A quoi sert une monnaie ?
Elle a plusieurs fonctions dont :
Permettre les échanges commerciaux nationaux et internationaux
Permettre les échanges financiers entre pays par le jeu des conversions qui déterminent les valeurs relatives entre monnaies.
Une monnaie forte permet d'acheter à moindre coût mais obère les exportations
Une monnaie faible permet d'exporter mais élève le coût des importations (pétrole, par exemple.
Les sociétés pétrolières ont intérêt à ce que l'euro soit surévalué.
L'industrie française étant ruinée (revendue au chinois et indiens), il est plus intéressant pour les importations d'avoir une monnaie forte.
Pour avoir une monnaie forte, l'europe s'est construite en rassemblant sous sa banière étoilée plusieurs pays européens.
Pour les assimiler, il a fallu leur apporter beaucoup d'argent : Irlande, Italie, Roumanie, Slovénie, Slovaquie, Grèce ... etc ... afin de donner une illusion de "masse" !
Ce fut, en réalité, une politique de "oui-oui" !
Les européens ont fait comme si !
Comme si l'Irlande allait jouer le jeu et utiliser les fonds pour réaliser les projets favorables à l'européannisation .... en fait, ils ont utilisé la masse monétaire gratuite pour baisser considérablement les impôts sur les sociétés (IS) et attirer chez elle toutes les entreprises délocalisables.
En fait, ils ont fait comme les chinois.
La Grèce, quant à elle, a utilisé la manne financière (monétaire) européenne pour maintenir son train de vie artificiellement.
La Roumanie a utilisé les ronds pour assurer le bien être matériel de ses politiques ...... etc .....
A la fin de l'histoire, les Etats productifs ont versé des pépettes pour nénette !
Pourquoi ?
Tout simplement parce que les instances politiques européennes ne sont que des potiches.
Il n'y a pas de contrôles, chacun fait ce qu'il veut de l'argent donné pour un but précis et détourné systématiquement ....
La France et l'Allemagne, qui sont les principaux contributeurs, finissent pas en avoir marre de ce boxon.
Certes, l'Europe était une bonne idée .... mais ça a foiré car personne n'avait intérêt à respecter les règles .... vous pensez bien que Berlusconi se tape des injonctions européennes comme je me tape de celles du père noël !
D'ailleurs, la France a aussi triché, en particulier sur l'agriculture ....
Allez ! la déconfiture de l'Europe était inscrite dans ses gènes puisque les traités ne prévoyaient pas de sanctions suffisantes pour obliger les pays membres à obéir aux lois.
Les financiers se sont engouffrés comme un seul homme dans ce gros gâteau qui leur était servi sur un plateau d'argent avec cerise en or !!!!
Savez-vous pourquoi nous ne reviendrons pas au franc ?
Parce que nous nous rendrions compte que nos salaires ont fondus comme neige au soleil et que les prix des biens de consommations ont triplés en 10 ans !
C'est qui les baisés ???
Je vous laisse deviner !
Bon noël, joyeuses fêtes .....
La p'tite cantate
Commentaires
Quand je pense que je vais devoir nourrir tous ces fainéants de bureaucrates ...
Tu ne voudrais tout de même pas que je me sacrifie à ta place !!!!!
Incroyable inculture de l'euro !
LEMONDE.FR | 21.12.10 | 12h06 • Mis à jour le 21.12.10 | 12h06
Jadis, lorsque nos ancêtres les Gaulois fondèrent l'euro, ils ne surent pas à quel saint ou héros se vouer pour illustrer la nouvelle billetterie. Les uns tenaient pour Descartes et Richelieu, les autres pour Goethe et Michel-Ange. Par crainte de déchaîner les passions chauvines, on s'en tint prudemment à des images de synthèse. L'homme, le pont, le cloître appelés à figurer sur le billet, auraient simplement l'air d'être ce qu'ils n'étaient pas en réalité. Ainsi s'embarqua-t-on dans l'aventure européenne, sur un déni initial d'identité. L'antagonisme entre la nation et le Vieux Continent n'était pas surmonté, mais contourné. Un semblant était sommé de faire comme si.
Dix ans plus tard, d'un point de vue résolument théologique, on peut conclure que la transsubstantiation n'a pas fonctionné: le pain national (son ersatz) ne s'est pas transformé en corps du Christ. Un corps christique européen, notons-le bien, qui eût observé une neutralité de bon aloi, aussi peu christique que possible, veillant scrupuleusement les ukases de son surmoi laïque, voué au maintien hypertolérant d'un principe d'anonymat général. Un pain national vaut mieux qu'un pseudo-corps dont nul ne sait comment il s'appelle.
A quoi bon remuer ces vieux souvenirs? Vieilles photos du temps enfui d'avant la mondialisation… Il est passé, le temps où l'on pouvait choisir une voie plutôt qu'une autre, où dire non à Maastricht avait un sens historique. Aujourd'hui, les mêmes qui se récriaient à la pensée d'un abaissement national au profit du néant politique sont au charbon comme les autres. L'urgence n'est plus à opter pour ceci ou cela, mais à limiter l'incendie qui a déjà ravagé le rez-de-chaussée avant de s'attaquer aux étages supérieurs. L'hypothèse selon laquelle l'euro pourrait ne pas y résister prend une inquiétante allure de vraisemblance. Ceux qui répètent que toute marche arrière est impossible ont certainement raison, mais d'une raison héritée du docteur Coué. Ne confondons pas raison et autopersuasion.
Ce qui frappe, pourtant, dans cette espèce de déroute, c'est la permanence impavide des invariants culturels. De même qu'Angela Merkel réagit avec la vertu d'une bourgeoise luthérienne pour qui un thaler est un thaler, conformément au modèle bourgeois goethéen décrit par Thomas Mann, Nicolas Sarkozy réagit de son côté avec une fougue bonapartiste frottée d'américanisme. MmeMerkel et M. Sarkozy sont le Martin et la Martine qu'on peut voir encore de nos jours au beffroi de la bonne ville de Cambrai.
Cette persévérance quasi heideggerienne dans l'être-pour-la-culture a quelque chose de consolant: elle montre que les eaux profondes ne sont pas asséchées et que le courant continue de couler dans les veines du Vieux Continent. En même temps, cette consolation ne console pas vraiment. Elle ne porte pas de fruits, elle ne ranime rien, n'insuffle rien : les eaux souterraines vont se perdre dans l'immense delta du monde.
Bref, tout se passe comme si la connexion vitale entre le pôle culturel et le pôle des affaires ne se faisait pas. Nous avons d'un côté la bibliothèque, de l'autre le cours de la Bourse. Cette sorte de schizophrénie est inédite dans l'histoire de l'Europe: les marchands du Xe, du XVIIe, du XVIIIe siècle négociaient leurs contrats dans un savoir-faire rhétorique, un art de la persuasion, aussi bien l'apanage des diplomates qui avaient tous lu Machiavel.
Il n'est pas un libelle d'un secrétaire d'ambassade, vers 1750, qui ne mériterait aujourd'hui de paraître en "Pléiade". Il est singulier à cet égard que les écoles de commerce ne prévoient pas de cours de civilisation. Un futur fabricant de voitures devrait être capable de réciter par cœur un discours de Cicéron, de même qu'un séminariste du siècle dernier devait être capable de réciter de mémoire un sermon entier de Bossuet.
La possession opérationnelle d'un tel héritage donnerait aux acteurs contemporains l'usage d'un répertoire mille fois plus efficace que les misérables leçons de marketing infligées par des professeurs incultes à des élèves qui méritent beaucoup mieux que cette bouillie.
Il est inexact de dire que la jeunesse est culturellement analphabète: nous connaissons de ces stagiaires de 20ans qui en remontrent à leurs aînés, tout indique qu'ils sont prêts à se servir des armes merveilleuses qui sont à leur disposition depuis Gutenberg. Est-ce donc si difficile de leur donner les codes d'accès ?
Michel Crépu, directeur de la "Revue des deux mondes"
Il est bien ce Michel Crépu !
Il gagne a être connu .....
Merci iPidi !
Non mais l'intérêt du franc c'est qu'ensuite on pourra repasser à l'euro...