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La retraite à la con n'est encore pas pour demain ..... Rita Haiworth à poil sous la lune !

 

Tout ce qui est dit ci-dessous est strictement conforme à la réalité. Ne vous laissez pas abuser par le surréalisme apparant de la situation et préparez-vous au pire !

Nous sommes le 30 août 2009.

J’ai reçu, à 11h45, un coup de téléphone de la CRAM de Rouen (Madame X).

Vous n’allez pas me croire, mais ;vous vous souvenez, cette formation en Mozelle, à Metz en 1986, financée par le Conseil Régional mais sans cotisation donc sans validation ni de trimestre ni de point de retraite ….. ; eh bien de ce fait, me dit la dame :

« Votre dossier m’a été confié car nous ne sommes que deux personnes à traiter les dossiers des demandes de retraites de personnes ayant cotisé en Mozelle. C’est pour cette raison que votre demande de retraite a été refusée et que je dois à nouveau l’étudier »

Moi :

« Mais je n’ai pas travaillé, j’ai suivi une formation et M. B m’a bien fait la leçon selon laquelle cette formation ne m’ouvrait aucun droit ! »

Elle :

«Peut-être, mais je dois étudier … et puis, il y a quelque chose qui ne va pas car dans votre dossier, il est dit que vous êtes toujours au chômage, indemnisé par les ASSEDIC. »

Moi :

« Madame, il ne peut s’agir que d’une erreur ou d’une manœuvre dans l’intention de me nuire. J’ai envoyé ma demande de retraite le 8 juillet, j’ai reçu, signé et renvoyé la confirmation et la fiche de validation de ma pension le 24 juillet, et vous venez me dire, le 30 août que mon dossier doit passer par Strasbourg car il a été refusé pour une histoire de formation professionnelle en Mozelle en 1986 …. Dites, c’est une blague, n’est-ce pas ? »

Elle :

«Moi, monsieur, je fais mon travail et rien ne me prouve que vous ne soyez pas encore au chômage ? »

Moi :

«Madame, le 7 juillet, j’ai reçu une proposition d’ASS (qui a mis six jours à me parvenir) de la part du pôle emploi à 14 euros par jour, je me suis rendu à l’agence d’Honfleur pour vérifier qu’il n’y avait pas d’erreur, ni de ma part ni de la leur, j’ai reçu cette confirmation de la personne qui a consulté mon dossier sur son ordinateur …. Aussitôt, j’ai adressé un e-mail et un courrier à ka CRAM qui m’a fait signé le 24 juillet ma validation de demande ….. et aujourd’hui, le 30 août, vous me dites que mon dossier a été rejeté !

Mais c’est une histoire de fou, ou alors, quelqu’un cherche à me nuire gravement ! »

Elle :

«Il faudrait que je joigne le pôle emploi pour qu’ils me confirment que vous n’êtes plus pris en charge, et puis, je n’ai jamais vu ça, quelqu’un qui refuse le chômage, il faut que je vérifie si vous avez bien le droit de refuser …. Je vous rappellerai dans la journée pour vous tenir informé. »

14h15 le téléphone sonne, c’est madame X

Elle :

« Je vous rappelle comme promis, mais je n’ai pas de nouvelle du service juridique, je vous rappellerai demain …. Mais de toute façon, je suis sûre de moi, nous en refusons tous les jours des dossiers de retraite quand les demandes viennent de chômeurs qui n’ont pas tous leurs trimestres validés, c’est la loi, vous n’y pouvez rien et les règles de la CNAV s’appliquent pour tout le monde. »

Moi :

« Madame, si vous avez l’intention de faire de moi un SDF à 14 euros par jour, je peux vous dire que je ne vais pas me laisser faire. Les règlements de la CNAV sont consultables par tout le monde en ligne sur internet et je ne suis pas du tout d’accord avec ce que vous dites, j’ai 60 ans, j’ai accepté la minoration pour trimestres manquants, vous devez donc m’accorder ma retraite. »

Elle :

« Oui, je comprends que ça vous ennuie, mais ce n’est pas moi qui fait les lois. »

Moi :

« Ce que j’ai du mal à comprendre, c’est que ce matin, vous m’avez appelé pour un tout autre problème, parce que j’étais passé par la Mozelle et que c’était pour cette raison que vous aviez hérité du dossier, mais maintenant, vous remettez tout le dossier en cause ? »

Elle :

« C’est normal, monsieur, votre dossier a déjà été rejeté par notre service de vérification, mais il sera encore rejeté parce que vous devez rester au chômage jusqu’en 2010 ! »

Moi :

« Mais madame, puisque je vous dis que je ne suis plus au chômage, j’ai refusé l’aide sociale de 14 euros / jour. Ah ! si il m’était resté des jours ARE indemnisé correctement, ç’eut été de mon intérêt de rester au chômage pour gagner les trimestres manquants, mais là, ce n’est pas le cas. »

Elle :

« Excusez-moi, vous pouvez patienter un moment, je vais en discuter avec ma chef de service …….

Ah ! …

Ah bon ! Mais c’est nouveau, ça ! ….

Ah ! Ah bon ! ………..

Allo, monsieur, vous êtes toujours là ? »

Moi :

« Oui. »

Elle :

« Alors, euh, voilà, il y a une nouvelle loi, mais qui n’est pas vraiment nouvelle, enfin …d’après ma chef, vous avez accepté une minoration pour trimestres manquants, alors, vous avez le droit de prendre votre retraite.

Je vais donc transmettre votre dossier à notre service de vérification avec un mot de ma chef et normalement tout devrait bien se passer … »

Moi :

« Et d’après vous, je serais payé quand ?

Parce que, vous comprenez, ça me fait déjà deux mois sans ressources et mon découvert à la banque ne cesse de grossir …. Alors, j’aimerais donner des bonnes nouvelles à mon banquier … »

Elle :

«  Ben, nous sommes déjà le premier septembre demain, alors je pense qu’il faudra attendre le mois prochain sauf si la CRAM vous octroie un paiement intermédiaire …. »

Dormez en paix, braves gens  .....  madame X veille sur votre retraite !

Commentaires

  • Tu sais bien que tu auras toujours un couvert chez moi ! Bon d'accord il n'y a rien dans l'assiette mais c'est l'intention qui compte ...

  • Faudrait voir le problème avec Khadafi. D'ailleurs on peut lui envoyer les paras. Je veux bien y aller, moi, tant qu'il fait beau...

  • Dis, Sergio, tu dis ça au doigt mouillé ou tu as enregistré dans tes méninges surmenés que j'ai passé deux années en Libye ?????

    Tiens, dans ma visite de Honfleur, je fais passé les touristes "rue des petites boucheries" ...... ça pourrait plaire aux "garçons bouchers", non ?

  • Ah Ladji... Ca c'est de la musique... N'empêche que la Libye ça doit être bien...

  • Si j'avais su que tu étais libyen ! Bon alors ça change tout, c'est très sobre un libyen, un régime de dattes devrait te suffire pour passer l'hiver ! J'envoie un fax à ta caisse de retraite, "ne comptez plus ses points, envoyez-lui des dattes" !
    Je rajoute quelques olives pour ton méchoui de Noël ...

  • La Libye est un très beau pays méditerranéen vierge de bétonnage (sauf Tripoli et Benghazi, évidemment) !
    C'est une chance que ce pays ne soit pas ouvert au tourisme de masse ... quand on commencera à lâcher les promoteurs .... ça deviendra une poubelle de luxe, genre Monaco !

    Désolé de te choquer, iPidi !
    Tu sais, les dattes, il faut grimper en haut du dattier pour les attraper ... c'est du sport, crois-moi !
    Sinon, t'attends qu'elles tombent, mais elles sont, alors, trop mûres !
    Les figues, c'est quand même plus facile à attraper.
    Mais connais-tu le processus de fructification de la fleur de figuier ? Un truc très ésotérique ... avec un insecte polinisateur très moche et vicieux qui viole le fruit en formation .... pervers comme tu es, ça devrait te plaire comme histoire !!!!!

  • Extrait de "Ludmilla" (Yfig) :

    Une embardée soudaine me jeta contre la portière et mon coude heurta violemment la poignée de porte alors que Ludmilla se renversait sur moi.
    Le chauffeur s’arrêta et pour toute excuse, nous montra du doigt un point du désert.
    « Là, vous voyez la rivière de sable ? »

    Ludmilla acquiesça.

    Quant à moi, je ne voyais que du sable, encore du sable, toujours du sable.

    Nous mîmes pied à terre. Quelle ne fut pas ma surprise en nous approchant, de voir une rivière de sable, c’est à dire une large coulée de sable qui ondulait tel un torrent.
    C’était fantastique et irréel, du sable ruisselant telle une eau vive, dévalant une pente invisible et charriant des milliards de grains de sable.
    Ludmilla me serrait le bras, elle espérait que je partageas son émotion, et mon émotion était identique à la sienne. C’était un moment intense que nos regards partagèrent.
    J’en oubliais presque ma douleur au coude.
    Les Libyens avaient pris leurs armes, et je me dis soudain que l’endroit était idéal pour une exécution sommaire.
    De mon avant bras droit, je frôlais la crosse de mon Hämmerli sous ma chemise.

    Les deux Libyens croisèrent leurs fusils en faisceau à même le sable et disparurent sans explication.

    J’étais soulagé et curieux.

    Ils revinrent avec des fagots de bois pleins les bras.
    Toujours sans un mot, ils disposèrent des pierres en cercle, puis y allumèrent un feu.
    L’heure sacrée du thé avait sonné.
    Ils nous offrirent le ‘Chai’ selon les règles ancestrales de leurs traditions.
    Je regrettais un instant ma suspicion, mais me félicitais de ne pas m’en être ouvert à Ludmilla qui n’aurait sûrement pas apprécié mes doutes.
    Ou diantre avaient-ils trouvé leur bois ?
    Voilà un mystère que je n’expliquerais jamais.

    Il devait être trois ou quatre heures lorsque nous atteignîmes le but de notre expédition.

    J’oubliais les bosses, les coups, mes fesses laminées, mon coude endolori.
    Là en plein milieu de nulle part, dans un décor de sable ocre aux reflets orangés, des troncs brisés d’arbres bruns de silice se dressaient. Toute une forêt décimée qui résistait au temps et à l’usure, une forêt devenue éternelle, d’arbres désormais immortels.
    Notre émerveillement fut si sincère que seul notre silence pouvait le traduire.
    Un tel trésor pour nos seuls yeux écarquillés, comment cela était-il possible, pourquoi un tel privilège ? Tant de personnes cherchent le Graal, la splendeur, et elle nous était offerte sans contrepartie, sans arrière pensée, sans calcul.
    Ainsi, dans ce désert aride et inhospitalier se dressait voici plusieurs millions d’années une forêt dense ou vivaient des animaux, ou voletaient des insectes, ou nichaient des oiseaux.

  • Poète, tu crois que cela rapporte des points supplémentaires ?

  • Bien sûr que ça compte, mais attention, comme disait Breton, les poètes ne sont pas des ânes niais qui béatifient ... bien au contraire, un véritable poète se bat et combat de toutes ses forces la connerie humaine .......

    en conséquence, je compte bien obtenir d'autres points, mais par les poings, par par les caresses .....

  • Salauds de poètes ! Peuvent pas être fonctionnaires comme tout le monde ?

    Il devrait y avoir une Halte, haute autorité de lutte contre les trafics d'émotions.

  • Tu sais, Breton était con, il a adhéré au PC ..... et s'est fâché avec ses potes parce qu'ils refusaient de le suivre .....

    Le trafic d'émotions, ça va chercher dans les combiens en matières de pénal ?
    Moi, je préfère la contrebande d'amitiés, c'est plus discret et ç ne rapporte strictement rien !
    Je verse toutes mes propres amitiés sur mon compte numéroté en Suisse :
    la BFAS (Banque Fédéral des Amis Suisse)
    Les frais sont élevés, mais le secret est bien gardé ..... ils ne donnent les noms des client qu'aux gouvernements des autres pays, mais pas au gouvernement Suisse !

    Y'a pas l'feu au lac !!!!!

  • Heureusement avec les Emoticons nous sommes parés ! Les barbares peuvent bien venir nous défier dans nos chaumières ...

  • On ferme la baraque alors et on se revoit à la rentrée de Nicolas ?

  • Alors les petits zenfants ? Ah ! Zavatta toute mon enfance ...

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