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onpc

  • Un pachyderme à poil se jette dans la mare aux crocos !

     

     

     

    Ce qu’il y a de bien à la télé, c’est qu’il y en a pour tous les goûts, pour toutes les cultures, pour tous les niveaux !

     

    ONPC (On n’est pas couché) fait partie de ces émissions intellectuelles incontournables du PAF.

    En fait, sa qualité d’intellectuelle repose sur la présence de deux comparses très intelligents dont les interventions me sont à l’esprit ce que les cacahuètes me sont à l’œsophage.

     

    Mais !

    Je suis déçu !

    Il n'y aura pas Ch. Bravo à la prochaine émission planifiée pour le samedi 11 avril enregistrée le mardi 7.

     

    Ch. Bravo est une jolie femme savante. (une grosse conne, si vous préférez !)

     

    Elle écrit et critique des livres ... j'aimerais bien qu'elle fasse face à Eric et Eric ... elle leur rentrerait dans le lard avec la délicatesse d'un pachyderme se jetant dans la mare aux crocos ..... les crocos se cassent, trop peur de se faire écraser !

     

     

    J'imagine les dialogues :

     

    E.N. : bonsoir Chrisine, quelle idée vous a pris d'écrire ce PQ et pire de nous l'envoyer à lire ...

     

    C.B. : je ...

     

    E.N. : Non, laissez-moi parler, je vous laisserai la parole ensuite, mais je tiens avant toute chose à remettre les pendules à l'heure car mon père était horloger et je n'aime pas arriver en retard.

     

    E.Z. (en aparté au public) : il est bon, hein ! ? c'est mon copain !

     

    E.N. (reprends comme si de rien n'était - pendant que C.B. se trémousse sur la mousse de son siège) : Donc, je disais que votre gribouillis infâme m'a été une grande souffrance, une blessure à ma cervelle si délicate que je nourris de belles lettres et de littérature littéraire afin de mieux apprécier les écrivains-vaines et de devenir moi-même personnellement le meilleur de tous en critique de la littérature littéraire ...

     

    C.B. : à moi, vous avez assez déconné ...

     

    E.N. (hausse le ton et prend le dessus de la voix) : NON, c'est moi qui cause et quand je cause on ne m'interrompt pas !

     

    E.Z. (en aparté au public se tirlipote les doigts) : il est bon, hein ! ? c'est mon copain !

     

    C.B. (s'adresse à Laurent) : dis quelque chose, toi, au lieu de te marrer comme un con, tu vois bien que Naulleau n'a rien à dire et qu'il occupe le micro pour me faire chier ...

     

    E.N. (hausse encore plus le ton) : Ce que vous appelez un livre, madame Bravo, ne mérite même pas le titre de torche cul ! C'est si mal écrit que j'ai faillit faire une embolie cérébrale en essaynt de comprendre de quoi il retrournait ... et d'ailleurs, ça m'a tout retrourné et j'en suis resté bouche bée (il reste bouche bée)

     

    C.B. : bon ça y'est Naulleau, t'as fini ton cirque, on peut causer littérature maintenant ...

     

    E.Z. : STOP ! à moi ...

     

    C.B. (en reste bouche bée - tout comme E.N. - gros plan sur C.B., puis contre chant sur E.N. puis la caméra fait un gros plan sur E.Z. qui se tirbouchonne les doigts et sourit comme un niais)

     

    E.Z. : Ma petite Christine, tu sais que je t'aime bien et que je regarde tous tes films et que je ne rate pas une seule de tes émissions de froufrou ...

     

    L.R. : mais, Zemmour, cette émission n'est plus diffusée depuis plusieurs années (il se marre)

     

    E.Z. : Oui, bon peut-être, mais quand elle était diffusée, je la suivais tous les jours, ça, personne ne peut me contredire ...

     

    L.R. : Mais Zemmour tu déconnes, ça passait le samedi soir seulement ...

     

    E.Z. : Eh bien dans ce cas, j'étais devant mon écran tous les samedis soir, personne ne pourra dire le contraire !

    Et donc, je voulais dire à Christine que, malgré toute l’admiration que j’ai pour elle, elle ferait mieux de s’abstenir d’écrire ou alors de prévenir le lecteur éventuel de se munir d’un grand verre d’eau avec deux ou trois efferalgans pour faire passer la douleur cérébral consécutive à la lecture dudit ouvrage qu’on ne sait pas trop comment qualifier vu que c’est ni fait ni à faire.

     

    C.B. : Vous êtes vraiment deux crevards ! Vous ne savez pas comment vous faire mousser alors vous tapez dans les écrivains dont vous n’avez pas peur mais vous n’osez rien dire quand vous avez un costaud devant vous qui pourrait bien vous assommer avec une bonne beigne !

     

    E.N. : Désolé, mais ce que tu dis, ce ne sont pas des arguments littéraires !

     

    C.B. Mais arrêtez de nous faire chier avec votre « littéraire », vous êtes là à vous gargariser avec un mot dont vous ignorez le sens exact et ça me gonfle !

     

    L.R. : Ma chère Christine et si tu nous lisais quelques lignes de ton livre ?

     

    C.B. : mais bien volontiers mon cher Laurent …

    « Elle était assise à genou sur son lit en regardant passer par la fenêtre les nuages qui allaient vers l’horizon lointain d’une destination inconnue.

    Elle caressait sa jambe droite qui était gantée dans un bas de nylon filé. Sa fille venait de passer son baccalauréat et elle se disait qu’un thé bien chaud lui ferait le plus grand bien.

    C’est à ce moment que le carillon de la porte d’entrée tintinnabula avec vacarme.

    « Mais qui ça peut-il bien être » se demanda-t-elle perplexe ?

    « A cette heure là, c’est pas possible que c’est le facteur, d’ailleurs, il est déjà passé ce matin et il ne reviendra que demain …. » Elle était perdue dans ses expectations quand le carillon de la porte d’entrée tintinnabula pour la seconde fois !

    « Mais qui ça peut-il bien être » se demanda-t-elle perplexe ?

    Elle finit par se lever pour aller jusqu’à la porte d’entrée.

    « Qui c’est ? » demanda-t-elle à la porte.

    « C’est l’plombier » lui répondit le plombier …. »

     

    E.N. : mais c’est vraiment du grand n’importe quoi ! Franchement, c’est à gerber !

     

    C.B. : jaloux !

     

    Elle se marre comme une baleine et L.R aussi, il n’y a que E.Z et E.N. qui font la gueule ….. et le public aussi.