Té ! je vous le cite (piqué sur son site) :
J'ai le triomphe de plus en plus modeste. A quoi bon répéter mes mérites ?
Et puis :
Métaphoriquement vôtre. Je suis sur un petit nuage quand la pensée se fait plus légère que le vent.
Ou encore :
Si la poésie est le langage de la passion alors j'ai peur qu'on ne doive bientôt écrire un livre parlant sur le déclin de la poésie.
La poésie ou l'histoire d'un désenchantement occidental.
Ou bien :
Que je sois un excentrique nul n'en peut douter mais enfin un excentrique à froid c'est toute la différence !
Heureusement, il finit par se résoudre à nous livrer l’une de ses profondes pensées dont il a le secret et qui font qu’on lui pardonne ses incartades :
Le mécano de la vie est éblouissant parce qu'il est tout le contraire d'un mouroir orthographique. On pourrait croire qu'avec un alphabet aussi simple que celui de l'ADN initial on n'arriverait qu'à des formules extrêmement répétitives, il n'en est rien, les cellules se forgent une mémoire créative si l'on peut dire. Elles se métamorphosent selon les besoins du lieu et du moment.
Les cellules souches pluripotentes sont un bon exemple dans la polyvalence du vivant. La mémoire cellulaire est plastique et n'est jamais une limite absolue, juste un frein sur lequel on appuie quand on en a besoin. Tout est possible, mais pas n'importe quoi ... sauf peut-être avec les cellules cancéreuses qui s'emballent toutes seules et où la mémoire devient tristement répétitive.
On dirait de la poésie en prose mais toujours prosopopée !
Je vais vous dire, moi, ce que je pense de la poésie !
J’ai courtisé (je suis un grand courtisan, tous les amis et mes proches vous le confirmeront) les associations, les amateurs, les concours, les éditeurs de poésie ……. Tout ce que j’ai lu ou entendu (à de rares exceptions près) c’est de la guimauve pour vieilles érotomanes en manque de sirop de sperme pour mettre dans leur thé (just a cloud, please !)
C’est toujours des histoires niaiseuses (quand il y a histoire …) !
Extrait :
A Camille, à travers le miroir...
Plantée là sur ton derrière .... de quoi as-tu peur ?
Le doigt sur l'interrupteur ....... de quoi as-tu l'air ?
Ses ardeurs te désertent, tu restes le coeur en rade
Une ride sur ton front, vous n'avez rien à dire
Erosion du temps passé, tu rodes et lui dort.
Trop de soupçons, trop de soucis, tous (sic) ces serments .....
Etc ...... il y en a toute une tartine à l'avenant ......... J'ai ramassé ce torche-cul dans les greniers à sel de Honfleur .... où des spectateurs éberlués et indigents ont écouté ces conneries sans broncher !
Plantée là sur ton derrière ....
Le doigt sur l'interrupteur ......
Moi, je dis que ça me remplit de stupeur !!!!!
Et si vous avez suffisamment de curiosité pour vous balader sur les sites des pouett pouett, vous en lirez des tombereaux de ce genre !
Dans l’imagerie populaire, le poète est une espèce de dégénéré assisté qui vit la tête dans les nuages et le cul dans le réfrigérateur (sans parler du doigt sur l’interrupteur !)
Tout ce qui ne dégouline pas de bons sentiments et de phrases guimauve ne saurait être retenu comme poésie.
Villon ! ?
Ah ! mais c’est pas pareille !!!
Villon, tout le monde connaît son nom et reconnaît ses mérites de poètes, mais personne ne l’a lu ! Quand à ceux qui l’ont lu, ils n’y ont rien compris !
Ruteboeuf n’arrive pas à la semelle de Villon, bien qu’il soit excellent ! D’ailleurs, personne ne sait qu’il a existé !
Non, le poète par excellence, c’est Rimbaud, Baudelaire, Carla Bruni, doc gynéco, Adamo, Lucien Mécano …. Bref ! tout ces loquedus qui transpirent la sueur du mot minable à prix d’or !
Rimbaud, y’a quelques trucs qui ne sont pas mal du tout ….. mais Baudelaire, quelle tâche !!! auto édité et promu par l’aïeul de Séguéla le faiseur d’anges médiatiques dans sa petite maison dans la prairie de Neuilly !
Allez, je m’éteins là, j’ai trop de mal à penser à ce marigot de business men de la poésie Mac Do !
Moi aussi je sais parler d'amour :
L’amant de paille
J’ai mis les mots qui siéent
Lèvres, sucées, soupirs,
Fripon de tes désirs
J’ai loué ta beauté
Toi sur ton escabeau
Tu jouis de l’altitude
Le paysage est beau
Comme ton attitude
Mais voilà que j’étouffe
A trop lécher ta touffe
J’ai perdu l’équilibre
Je pars en chute libre
Je désirais te prendre
Et de mon pieu te fendre
Mais le sol est bien dur
Et mon kiki trop mûr
Il devient confiture
Tu tombes sur mon dos
Du haut de l’escabeau
J’ai l’air idiot c’est sûr
La face contre terre
Je lèche la moquette
Au dégoût de biquette
Le tout bien terre à terre
Morale de cette affaire
J’ai foutu l’escabeau
Au fond d’un trou de terre
comme une pomme de terre