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charriot

  • Fable de notre temps - la morale est dans l'escalier !

     

    Questions idiotes

    Lorsqu’on occupe une place de responsable, doit-on s’attaquer à tous les problèmes de face en même temps, ou doit-on prioriser les problèmes de façon à les résoudre séquentiellement ?

    C’est con, hein, comme question !

    Pourquoi ?

    Mais parce que tant qu’on ne sait pas de quels problèmes il est question, on est dans l’impossibilité d’y répondre.

    En termes d’algorithmes informatiques, on sait bien que tout programme est linéaire et que le parallélisme ne permet pas de régler deux parties d’un même problème, mais seulement d’utiliser les ressources pour gérer deux problèmes différents dans un laps de temps parallèle. On peut aussi lancer séquentiellement la seconde partie d'un même problème, mais à condition d'avoir obtenu la résolution de la première partie ...  on parlera alors de sémaphores, de fourchettes (forks) et de tâches (tasks) associées à des ressources dédiées (dedicated).

    Mais cette programmation de haut niveau n'est pas à la portée du premier venu.

    La première tâche à accomplir consiste donc à « classer » les problèmes selon leur degré d’affinité.

    La première question à poser doit être : quels sont les degrés de parentés entre les problèmes à résoudre.

    Prenons un exemple :

    L’aménagement immobilier des écoles et les programmes d’éducation.

    Si le programme fait appel à des moyens techniques, il est évident qu’il faut prioriser l’aménagement immobilier sans lequel le programme ne peut se régler.

    Paralléliser pourrait consiter à aménager les classes les unes après les autres et lancer le programme d'éducation en conséquence ... les uns après les autres. Mais par quelle classe commencerons nous ?

    Evidemment, on peut toujours ignorer, snober la classification, planification des problèmes et les prendre à bras le corps dans l’ordre où ils se présentent à nous. C’est ce que nous appelons la politique du bourrin ! Le bourrin suit sa route, protégé par ses œillères et avance pas à pas sans se soucier de ce qui ne l’empêche pas d’avancer.

    Est-ce pour autant qu’il mènera son attelage à bon port ?

    Il suffit qu’un drôle change les panneaux indicateurs de direction pour que le baudet suive une route sans issue, voire opposée à la sienne.

    D’autre part, le dada fait fi de ce qui se passe dans son dos. Or si quelque énergumène s’en vient à dérober le contenu de son chariot, le convoi risque fort d’arriver vide nulle part !

    Vous l’avez compris, le bourrin c’est Sarko et le chariot, c’est la France.

    Bonne journée.