Vous avez remarqué que je n’ai rien écrit depuis longtemps.
Quand il y a trop de matière, moi, ça me tétanise !
Je me dis que je suis incapable de suivre tout ce tintamarre, de commenter toutes ces gesticulations incantatoires ou comminatoires, ces non-dits qui en disent long, ces longs discours profonds comme un cul de basse fosse, ces simagrées simiesques, ces foutages de tronches émétiques ….
Bref ! La campagne me tue, la campagne m’a ‘tuer’ !
Que vois-je ?
A ma gauche, Poutou, Mélanchon, Arthaud, Hollande
A ma droite, Sarkozy et Marine
Derrière, Bayrou
A terre, Eva Joly
Et au dessus, dans les étoiles, Cheminade ……
Que disent-ils ?
Rien ou presque, quelques affirmations sans conviction, des grimaces extatique sur leur futur bonheur de prendre la tête d’un pays qui l’a perdue !
Tout le monde est d’accord, nous allons droit dans les mûrs ….. et rien ni personne n’y peut changer quoique ce soit !
A peine si l’ombre de Dupont Saignant sanglote qu’il faut tout changer …. Que sinon ….
Le plus croquignolesque, à mes yeux, le plus abracadabrantesque, le plus guignolesque, le plus cornegidouillesque … c’est la Mélanche …. Il monte, à l’instar de la bébête …. Et annonce sa dévotion à Hollande ! Il sert à quoi si lui-même est convaincu de sa propre inutilité ! ?
Mais il n’est pas original puisque tous pensent la même chose …. Le président de la République ne sert à rien, il est le porte parole du néant et de l’impuissance réunis, le valet de chambre de la vacuité et des basses œuvres de la finance et de la mondialisation, le croquemort de la société, le chirurgien des caisses vides de l’Etat, l’échanson des chansons de corps de garde louant les vertus de la langue de morue trempée dans le foie de la foi morbide et les couacs des chanteurs de variétés avariées ….
Notre société se délite …. Doucement mais sûrement !
Il n’y a plus personne pour remuer la merde … les syndicats ont depuis belle lurette renoncé à défendre autre chose que leur petite place chauffée. Ils confirment : « on ne peut rien contre la puissance de la finance » mais oublient de finir leur phrase … « qui nous finance ! ».
Sarko amuse son monde en jouant au cosaque casqué pourfendant les prédicateurs vérolés et les imams décervelés.
Il ne s’était pas rendu compte, l’ignoble, que les religions sont la mort de l’humanité humaine !
Il en était resté au curé pédophile dernier représentant de la morale en dentelle !
Le conclave des pleurnicheurs, rebondissant sur l’ignominie aveugle et débile d’un bringue zingue armé dégommant des enfants, hurle à l’antisémitisme avant même qu’on apprenne que les fous relèvent des asiles, pas des temples ou autres mosquées ! C’est chaque fois la même rengaine déplorable …. Tous les religieux de tous les bords instables et branlants des religions puériles se précipitent chez le premier ministre puis le président poil aux dents pour prévenir que si on ne les érigent pas en morale crétine du peuple, ils vont lancer leurs dieux impotents accompagnés de leurs prélats déficients mentaux sur tout ce qui bouge et ne porte ni kippa ni calotte ni burqa ni robe ni djellabah ni rouflaquettes derrière les oreilles sous chapeaux ronds comme des Bretons ….. autant dire que ça va saigner …. Parole de cochon !
Voilà à quoi se réduisent les débats sur l’élection de celle ou celui qui représentera de par le monde la culture française et défendra l’image du français moyen !
Putain la gueule du français moyen !!!!
Sommes nous donc tous tarés ?
Le chanteur populiste et souverainiste sarkozyste chantait que non … il n’y a pas cinquante millions de cons en France ….. mais comment y croire quand on voit la tronche des Joly, Mélanchon, Hollande, Sarkozy, Le Pen … et tutti quanti ?????
Sûr que le prochain président nous ridiculisera aux yeux des chinois et autres japoniais … sans parler des ricains et des boukistanais !
Même les chiliens nous conchieront !
Mon seul réconfort, je le tiens de mon jardinet. Dans la mare les têtards pullulent. Les violettes sont déjà éteintes mais les rhododendrons sont rouges et roses tendant vers le mauve. Le cerisier japonais est rose tendre et les merisiers sont blancs comme le poirier. Quand aux pommiers … il n’y en n’a plus pour longtemps. Les forsythias explosent en jaune et les jonquilles baissent pudiquement la tête en voyant les bleus violets myosotis.
Non, je ne suis pas inutile et vain comme nos politiciens …. Je cultive mon jardin, moi.
Commentaires
Pierre, tu cites Baudelaire ...
Sur les grandes baies vitrées de la médiathèque d'Honfleur sont collés des lettres qui disent :
"Je ne me sens bien qu'à Honfleur" Baudelaire
Or, cette phrase est sortie de son contexte car effectivement, Baudelaire ne se sentait bien que là où il n'était pas !
Le monde mental ment monumentalement et les bibliothécaires encore plus !
Ceci dit belle abbesse, Baudelaire était un con !
Au moins autant de Flaubert !
Et Proust est le chantre de la vanité snobinarde .... un autre con, quoi !
Hic !
http://www.youtube.com/watch?v=k5vCRDadX5k
Ah ! je t'interdis de dire du mal d'Eva Joly : depuis qu'elle a mis des lunettes noires pour cacher ses bleus elle ressemble enfin à quelque chose : un saumon bleu de Norvège peut-être ?
Pardonne-moi, iPidi, je n'avais pas réalisé à quel point tu lui es attachée .....
Serais-tu marchand de lunettes noires, par hasard ?
Je vois tout en rose ... c'est mon destin !
J'ai le don de double-vue ...
INTERVIEWAntoine Bozio, de l’Institut des politiques publiques dresse le bilan fiscal de la France depuis 1997 :
Par CHRISTOPHE ALIX
Directeur de l’Institut des politiques publiques (IPP) rattaché à l’Ecole d’économie de Paris et au Crest, Antoine Bozio est un des cinq auteurs d’une étude qui dresse, pour la première fois, le bilan fiscal et redistributif de la France depuis 1997. Dans la lignée des travaux de Thomas Piketty, elle montre que les très hauts revenus ont vu leur imposition s’alléger plus fortement que le reste de la population sur la dernière décennie et que les détenteurs de très gros patrimoines sont ceux qui bénéficient le plus du système fiscal en France. Entretien.
Quel enseignement tirez-vous des multiples réformes fiscales depuis dix ans ?
Elles ont aggravé le caractère régressif de l’imposition en haut de l’échelle - au-delà d’un certain niveau, plus on est riche, moins on paie d’impôts en proportion de ses revenus - qui est un phénomène de longue date en France. Alors que le taux de prélèvements obligatoires baissait de 0,6 point pour l’ensemble de la population, ce recul a été plus accentué pour les 1% des plus hauts revenus et atteint 3,6 points, soit six fois plus. Plutôt que de corriger et d’atténuer l’explosion des revenus des très riches et leur «sécession» du reste de la population observée depuis une dizaine d’années, le système fiscal a aggravé ce mouvement.
Comment expliquer ce phénomène ?
L’idée que les hauts revenus étaient trop taxés et qu’il fallait les libérer a largement inspiré la politique fiscale jusqu’à la crise financière de 2008. Elle s’est traduite, d’une part, par une baisse des taux marginaux d’imposition et, d’autre part, par la multiplication de niches fiscales permettant de réduire de moitié le taux d’imposition des revenus. Je crois que les politiques ont mis du temps avant de prendre conscience des effets de ce grand déshabillage, dont l’abaissement du bouclier fiscal à 50% des revenus par Nicolas Sarkozy a constitué une sorte de point d’orgue.
Vous démontrez que la période Chirac est celle durant laquelle l’impôt des très riches a le plus diminué. Qu’en est-il de celle qui s’achève ?
Après une forte diminution en début de mandat en raison, notamment, du bouclier fiscal, le quinquennat Sarkozy aura été marqué par une nette remontée de l’imposition des très hauts revenus à partir de 2010 et surtout de 2011 qui fait qu’ils sont plus taxés aujourd’hui qu’en 2007. Basée sur le revenu fiscal de référence, la taxe exceptionnelle de 3% et 4% mise en place sur les très hauts revenus du travail et du capital a eu un réel impact sur le haut de la distribution. Mais elle a été largement contrebalancée par l’allégement de l’ISF, très bénéfique pour les hauts patrimoines.
Les riches y ont donc gagné plus qu’ils n’ont perdu avec la fin du bouclier fiscal ?
Oui, mais cela dépend de quelle catégorie on parle, la richesse peut être très variée en France. Les contribuables ayant de très hauts revenus et moins de patrimoine sont plus imposés qu’avant et rencontrent plus de difficultés à accroître ce patrimoine. Mais les très gros patrimoines avec peu de revenus d’activité, que l’on trouve surtout dans le haut de la pyramide des âges, y ont largement gagné. Nicolas Sarkozy aura moins été le président des riches que celui des rentiers.
Pour expliquer un système «structurellement» inégalitaire devant l’impôt, vous mettez en avant les «effets d’assiette». Qu’est-ce que cela signifie ?
Même si une partie des revenus des plus riches provenant du patrimoine, voit leur niveau de taxation converger progressivement avec celui du travail, ils continuent d’échapper davantage à l’impôt. La contribution sociale généralisée (CSG) dont l’assiette de taxation des revenus du capital est la plus large n’en touche en moyenne que 45% ! Tout le reste y échappe. Notre étude montre qu’en cumulant leurs dividendes non imposés et leurs revenus financiers non distribués qui restent dans leurs holdings et ne sont taxés qu’à l’impôt sur les sociétés, les 0,1% de Français les plus riches sont imposés sur moins de 50% de leurs revenus.
Que faut-il faire ?
Il faut élargir les assiettes afin que la totalité des revenus du patrimoine, comme c’est le cas pour ceux du travail, soient soumis à l’impôt. Dans certains cas, on pourrait même imaginer des taux d’imposition plus bas. Du fait de cette base élargie, cela diminuera les possibilités d’optimisation fiscale et rendra le système à la fois plus juste et plus efficace. Cette approche devrait être celle de tous les responsables politiques, de gauche comme de droite.
Une taxe de 75% pour les très hauts revenus au-delà de 1 million d’euros est-elle pertinente ?
Tout dépend de l’assiette. On peut commencer par augmenter leur imposition en élargissant les revenus soumis au barème standard. La principale inégalité fiscale en France ne se situe pas aujourd’hui entre les classes aisées et le reste de la population, mais entre les très riches et les classes moyennes supérieures.
Pas besoin d'être Jeremy pour affirmer qu'il vaut mieux être riche et en bonne santé que malade et pauvre !
Les autres n'ont qu'à réfléchir à ma philosophie inspirée des sandwiches de McDo !
Il paraît qu'ils ont un trader fou à Londres et alors ? Nous depuis cinq ans on a trader dingo à l'Elysée : il vend tout au Quatar à découvert !
Bon alors ces oeufs de votant ?
On connaît la chanson :
"Tu montes mon lapin, j'ai des oeufs en chocolat pour toi !"
Et après on a les gonades comme des raisins secs !!!!!