... mais, comme le dit le Canard Enchaîné : Enlever qui pour mettre qui à la place ?
Virer des incompétents formés par des nuls pour en mettre d'autres formé par des débiles ignorants des choses d'un État digne de ce nom, ça ne durera pas jusqu'à noël !
Duflot serre ses grosses fesses .... elle essaie de bloquer son fauteuil !
Montebourg se serre les coudes .... il voudrait bloquer son portefeuille !
Valls se protège les couilles et ça lui donne l'air d'avoir envie de pisser .... !
Ayrault nous fait le numéro du héros en vociférant devant les dépités qu'il va foutre les crameurs de portiques au mitard !
La République, affirme-t-il, ne saurait supporter ces gestes d'incivilités et on a le droit de râler mais en silence et au garde à vous. Si je vois un olibrius bouger le petit doigt, je lui envoie Valls lui couper le vit ! non mais ! c'est qui le chef ?
Pendant ce temps, les licenciements se bousculent au portillon ..... Pôle Emploi recrute ... qui va payer les cotisations ?
Déjà que les retraités s'amassent en masse ... va falloir trouver des sous !
Brûler des pneus, ça réchauffe sur le coup, surtout si on porte un bonnet rouge .... mais après ?
Le CCE de Good Year se tient au siège à Rueil Malmaison .... signe des temps ou hasard hasardeux ?
Rien ne change, chaque usine, chaque commerce, chaque entreprise qui ferme voit ses salariés se mettre en rogne et gesticuler comme des pantins désarçonnés par ce qui leur arrive, eux qui se croyaient à l'abri et regardaient un mois plus tôt d'autres pantins gesticuler dans d'autres villes ... pas de solidarité parce que pas de syndicats.
Les patrons l'ont joué fine (avec la complicité de l'Etat), ils ont acheté les syndicats, lentement mais sûrement ... ça leur a pris moins de 30 ans.
Maintenant qu'il n'y a plus de syndicats, puisque plus de syndiqués, l'autoroute de la fermeture des entreprise est grande ouverte.
Taylor ne propose-t-il pas de reprendre Good Year avec zéro salariés ?
Ben voyons, on vire la racaille protégée par le code du travail (désormais seul rempart à la voracité des employeurs) et on embauche de 'gentils' ouvrier prêts à bosser pour une miche de pain !
Pendant le même temps on prépare le terrain pour l'élimination des retraites ... après tout, les américains bossent jusqu'à leur mort et le capital ne s'en porte pas plus mal !
Anecdote rigolote : Mélenchon (dont je me bats les gonades), dépassé sur sa gauche par les bretons, lance l'anathème contre eux en les accusant de défendre les intérêts de leurs maîtres. Il est pathétique, il accuse les autres de ses propres vices !