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Dieudonné, dans tous les cas de figure quelques soient les suites …. a gagné.

 

Revenir sur cette affaire ne m’amuse pas.

Elle n’amuse pas les français.

Mais tant on en cause qu’il faut bien qu’on en cause aussi si on veut conserver un regard critique sur notre quotidien.

 

Jusqu’à présent, Dieudonné faisait son  trou (noir) à l’abri des regards avec la complicité feutrée des gouvernements successifs ….  (qui ne dit mot consent).

Servait-il de soupape à une obsession antisémite endémique ?

De bouffon pitoyable ne faisant rire que des sous-hommes ariens ?

De philosophe Nietzschéen mâtiné de potache Élie Simounéen (son mentor) ?

 

Et soudain, pour une raison qui m’échappe, Manuel Valls a décidé d’en faire une icône médiatique.

Sert-il d’écran de fumée à tous les autres problèmes que le gouvernement ne maîtrise pas ?

La communauté juive de France a-t-elle pété les plombs ?

 

Tout individu normalement constitué doit pouvoir exercer son libre arbitre, son jugement personnel critique. Quiconque va sur internet jeter un œil aux rodomontades et autres pantalonnades antisémites de Dieudonné peut se forger sa propre opinion et décider d’ignorer le pitre tant ses propos sont grossiers et dénués de toute finesse de tout humour.

Seulement voilà … et je les comprends, les juifs se sentent atteints dans leur dignité par les insultes proférées.

Et c’est là que tout bascule !

Au lieu de contrattaquer sur le même terrain le clown triste, au lieu de créer des contre spectacles intelligents ridiculisant le ridicule, au lieu de montrer, démontrer l’ineptie et l’injustice des propos outranciers, orduriers du pantin … voila que la diaspora utilise la violence et l’outrance d’un ministre d’état et l’appareil judiciaire pour faire valoir son bon droit.

C’est ce que je reproche, ce que j’ai toujours reproché aux juifs, ce manque d’imagination, de créativité, d’intelligence. Leur spécialité c’est la récupération du génie des autres, l’appropriation des travaux des autres, et la répétition infinie des mêmes clichés et lieux communs.

Bien sûr, les business men juifs tiennent le devant de la scène parce qu’ils tiennent financièrement tous les moyens de production et de distribution des évènements artistiques (y compris le théâtre de la main d’or), mais les spectateurs ne sont pas au rendez-vous car lorsque vous recréez un millier de fois les mêmes vieux trucs (exonérés de droits d’auteur) comme les misérables ou Robin des bois ou des bidules sans intérêt pour le français moyen comme la vérité si gnagnagna ou le marsupilami gnignigni largement financés par des avances sur recettes du CNC (subterfuges et magouilles d’initiés), des pièces sans âme mais subventionnées grassement par le ministère de la culture …. Les spectateurs ne sont pas non plus au rendez-vous quand les chansons sont des ‘remake’, des vieilles rengaines délabrées … bref ! Quand il n’y a plus de véritable création, comment faire pour attirer le public, retenir son attention, l’empêcher d’aller se vautrer dans des spectacles glauques ?

Du coup, avec des excréments indigestes, Dieudonné parvient à monter un spectacle, à se faire du fric, beaucoup de fric … et je suis prêt à parier mon slip du lundi contre votre Rollex que les producteurs sans vergogne vont pointer le bout de leur nez à cause du tapage médiatique fait autour de Dieudonné, promotion inespérée et tombée directement d’en haut, du gouvernement lui-même. Il va suffire à Dieudonné de modifier ses spectacles pour les rendre compatibles à la doxa maintenant que son image est sur tous les écrans.

En ça, il a gagné !

 

Comment Manuel Valls peut-il monopoliser à ce point tous les moyens de l’État pour bloquer un individu … aussi horrible soit-il ? Sans parler des moyens médiatiques. Qu’espère retirer de cette mauvaise histoire Manuel Valls à titre personnel ?

La pression latente qui resurgit, plus virulente que jamais, pour interdire à quiconque et à quelque titre que ce soit de rire de ce qui nous dérange aboutira-t-elle ?

Autrement dit, la censure d’état sortira-t-elle vainqueur et toute critique à l’encontre du gouvernement, par exemple, via des poupées ou des marionnettes ridiculisant les personnalités dudit gouvernement sera-t-elle interdite au nom du droit à la dignité ?

Serait-ce le but inavoué de Manuel Valls au moment où ce gouvernement ivre ne sait plus sur quel pied danser pour retrouver ne serait-ce qu’un précaire équilibre ?

 

J’aimerais bien que ce gouvernement mette autant d’ énergie, de vélocité et de moyens à régler les problèmes de la France, à pourchasser les notables mafieux, à interdire les magouilles intolérables des bétonneurs, des promoteurs, des truands en col blanc de toutes espèces, à neutraliser les marchands de merde qui empoisonnent nos assiettes, à poursuivre et paralyser les politiques qui se servent de leur mandat pour s’enrichir et planquer le fric dans des comptes dans les paradis fiscaux ….

Moralité : tant que vous ne dites pas de mal des juifs …… tout (ou presque) est permis !



Commentaires

  • Ben quoi quand Mitterrand en avait marre de son bouffon Triboulet Attali il le faisait dîner avec René Bousquet histoire de rigoler une dernière fois avant de le jeter aux oubliettes !

  • En 1832 :


    « Vos mères aux laquais se sont prostituées : / Vous êtes tous bâtards »
    vers qui pouvaient viser la conduite loin d'être irréprochable de la propre mère de Louis-Philippe1.
    Dans la préface à l'édition originale de 1832 (Paris, Librairie d'Eugène Renduel), Hugo dénonce la censure qu'il a subie de la part de la monarchie et de la noblesse dans les termes suivants : « L'apparition de ce drame au théâtre a donné lieu à un acte ministériel inouï. Le lendemain de la première représentation, l'auteur reçut de M. Jouslin de la Salle, directeur de la Scène au Théâtre-Français, le billet suivant, dont il conserve précieusement l'original : « Il est dix heures et demie et je reçois à l'instant l'ordre de suspendre les représentations du Roi s'amuse. C'est M. Taylor qui me communique cet ordre de la part du ministre. Ce 23 novembre ». »
    Trois jours plus tard (26 novembre), Victor Hugo adressera la lettre suivante au rédacteur en chef du National : « Monsieur, Je suis averti qu'une partie de la généreuse jeunesse des écoles et des ateliers a le projet de se rendre ce soir ou demain au Théâtre français pour y réclamer le Roi s'amuse et pour protester hautement contre l'acte d'arbitraire inouï dont cet ouvrage est frappé. Je crois, Monsieur, qu'il est d'autres moyens d'arriver au châtiment de cette mesure illégale, je les emploierai. Permettez-moi donc d'emprunter dans cette occasion l'organe de votre journal pour supplier les amis de la liberté de l'art et de la pensée de s'abstenir d'une démonstration violente qui aboutirait peut-être à l'émeute que le gouvernement cherche à se procurer depuis si longtemps. Agréez, Monsieur, l'assurance de ma considération distinguée. Victor Hugo 26 novembre 1832 »

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