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  • Monsieur iPidi dit que les psys sont des diables qui entrent par les fenêtres ….

     

    Mais par où diantre ressortent-ils ?

     

    En l’occurrence, ma dernière pièce de théâtre (dernière scène du dernier acte à écrire) ... a pour héros un fantôme.

    Bien entendu, on ne le voit pas .... ne soyez pas stupides !

    Mais .... chose plus que surprenante .... on l'entend ....

    Ah! la magie du théâtre ... on ne dira jamais assez tout le bien que procurent les artistes se démenant comme des diables pour retenir le public sur son siège ....

    Paraît qu'à Avignon les gens sont debout et peuvent voir 36 spectacles en même temps ... ça doit être pour ça qu'ils n'en retiennent aucun !

    De toute façon les intermittents jamais contents font une grève perlée comme mes pets (vous avez remarqué que je parle beaucoup de pets en ce moment ?) ... du coup ... les spectacles sont en dents de scie (si vous trouvez le rapport entre les pets et la scie, je vous offre le voyage de votre vie ... 1 nuit à Gaza).

     

    Je crois qu’iPidi a un petit coup de fatigue …. Il confond les psys et les rayons du soleil … si rares !

    Hier, prenant mon courage à deux mains et de l’autre le volant, nous sommes allés nous faire piquer.

    Oui, c’est une pratique courante dans nos sociétés évoluées … nous allons régulièrement chez des gens mal famés qui pratiquent la ponction sanguine à des fins peu avouables de détection de maladies graves dont on meurt mais qui leur permet de s’en mettre plein les fouilles (du fric, pas du sang) ! *

    *cet intermède est destiné aux générations futures qui liront mes chroniques comme on boit un bon vin ou un excellent whisky (Ah ! les mots !) et qui n’en croiront pas leurs antennes lectrices quand ils apprendront les méthodes barbares avec lesquelles nous sommes traités aujourd’hui.   Faudra que je vous parle de mes visions du futur … mais on a le temps …

     

    Donc, nous voilà à faire la queue comme à la supérette pour nous faire sucer la vie.

    Après une interminable attente … incroyable le nombre de personnes qui se font traire le sang … c’est enfin mon tour.

    Je demande à l’infirmière si je dois me mettre à poil ?

    Elle me répond que je peux me contenter de retrousser ma manche.

    Je lui fais la gueule !

    Elle me fait une clé au bras gauche, me met un truc qui me serre les biscoteaux et commence à me frapper le creux du bras sauvagement en m’excitant ainsi :

    « Ne rentrez pas vos veines … serrez le poing … plus fort … »

    Moi, je ne vois rien car je suis déjà à demi-inconscient la tête tournée vers le mur du fond …

    « Aïe ! »  et je fais un bond olympique !

    La salope !

     Elle vient de m’enfoncer une pointe de 120 dans le creux du bras et elle m’engueule :

    « AH ! C’est malin ! vous avez bougé, je vous ai raté, faut que je recommence … »

    En mon for intérieur, je me dis qu’elle est gonflée de m’attribuer tous les torts … mais comme nous ne sommes pas mariés ….

    « Bon ! tournez-vous donnez-moi l’autre bras ! »

    Je m’exécute docilement avec ce sentiment de culpabilité qu’ont les êtres charitables.

    Je peux admirer l’autre mur du fond.

    Je me motive en me disant que plus vite ce sera fait, plus vite ….. ce sera fini ! Je serre le poing, les dents, les fesses et tout l’restant !

    Elle recommence son manège, me frappe vigoureusement le creux du bras, me frotte énergiquement avec un coton dégoulinant de formol (ou de je ne sais quoi) … et …

    « Aïe » hurle-je dans ma tête ! Mais je n’ai pas bougé ! elle ne pourra pas m’inculper !

    (je fais un court aparté … vous êtes au courant pour la clique de l’UMP ?  Vraiment abjectes ces gens là !)

     Elle ne dit rien, preuve que je suis innocent.

    Mais par contre … elle pousse sur l’aiguille pour la faire rentrer …. Ouille ouille ouille …

    Et puis paf …. La seringue ressort …. Elle la re-rentre aussitôt …. Mais elle rechigne tant et si bien qu'elle finit par se retirer définitivement (l'aiguille).

    Vampirella va !

    Elle enlève l’élastique de mon bras, pas de sa culotte et entame des recherches approfondies de veines sur mon bras endolori.

    Elle semble avoir trouvé quelque chose … élastique …. Coton dégoulinant … claques sur mon bras … et

    « Aïe »

    La guêpe (mais pas la taille … je veux pas être méchant, mais elle n’a pas que les os sur la peau … euh … c’est bien comme ça qu’on dit, non ?)

    « Bon ! ça ne va pas du tout, on va essayer avec l’autre bras. »

    Ma parole, elle me prend pour une poupée vaudou !

    Si ça continue elle va finir par me demander de me foutre à poil …. Comme si on n’avait pas pu commencer par ça !

    « Vous comprenez, vous êtes trop tendu, il faut vous détendre, respirez et tout ira bien ! »

    Elle me prend pour un jobard, en plus … comment se détendre quand on est transpercé de partout ?

    Je me motive en me disant … ouais … je l’ai déjà dit …

    Elle refait son cinéma …

    « Aïe » …. Tient ! Elle ne bouge plus !  Est-ce moi ou elle qui est tombé dans les pommes ?

    Pas du tout !

    Elle me dit

    «Ça  y’est ! »

    Ensuite, elle me scotche des bouts de coton partout sur les bras pour cacher les trous qu’elle m’a fait !

    Et je sors du gourbi … la tête haute, le regard au loin sur la chaîne des Pyrénées, la démarche assurée du poivrot  zigzaguant …

    Vivement la prochaine prise !