La démocratie des cocus : aujourd’hui l’Europe de la honte, demain l’Europe de la haine.

La démocratie des cocus :

aujourd’hui l’Europe de la honte,

demain l’Europe de la haine.

 

 

Et voilà, les cocus comptez-vous !

 

40% des candidats ont obtenus 100% des sièges à pourvoir au Parlement Européen.

 

28% de 40% du peuple Français soit moins de 12% du peuple Français jubilent et crient sur les toits la joie qu’ils éprouvent dans la ‘victoire’ de leur parti.

 

Cela fait quand même 88% de cocus qui subissent de plein fouet les visages joyeux des 12% d’électeurs UMP qui vont pouvoir aller à Bruxelles continuer leur travail de sape de notre pays et de l’Europe.

 

Ces 12% sont parfaitement illégitimes, ils ne représentent qu’eux-mêmes et se torchent avec les bulletins réels ou virtuels des 88% qui les dénient.

 

 

Je passe vite fait sur les socialos, les écololos, les gogoches et les autres qui s’effacent avec obséquiosité devant Sarkozy fanfaronnant comme un paon.

 

Il n’y a pourtant pas de quoi pavoiser !

 

A force de bafouer la démocratie en ignorant la majorité bâillonnée, la majorité à laquelle on refuse toute représentation, à qui on interdit toute expression et à qui on impose une politique de nantis, la démocratie s’enlise dans un bourbier mouvant et létal.

40% du peuple s’octroie 100% du pouvoir, se le répartissant, au gré des élections, entre gens de castes.

Un coup c’est toi, l’autre c’est moi.

Mais si la forme est mouvante à dessein (afin de donner l’illusion de démocratie), le fond ne change pas, les cocus restent les cocus et ce depuis des décennies.

 

Ce matin, 60% des 728 millions d’Européens soit 428 millions se réveillent avec 300 millions qui décident pour eux de leur présent, de leur avenir de leur emploi, de leur loisirs, de la circonférence du cercle d’amis, de la couleur et de la composition du vin rosé, des maladies, des soins remboursés, des retraites, de la couleur du ciel, du poids du gramme, de la longueur des centimètres et de la taille des nains.

 

Les abstentionnistes ont toujours tort.

 

Mais qui se soucie de connaître les causes réelles de cet abstentionnisme chronique ?

 

La plupart d’entre eux ne se retrouvent pas dans les candidats proposés.

Des candidats qui sont issus uniquement d’appareils politiques.

Qui nous propose-t-on comme exutoire de nos peines, comme représentant de nos espoirs et de nos vœux  ?

Francis Lalanne ?

José Bové ?

Cohn Benditt ?

Bayrou ?

Besancennot ?

 

Et pourquoi pas Dieudonné, pendant qu’on y est ?

 

Ces clowns au nez rouges ne sont même pas cocus, s’ils allaient à Bruxelles, ils se plieraient avec ardeur aux petites magouilles financières qui récompensent les bons toutous léchouilleurs.

 

Les autres citoyens n’ayant aucun moyen de représentativité.

 

428 millions d’otages, 428 millions de cocus et 300 millions de couillons manipulés par les plus fortunés qui ne sont qu’une poignée mais qui par leur argent achètent l’Europe pour mieux la vampiriser.

 

Comment peut-on accepter le système de ‘lobbying’ qui s’affiche avec ostentation et arrogance dans les couloirs du Parlement et les bureaux des députés.

 

Les députés, sensés représenter 40% des Européens et qui votent des lois directement dictées par les lobbyistes, représentants officiels et assermentés des riches industriels Européens et même autres.

 

Qu’elle est donc ce modèle politique qui gouverne nos destinées ?

 

N’est-ce pas là un système purement féodal où le maître décide pour ses serfs avec la complicité vénal des soi-disant représentants du peuple ?

 

Attention, même les députés de gauche sont complices actifs de cette pantomime !

 

Et qui est dupe de cette mascarade ?

 

Enfin, combien de temps les cocus se satisferont-ils encore de leur rôle de cocus ?

 

Heureusement, l’Europe est rentrée dans l’OTAN. Si les cocus se manifestent un peu trop bruyamment, les chars et les hélicoptères seront là pour mater les indociles.

 

Dormez en paix, braves gens, Obama et Sarko (et après eux leurs filles et leurs fils) vous protègent de vous-mêmes et de vos rêves.