La dette publique, le tonneau des Danaïdes et la caverne de Platon .... sans la Grèce !

 

Il faut faire un petit effort pour comprendre la situation globale.

 

Les grands argentiers, financiers sans scrupules moralité ou nationalité (l'argent est leur dieu) ont un objectif très simple : tout avaler pour tout posséder tout contrôler et mener le monde par le bout du nez.

 

Ca a pris du temps, mais ils le savaient et ont posé leurs pions un à un.

 

Le défi était, pour eux, d'arriver à écrire une règle du jeu qui leur permette de s'approprier toutes les cartes.

 

Les règles sont les règles financières internationales. Un ensemble d'obligations qui régissent la façon dont notre monde est sous la coupe des financiers.

 

Les pays n'ont plus aucun outil pour contrôler leurs finances. La Banque de France a été vidée de ses prérogatives et est totalement impuissante à limiter les investissements étrangers qui sont pour la plupart des fonds pourris adossés à de fausses valeurs.

 

La Bourse a de tout temps été une autre grande suceuse de fric. Un casino officiel truffé de vices et de pièges.

 

L'Europe est un outil aux mains des financiers qui rémunèrent des lobbyistes et des parlementaires véreux (comme les jurys des JO) pour qu'ils fassent voter les lois qui les arrangent sans souci du citoyen ni des pays.

 

Las pays perdent tous les jours un peu de leur pouvoir qui ripe tranquillement vers les riches financiers qui dictent leur loi : l'argent.

 

Quand je lis, ici ou là, qu'un Etat ne peut se développer sans emprunter, c'est la preuve que les truands sont parvenus (ou pas loin) à leurs fins : convaincre jusqu'au plus petit citoyen que sans argent le monde s'écroule.

 

Ca me rappelle mes études, quand on apprenait à  développer l'entreprise par l'emprunt au lieu de miser sur la marge nette.

Car ce sont les mêmes mécanismes qui au bout du compte sont en oeuvre.

 

Mécanismes fort simples au demeurant.

 

L'emprunt n'est pas fait pour payer les frais courants ou les salaires, ces dépenses doivent être couvertes par lautofinancement. Il ne faut emprunter que sur du long terme à taux fixe et pour des investissements rentables.

 

Si  un pays s'endette, il obère sa marge sur les recettes publiques au bénéfice des spéculateurs et le top du top, c'est quand un Etat emprunte pour payer les intérêts de sa dette car là, il est dans le cercle vicieux qui va l'entraîner au fond de l'abîme ......  plus il emprunte, plus il s'endette, plus les intérêts de la dette sont élevés et moins il a de chance de s'en sortir !

Théoriquement, un Pays ne devrait emprunter que pour anticiper sur un revenu, afin de mettre en place un infrastructure rentable à terme, qui dégage ce qu’on nomme un ‘retour sur investissement ‘. Très exactement comme dans une entreprise.

Si un pays emprunte pour une dépense ne générant aucun revenu (du type sécu ou avion Sarko one, ou Fêtes luxueuses au château de Versailles), il creuse sa tombe.

Et l’Etat, depuis Mitterrand, ne cesse de creuser sa tombe, notre tombe, en empruntant pour des dépenses qui ne génère aucun revenu et revend les bijoux de famille pour payer les intérêts des emprunts (vivendi, Areva et tutti quanti ….)

Aucun des candidats et encore moins des partis ne soulève ce terrible problème car gérer la dette d’un état veut nécessairement dire « restrictions » budgétaires et il est hors de question que Sarko voyage en TGV ou en taxi !

Je n’ose imaginer ce qui serait advenu si DSK avait été élu car il est du même tonneau des Danaïdes que Sarko ….  En plus bling bling encore !

En conclusion :

Ce n’est pas en empruntant qu’un pays se développe, c’est en empruntant pour des investissements juteux et c’est sur les profits générés par ces investissements qu’il peut financer une politique sociale juste.

Nous tournons le dos à ce grand principe, nous sommes presque tous dans la Caverne de Platon, à essayer de rattraper nos ombres alors que nous tournons le dos au soleil et à la vérité.

 

Si j’étais aux finances, je gèlerais les dettes non adossées à des emprunts justifiés et je réinvestirais les revenus dans des actions et des investissements rentables. Puis, je rembourserais les dettes quand j’en aurais les moyens (pour un foyer, ça s’appelle un RJC)