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  • Un procès très ordinaire ....

     

    Le gnome a payé, le notaire a déposé le chèque sur la caisse des avocats (CARPA).

    J’ai fait part à mon avocat de mes difficultés financières directement liées au fait qu’il m’avait début février dit que je pouvais engager des dépenses alors que de l’autre côté, il accordait un délai de grâce à mon ancien employeur. J’avais justement des arbres à faire abattre car ils menaçaient directement la maison et le moi de mars est le dernier délai pour l’abattage, j’avais aussi, pour pouvoir continuer à vous écrire mes états d’âme, un besoin urgent d’un nouveau PC et d’une imprimante. Mon avocat m’a rassuré en m’expliquant que ces cas étaient prévus et qu’il allait demander une avance sur règlement à la CARPA.

    Au bout de deux semaines, ne voyant rien venir, je le relançais. Je reçu de lui le message suivant :

     

    « Cher Monsieur,

     

    J'ai pu avoir à l'instant le Président de la CARPA au téléphone auquel j'ai exposé votre situation.

     

    Celui-ci estime que la situation que vous rencontrez ne caractérise pas l'urgence exigée par le texte pour justifier un débloquage anticipé des fonds.

     

    Il est bien évidemment prêt si nécessaire à établir une attestation destinée à votre banque si celle-ci avait un doute sur la proximité et l'effectivité de la remise des fonds.

     

    Restant à votre disposition,

     

    Bien à vous »

     

    J’étais dans un état d’exaspération maximum et je lui répondais dans la foulée :

     

    « Maître,

     

    je ne pensais pas que vous me mettriez dans une telle situation !

     

    Lorsque je vous ai quitté, après l'audience, et plus tard au téléphone,

    vous m'avez dit que je pouvais commander des peintures.

     

    Je vous ai fait confiance, je n'ai pas acheté de peintures parce que ce n'était pas une urgence.

     

    J'ai fait l'acquisition d'un nouvel ordinateur. Le mien avait sept ans et était obsolète alors que j'en ai besoin pour présenter mes services aux entreprises.

     

    Je n'ai pas procédé aux autres achats urgents, je suis, je crois quelqu'un de raisonnable malgré les doutes que vous aviez émis lors du jugement du conseil des prud'hommes et votre conviction partagée avec Maître Machin de ne pas procéder à l'exécution du jugement à cette époque de peur que je ne dépense cet argent .... avec le risque qu'en appel ....

    Heureusement, il y avait cet article  ....R 516-18 ?

     

    Par contre, les arbres qui menaçaient ma maison c'était une véritable urgence car à un mois près, il n'était plus possible de procéder à leur élagage.

     

    En tout confiance, j'ai fait travailler un artisan que j'aurais dû payer

    au début du mois de mars au plus tard en me référant à la délibération de la cour d'appel de Caen intervenue le 27 janvier 2006, son exécution aurait dû intervenir dans les jours suivant la délibération. soit vers début février.

    Il est venu se faire payer, ce soir, et je lui ai demandé de revenir vers mi-avril ..... je ne savais pas comment me comporter avec lui ... il a été correct, et moi, je me conduis comme un voyou .... grâce à vous ! Merci !

     

    Lorsqu'à fin février je vous ai écrit, puis appelé,

    Vous m'avez répondu que vous ne me contactiez que lorsqu'un évènement intervenait, mais en même temps, vous m'informiez que vous vous étiez mis d'accord avec Maître Machin pour reporter,  SANS ME DEMANDER MON AVIS l'échéance du paiement à fin février.

     

    Ainsi, pour un jugement de fin janvier, je serais réglé mi avril.

     

    Effectivement, je suis tout à fait d'accord avec le Président de la CARPA,

    tant qu'il n'y a pas mort d'homme, il n'y a pas d'urgence !

    Je n'ai pas l'heurt de connaître ce Môssieur, mais il doit vraiment valoir la peine d'être connu !

    Je suppose qu'il vit dans l'urgence et qu'il sait donc de quoi il parle .... comme je le plains, ce pôvre homme !

    Si vous pouviez me rappeler son nom ....

     

    De qui vous moquez-vous, vous, les hommes de loi, les représentants de la justice ?

     

    Et puis pour qui vous prenez-vous ?

     

    Oui, je pisse dans un violon en vous disant cela, et pourtant, je suis absolument outré de votre désinvolture.

     

    Croyez que chaque fois que j'en aurais l'occasion je chanterai vos louanges.

     

    Qu'allez-vous encore inventer pour me spolier ?

    Quelle nouvelle procrastination allez-vous encore concevoir pour vous foutre un peu plus de moi ?

    Je ne suis qu'un stupide citoyen, vous avez bien raison de vous payer ma tête.

     

    Qu'ai-je à faire de votre caisse CARPA et de financer de mes deniers vos indolentes soirées d'initiés ?

     

    Je suis hors de moi, je ne trouve pas les mots qui pourraient vous faire ressentir à la fois le désappointement que j'éprouve et l'immense vague de révolte que vos abus de pouvoirs font résonner en moi.

     

     

    J'espère que vous et vos congénères dormirez du sommeil du juste qui a bien entubé les autres en profitant de sa force et de leurs faiblesses. 

    si je peux vous rendre la monnaie de votre pièce, je serai votre très dévoué.

     

    C'est lamentable, je suis tout à fait écoeuré.

     

     

    Au fait, j'espère que vous avez pu vous payer de vos propres émoluments,

    il serait dommage que l'avocat soit traité selon le régime de son client,

    et puis vous, vous n'êtes pas stupide ! »

     

     

     

    Je n’ai reçu aucune réponse.

    Je ne suis peut-être qu’un pot de terre, mais vieux car c’est bien connu, dans les vieux pots, on fait la meilleure soupe (voir mes recettes de cuisine).

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    PS :

    P. Driout ne croit pas si bien dire en écrivant :

    « Le juriste dit savamment des choses évidentes pour éloigner le profane en joignant le geste vague à la parole obscure ... » il oublie seulement de préciser que tout cela se fait par procrastination !!!!!

     

     

     

    PS + :

    Chère lectrice cher lecteur, cher maître,

     

    Malgré tout le soin que nous avons apporté à corriger nos mauvaises habitudes orthographiques et grammaticales (dues, à n'en pas douter à un enseignement foireux), nous constatons que quelques scories ont échappées à notre vigilance et nous vous saurions fort reconnaissants de ne pas nous en faire une tartine et encore moins un mauvais procès ! Sachez que nous avons des hommes de loi dans notre poche !!!!!

     

    L'auteur et ses ayants droits.

     

     

     

    PS ++ :

     

    L'argent de la CARPA ne dort pas, il sert à ......

    la formation des avocats !

     

    Après le cours sur les effets de manches et les mots les plus abscons du dictionnaire à son maî-maître,

     

    Aujourd'hui, le sujet sera :

    comment entuber le justiciable et lui clouer le bec s'il se rebiffe !!!!!

     

    La semaine prochaine :

    Comment décliner toutes les formes (et plus si affinités) de la procrastination !!!

     

     

    Si l'argent des justiciables sert à financer les frais de fonctionnements de la CARPA et les frais de formations des avocats ..... y'a de gros soucis à se faire car cela relève purement et simplement du financement dit de "cavalerie" en faite, il vaudrait mieux dire : "qui se mord la queue" car, si la CARPA était brusquement dissoute (pour des raisons évidentes d'associations de malfaiteurs agissants en bande organisée) elle serait dans l'incapacité totale de rembourser les justiciables dont elle détourne allègrement les fonds sans que personne n'y voit rien à redire (sauf moi .... merdre).

    Et cela explique que les délais de règlement aux justiciables ne cessent de s'allonger car l'argent a besoin d'argent pour se nourrir .....

     

    Pour mon prochain procès, je prévois déjà un délai de 3 mois .... soyons toujours prévoyants car comme dit mon croquemort :

    mieux vaut mourir que mal guérir !!!

    .

     

     

     

               

    Envoyé samedi 20 mai 2006 - 12h28:             

    A vous lire, je me dis que la loi, décidemment, ne cesse de s'enfoncer dans ses propres contradictions et qu'il faudra bien, un jour revenir sur terre !

     

    Les lois issues de la jurisprudence, en particulier, sont d'une aberration à mourir de rire si les conséquences directes n'étaient pas si dramatiques pour les quidam qui en subissent les conséquences.

     

    La jurisprudence, c'est un peu la justice de St Louis sous son chêne.

    Ah ! vous revendiquez tous les deux la maternité de ce têtard ..... eh bien montrez-moi vos cuisses de grenouilles !

    La jurisprudence se fout pas mal du général dans lequel évolue la société, elle s'attache à l'application ponctuelle et personnifiée d'un jugement sans tenir compte des effets de bord.

    La cour de casse (porte bien son nom, celle là) dit que y'a qu'à, faut qu'on ..... tant pis si les autres cas de figures ne sont pas évalués .... les plaideurs professionnels s'emparent de ce cas particulier pour en faire une généralité et hop ! désormais, on traite tout le monde de la même façon ! Ah, c'est antinomique avec votre situation professionnelle .... ben démerdez-vous, la jurisprudence a parlé, je ne peux plus rien pour vous !!!!!!

     

    Ouaip, on peut dire que nous avons la justice que nous méritons ! tout ce petit monde qui grouille et magouille à qui mieux mieux aux frais du contribuable et qui fait barrage et qui serre les coudes sitôt que l'un de ses membres est en défaut !!!!!!!

     

    Belle justice, en vérité que ces bachibouzouks alambiqués et dissimulateurs et menteurs et voleurs !!!!!!!

     

    Beurk !

     

     

    Alors !

     

    Nous sommes, à présent, le 18 avril 2007.

    Voici ce que j’ai envoyé par e-mail hier à mon avocat :

     

    Le 7 mars 2007 :

    Bonjour Maître,

     

    En réponse à votre courrier du 6 mars,

    Je vous rappelle que l’XXXXXXX n’a pas exécuté ses obligations conformément aux règles de calcul des cotisations URSSAF, AGIRC, ARCCO.

    Le solde de tous comptes qui m’a été délivré, comme je vous l’expliquais dans mes divers courriers depuis plus d’une année, n’est pas conforme à la législation et me lèse d’un montant évalué à environ 1000 euros et ne me permet pas de faire ma déclaration d’impôt dans des conditions équitables.

    Je vous remercie de bien vouloir vous reporter à mes différents courriers qui vous expliquaient cette situation par le détail et pour lesquels vous m’aviez répondu tenir une position très ferme vis-à-vis de votre confrère.

    Je ne doute pas un seul instant que vous allez mettre bon ordre rapidement dans mon dossier et que votre courrier qui n’a aucune cohérence avec mon dossier doit être mis au crédit de la longue patience dont vous avez dû faire preuve vis-à-vis de votre confrère qui joue la montre pour mieux noyer le pauvre petit poisson que je suis.

    Je suis bien obligé de mettre une note d’humour (quelque peu acide) à cette histoire sans fin !

    Non, pas sans fin, car je suis très optimiste et reste accroché à la conviction que la justice, même aveugle, retrouve toujours le chemin du droit.

     

    Bien à vous

     

     

     

    Et hier soir, le 17 avril 2007 :

    Maître,

    En réponse à votre courrier du 5 avril 2007,

    Je pense que la prise en charges des honoraires d’un expert comptable  

    doivent être à la charge de l’XXXXXXX puisqu’ils correspondent à leur indigence.

    D’après l’un de vos précédents courriers (3 nov 2006), il reste sur votre compte séquestre

    Un montant de 5697.15 euros.

    Je demande que les honoraires soient prélevés d’office sur cette somme puisque l’XXXXXXXX refuse de s’exécuter.

     

    Merci de votre attention

     

     

    Je me demande sérieusement si je ne devrais pas écrire une nouvelle basée sur cette mésaventure …..

    Le problème sera de trouver une chute à cette histoire sans fin !!!!!