Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

galimatias

  • Il ne faut jamais confondre les instruments et l’utilisation qui en est faite.

     

     

     

     

     

    Je lisais, demi inconscient, les lignes suivantes de Driout (ex / futur académicien) :

    « Une critique de ce spectacle considéré comme indécent est faite ici : La Révolution, recherches historiques sur l'origine et la propagation du mal en Europe, depuis la Renaissance à nos jours par Monseigneur Jean Gaume, publié en 1856/1858 (pages 289 à 294).
    Ô le sot XIXème siècle ...
    »

     

    Vous avez remarqué qu’il n’argumente pas sa critique … cela lui arrive, les jours de grands vents comme ceux que nous subissons ces jours ci !

    Je pense que le vent lui entre par les trous du nez et forme un courant d’air sous le crâne qui ressort par les oreilles et l’empêche de formuler et d’ordonner ses idées.

     

    Et, sottement, je suis allé lire les pages incriminées …..

    Oui, sottement est le qualificatif qui convient ….. car on se demande bien, après avoir lu ces divagations d’un autre temps, ce que l’on peut en retirer en terme de dialectique ?

     

    Il n’est fait question, dans ce texte, que de jeunes pubères et jouvencelles jouant des pièces dégusisé(e)s en déités grecques et autre faunes ou héros grotesques. Tout ceci dans le but de démontrer l’affaissement des mœurs de cette époque et l’annonce consécutive de la déchéance irrémédiable de notre propre époque.

     

    Je dis, moi, que ce texte ne démontre que la connerie de l’auteur et des acteurs qui se sont prêtées à pareille ridicule spectacle et que le critique qui tente vainement d’en tirer morale est plus sot que moi qui ai été assez sot pour lire cette connerie.

     

    Ce n’est pas parce que la philosophie grecque est montrée par des cons que les philosophes Grecs étaient cons.

     

    Il ne faut jamais confondre le contenant et le contenu.

    Il m’arrive, en effet, de manger ma soupe dans un bol quand mon épouse ne saurait la mettre ailleurs que dans une assiette creuse (la soupe crétin !).

  • Le stalker à sa mémère.

    iPDNYPDBLUE n’ayant rien écrit de nouveau, j’ai fini par me décider à aller jeter mon deuxième œil sur le blog à stalker le fürher furieux !

     

    Première remarque , il parle de lui-même avec une condescendance rare chez les nyctalopes du verbe :

    « avec humour (celui par exemple, rabelaisien, de mon titre…) » (dans  Michel Onfray ou la dignité des braguettes, par Francis Moury)

    Ca fait pas deux lignes que je lis de la paluche du dévot aux veaux littéraires que je me trouve illico dans son jus égotiste.

     

    Il a son vocabulaire, disons son ‘style’ que l’on reconnaît à chacune de ses tournures sur les chapeaux mous de sa logorrhée :

    « les esprits de quelques nains verbeux »

    Et pour nous faire gober la couleuvre, il nous sert tout de suite après sa fameuse feinte linguistique associative qui voudrait nous laisser entendre qu’il est le digne fils (virtuel … très virtuel …) de Rabelais :

    « chez Rabelais justement : « Toujours laisse aux couillons esmorche/Qui son hord cul de papier torche ». »

     

    Suit une espèce de galimatias brouillasseux et chiasseux !

     

    Autre remarque :

    Sur la droite de son blog, on peut suivre avec délectation sa classification personnelle de ses contemporains plus ou moins proches.

    Sans les connaître …. Je n’ai jamais été curieux des salmigondis … je me doute qu’ils y sont par ordre de thurifaction ( au moins un mot qu’il n’aura pas inventé !

     

    Dans : Identification du démoniaque,

    il se lamente le pauvre diable sur l'inanité de sa dernière sortie :

    « Petite visite hier soir au Salon du Livre »

    C’est marrant cette façon de décrier ce que l’on fait !

    Si il n’aime pas les salons inutiles, qu’il fasse comme moi, qu’il reste chez lui.

    Mais il est vrai que nous n’avons pas le même âge et donc pas la même expérience ! Il a le temps d’en faire d’autres avant de commencer à comprendre son rôle ingrat dans les couloirs du temps.

    Puis, grand et généreux, il nous entretient de Satan.

    Nous donne des nouvelles du démon qu’il puise dans des bibliothèques poussives et nauséeuses.

    L’effet salon du livre à rebours !

     

    Et le voilà reparti à nous parler de celui qu’il connaît (il ne connaît que lui : Kierkegaard

     

    Dans sa bouche, on dirait une incantation de marabout (d’ficelle de ch’val …) ça doit lui chatouiller la gorge pour qu’il s’en gargarise à ce point ! ? 

    Pour nous, hélas, c'est soporifiquement lénifiant !

     

    Remarque : pour ceux qui ont un peu suivi la vie trépidante du guignol dont je vous cause, il a étudié en long, en large, en haut, en bas et jarretières ledit Kierkegaard tout en trompant sa petite amie (ou c’est le contraire … ) ce qui causa entre eux une rupture pathétique et Kierkegaardesque !

     

    Mais il va plus loin que Kierkegaard   il nous livre ses pensées sorties toutes chaudes des fonds de son caleçon :

    « comme une tumeur rongeant peu à peu l'organe sain qu'elle copie puis remplace par un simulacre délétère. »

    C’est à cela, entre autres, qu’on reconnaît l’immaturité de celui qui attribue à la maladie des attributs qu’elle n’a pas. Il n’aurait pas pu faire médecin ce souffreteux, il faut en avoir beaucoup plus dans les tripes pour affronter le sordide du corps rongé par ses maux.

     

    D’ailleurs, qu’aurait-il pu faire d’autre que pleurnicheur de son propre sort ?

     

    Je commence à manquer d’air comme on dit chez Paddy !

     

    Vous m’connaissez, je suis du genre teigneux qui ne se laisse pas effaroucher par les premières lueurs du soleil dans ma crypte !

    Je poursuis donc encore un peu quoiqu’avec une conviction en peau de chagrin sur sa fin de vie !

     

    J’ouvre quasi simultanément :

     

    - Les Désastres de toute guerre (Mal et peinture, 2) dans lequel il se permet un parallèle entre Goya et l’armée américaine passant à la télé pour les exploits de ses GI exécutés par les vilains irakiens … qu’il commente en ces termes :

    « l'horreur, en effet, sa morne répétition sous toutes les latitudes, est la plus banale des choses comme elle est aussi la moins inventive. »

    Hélas, Goya ne connaissait pas le napalm !

     

    Puis, comme à sa triste habitude, il mélange ses propres propos à des tas de citations de gugusses dont personne n’a jamais entendu parler puisqu’ils ne passent pas à la télé (lui non plus, mais là, on rend grâce à Belzébuth !!!)

     

    C’est d’un long …….  C’est d’un chiant ……..  PQ ! est-on tenté de crier !!!!!

     

    On n’apprend rien, strictement rien, c’est une suite interminable de notes de lecture ou je ne sais quoi, une expression vide et creuse qui tend à démontrer l’érudition du vaniteux et ne fait qu’exposer sa fatuité en toute chose puisqu’il parle de toutes et n’en maîtrise aucune !

    Je ne prends même pas la peine de relever ses contre vérité, ça ne servirait à rien non plus !

     

    Par contre, il partage avec moi le ridicule de l’esprit d’escalier :

    « Car j'ai oublié de dire que, alors que Rops paraît obsédé par le Christ qu'il outrage, Goya ne le voit plus, mais le cherche encore dans la posture douloureuse de tel malheureux qui regarde le ciel. »

    Seulement moi, quand je fais de l’esprit d’escalier, ce n’est pas pour dire une connerie ! non madame ! non monsieur !

    Tiens, par exemple, en lisant ce trouduc, moi aussi je lève les yeux au ciel et dieu n’y est pour aucune part !

     

    - Le diable est atopiaque

    Dès les premiers mots, on a compris le texte :

    « publicité gratuite pour l'excellent éditeur Jérôme Millon, faisant suite à mon éprouvante visite du Salon du Livre. »

    Effectivement, c’est une pub ! Comment se fait-il payer ?  oh ! on s’en fout ….

    Et puis, il n’oublie pas sa propre pub (qu’il croit ….) :

    « Un mot sur mon expérience par rapport à cette collection, qui sera tout autant la confession de ma dangereuse monomanie. J’ai découvert Atopia lorsque, au programme de Khâgne il y a quelques années »

     

    Pauvre cloche !

     

    J’ai dit !