Critique dialectique
du
Yfig
Le résumé, en préambule, est une logorrhée ahurissante de prétention pontifiante et pétrie d’onction sacerdotale !
Ceci n’est pas non plus un inventaire dans lequel un gouvernement
pourrait picorer à sa guise, et moins encore un concours
d’idées originales condamnées à rester marginales. C’est un
ensemble cohérent, dont chaque pièce est articulée avec les
autres, dont chaque élément constitue la clé de la réussite du tout.
Le monde change à très grande vitesse
Le monde est emporté par la plus forte vague de croissance
économique de l’histoire, créatrice à la fois de richesses
inconnues et d’inégalités extrêmes, de progrès et de gaspillages,
à un rythme inédit. L’humanité en sera globalement bénéficiaire.
La France doit en créer sa part.
La croissance économique
n’entraîne pas systématiquement la justice sociale, mais elle lui
est nécessaire : l’enrichissement n’est pas un scandale, seule
l’est la pauvreté.
Autrement dit …. Les pauvres sont une honte, seuls les riches sont dignes … à l’abattoir les pauvres , surtout les fainéants de chômeurs les malades et les handicapés …. Comme aux US, que chacun se démerde et dieu pour tous !!!!!
Suivi d’un blabla incroyable sur la croissance mondiale et les profits énormes qu’il y a à en tirer à condition d’oublier nos acquis sociaux qui sont une gène handicapante à se faire des couilles en or !!!!!
33 – 34 … TPE très petites entreprises
Et appels d’offre de l’état 130 milliards par an …. Les règles de réponses aux appels d’offre sont très compliquées, volontairement pour filtrer par exclusions les réponses (expérience OPAC et France télévision (system d’information) !) le dépouillement n’est pas scientifique et peut-être complètement n’importe quoi !)
• Considérer que la part de sous-traitance auprès de PME peut
constituer un critère d’attribution d’un marché public à une
grande entreprise. Particulièrement pernicieux en raison des règles vicieuses des marchés publics qui privilégient qui on veut au détriment de la réelle concurrence ! C’est la fin de la concurrence
Pourquoi ne pas proposer le développement accompagné des SCOP société coopératives ouvrières
DÉCISION 34
_ Instaurer au sein de l’Agence de service aux TPE un guichet
unique en ligne pour la création d’entreprise. Ça existe déjà !
Le problème de l’interlocuteur unique des TPE (URSSAF – IMPOTS - ….) c’est la compétence des agents territoriaux qui ne répondent jamais tous la même chose et de toutes façons les règles sont si compliquées qu’il faut beaucoup de temps pour répondre (n’import nawak)
DÉCISION 37
_ Mettre en place une représentation unique dans toutes les PME
de moins de 250 salariés, sous la forme d’un conseil d’entreprise
exerçant les fonctions du comité d’entreprise, des délégués
du personnel, des délégués syndicaux et du comité d’hygiène,
de sécurité et des conditions de travail. Ce conseil d’entreprise
serait le lieu privilégié de la négociation.
Afin d’avoir le temps de simplifier l’ensemble des obligations
supplémentaires résultant du simple franchissement des seuils de
10 et 50 salariés, il est proposé de doubler pour trois ans ces deux
seuils en les faisant passer respectivement à 20 et à 100.
TRES TRES vicieux !!!
On peut supposer que dans ce cas, ce sont les syndicats (noyautés et salariés des organisations patronales qui cumuleront les fonctions … le dernier rempart de la représentation des salariés de l’entreprise va sauter ouvrant la porte à tous les abus.
OBJECTIF Veiller très strictement au respect des délais de paiement
DÉCISION 38
_ Imposer (par la loi et si nécessaire par ordonnance) le paiement
aux PME à moins de 30 jours à compter de la date de livraison.
vœux pieux, les délais font partie de la négociation commerciale … ça rempli des lignes, c’est tout !
DÉCISION 39
_ Réduire le délai de remboursement de la TVA aux PME à 10 jours.
10 jours à partir de quand ???
D’autre part, l’administration ne rembourse pas au premier euro, il faut avoir plusieurs mois de TVA à récupérer …. On ne va pas faire une demande de remboursement à chaque déclaration ….
C’est du pipo pur, de la poudre aux yeux des incompétents ….
• Augmenter de 5 à 10 % les montants permettant aux institutionnels
d’allouer des sommes contenues dans les contrats d’assurance-vie
à des entreprises non cotées, et obtenir que 40 % de ces investissements
soient fait en capital-risque et capital-développement.
• Permettre aux compagnies d’assurance d’investir dans les PME
tout ou partie des contrats en déshérence (sans bénéficiaire identifié),
soit potentiellement entre 10 et 30 milliards d’euros.
• Demander aux banques de faire connaître dans leur rapport
annuel le ratio de leurs refus de crédit aux PME et aux TPE.
C’est faire prendre des risques financiers grave aux fonds de retraites par répartition et capitalisation …. C’est prendre le risque de ne plus pouvoir assurer les retraites.
C’est du capitalisme sauvage et brutal contre les fonds de retraite des salariés, fonds déjà mal en point !!!!!
Normalement, les contrats en déshérences devraient revenir à l’état via la caisse des dépots et consignation et être affectés au remboursement de la dette de l’état (en grande partie due à des subventions perdues et à des faillites de banques privées !
Sans oublier la mesure cohercicive qui va avec !
Ce n’est pas aux institutionnels de jouer le rôle des banques d’affaires ! c’est vraiment du grand n’importe quoi …. Et je sens que, au train où vont les choses, je n’ai pas fini de dire ça !!!!!
DÉCISION 43
_ Rééquilibrer le traitement entre créanciers privés.
Revient à priver l’URSSAF de ses privilèges au bénéfice des banques d’affaires.
Encore huereux qu’ils ne touchent pas à l’AGS ! (fonds de garantie des salaires)
Ces mesures relèvent de l’interventionnisme de l’état pour dépouiller l’état au plus grand profit des banques d’affaires (qui, lorsqu’elles font faillites sont reprisent par l’état comme en Angleterre ou avant pour le crédit lyonnais et comme le proposait Sarkozy pour la SG après sa perte de 5 milliards)
• Confirmer l’insaisissabilité de la résidence principale pour les
entrepreneurs individuels.
Cette proposition qui fait corps avec la décision de limiter la prescription des poursuites pour abus de biens sociaux ouvre la porte à tous les abus possibles et imaginables pour les « chevaliers d’entreprises » il suffit de revenir aux pratiques du temps jadis du temps des collusions entre notables et tribunaux de commerce ….
Par contre, c’est une bonne mesure pour les entrepreneurs véritables … mais il ne faut pas que ça serve de justification aux autres !
DÉCISION 48
_ Soumettre les TPE à un régime fiscal et social spécifique.
Les entrepreneurs dont l’activité génère un chiffre d’affaires de
moins de 100 000 € seront soumis à un prélèvement libératoire de
10 % se substituant à tous les impôts directs. Le revenu correspondant
sera déclaré à l’impôt sur le revenu.
Totalement incompréhensible ???
10% du CA et le reste en IRPC ? quel reste ? après quelles déductions ou affectations, surtout si on a une comptabilité de trésorerie …. C’est guignole et gros nounours en réunion !!!!!