La diplomatie, l’art d’excellence de la France et du français.

 

 

C’est la France, le saviez-vous, qui a inventé la diplomatie.

Avant Marcel Lansquenet, il n’y avait rien.

Quand Marcel est envoyé en 1555 au Boukistan, il arrive dans une contrée sauvage où les hommes s’entredévorent et se fourbissent dans les coins. Là-bas, le cochon sert de monture et l’âne est rare quand le cheval a disparu, le dernier ayant été bouffé par la tribu des raboustan. Leur chef, le terrible Bramapoutoidla est un anthropophage omnivore qui n’hésite pas à manger ses propres enfants quand ils ne sont pas sages et l’empêchent de regarder son émission préférée à la télé : « Les explorateurs, leur vie, leur mort et les meilleures recettes pour les accommoder ».

Marcel, n’écoutant que son courage et son indéfectible esprit patriotique se dit que s’il ne veut pas passer à la casserole il a intérêt à se remuer le cul !

Dans la foulée, il invente la diplomatie.

Il se présente devant le chef Bramapoutoidla en tenue d’apparat de diplomate qu’il vient d’inventer (car c’était aussi un grand couturier ami de Berger) afin de convaincre le barbare qu’il doit collaborer avec la France grand pays des droits de l’homme et des betteraves (quiconque verrait là une allusion à notre formidable ministresse des affaires étrangement étrangères ne serait qu'un babouin tunisien inculte et mégalo).

Il lui tient à peu près ces propos :

« Grand chef, toi y’en a pas bouffer moi parce que moi copain chef Fidel  Gastro de Cuba. Moi aussi pote avec Charlemagne que toi pas connaître mais qui venir te piétiner la gueule si toi pas faire ami ami avec moi en ma qualité d’ambassadeur de la France, des droits de l’homme et des betteraves réunis. Moi amener toi ma femme, toi pouvoir la bouffer, elle plus utile à moi .… »

 Las ! cette stratégie ne paie pas ! le chef Bramapoutoidla ne laisse pas Marcel finir sa phrase, il l’empale sur une bite d’amarrage du port Nocratte et le laisse faisander deux mois avant de le déguster en croûte avec des agarics citron au thym de Syrte et raisins de Cayenne.

 

Mais l’idée de Marcel fera son petit bonhomme de chemin grâce à l’esprit d’initiative de sa veuve qui épouse le chef Bramapou lui fait 3 filles et 5 garçons et lui chante des chansons d’Yfig qui le ramollissent au point qu’il en devient sentimentale et fini en ragoût quand il tombe dans le chaudron bouillonnant un soir de beuverie.

Le temps passe …………………………  laissons-lui un peu de temps ………………….  Puis ……….

  

En 1976, j'étais en Libye, à Benghazi quand J. Chirac est venu faire des courbettes à Khaddafi ......

Dans le même temps, Khaddafi envoyait des chars à l'université de Benghazi pour maintenir en joue les étudiants pendant qu'il faisait assassiner dans l'enceinte même de l'université des étudiants qui avaient oser dire du mal de lui, de son acolyte et de sa politique de clan (cucul).

1976, c'est pas d'hier que Khaddafi  tue le peuple Libyen.

Il n'a tenu que par la terreur.

Chaque Libyen a toujours su que s'il bougeait le petit doigt il se condamnait à mort.

Les ambassades de Tripoli et les consulats de Benghazi l'ont toujours su et l'ont toujours transmis au Quay d'Orsay ....... mais, vous comprenez ... la France a le monopole des droits de l'homme, c'est tout de même pas des pays arabes qui vont lui retirer ça !!!!!

Amis humains, quittez la France, allez tous bien vite en Afrique, la nouvelle patrie des droits de l’homme … la France garde la betterave !