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Les contes scientifiques du professor Yfig. Chapitre 2 – la fin des marchés


 

Chapitre 2 – la fin des marchés


Bonjour les amis.

Mon propos de ce jour de St Paindecoucou s'articulera autour de la fin des marchés financiers.

J'ai réfléchi avec délectation au problème des marchés et de leur extinction et j'ai fini par trouver la clef de cet apparent aporisme.

Vous savez qu'à l'origine de l'humanité, le commerce se réglait avec des peaux de lapins, des coups de mains (de toutes natures), des coups de pied au cul, des trocs, des trucs, des tracs en veux-tu en voilà .....

Bref, on en avait pour son argent .... euh .... sauf qu'il n'y avait pas d'argent (ce que nous appelons de nos jours la monnaie fiduciaire).

Tu convoites ma queue de mouton .... très bien, je te l'échange contre un diplôme d'ingénieur en calembredaines.

Tu envies mes tongs .... parfait, je te les échange contre une recommandation auprès du chef de tribu pour que je lui pique sa femme.


Etc .....


Mais aujourd'hui, nous vivons de grands tracas et de profonds soucis.

Rendez-vous plutôt compte :

Votre première paie, vous la recevez à la fin du mois .....  et la dernière ne vous sera pas versée puisque vous serez mort avant de l'avoir touchée ! - à l'exception des petits malins qui s'arrangent pour mourir le lendemain de la paie ! -

Sur une vie, on vous vole deux mois de salaire.

Et vous entendez qui que ce soit se révolter contre cette arnaque ?


Mais ça, c'est rien !

Vous avez des économies ..... hop, on vous crée un impôt nouveau qui dit que vos économies sont désormais celles du gouvernement par l'intermédiaire du bien nommé ministre de nos économies.

Vous avez besoin d'argent ...... la banque vous propose de vous prêter une petite somme portant de gros intérêts.


Tout, tout va dans le même sens, toujours .....  le sens de la pente fatale !


Seulement voilà ..... à force de toujours pencher du même côté, les finances finissent par tomber dans un sens unique en forme de cul de sac !

Comprenez bien, quand toutes nos économies auront fini de tomber dans la besace des marchés, les marchés n'auront plus rien à vendre puisqu'ils auront fini par tout nous voler !

Et voilà, c'est comme ça que les marchés finiront par mourir de leur belle mort !

Quant à nous, creusons notre trou ..... ce ne sont pas les marchés qui le creuseront pour nous.

 

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