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  • Un peu de gynécologie n'a jamais tué un mort


     

    Avec le nouveau ministère de l’identité nationale, il se pourrait que la prochaine loi "brisemenu halteaufeu"   nous amène à montrer patte blanche si on veut conserver sa carte d’identité !

     

    Moi, vous m’connaissez, je n’aime pas être pris au dépourvu (dans les coins humides non plus), j’ai décidé de procéder à la création de mon propre dossier gynécologique qui servira, d’ailleurs, à mes enfants plus tard.

     

    J’ai donc commencé à dessiner mon arbre gynécologique.

    J’ai choisi de commencer par la branche que je connais le mieux, la paternelle.

    Mon père, ce joyeux gai luron étant né rue saint michel à rennes (en fait une impasse sordide et obscure) j’ai déjà au moins un bon point.

    Ensuite, en remontant dans le temps, je parviens aisément à situer avec rigueur mes ancêtres jusqu’en l’an 1769.  (lire ou relire « le choix du père »)

     

    Puis, ça se gâte, ma généalogie (AH ! oui, c’est ça le mot, pas gynécologie … je m’disais, aussi …) se dilute, s’évapore, s’agglomère, se précipite, se catalyse, se voile ….  Il devient difficile de déterminer qui est qui !

    Mais, bon an mal an, on retrouve mes ancêtres (portant le même nom) jusqu’en 1432 (bien avant marignan.

     

    Si j’en crois la rumeur persistante qui circule avec insistance dans notre famille, nous aurions même une branche avec quartier de noblesse.

    En effet, dans nos ancêtres, nous retrouvons Barberousse (la femme à barbe) et Lechat botté (en fait, monsieur Lechat portait toujours des bottes pour visiter ses fermages).

    Donc, madame Barberousse et monsieur Lechat se seraient rencontrés et se seraient mariés et auraient eu deux petits Yfig  (mes arrières arrières grands parents.) Comme ils avaient été anoblis par notre bon roi, nous, leurs descendants, pouvons faire valoir nos droits de porter nos pins et écussons avec leurs armoires bretonnes.

    Bon, je garde ça au cas où, mais j’espère que nous ne serons pas obligé d’en arriver là ! ?

     

    De mon côté maternelle, c’est beaucoup plus compliqué car, si on sait de façon indubitable que le grand-père est né un matin brumeux du mois de juillet à Saint Mandé (près de saint malo), sa mère, elle, serait de Carnac. Elle aurait péché  dans la forêt de Brocéliande avec un druide de première classe (peut-être un grand maître ?) "merlin l'enchanteur dit riton pour les intimes" qui lui aurait joué le coup de la serpette magique pour mieux la lutiner sous un hêtre de quinze mètres cinquante de hauteur. Puis il l’abandonna et elle, un peu perdue, serait remonté vers saint malo pour accoucher au lieu de redescendre vers carnac pour avorter !

    En tout cas, ce sont des faits réels relatés le soir au coin de l’âtre par notre cousin Onésime.

    Ensuite, elle aurait vendu notre grand père à un couple de tavernier du nom de Thénardier qui aurait fait trimer le pauvre gosse contre une cruche d’eau et un quignon de pain rassis.

    Mais mon grand père, pas manchot (il jouait de la mandoline comme je joue de mes relations) se serait dégotté une petite pas farouche en allant au marché de khoz ar mor pour vendre quelques quignons de pains qu’il avait économisé à la barbe de ses tourmenteurs. Grâce à ce petit pécule, il put s’installer comme forgeron dans le village où j’ai retrouvé sa trace. Il aurait enlevé, avec la complicité du garde champêtre qui pue qui péte, la petite mignonnette pas farouche au retour du marché ; il l’aurait entretenue dans son manoir de ker bara gwin et lui aurait donc fait la joliette qui devait devenir ma maman à moi.

     

    Alors, je sais que dans le projet de loi, il est question de remettre en cause la francité des Bretons, mais je dis, moi, que je m’en branle car si tel devait être le cas, j’irais vivre là-bas, dans la vallée lon la dire dire la rigodon !

     

    Du côté de mon épouse, c’est beaucoup moins joisse !

    Elle a des ancêtres écossais, la pauvre ! et d’autres irlandais et la moitié de sa famille a émigré aux states pendant la deuxième guerre mondiale pour éviter les camps de la mort ! Les nazis ont quand même réussi a en attraper un sur lequel ils se sont méchamment vengé.

    Evidemment, nous gardons tout cela bien secret dans la famille car un des frères, militaires de carrière, n’est pas au courant et sa hiérarchie pourrait lui faire des misères s’ils apprenaient ce qui s’est réellement passé !!!

    Mais bon, comme dit lévy, ‘nul n’est imparfait’ !

     

    Voila ! ce n’est qu’un début, mais je compte bien écrire aux mormons, d’ailleurs, on se demande, dans les milieux autorisés, si sarko ne serait pas mormons car, enfin, à qui profiteront toutes ces recherches archéologiques si ce n’est aux mormons qui vous demandent de payer juste pour avoir le droit de leur demander combien ça va coûter pour utiliser leurs archives … et ils vous répondent que vous ne pouvez pas avoir accès à leurs données, il faut payer chaque fois que vous posez une nouvelle question ! et s’ils ne trouvent pas, vous payez quand même !!!! de sacrés businessmen ces mormons de mes couilles !!!!!

     

    Mais bon si c’est pour la bonne cause, i.e. éviter la déportation …. Tant pis, on paiera pour prouver qu’on est bien français !!!!!

     

    Et ceux qui ne le sont pas n’auront qu’à faire comme nous : un gros chèque aux mormons.