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carpette

  • Apologie de la connerie – STALKER dans le texte ! Fadela Amara montre son petit doigt sur France Inter.

     

    Il l’est là le stalker à sa mémère :

    http://stalker.hautetfort.com/

    Lire le Stalker est un exercice particulièrement ardu tans sa prose est empreinte de phrases sans intérêt, à moins que ce ne soient les sujets par lui choisis ….. même « la chute de la maison Usher », entre ses plumes, ça devient chiant ! Edgard Alan Poe doit se branler dans sa tombe !

    Je n’exagère rien, lisez vous-même :

    « Mais cette manifestation du divin, cette hiérophanie, est refusée au personnage principal : incroyance de Poe sans doute, ou son excessif pessimisme, pensera-t-on faussement. Plus profondément, inscription dans le texte de la mort de Dieu clamée par Nietzsche et d'autres. Plus encore, car, si le texte est étranger à une quelconque perspective théologique top évidemment analysable – et donc, plus que suspecte –, s'il ne se soucie d'inscrire dans sa trame narrative, comme une faille dans la chair du texte, cette mort du divin qu'il a peut-être acceptée comme une évidence non récusable, remarquons toutefois que se produit ici un très remarquable retournement : la place laissée vide par l'absence de Dieu va être immédiatement occupée par l'instance diabolique de l'inversion. Ainsi, de la mort, obsédante présence dans notre texte, magnifiée par l'œuvre picturale d'Usher, qui représente un caveau lumineux et immense, vision sereine d'un au-delà de complaisance, bien vite infirmée par la réalité hideuse du lieu où l'on enterre lady Madeline, bien vite récusée par l'intrusion, dans le réel, et malgré les verrous imposants du caveau, de cette jeune fille pourtant déclarée morte, vaincue peut-être par l'horreur absolument neuve du royaume entrevu. »

    Hein ! ? faut l’faire !!!!!

    C’est donc avec des pincettes que je suis allé essayer de trouver un truc acceptable, pas trop … ni trop …..

    Bon, j’ai fini par trouver un truc d’actualité pour lequel tout le monde peut se sentir concerné et avoir son propre avis ce qui permet de mesurer son opinion personnelle à celle du désaxé (stalker en Anglais)

    Sous le titre :

    Le bal des dégueulasses

    http://stalker.hautetfort.com/archive/2009/10/03/le-bal-des-degueulasses.html#more

    pépère pervers nous entretient des perversités de nos grands hommes qui ont bien le droit de s’amuser un peu, non ?

    D’ailleurs, Bernanos s’en mêle (comme d’hab. – je ne me souviens pas avoir lu un article de pépé sans que Bernanos ne soit impliqué dans le schmilblick !)

    « Georges Bernanos s'en fichait, [….] Il avait parfaitement compris que la pire des scélératesses est celle qui, pour s'accomplir, revêt non point les habits de lumière du bien mais déambule discrètement sur la voie médiane de la banalité quotidienne, […] »

    Et de trouver à Polanski toutes les excuses les plus insipides !

    Et de s’introspecter avec conviction :

    « Qu'aurais-je fait, à la place de Roman Polanski, dans les mêmes conditions ? »

    Et, comme Bernanos reste sourd-muet à ses transes,, de parler avec le bondieu lui-même :
    « Dieu, je n'en sais rien ! »

    Le suspens est à son acmé !

    Puis il se reprend …. Faudrait pas qu’on l’accuse de complaisance pédophile !

    « Je sais seulement une chose : pour un homme, profiter d'une femme, surtout lorsqu'il s'agit d'une gamine, non seulement volontairement alcoolisée mais droguée, c'est de fait abandonner tout plaisir d'être un homme, de conquérir une femme.
    C'est tomber de son rang. C'est ne plus savoir se contenir, ni même désirer le faire. »

    Courageux mais pas téméraire le petit à sa môman !

    Moi, je me demande encore pourquoi il a jugé bon de faire cette circonvolution ?

    Dire qu’il n’en sait rien pour dire qu’il sait très bien ?

    Est-ce une figure de rhétorique, quelque ‘alambication’ littéraire, un oxymore, une foutaise ???

    Non, non, rien de tout ça, c’est juste du ‘stalkérisme’, comme avant un axel on recule pour mieux le sauter !

    Il conclue son billet en apothéose :

    « Alors, que tous ces cochons grassement nourris finissent la tête plantée sur une pique, ils ne méritent qu'un silence méprisant plutôt que ces dizaines de milliers de lignes écrites à leur sujet, brouhaha qui nous détourne de tant d'êtres et de choses. »

    Il pense à lui, ça se sent, quand il parle des êtres dont le brouhaha médiatique nous détourne !

    Ne manquez pas non plus sa citation du jour :

    «Dénoncée chez l'autre ou énoncée pour soi-même, l'homosexualité prend toujours le public à témoin de l'intime et du sexuel par une sorte d'exhibition de la honte.»
    Michel Schneider, Big Mother (Odile Jacob, 2005), p. 205.

    Je crois qu’on va avoir droit à une bonne émission de Patrick Sébastien, bientôt …. Ça fera passer le Stalker comme le calva fait passer les plats !