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Ma lettre au maire ...

Monsieur le Maire,

 

Des travaux de voirie (enrobage bitume) viennent de commencer dans le prolongement de notre chemin communal (le gros chêne) dans la partie qui descend vers Crémanville.

 

Ils ont bien de la chance les résidents de ce chemin que l'on soit ainsi à leurs petits soins, eux qui ne sont là que depuis quelques années alors que nous payons, nous, les impôts et taxes communales depuis plus de 31 ans (nous avons emménagé en mai 1984 au Gros Chêne).

Depuis 31 ans que nous résidons sur la commune de Ablon, nous n'avons jamais rien demandé ni rien obtenu.

Mais, le 2 septembre 2013, je m'adressais à vous pour vous signaler l'état insupportable d'insalubrité de notre chemin. (copie jointe)

Vous avez répondu favorablement à notre demande le 2 oct 2013 sans toutefois prendre de date. Oh ! Vous ne promettiez pas grand-chose … quelques bouts de bois pour cacher la misère … Eh bien … même ce cache misère nous l'attendons encore !

 

Bien entendu, l'insalubrité n'a pas été corrigée, au contraire, elle s'empire !

Des artisans de toute la région viennent régulièrement emplir les 2 malheureux containers délabrés de leurs détritus en tous genres et déposent près des poubelles leurs encombrants. Il y a même eu une personne indélicate qui a renversé de l'huile de vidange sur le chemin.

 

Et voilà que par miracle, la mairie dispose soudainement de fonds suffisant pour entreprendre le bitumage d'un chemin qui ne tiendra pas … car cela a déjà été fait à plusieurs reprises en vain. Le chemin sert, en effet, d'écoulement des eaux par temps de pluies fortes arrachant tout sur leur passage. Il conviendrait d'entreprendre des travaux bien plus sérieux et coûteux.

 

Mais, n'est-ce pas … il y a des priorités et l'insalubrité n'en fait pas partie !

 

Vous sentez bien, monsieur le Maire, je l'espère, au ton de ce courrier que je rage de voir que vous menez, comme tant d'autres politiciens, un politique de sélection au plus grand détriment de vos administrés.

 

J'adresse une copie de cette lettre (et des pièces jointes) à la presse, à la Préfecture et aux députés et sénateurs du Calvados.

 

Vous remerciant de votre attention, veuillez agréer, monsieur le Maire, mes salutations distinguées et scandalisées.

 

            

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