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je fais la cuisine pour les amis - Page 2

  • La liberté de pensée doit-elle se traduire en actes ? Et si ‘oui’, dans ce cas, est-ce encore de la pensée ?

     

    Les dernières lignes du blog du sieur Driout :

    « La liberté d'expression en France par contre ne semble pas en progrès. Un tribunal a condamné un certain Ernesto Rojas Abbate à trois mois de prison avec sursis et mille euros d'amende pour avoir uriné sur un Coran puis l'avoir brûlé sur le Net.
    Voilà quelque chose qui restera entre moi et les Français comme une pierre d'achoppement :  le manque de respect pour la liberté de pensée des individus hors de toute sujétion à aucune religion. C'est la vieille querelle soulevée par Voltaire après l'exécution du chevalier de La Barre qui était accusé - faussement - d'avoir mutilé une statue du Christ et de ne pas avoir salué une procession du Saint-Sacrement.
    PS : Le jugement est en délibéré, il sera rendu le 9 mai. »

     

    Est-il logique de pisser sur un livre avant d’y mettre le feu ?

    Pisser sur le coran, est-ce un acte traduisant une liberté de pensée ?

    Ne serait-ce pas plutôt un acte naturel effectué de façon irrationnelle ?

    Se retrouver condamné pour avoir fait pipi sur un livre (fut-il le coran, la bible, le catalogue de la redoute ou la torah), est-ce bien réaliste ?

    Si je fais pipi dans mon jardin, sur les orties ….. dévoile-je mes pensées intimes par un geste de revendication active à l’encontre des orties ?

    Et, dans le pire des cas, si je pisse sur mes taupes, risque-je une condamnation pour infraction à la loi sur la liberté de pisser où je veux et sur qui je veux ?

    Si je pisse sur Sarko, suis-je condamnable ?

    Il faut réfléchir avant de pisser, voilà, moi, ce que j’en conclus !

    D’autant que mettre le feu à un bouquin tout pisseux, cela représente un exploit !

    Condamner un individu pour un acte idiot, c’est cela la connerie !

    Que ce brave homme pisse où il veut, du moment que c’est lui qui paye le livre.

    Par contre, attention, il est interdit de montrer son zob publiquement, ça, c’est puni par la loi : outrage sur la voix publique !

    Bon, excusez-moi, mais j’aperçois une salaupe de taupe et j’ai envie de faire caca …….

     


  • Y'en a qui rèvent plus haut que l'oreiller !

    Notre iPidi national nous dit :

    Je ne connais qu'une seule déesse, c'est celle de la Déraison, je la courtise avec grâce et non sans succès je me dois de le dire, et j'ai quelques atouts à faire valoir auprès d'elle, car je suis une marotte qui a nom Originalité.

     

    Sans vouloir l'offusquer, les déesses ne tombent pas amoureuses des marmottes pas même les plus originales !

    Quand à la déraison .... nul besoin de la courtiser, elle s'invite chez qui bon lui semble !

     

    Moralité :

    Quand on rève, mieux vaut éviter de parler en même temps ....  !

     

    Joyeuses fêtes !

  • Un avion nommé 'Sarko one' .....

    Une bière titrée : "Sarko fage" !!!!!!!

    ou phage  .....  nous restons indéterminés pour l'instant ......

  • Réjouissons-nous, le gouvernement a tenu bon face à la barbarie et contre les fainéants qui voudraient gagner plus à rien foutre et partir à la retraite à 40 ans !!!!!

     

    On a gagné ! On a gagné !  On a gagné ! On a gagné !  On a gagné ! On a gagné ! On a gagné ! On a gagné ! On a gagné ! On a gagné ! On a gagné ! On a gagné ! On a gagné !  …..

     

    Réjouissons-nous mes sœurs, mes frères, Eric,  Nicolas, Jean-Louis, Rachida, Brice, Jean-Pierre, Dimitri et tous les membres méritants de notre gouvernement de rigueur et de vigueur ont su, sous la férule intangible de notre bon président, résister aux hordes barbares de poubelliers, de livreurs de fuel, de facteurs, de chauffeurs de bus et de métro, de femmes de ménage et autres concierges …. Et faire voter démocratiquement le parlement (très impartial) et le sénat (très objectif) dans le bon sens et l’intérêt du medef la loi reculant (provisoirement) la retraite de 60 à 62 ans.

     

    Nous attendons avec impatience la prochaine loi qui, compte tenu de la faible résistance du corps social, passera comme une lettre de la main à la main (méfions-nous de la poste), prochaine loi, disais-je,  qui prorogera l’âge légal de la retraite de 62 ans à 67 ans.

    D’ailleurs, je me demande pourquoi, compte tenu des forces en présence, n’avoir pas opté pour cette option dès à présent (ce n’est pas un reproche que j’adresse à notre bien cher président, juste une question introvertie.)

     

    Ouf, la France se remet enfin en marche.  Les affaires reprennent comme on dit chez les coiffeurs pays-visagistes

    On va bientôt retrouver du pétrole dans nos stations et des gnocchis chez les traiteurs ….. à ce propos, de mauvaises langues parlent d’un retour en arrière rétrograde sur la TVA à 5% pour les restaurateurs ….. j’espère que c’est une mauvaise blague …… manquerait plus que ça que nos maîtres queux soient obligés d’augmenter leurs prix !!!!

     

    Témoignage :

     

    Je suis restaurateur dans le XVeme (au Faux nez – rue des prouts)  et j'ai augmenté mon menu de 5% avant la baisse de la TVA ce qui m'a fait gagner d'un seul coup 20%.

    Eh bien dès le premier novembre, je raugmente de 5%, et si on rétabli la TVA, j'augmenterai illico de 10%.

    Quand, comme moi, on fait salle pleine tous les soirs, quelle raison de baisser les prix ?

    J'augmente la qualité, c'est déjà très bien et quand un ministre ou Monsieur Sarkozy me fait l'honneur de dîner chez moi, c'est cadeau .... c'est la moindre des choses, juste un échange de bons procédés.

     

    Encore merci à notre gouvernement qui a su, par ailleurs, résister à la barbarie des syndicats et des livreurs de fuel ...  pour qui se prennent-ils ces manutentionnaires ! ?

     

  • JOYEUX ANNIVERSAIRE iPidi

     

    Chose promise, chose due !

     

    Sur l’air d’elle vendait des p’tits gâteaux ………..

     

     

    JOYEUX ANNIVERSAIRE

     

    iPidi

     

     

    Elle vendait des p’tits garçons

    Qu’elle coiffait avec ses mains

    Qu’elle enrobait de coton

     

    Rangés dans un bel écrin

    Avec un nœud papillon

    Classés dans de beaux cartons

     

    Elle me vendit l’iPidi

    Dans ces mêmes conditions

    Avec en prime un biberon

     

    Et des langes à pipi

    Pour un prix fort dérisoire

    Qu’elle disait absolutoire

     

    Mais le prix expiatoire

    Cachait une sale histoire

    Que je vais vous raconter

     

     

    Elle vendait des p’tits garçons

    Enrobés dans des chiffons

    Dans un joli p’tit carton

     

     

    Arrivé à la maison

    Je déballai le carton

    Pour sortir le p’tit garçon

     

    C’était un vilain besson

    Issu de l'accouplement

    D’un ægipan pour maman

     

    Un papa catoblépas

    Croisé avec une kippa

    Elevée au lait d'lama

     

    Elle vendait des p’tits garçons

    Cachés dans de vieux chiffons

    Tout au fond d’un p’tit carton

     

     

    Il avait un nez tout plat

    Et des nouilles pour cheveux

    Un crâne qui sonnait le creux

     

    Et des varices dans les yeux

    J’étais déçu dépité

    Et je voulais le ram’ner

     

    Essayer de l’échanger

    Contre un bon plat aux lentilles

    La marchande m’envoya chier

     

    Elle vendait des p’tits garçons

    Langés dans des vieux chiffons

    Cachés dans des p’tits cartons

     

     

    Prétextant une peccadille

    Une raison bien décadente

    Elle était bien trop contente

     

    De s’être débarrassé

    Du vilain p’tit cochonnet

    Ainsi fini mon histoire

     

    Ecrite au fond d’un ciboire

    Si vous n’voulez pas y croire

    M’en fous allez vous faire voir

     

    Une fois la surprise passée

    On finit par s’habituer

    A ce Pidi mal lêché

     

    Au jour d’son anniversaire

    Fallait qu’j’vous dise sans manière

    Que je peux plus m’en passer

     

  • Quand iPidi se la joue Mickael Jackson !

    «  Yfig aura beaucoup ri de mon idée de faire reconstruire le château et le parc attenant de Marly tels qu'ils étaient au temps de la splendeur louis-quatorzième. »

    M’enfin !!!!

    Quand ai-je ri ???????????????????

    Je n’ai eu de cesse de te trouver des artisans susceptibles de te seconder dans ce projet pharaonique, j’ai même écrit (en secret, il est vrai) à notre très brillant président de tous les cons de France, de Navarre et de l’Ukraine réunis !

    Que puis-je faire de plus ????

    - Venir, moi-même sur le chantier et de mes petits bras pousser les mauvaises herbes ? Quand … dans mon propre jardinet je suis débordé ?

    - Envoyer mes gardes du corps ? voyons ! ils sont trop occupés à garder mon propre corps !

    - Te faire parvenir un chèque démesuré ? Mais même les tout petits tu les refuses !

    Je ne sais plus quoi faire pour t’être agréable, et toi … tu me stigmatises …. Tu es un bourreau, un vulgaire arriviste qui espère donner ton nom au château de Marly …. J’espère que Sarkosy va te couper les couilles pour t’apprendre l’humilité !!!!!

    « J'ai regardé hier soir sur Arte Les vestiges du Jour (The Remains of the Day) de James Ivory »

    Oui, moi aussi …………………… et je me suis bien fait chier !

    Heureusement, j’avais organisé une BBQ party … et on a bien bouffé !

    Au fait !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

    sur "Yfig en chansons" ça bou-bouge ..... !

  • Mal bouffe et compassion

     

    Dimanche 23 novembre 2008

    Mal bouffe et compassion

    J’ai mangé, bien que ça me soit interdit, des tripes à la mode de Caen.

    Et cette simple désobéissance m’a remémoré tant de souvenirs !

    Quand j’étais jeune, ma maman me disait :

    « Yfig, tiens, prends le porte-monnaie et va nous acheter trois kilos de tripes chez le boucher. »

    Les tripes, ça ne valait rien. Un vrai plat de pauvres.

    Les tripes, elles trempaient dans une bassine en inox et le boucher nous les pesait large, pour compenser les pertes.

    Les boyaux étaient entiers, ou presque.

    Il fallait les laver longuement et l’odeur était difficile à supporter.

    Il fallait les laisser tremper toute la nuit dans la saumure après les avoir coupée grossièrement.

    Ensuite, il fallait les laisser cuire dans la bassine sur le poêle à bois toute une journée.

    Enfin, on les cuisinait avec beaucoup de carottes et quelques pommes de terre.

    Et on en mangeait pendant au moins deux ou trois semaines.

    L’autre plat de pauvre dont nous nous régalions, c’était la langue de bœuf.

    Ca ne valait rien pas comme le foie ou les rognons qui avaient leurs lettres de noblesse !

    L’autre jour, je vois mon petit fils qui s’amusait avec son chat qui s’amusait avec une souris.

    Bien entendu, nous les adultes, ça nous révolte que des enfants filent un coup de main au chat quand la souris est sur le point de s’en tirer.

    Le gamin, lui, il ne demande qu’une chose : que le spectacle continue, c’est pour cela qu’il ne laisse aucune chance à la souris, alors que nous, c’est notre compassion et notre sentiment de justice qui dirige nos sentiments. Si la souris est plus maligne que le chat, et qu’elle sauve sa peau …. Pourquoi lui refuser ?

    Nous allons donc agir pour apprendre à notre enfant la compassion et tout l’bordel qui va avec. C’est ce qu’on appelle l’éducation « judéo chrétienne ».

    Quand j’étais môme, on élevait dans la petite cour, derrière la maison, des lapins et des poules et c’était moi le tueur.

    Nous donnions nos restes aux lapins et poules. Le pain rassis, les épluchures de légumes et même quelques coquilles d’œufs ou d’huîtres à Noël.

    J’observais avec curiosité la reproduction des lapins … c’était à la fois fascinant et lassant car si répétitif et rapide !

    Une fois, nous avons eu un coq, mais il était si agressif avec les poules, allant jusqu’à les blesser quand elles se refusaient, que nous avons fini par le manger, mais lui, c’est mon père qui l’a tué.

    Parfois, le samedi, ma mère me disait :

    « Yfig, tue-nous un lapin pour demain. »

    J’allais au clapier et je choisissais un mâle, parce qu’on gardait les femelles pour la reproduction et je le laissais pendre en le tenant par les pattes arrières de ma main gauche …. Quand il avait fini de gigoter comme un diable, je lui assénais un grand coup du tranchant de la main droite sur le cou, juste à la base de la tête.

    Parfois, ça faisait un craquement …. Ça voulait dire que j’y étais allé trop fort et que j’allais me faire engueuler par mon père qui ne supportait pas que l’on brutalise inutilement les animaux.

    Mais la plupart du temps, je tapais juste et il n’est arrivé qu’une seule fois que je dépouille un lapin encore vivant !

    Pour dépouiller un lapin, on lui attache une patte avec une ficelle qui est au mur. On fait une encoche, à l’aide d’un couteau bien affûté dans la peau de la patte attachée, puis dans l’autre patte et on coupe entre les deux jusqu’à ce que la chair apparaisse et que la peau pende de chaque coté du derrière. Là, on tire sur la peau à deux mains et la peau se décolle d’elle-même jusqu’à la tête, exactement comme on déshabille une femme ! (je blagueeeeeeeeeeeee !!!).

    En tout cas, il faut dépouiller à chaud, parce que à froid, vous risquez d’avoir beaucoup de mal à faire glisser la peau le long de la bête froide.

    Ma technique, à moi, c’était d’enfoncer le couteau dans le cul du lapin pour rejoindre l’encoche dans la patte. Ca facilitait largement le travail.

    Dans le temps, on gardait les peaux et on les revendaient au fripier quand il passait dans la rue en gueulant « peaux … d’lapins, peaux … d’lapins …. » tout comme le cardeur gueulait « ma…te…las,  so..mmier, ma…te…las, so…mmier,  ma…te…las ….. » ou le vitrier « vitrier, vitrier … ».

    Le fripier prenait aussi les peaux d’chats.

    D’autre fois, ma maman me disait :

    « Yfig, tue-nous un poulet (ou une poule), pour demain. »

    J’allais au poulailler.

    Le poulet, on l’accroche, mais par les deux pattes, à la corde qui sert à dépouiller le lapin. De la main gauche, on lui tient la tête en lui couvrant les yeux et de la main droite tenant le ciseau, on lui coupe d’un geste sec et rapide la langue au fond de la gorge et on s’éloigne vivement pour ne pas être arrosé de sang.

    Ensuite, il n’y a plus qu’à attendre qu’il soit vidé de son sang.

    Souvent, même mort, les nerfs s’agitent encore.

    Mais ce n’est rien à côté des grenouilles qui séparées de leurs pattes arrières continuent de crapahuter dans l’herbe sur leurs pattes avant.

    Toutes ces pratiques, bien entendu, ne se font plus à la maison. Il y a des endroits pour ça !

    Notre civilisation ne supporterait plus ces manières de sauvage.

    Mais je me souviens bien, moi, qu’en ce temps là, il ne nous serait jamais venu à l’idée de manger un lapin ou un poulet tué par quelqu’un d’autre sauf si on avait une confiance absolue en cette personne.

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