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De la politique et des syndicats.

Mon brûlot du jour (27 mars 2006) :

De la politique et des syndicats.

 

 

Le GROS problème des syndicats, et des partis, c'est qu'ils se sont organisés en entreprises.


Je n'ose dire en "associations de malfaiteurs", mais je l'ai sur le bout du bout des lèvres !


Ce n'est que magouilles et jeux de cons pour conserver sa petite place de privilégié et le chef

(on dit, je crois, 'Président') est inamovible.

Le syndicalisme français, c'est une maffia, un nid de coucous !

Le parti politique français, n’a rien à lui envier !

La mort du syndicat, ce sont les "permanents" qui se conduisent comme des propriétaires, des légats et érigent autour d'eux des défenses contre les collègues pour préserver leurs petits privilèges.

Toucher un salaire pour rester le cul dans sa chaise et défendre les intérêts de la main qui vous nourrit si généreusement : le patron !!!

Dans les réunions syndicales, tout comme dans les réunions politiques, le quidam, le syndicaliste de base, le néophyte n’ont d’autre rôle que celui de spectateur, l'individu ne compte pas ; ou si il compte, c’est en temps qu’électeur potentiel dont il faut s’assurer le vote à l’aide d’une carotte et d’un bâton.


Seuls comptent les porte-parole officiels, les femmes et hommes du cénacle qui tirent à eux tout ce qui appartient à la collectivité. Usant des moyens octroyés par l’état dans l’unique objectif de renforcer leur main mise à leur profit personnel sur la conduite du syndicat ou du parti.

Mais la collectivité se retrouve bâillonnée et s'il prend l'étrange idée à un zinzin d'essayer de s'exprimer, il est "vite fait bien fait" remis à sa place quand il n'est pas carrément vidé si ses opinions dérangent la condescendante assemblée.

Le chef parle et les imbéciles écoutent et font de l'opinion du chef leur opinion !!!

Non, vraiment, l’heure est grave, il n’y a plus, en France de représentations dignes de ce nom des intérêts des collectivités.

L’individualisme et l’égoïsme sont devenus les seuls maîtres du jeu avec, de surcroît, des relents de culte de la personnalité !

Quand je pense que malgré son état de délabrement, le PC vient de réélire à sa tête Machine Buffet ! Comment un communiste peut-il encore croire en quoi que ce soit s’il n’est directement intéressé vénalement aux intérêts de la direction du parti ?

Quand je vois le comportement despotique d’une Ségolène Royale qui, mais en est-elle consciente ?, ne fait que reproduire les schémas d’un certain Mittérand !

L’avachissement d’un Hollande qui ne dure que par minimalisme de ses congénères qui en le laissant à cette place espèrent conserver toutes leurs chances !


Quand je vois les extraordinaires appétences de pouvoirs et d’image d’eux-mêmes des femmes et hommes politiques, leurs collusions à peine voilées tant ils sont fiers d’être constitués en corps !

Qu’elles figures nouvelles avons-nous vu ces vingt dernières années au parti socialiste ?

Toujours les mêmes abrutis qui s’entêtent à saucissonner et ficeler le parti depuis deux décennies.

Quand je pense à la tronche d’un Jospin ou d’un Giscard le jour où on dit à ces messieurs :

« on a assez vu vos tronches, il est temps pour vous de prendre du repos ! » !!!


Etonnez-vous, après ça, que les françaises et les français désertent les institutions sensées les représenter et les défendre !

Diviser pour régner disait un certain Mc Mahon, ben voilà, c'est fait et que va-t-il se passer aux prochaines élections ?????

Le gros risque, c'est qu'un ‘le pen’ passe, ou que les abstentionnistes dépassent tous les records jamais atteints.

Désormais, les syndicats et les partis politiques voyant la représentativité leur échapper et les débats se déplacer vers la rue devenue l’ultime forum où le peuple peut encore faire entendre sa voix (pour combien de temps si les représentants officiels de la république ne se décident pas à renoncer à leurs ambitions de potentat ?), ces institutions devenues non représentatives, tentent désespérément de préserver leurs forteresses en se pavanant aux milieu des manifestants et, si possible, en tête des cortèges, mais avec de plus en plus de mal car personne n’est dupe de cette grossière manœuvre de récupération.

Demain, 28 mars, la rue contre le CPE. Mais, comment en sommes-nous arrivés là ?

Quand avons-nous entendu les syndicats se rebiffer contre le CPE ?

Quand avons-nous vu les partis politiques d’opposition se rebeller contre ce projet ?

Ah ! proposer des amendements pour faire traîner les choses et obliger au recours de l’article 49, ça, oui, c’est la routine, le train-train sans risques.

Mais obliger le gouvernement à tenir compte de l’opinion publique de façon transparente et solide, et je pense évidemment à l’utilisation d’internet (ça marche pour déclarer ses impôts, pourquoi ça ne marcherait pas pour donner son opinion ?

Ne serait-ce pas ça la véritable démocratie, le combat n’est-il pas là, la disparition de la représentation physique des électeurs et des salariés au profit d’une représentation directe ? Ce qui nous manque encore, c’est le droit, ou l’accès à la parole. Si nous passions aujourd’hui dans ce mode, ce seraient toujours les mêmes, qui d’ailleurs n’ont pas intérêt à cette évolution, qui auraient encore l’accès aux médias et continueraient de nous raconter le même baratin stérile.


Les remèdes :

 


il faut reconsidérer en profondeur les structures de représentation du peuple et des salariés.

Il faut mettre fin au despotisme et au népotisme qui prévalent dans les instances dirigeantes trop largement représentative des nantis et du patronat en utilisant massivement le référendum par voix d’internet (il faut mettre des bornes partout (1 PC ne vaut plus rien) (on peut aussi procéder progressivement, histoire de familiariser tout le monde à ce mode d’expression).

Les mandats doivent être limités dans leur durée (à terme, ils disparaîtront presque tous).

Il ne doit plus y avoir de permanents, mais des volontaires rémunérés qui soient mis à disposition de l’instance après une période de formation pour une durée déterminée et avec une garantie absolue de retrouver sa situation au retour dans la société ou l’entreprise (pb des commerçants et des professions libérales à étudier.

Les syndicats et les partis doivent accepter que leurs comptes financiers soient contrôler par l'ensemble des adhérents. En fait, il ne faut pas leur laisser le choix, ce doit être une obligation légale.

Les adhérents doivent avoir libre accès à tous les documents et à tous les comptes sans la moindre restriction. (La malveillance doit être prévue dans le code pénal et punie par des sanctions qui retirent toute velléité de chantage, de tricheries et autres magouilles.)

Les temps de parole des représentants des mouvements de citoyens ou de salariés doivent être scrupuleusement enregistrés et équilibrés et ce en permanence et pas seulement en période d’élection.

Bien sûr il faut revoir la constitution en conséquences ainsi que les statuts et les prérogatives et les mandats des personnels du gouvernement (y compris ministres, faux-ministres, conseillers et faux-culs !!!) et quand on considère la solitude de de Villepin Galouzeau (qui n’est même pas un élu du peuple) sur le CPE, il ne fait plus aucun doute qu’il est urgent de réformer.

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