[b]Recette de cailles en tourte.[/b] Prenez quelques cailles pas trop grasses, pas trop anémiées, de belles cailles bien en chair et pas trop vieilles (la vieille caille a tendance à durcir à la cuisson). Tordez vivement le cou des cailles sans vous préoccuper de leurs vociférations ni récriminations, plus vous vous laissez attendrir plus vous les faites souffrir ! Préparez la pâte en malaxant et pétrissant bien, sans hésiter à revenir sur les éventuels grumeaux. Laissez reposer la pâte pendant que vous plumez les cailles. Retirez bien toutes les plumes, même les petites sous les aisselles et entre les papattes. Une belle petite caille bien plumée vous donnera bien plus de joie qu'une vieille caille emplumée. Videz les cailles de leurs inutiles viscères et autres abats. Commencez par enfoncer votre médium bien au fond de son orifice anal pour vérifier la fraîcheur des entrailles qui doivent être encore fumantes. Puis, à l'aide d'une lame bien fine et acérée, découpez comme pour une épisiotomie inversée. Faites une ouverture suffisante pour y glisser vos doigts indécents que vous mettez en forme de crocs de boucher. Jetez tout ce que vous sortez à la poubelle à côté. Vous pouvez éventuellement garder le coeur s'il n'est pas trop usé, vous n'en ferez qu'une bouchée. La tourte ayant bien reposé, elle est dispos pour recevoir les cailles épluchées. Ajouter des oignons finement émincés, un caïeu d'ail non pelé, des rondelles fines de carottes et navets, un carpaccio d'olive, un filet de vinaigre de Xérès millésimé, deux gouttes de sirop d'érable récemment décocté, un oeil de biche aux abois, un peu de bave de crapaud buffle en rut et du jus de pimbêche revèche. Passer au four à 298 degrés et demi pendant une minute trente cinq secondes et six centièmes. Servez avec un vin de Malaga en alpaga sans oublier le noeud à papilles. Bon régal !!!