lundi et je me rends à l’agence du pôle emploi pour en avoir le cœur net et m’assurer qu’il n’y a pas erreur.
La dame du pôle emploi :
« Oui, monsieur, non, il n’y a pas de doutes, c’est bien une ASS à 14 euros par jour, faudra être économe. C’est dur pour tout le monde, vous savez ! »
Enfin, le 15 juillet 2009, je poste en même temps toutes mes demandes de retraite.
A la CRAM, à l’IRCANTEC, à la CIPAV, mais pas à la principale, la complémentaire REUNICA car elle me demande une pièce dont je ne comprends pas l’utilité. Aussi, avant de fermer l’enveloppe, je les appelle pour obtenir plus de précisions ….
Et c’est là que je tombe sur le cul !
La REUNICA n’a plus mon dossier. Il est désormais et depuis le 14 juillet 2009 entre les mains de la caisse de retraite VAUBAN HUMANIS.
Je suis là, comme un con, devant mes dossiers, mes courriers, mes attestations, mes relevés, mes photocopies, mes doutes, mes craintes, mes espoirs, mes déceptions, et cette rage qui monte, sourdement, cette rage d’être traité comme un pauvre type par tous ces organismes qui se foutent de la gueule du monde, ces fonctionnaires attardés et vicelards dont la principale préoccupation est de mettre les autres, ceux, précisément dont ils ont la charge, dans la merde !
Faut dire que nous sommes le 28 août quand j’écris ça et que ça ne s’est pas arrangé, depuis !
Ravalant ma rage et rassemblant mon courage dans mes deux mains, tremblantes encore du coup d’adrénaline qui vient de me parcourir les neurones …. Je chope le téléphone et je compose le numéro de la caisse VAUBAN HUMANIS.
La jeune femme est surprise, très surprise !
Elle ne me connaît pas, elle va regarder … N° de sécurité sociale, nom, prénom, domicile … tralalala …
« AH ! oui, effectivement, votre dossier nous a été transmis électroniquement, mais pas les documents. D’ailleurs, je ne comprends pas votre fébrilité …. Vous avez demandé votre retraite au premier janvier 2010 … y’a pas l’feu au lac …. »
J’avale ma salive, je me touche le coude, je regarde en bas, en haut, à droite …. Je me décontracte le cou, je ravale ma salive ….. et puis je crache :
« Mais d’où diable tenez-vous cette information ? »
Elle :
« Ben c’est dans le dossier qui nous a été transmis par la REUNICA qui doit la tenir (l’information) de votre caisse de retraite de la sécurité sociale ! » (j’ai eu confirmation de cette procédure depuis …)
Moi :
« Eh bien c’est une erreur, une désopilante et désolante erreur, j’ai justement le dossier de la REUNICA sur ma table de travail et j’étais en train de le remplir pour une demande de retraite au 1er juillet et c’est comme ça que j’ai appris que c’était avec vous que je devais désormais composer, mais je souhaite prendre ma retraite au 1er juillet 2009, pas en 2010 ! »
Elle :
« Bien, monsieur, j’en prends note et je vais me renseigner auprès de notre service juridique pour voir ce que nous pouvons faire …. »
Moi :
« Comment ça ce que vous pouvez faire ………… pour quoi ? »
Elle :
« Mais pour prendre en compte votre dossier et changer votre date de prise en charge. »
Je marque un silence égaré ….. est-ce possible ? tout ceci est-il réel ? un rêve ? un cauchemar ?
Je deviens liquide et livide.
D’une voix tremblotante je parviens à demander :
« Dans combien de temps pensez-vous me donner votre réponse ? »
Elle, d’une voix claironnante :
« Ah ça, monsieur, je n’en sais rien ! »
Moi :
« Madame, je ne voudrais pas abuser de votre gentillesse, mais nous sommes le 15 juillet 2009, j’apprends, aujourd’hui, que mon dossier de retraite complémentaire vient de changer de caisse alors que je demande une prise en charge au 1er juillet, ce qui signifie que j’aurais aucune source de revenu à la fin du mois et que les délais de traitement dans les caisses risquent de se poursuivre, en pleine période de vacances jusqu’à la fin août au mieux et au-delà plus vraisemblablement …. Alors, vous comprendrez que votre réponse ne me satisfait pas.
Je ne vous demande pas un date précise, je vous demande une indication, une date à laquelle, sans réponse de votre part, je vous relancerai … »
Elle :
« Oui, je vous comprends bien, mais je peux pas vous répondre, je ne sais même pas si nous sommes vraiment en mesure de traiter votre dossier, seul notre service juridique peut répondre et ils n’ont pas que ça comme dossiers … »
Moi :
« Très bien, madame, je vous appellerai tous les jours, deux fois par jour, le matin et l’après-midi jusqu’à ce que j’ai ma réponse. »
Elle, beaucoup moins claironnante :
« Mais vous ne pouvez pas faire ça ! »
Moi :
« … »
Elle :
« Bon, écoutez, je vous rappelle demain matin sans faute pour vous donner des nouvelles. »
Moi :
« Très bien, madame ! À demain, donc. »
Le lendemain, la dame a appelé, m’a confirmé que VAUBAN prenait bien en charge mon dossier à la date du 1er juillet et m’a demandé leur envoyer les documents que j’avais préparés à l’attention de REUNICA. Ce que j’ai fait prestement.
Deux jours plus tard, je recevais une lettre de la CRAM me demandant de valider officiellement ma demande de départ à la retraite au 1er juillet 2009, accompagnée d’une proposition de valorisation de ma retraite à signer pour acceptation ‘définitive’.
Voilà !
Nous sommes le 28 août 2009 et je n’ai plus eu de nouvelles de personne depuis ce dernier entretien téléphonique et ce courrier péremptoire de la CRAM.
J’ai adressé un ultime message électronique à M. B. le 27 août et puis je me suis mis à la rédaction de ce triste texte.
Je vais attendre la fin du mois ….. et je vais certainement me mettre très en colère !
A suivre ….. peut-être !
lundi 19 janvier 2009
BHL : "Les 300000 morts du Darfour valent bien les 1200 morts palestiniens"
Dire que cette guerre n’est pas une guerre de religions, c’est comme dire que le soleil se lève à l’ouest !
C’est une guerre de religions. Le politique vient après, un peu comme, vient à la fin, la cerise sur le gâteau !
Une chose est certaine c’est que en qualité de guerre de religions, cette guerre est la guerre de l’hypocrisie comme le furent toutes les guerres de religions.
La guerre de religions a pour objectif d’asseoir sa propre religion comme religion suprême. De ce fait, cette guerre de religions n’aura pas de fin.
L’hypocrisie, c’est de nous resservir le même discours de part et d’autre depuis des décennies.
« C’est pas moi, c’est l’autre! »
« Nous allons tout faire pour ….. » ……………….
et dix ans après, les mêmes s’entretuent.
Nous avons un gouvernement qui a pour objectif le réveil de la religion en France.
100 millions d’euros viennent d’être donnés par Sarkozy pour le culte (sous prétexte de patrimoine …. qui se laisserait berner par cette argutie ?).
En réveillant les démons, nous obtiendrons une belle guerre civile sur fonds de guerre de religions ……. car les manoeuvres successives de sape de la république laïque à grands coups de déclarations explosives - (morale des prêtres ….. ‘pédophiles’), espérance d’un paradis, peur du Diable, besoin de repères et de guides … etc … - de grande réceptions de la papauté, et in fine financement du culte par une centaine de millions ….. on va arriver à de la discrimination et des revendications communautaires religieuses :
pourquoi les cathédrales, les abbayes et les églises et pas les mosquées, les temples, les synaggogues ????
Tuer la laïcité, c’est tuer ce qui fait la France …..
Ce qui en résultera …… ?????
Bien malin qui peut le dire !
Mais ce qui se dessine n’est pas rassurant ….. ça sent la poudre !
En revenant à BHL, il fait bien de comparer les morts entre eux, de les soupeser, de chercher une cote mal taillée qui fait que les grands équilibres se fondent sur des équation et des règles de trois …. Le rapport de 1200 morts à 300 000 morts apparaît plus clair, plus limpide !
Il y a mort et mort !
On ne tue pas un Palestinien à la machette …. Ce con ne se laisserait pas faire !
C’est vrai, quoi, il y a tuer et tuer …..
tuer en douceur et profondeur comme les Africains, c’est quand même plus humain que de tuer comme un sauvage Israëlien ..... ou l'inverse, on ne sait plus très bien !!!
Vive la guerre et les morts !!!!
Mais pas n’importe lesquels, hein !!!!
Je pense que Le Pen va se retourner dans sa tombe …. si on a plus le droit à la boucherie !!!!!!!
……………………………………………………..
AH ! ?
on m’informe, de source sûre, que Le Pen ne serait pas mort !!!!
Alors pourquoi on l’entend pas ?
J’aime bien, moi, quand il déclame des vers de Rimbaud, de Villon ou d’Ausarès …. ça change des chansons de Cabrel !!!!!
Ca serait lui rendre justice que de le faire passer chez Drucker …. mais en même temps, ça pourrait nuire à sa cote …. ouaip …. faut voir, peser le bon grain et se débarrasser de l’ivraie ….. disons que si il venait sur le plateau de Drucker avec sa fille et ses potes …. ça ferait un dimanche extraordinaire ….. ça changerai des éternels Souchon, Sardou, BHL et Geluck et du consensus des belles âmes bien propres sur elles !!!!!!!!!!!!!!!!
C'est le tango des joyeux militaires
Des gais vainqueurs de partout et d'ailleurs
C'est le tango des fameux va-t-en guerre
C'est le tango de tous les fossoyeurs
Faut qu' ça saigne
Appuie sur la baïonnette
Faut qu' ça rentre ou bien qu' ça pète
Sinon t'auras une grosse tête
Faut qu' ça saigne
Démolis en quelques-uns
Tant pis si c'est des cousins
Fais-leur sortir le raisin
Faut qu' ça saigne
Si c'est pas toi qui les crèves
Les copains prendront la r'lève
Et tu joueras la Vie brève
Faut qu' ça saigne
Demain ça sera ton tour
Demain ça sera ton jour
Pus d' bonhomme et pus d'amour
Tiens ! Voilà du boudin ! Voilà du boudin !
Voilà du boudin !
pcc B. Vian - les joyeux bouchers.
Afrique du Sud
Une Française de 30 années tuée d'une balle dans la tête pendant qu'elle allaitait.
Les voleurs ne voulaient pas lui faire de mal, juste l'empêcher de s'interposer ..... ça aurait pu les retarder !
notes :
La province du Gauteng, c'est essentiellement Johannesbourg, ville où malgré des gardes armés à l'entrée des 'compound' et malgré des murs de plus de cinq mètres de haut surmontés de barbelés électrifiés ..... les voleurs pénètrent et sortent apparamment sans peine !
A prétoria, soixante kilomètres au sud, les villas reposent dans un nid de verdure et d'arbres, sans murs, sans barbelés ..... les quartiers sont sous surveillance civile .... chaque habitant surveille la propriété de son voisin et n'hésite pas à tirer à la moindre alerte ...... les voleurs sont plus méfiants, même s'ils n'ont rien fait, il suffit qu'ils aient une tête inconnue dans le quartier pour être mis en joue !
Mais en fait, ça n'arrive jamais .... pourquoi risquer sa vie quand on n'a rien à y gagner en retour ?
C'est pas en France qu'on verrait ça !!!!!!!!!
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La criminalité en Afrique du Sud et les raisons de sa croissance exponentielle !
Pour ceux qui sont faibles en Anglais :
L'article exposent un nombre invraisemblable de crimes non élucidés .....
et pour cause ......
La police est complice quand elle n'est pas coupable !
Depuis la fin de l'aparthaid, ce sont des centaines de milliers de blancs qui fuient chaque année le pays !
Dans les montagnes, les fermiers blancs ont disparus (le plus souvent tués) et leurs fermes abandonnées .... comme au Zimbawee ....
La nomenclatura Sud Africaine poursuit son auto destruction et la politique de la terre brûlée !
Il n'y a plus de sécurité que dans la Kwazulu Natal, le pays des Zoulous qui ont toujours refusé la civilisation à l'Européenne.
Les Zoulous vivent sous une monarchie.
Tout, absolument tout appartient au Roi.
Les Zoulous subissent la loi monarchique, non sans quelques tueries bien sanglantes pour maintenir l'ordre !
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Dans l'indifférence internationale, l'Afrique du Sud sombre lentement vers son néant .......
Il n'est plus nécessaire de mettre ce pays sous embargo ..... il le fait de lui-même !
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